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LA MERVEILLEUSE HISTOIRE  DE HENRY SUGAR

Cette histoire  pétillante écrite par l’écrivain anglais Roald Dahl a été inspirée par un authentique mystique pakistanais Kuda Bux, qui prétendait être capable de voir sans ses yeux !

Ce récit célèbre est en fait une histoire - au sein d'une histoire - au sein d'une histoire - dans une histoire. De savants emboîtements  comme pour  un roman rendent la  série de climats  d’autant plus pittoresque et drôle. Nous commençons avec Henry Sugar, un play-boy riche et  oisif qui aime jouer et qui  n'est pas au-dessus de la triche  pour gagner !  Un week-end d'été, Henry a été invité dans le manoir d'un ami. Il ne peut pas participer à la  partie de cartes car ils sont 5. Il  erre dans la riche  bibliothèque et découvre un carnet  mystérieux dans lequel est consigné  "Un rapport sur une entrevue avec Imhrat Khan, l'homme qui pourrait voir sans ses yeux" par le Dr John Cartwright. Lecture dudit rapport. Admirablement  mis en scène, lunettes de Gandhi à l’appui,  par le comédien  Olivier Prémel dont on apprécie la très belle diction et   la très généreuse   présence scénique avec son comparse Wakas Ashik, musicien et compositeur. Quel duo enflammé!  L’adaptation et la mise en scène très British sont signées Elise Steenackers. Mais malheur à ceux qui ne lisent pas jusqu'au bout! 

  

 Nous sommes à l’hôpital de Bombay,  Les médecins sont stupéfaits de voir le yogi  Indien conduire sur sa bicyclette à travers un trafic intense, les yeux bandés. Khan  va lui révéler son secret…  Quelle aubaine pour les médecins qui rêve de rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds et la langue aux muets! Quelle aubaine pour  un  joueur de cartes ébloui par l’appât du gain! 

Ce qui est certain, c’est que tout en nous menant de personnages en personnages, l’auteur fera tout pour protéger la véritable identité de Sir Henry, bienfaiteur ou malfaiteur converti ? L’adresse du narrateur so British et  celle des comédiens qui l'interprètent  vous surprendra!

  Et la fin de l’histoire, dans l’histoire de l’histoire on ne vous la  livrera  sûrement pas non plus…  Venez la savourer vous-même. C’est joué avec conviction, brio et musiques  locales,  sans compter quelques menues participations jouissives  du public incapable de se taire. Il s’agit de magie quand même ! Magie tout court, magie du verbe, magie du plateau qui accueille depuis 32 ans,  jour pour jour  ce 5 mai 2017  les milliers de spectacles présentés par Huguette Van Dyck dans son terrible caveau à malices!  Les quelques très jeunes  spectateurs de 10 ans dont c’est  peut-être la première sortie dans une cave célèbre sont éblouis ce soir !

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 Les  adultes adorent depuis toujours! A chaque  fois, la salle mythique d'Huguette ne désemplit pas de  chants et musiques, de verve joyeuse de  rires et d'émotions vives. Les jeunes artistes qui y ont fait leurs débuts  lui sont tous infiniment reconnaissants!  Et tout le monde regrette qu’une si belle aventure avec Huguette comme capitaine seule après Dieu finisse en cet an de grâce 2017, puisque voici la fin de la dernière saison de la Samaritaine!  Nous saisissons donc l’occasion pour que  notre réseau Arts et Lettres  lui   présente ses sincères félicitations pour une si belle carrière de chercheuse  de richesses artistiques et nos remerciement les plus vifs pour la qualité de son accueil!

http://www.lasamaritaine.be/new/index.php/notre-programmation/112-la-merveilleuse-histoire-de-henry-sugar

 

Du mardi 2 au samedi 13 mai 2017 à 20h30 relâche dimanche et lundi
LA MERVEILLEUSE HISTOIRE 
DE HENRY SUGAR
"Ceux qui ne croient pas à la magie, ne la connaîtront jamais"a dit Roald Dahl.
 

Dans sa nouvelle La Merveilleuse Histoire de Henry SugarDahl nous dévoile l’étonnante aventure de Henry, un londonien riche et oisif, prêt à n’importe quel pari stupide pour s’enrichir davantage. Un jour, il découvre par hasard le récit d’Imrat Khan - un yogi indien qui a développé le pouvoir tout à fait exceptionnel de voir sans ses yeux. Lorsque Henry apprend que ce pouvoir permet aussi de voir au travers de cartes à jouer, il est décidé de s’y essayer lui aussi. Mais le parcours pour y arriver s’avère plus difficile que prévu, et le voilà bientôt embarqué dans une affaire des plus inattendues...

Olivier Prémel (comédien) et Wakas Ashiq (musicien et compositeur) partagent la scène pour la première fois dans cette fable drôle et mystérieuse, pimentée de compostions originales et inédites. Une ode joyeuse à l’optimisme, au hasard et à tout ce que la vie ne peut expliquer.

 

Théâtre & Musique d’après La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar 

de Roald Dahl | Comédien Olivier Prémel | Musicien et Compositeur Wakas Ashiq | Adaptation et Mise en scène Élise Steenackers
Traduction Jean-François Ménard | Lumières Janneke Donkersloot
Production E Poi Le Parole

 

Régie: Lucas Hoyois

 

Réservations au 02.511.33.95 (24 h sur 24) 

ou samaritaine@skynet.be 24 h (au moins) à l'avance
 
Entrée: 15 € - Prépaiement: 12 € (8 jours au moins à l'avance)
au compte BE93 0682 1876 8167 - 10 € avec carte d'étudiant
Et aussi Article 27 et Arsène 50: www.arsene50.be

 

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administrateur littératures

"Que serait notre monde sans Arts ni Lettres? Serait-il aride, vide de toute forme de créativité, d'expressions, d'émotion, d'exaltations? J'ai toujours eu en moi la fibre littéraire mais le véritable appel s'est produit en 2004 à la suite d'un dramatique événement familial qui m'a marqué. Révélation, intuition, imagination, création..."

Auteur de sept romans et de deux recueils entre autre), rédacteur et chroniqueur, membre de l'Association des Ecrivains Belges de langue française né à Soignies (Belgique), également collaborateur culturel, Thierry-Marie Delaunois, après un bref passage par le paramédical et l'informatique des années 80, évolue à présent au coeur des Lettres: romancier et auteur de poésies proches des gens, il a choisi de mettre en scène pour le meilleur les coeurs et les âmes, recherchant le vrai, l'authentique, la sincérité. Un parcours tel un sentier loin d'être battu? Cette aventure littéraire a maintenant débuté il y a plus de dix ans: des pensées aux idées, des idées aux mots, des mots au texte, le chemin de l'idée à la publication est long mais combien exaltant. Voici les stations:

Reflets, roman, 2007 (épuisé)

Troubles et incertitudes, roman, 2008 (épuisé)

Y croire..., roman, 2011 (épuisé)

L'île joyeuse, roman, janvier 2013, Edilivre-Aparis

Raconte-moi Mozart..., roman, décembre 2013, Edilivre-Aparis

Au fil d'Isis, recueil, 2015, Edilivre-Aparis,

Auprès de ma blonde, roman, 2016, Chloé des Lys

Les trois épreuves d'Isis, recueil, 2017, Edilivre-Aparis

Sur sa faim!, théâtre, 2018, Edilivre-Aparis

Syncope, nouvelle, 2018, Lamiroy

Connectée, roman, 2019, Associations Bernardiennes

Survivant, nouvelle, 2020, Associations Bernardiennes

Ce billet étant destiné à me présenter dans les grandes lignes et sans aucune forme de prétention. Ma carte d'identité littéraire...12273223092?profile=original

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12273226080?profile=originalChers Amis d'Arts et Lettres,

J'ai le plaisir de vous faire savoir que j'ai eu l'honneur de participer pour la 3ème fois

au SALON DU LIVRE DE GENÈVE

pour dédicacer mes 7 livres

les vendredi 28 et dimanche 30 avril 2017

à L'ILOT JEUNESSE de la grande librairie PAYOT.

Vous trouverez mes livres Payot en ligne,

Fnac en ligne  :

http://www.lalyredalize.org/info.html

Amazon, Triades ,etc..

et vous pourrez les découvrir sur mon propre site internet

www.lalyredalize.org

Bonne découverte

et Merci de votre intérêt.

Rébecca

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RECETTE.

S'abreuver à des mots

Blottie dans des caresses

Alors le monde est beau

On en goûte l'ivresse...

Est-ce réel ou fiction?

Là n'est pas le propos

Eprouver l'émotion

Jeter ses doutes à l'eau...

La vie n'est qu'un passage

Ne plus en faire un monde

Se nourrir de mirages

Afin qu'elle vagabonde!

Ainsi, sens allégés

Quand viendra le trépas

on pourra s'envoler

sans peur de l'au-delà...

J.G.

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Affectueux hommage à Amin Maalouf

Ô cet attendrissant conteur,
Au comportement de poète!
Il crée une harmonie parfaite,
En captant toutes les ardeurs.

Sa spontanéité séduit
Et le parfum de son langage
Conduit à d'étranges rivages.
Un drame, souvent s'y produit.

Un héros se montrant joyeux
Auquel allait notre tendresse
Soudain poussé dans la détresse
Y devient spectre ténébreux.

Or le sauve son créateur.
Employant ou non la magie,
Il manipule l'énergie
Et fait triompher le bonheur.

5 mai 2017

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administrateur théâtres

Au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, grande salle Henry Le Bœuf, une  oeuvre a  publiée par Beethoven seulement deux ans avant sa mort.  Dans un chœur à cœurs fabuleux, l'édifice puissant de la Missa Solemnis opus 123 de Beethoven nous a été présenté dans un exécution sans failles par la Brussels Choral Society (BCS), un ensemble international fondé en 1979, qui compte une centaine de membres représentant plus de 20 nationalités différentes…La paix et la lumière par l'exercice de la Musique. 

L’image contient peut-être : 13 personnes

Un festival de sonorités de timbres et de couleurs chaleureuses, des qualités vocales sublimes. A cette occasion, le chœur était élargi par la présence de la Guilford Choral Society. L’Ensemble orchestral de Bruxelles était sous la direction d’Eric Delson, directeur musical de la Brussels Choral Society depuis plus de 25 ans. Il est également actuellement le directeur passionné du Performing Art Department de L’ISB, International School Brussels.

L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes assises

Les solistes, tous sans faiblesses, donneront une admirable prestation en union parfaite avec le chœur et l’orchestre, chantant avec urgence et conviction une messe porteuse d’espoir, qui incarne le dépassement humain et la soif de liberté. Il s’agit de la Soprano Agnieszka Slawinska, la chaleureuse Mezzo-Soprano Inez Carsauw, le Ténor Markus Brutscher et la Basse-baryton, Norman D. Patzke.

Eric Delson a conféré une magnifique cohérence globale à l’ensemble, évitant tout bombardement musical, mettant en valeur les quatre glorieux solistes, tout de suite en action sur un tapis de murmures respectueux dans le Kyrie, ample et mesuré. Dans le Christe Eleison on reçoit quatre voix passionnées, en croix spectaculaire, soutenue par l’or des cuivres. Le final sera d’une urgence déchirante. Quand les solistes se rassoient, c’est le chœur qui achève les dernières vagues de supplications de l’humanité en détresse.

L’image contient peut-être : 8 personnes, intérieur

Le Gloria sort-il du Livre de l’Apocalypse ? Les partitions semblent prendre feu, le rouge vermillon flamboie dans les voix et sur les tubes de l’orgue. Les solistes font toujours le poids avec un chœur enflammé dans le Qui tollis peccata mundi. L’orchestre ramène le calme. Le Quoniam par le chœur seul est palpitant, la conclusion chorale est vigoureuse.

Il y a beaucoup à admirer dans l'échelle et l'ampleur des idées. Le Credo est envoûtant et presque caressant, les quatre solistes se lèvent sur l’Incarnatus est… Un tracé délicat des bois se tisse autour du quatuor solo, puis de toutes parts résonne le Cruxifixus est, comme la répétition éternelle du drame absolu. Les crescendos et diminuendos sont saisissants pour qu’enfin exulte le Et ascendit porté par les cuivres étincelants. Le Cujus regni non erit finis erre sur des cercles de bonheur. Les voix sont des fusées d’émerveillement qui coupent le souffle de l'assistance. Les notes piquées envahissent les innombrables Amen. Les violons aux archets acérés sont tout aussi haletants jusqu’à ce que, seuls les quatre solistes émergent, tels quatre évangélistes au diapason. Ils incarnent une ascension vers la lumière divine appuyée par la flûte. Les derniers A-men sont de véritables coups de canons mais c’est la voix radieuse d’Agnieszka Slawinska qui semble conclure toute seule.

L'ouverture orchestrale du Sanctus commence avec les textures transparentes et vitreuses des cordes sans vibrato, puis le quatuor solo dessine délicatement l’esprit saint et le choeur attend religieusement. Après l’explosion des trombones, c’est l’explosion des chœurs : des nuées de voix ailées. Elles se posent sur le silence et l’orchestre dispense un velours panoramique sur tapis de cordes plaintives, les affres du doute… Un touchant solo du violon et flûte emmène l’assistance jusqu’aux douceurs du Benedictus. Le Saint-Esprit descendu sur terre? 

L’image contient peut-être : 16 personnes

Et en plein cœur de L’Agnus Dei qui débute comme un chant funéraire, il y aura cette blessure immonde et soudaine des résonances de la terreur de la guerre avec trompettes et tambours allegro assai, projecteur sur la misère de notre monde…! Dona nobis pacem ! L’orchestre  insiste pour réverbérer  l'urgence universelle avant le retour dramatique des voix dans un paroxysme de supplications. Pacem x3 x3 x3...  la joie a repris le dessus. Une messe est une oeuvre d'élévation, que les timbales de la guerre se taisent!  Mais le plaidoyer dramatique et plein de colère contre la guerre n'est passé nullement inaperçu et le vœu grandiose de Beethoven est un pacte avec la liberté.

...Nous aurons ces grands États-Unis d’Europe, qui couronneront le vieux monde comme les États-Unis d’Amérique couronnent le nouveau. Nous aurons l’esprit de conquête transfiguré en esprit de découverte ; nous aurons la généreuse fraternité des nations au lieu de la fraternité féroce des empereurs ; nous aurons la patrie sans la frontière, le budget sans le parasitisme, le commerce sans la douane, la circulation sans la barrière, l’éducation sans l’abrutissement, la jeunesse sans la caserne, le courage sans le combat, la justice sans l’échafaud, la vie sans le meurtre, la forêt sans le tigre, la charrue sans le glaive, la parole sans le bâillon, la conscience sans le joug, la vérité sans le dogme, Dieu sans le prêtre, le ciel sans l’enfer, l’amour sans la haine. L’effroyable ligature de la civilisation sera défaite ; l’isthme affreux qui sépare ces deux mers, Humanité et Félicité, sera coupé. Il y aura sur le monde un flot de lumière. Et qu’est-ce que c’est que toute cette lumière ? C’est la liberté. Et qu’est-ce que c’est que toute cette liberté ? C’est la paix.

Victor Hugo,20 septembre 1872

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http://www.brusselschoralsociety.com/

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12273217889?profile=originalDeux propriétaires heureux posant devant une galerie de mine ©
Rare photo prise en extérieur, les photographes, avec leur lourd et encombrant matériel,

préférant le studio, qui permettait par ailleurs une meilleure maîtrise de la lumière

et un traitement plus rapide (ferrotype ou tintype, ca 1865).



       Une sacrée veine ! Le plus grand affleurement d’argent ! L’or en prime ! Ophir était son nom ! Et, à ce qu’on dit, James Old Virginny Finney, un soir de cuite, pour conjurer le sort, une de ses bouteilles de whiskey s’étant brisée au sol, proclama « I christen this ground Virginia ! » Et, sur cette pierre, on bâtit Virginia City !

12273218093?profile=originalComme on touche du bois,...
Celui-là semble vouloir mettre toutes les chances de son côté ©(ferrotype ou tintype, ca 1860) 

D’Ophir au sud à Gold Hill au nord tout le terrain était maintenant occupé. La bande des quatre était riche ! Riche ? Enfin…
Henry Comstock, vantard, laissa bien son nom à la postérité, mais vendit sa concession pour 11 000$ à plus malin que lui, le juge Walsh. Avec son pactole, il acheta un magasin de marchandises générales qui périclita. Adieu, vaches, cochons, couvées, prospérité. Il erra, perdit la raison et se suicida au Montana, le 27 septembre 1870, d’une balle de révolver. Triste sort. Il fut enterré, sans plus de formalités, à Bozeman au Montana. Old Pancake avait 50 ans. Oublié, on ne porta pas même le crêpe…

12273218872?profile=originalUn fondu d’or ©
Rien n'est superflu ! Double symbole fer-à-cheval et aimant,
voilà de quoi s'attirer chance et prospérité !
(Tintype, ca 1865, monté en carte-de-visite, un format popularisé en 1854 par le Français Disdéri et rapidement adopté par les Américains).

James Finney, Old Virginny, vendit lui aussi, pour, dit-on, du whiskey de Virginie et un cheval borgne, et but son fonds. Il tomba de son cheval et se fracassa le crâne. Il mourut le 20 juin 1861, jeté à la fosse commune à 44 ans. Ce qu’on appelle pudiquement aujourd’hui le carré des indigents. Pour lui, le carré d’as c’est déjà fini.

12273219267?profile=originalLa partie de cartes : mauvaise donne ©
(Tintype, ca 1865)

S’il finit seul dans le plus grand dénuement, il laissa son nom à Virginia City. Et une pierre aujourd’hui commémore sa mémoire.

 

12273220056?profile=originalTombe de James Finney Fennimore, Dayton, Nevada.

Une stèle commémorative pour tous ces pionniers.

(photo captée sur le Net)

Oui, mais de O’Riley et de McLaughlin, qu’advint-il ?

12273219460?profile=originalPeter O’Riley et Patrick McLaughlin ©
(ferrotype ou tintype, détail, ca 1860-1865)

Sans fleurs voici le couronnement de l’histoire…
Patrick McLaughlin céda ses parts pour 3 500$, occupa des petits boulots, devint cuistot pour finir par mourir de faim à San Bernardino, Californie, en 1875. Lui aussi finit à la fosse commune. Resquiescat in pace.

12273220094?profile=originalDescente aux enfers ©
(Tintype, ca 1860-1865)
Un décor dantesque en toile de fond.
Il s’agit probablement d’un concessionnaire minier posant pour la postérité.

Peter O’Riley, sans céder, réussit à tirer 45 000$ de ses concessions. Une sacrée somme ! Un chiffre qui résonne et qu’il saurait faire fructifier ! Avec sa vista, il se mit à entendre des voix qui le guideraient vers de nouveaux filons – là… entends-tu ? – pour y creuser sa tombe. Il finit sa vie dans un asile d’aliénés à Woodbridge en Californie, où il décéda en 1874. On ne lui connait pas de sépulture.

12273220694?profile=originalComme on creuse sa tombe ©
(ferrotype ou tintype, ca 1860)

Et alors, et alors…

      La finance investit le Nevada silver rush, faisant tourner la roue à coups de comstocks, jouant des mots (ces actions étaient échangées à la San Francisco stock and Exchange Board), se jouant des petits porteurs grâce à la rumeur, pour faire monter les enchères, descendre les cours, rafler la mise. La spéculation battait son plein. Silver City, Gold Hill, Virginia City régnaient.

12273221277?profile=originalDes étincelles plein les yeux,
ils voyaient des pépites gros comme ça ! ©
(ambrotype, ca 1855)

Corruption, prévarication, délit d’initié allaient bon train, avec cela une bonne publicité et le tour était joué. Car même « Si le minerai était modérément prometteur, nous suivions la coutume du pays, nous nous servions d’adjectifs puissants et écumions comme si la merveille des merveilles en fait de découverte argentifère venait d’apparaître. Si la mine était une mine ‘exploitée’ et ne pouvait montrer de minerai traitable (qu’elle n’avait évidemment pas), nous louions le tunnel, disant que c’était un des tunnels les plus encourageants du pays, radotant et radotant sur ce tunnel jusqu’à ce que nous soyons complétement à cours d’extase, mais nous ne disions pas un mot du minerai. Nous pouvions répandre une demi-colonne d’adulation sur un puits, ou un nouveau filin d’acier, ou un treuil de pin couvert, ou une pompe fascinante et terminer par un éclat d’admiration sur ‘le surintendant distingué et efficace’ de la mine… mais nous ne soufflions mot du minerai. », Samuel Clemens, qui se fit connaître sous le nom de Josh d’abord, puis sous celui de Mark Twain. Twain qui, effectivement, passa là « six ou sept années longues et singulières » A la dure (Roughing it), comme prospecteur dans un premier temps, puis comme journaliste. Finalement « Il n’y avait rien qui ne fut vendable dans le domaine des concessions minières. » pendant ses Folles années*.
Une autre supercherie qu’on se voudrait de ne pas signaler, les salted mines, et qui avait de quoi dessaler les plus crédules. Comme pour donner un air authentique à une commode Louis XV montée dans une arrière-boutique de bazar, chargez un fusil de chasse de cartouches remplies de grenaille d’or. Tirez. Vous obtenez un filon, des filous. La mine ainsi lestée est promptement cédée au premier pigeon venant à passer. Ou bien « L’entrepreneur de la chose découvrait un filon sans valeur, y creusait un puits, achetait un chargement de riche minerai de la ‘Comstock’, en jetait une partie dans le puits et installait le reste sur ses bords extérieurs. Il montrait alors la chose à un nigaud et lui vendait à un prix élevé. », Mark Twain. Une pratique qui ensemença toute l’Amérique.

12273221479?profile=originalBeaucoup y laissèrent leur chemise
(ferrotype ou tintype, ca 1860-1865)

      Mais il faut reconnaître que cette aventure a amené beaucoup d’innovations, de premières, d’avancées industrielles… Emploi de la dynamite, mise au point des techniques de traçage et de foration des trous de mines en couronne afin d’utiliser ce nouvel explosif en toute sécurité pour l’abattage, perforatrice Burley à air comprimé. Perfectionnement du moulin californien afin qu’il puisse fonctionner en continu grâce à la force hydraulique mue par la roue Pelton. Encore plus astucieux, le système de boisage par emboîtage de Philip Deidesheimer, ingénieur allemand formé à Freiberg en Allemagne, la meilleure Ecole des mines du monde. Une structure alvéolaire capable de résister aux pressions verticales et latérales, modulable en fonction des veines, failles et cisaillements d’un filon qui ne file pas droit, améliorant la sécurité tout en permettant d’aller toujours plus profond dans les mines du Comstock et ses minerais auro-argentifères. Aérage et drainage des galeries grâce à un tunnel conçu par Adolph Sutro, qui ne fit par ailleurs que ralentir l’inéluctable déclin d’une ville à son crépuscule.
Et « L’Ophir n’avait pratiquement rien valu un an auparavant et elle se vendait maintenant à près de quatre mille dollars le pied ! », Mark Twain.
Enfin, si aux Etats-Unis on se souvient d’Henry T. Comstock pour, en fait, avoir su détourner à son profit le Comstock Lode de ses deux véritables inventeurs, pour ce qu’il en est d’O’Riley et de McLaughlin, ils sont quasiment ignorés. Il faut dire qu’on ne connaissait pas le portrait de nos deux Irlandais. Aussi j’ai ici voulu réhabiliter ces deux véritables pionniers avec des informations et des documents inédits. Quand bien même le rush n’en rendit pas riches ceux qui décrochèrent la roche-mère.

12273221096?profile=original« Le temps des prospecteurs libres est révolu », semble dire ce vétéran,
« il est temps de se ranger des voitures et faire son deuil de la fortune. »
(tintype dans son curieux carton de montage, façon faire-part de deuil, ca 1865). ©

Et pouvoir vivre heureux le reste de son âge…

12273222071?profile=originalPapy a fait de la résistance.
(ferrotype ou tintype monté en carte-de-visite, ca 1865) ©

Voici enfin levé un des derniers mystères de l’Ouest. Pour mieux en suivre les péripéties vous pouvez en retrouver ici la première partie :


WANTED : https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/l-trange-et-difiante-histoire-de-peter-o-riley-et-de-patrick

Lansardière Michel (texte, photos, documents ©)

* Les mémoires de Mark Twain ont été publiées en 1872 sous le titre original de Roughing it, traduites en français sous les titres de Mes folles années ou d’A la dure.

N. B. : si la première photo de la première partie de cet article partie (cf. WANTED, et la sixième du présent billet qui en montre un gros plan) semble bien être l’authentique et unique portrait de Peter O’Riley et Patrick McLaughlin, du moins une hypothèse raisonnable, les autres american tintypes ne prétendent pas représenter les autres personnages de l’histoire. Par contre, elles leur sont toutes contemporaines, originales, et restituent le contexte de l’époque. Tous les documents ©, sauf mention contraire (3 photos captées sur le Net), proviennent de mes recherches personnelles.
Si enfin, concernant la photo de Billy the Kid, qui a beaucoup circulé et été montrée à la télévision, ou la découverte de celle de Henry Comstock, on a pu s’appuyer sur une iconographie déjà connue et donc procéder, entre autres, à des comparaisons faciales, pour la photographie de McLaughlin et de O’Riley je ne m’appuie que sur l’étiquette contre-collée au dos du tintype, ne connaissant aucune image d’eux. Alors, photo « salée »… il faudrait pour trancher d’autres moyens d’investigation (datation de l’encre, du papier…). J’ai par contre l’expérience de la photographie ancienne, américaine en particulier, et ai consacré plus de vingt ans de recherches aux chercheurs d’or. Et il s’agit bien d’un tintype américain contemporain de nos deux protagonistes. Aux découvertes fortuites de William Bohn en 2009 pour Henry Comstock et de Randy Guijero en 2010 pour Billy the Kid, j’ajoute une pierre au mythe doré et argentique.
Si vous voulez une suite à cette histoire, l’après, Virginia City au temps de Samuel Clemens (Mark Twain) ou du photographe Timothy O’Sullivan, et d’autres documents inédits…

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Cette nouvelle catégorie de partenariats vient d'être ajoutée dans la colonne de droite du réseau sous la rubrique "Valeurs"

Pour être menés à bonne fin, ces partenariats doivent suivre un protocole exigeant.

Premièrement, les participants doivent être d'accord entre eux pour qu'ils fassent l'objet d'une traduction: ils doivent donc se concerter mutuellement avec les poètes, les peintres et le traducteur.

L'on ne peut exiger le consentement du traducteur qui est bénévole et libre de ne traduire que les textes qui l'inspirent.

Le stade suivant est qu'il faut signaler à Liliane Magotte que vous êtes prêts à faire un partenariat multilingue, ceci afin qu'elle puisse vous aider à régler les multiples problèmes qui se posent parfois en cas de collaboration entre membres. C'est une tâche difficile, délicate et fastidieuse pour Liliane Magotte en en tant qu'administratrice des partenariats.

Je n'accepterai aucun partenariat multilingue sans que ce protocole ne soit respecté.

Une fois tous le processus correctement suivi, puis modéré, le partenariat paraîtra.

Je remercie à l'avance les peintres, poètes et traducteurs pour leur participation à cette initiative, destinée à offrir au public  autant une preuve des multiples talents des membres qu'une vitrine des superbes capacités d'édition qu'offre le réseau Arts et Lettres.

Notez bien qu'il y également possibilité de lire les textes en tant que prêteur de voix, et de m"envoyer le fichier audio en MP3, comme l'avait fait Liliane Magotte dans un autre billet: exemple: Le sonnet d'Emma Lazarus évoqué par Liliane Magotte:  Magotte%20Vocal%20006.m4a

Vous pouvez trouver les quatre premiers partenariats en cliquent ici: http://bit.ly/2pNyI2f

Meilleurs sentiments à vous

Robert Paul,

fondateur et administrateur général.

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administrateur théâtres

Hommage à Philippe Herreweghe

 

02.05.2017 — 20:00
La Grande Salle Henry Le Bœuf accueille la célébration
des 70 ans de Philippe Herreweghe,
une toute grande
figure de notre scène musicale belge.
 
Le Collegium Vocale Gent, l’Anvers Symphony Orchestra, Bozar,
deSingel AMUZ et Outhere Musique:
avec qui ce prince de la musique a toujours eu une relation étroite et privilégiée
ont uni leurs  talents pour mettre sur pied ce soir, en son honneur,
un festival d'un soir, plein d’humour et de poésie...

 

 Les artistes :

Christoph Prégardien direction & chant
Collegium Vocale Gent  choeur
Patricia Kopatchinskaja violon
Steven Isserlis  violoncelle
Marie-Elisabeth Hecker  violoncelle
Andreas Brantelid  violoncelle 
Damien Guffroy contrebasse ​
Martin Helmchen piano

Edding Quartet
Christoph Schnackertz 
piano 


Le programme
Bartok (1881-1945) Sonate pour violon seul Sz. 117, BB 124, ∙ extrait (1944)  
Schumann (1810-1856) Fantasiestücke, op. 73 
Ravel (1875-1937) Sonate pour violon et violoncelle, ∙ extrait (1922)
Schubert (1797-1828) Lieder ∙ sur des poèmes de Johann Wolfgang Goethe Schubert Quintette à cordes, en ut majeur, D. 956, ∙ extrait (1828)  
Dvořák (1841-1904) Ze Šumavy, op. 68
Schubert An die Sonne D 439 ∙ sur un poème de Johann Peter Uz (1816)
Mendelssohn-Bartholdy(1809-1847) Psalm 'Warum toben die Heiden' 
Schubert Die Geselligkeit 'Lebenslust'

Ce sont  tous de jeunes instrumentistes, chanteurs et chef d’orchestre  qui  sont là pour  rendre à  Philippe Herreweghe un hommage musical particulièrement  vivant et chaleureux. En effet, la violoniste Patricia Kopatchinskaja et le pianiste Martin Helmchen ont tous deux signé des enregistrements à ses côtés. La jeune violoncelliste au toucher délicat, Marie-Elisabeth Hecker, s’est également illustrée sous sa baguette, de même que le contrebassiste Damien Guffroy, membre de l’Orchestre des Champs Elysées. Steven Isserlis, violoncelliste proche du Gantois, partage avec ce dernier une véritable passion pour Schumann. L’Edding Quartet a enregistré deux albums pour le label Phi ; il se joint à Andreas Brantelid dans le très touchant Quintette de Schubert, pièce maîtresse de ce concert, très émouvante dans ses timbres et ses couleurs. Merveilleuse institution de Herreweghe, le Collegium Vocale Gent est aussi présent et se place pour chanter, en cette occasion si particulière, sous la direction de Christoph Prégardien, avec Christoph Schnackertz au piano  une partition surprise. Il s’agit du  Happy Birthday pour piano, cordes et voix d’Arnold Bretagne (1976) un ensemble humoristique de variations sur le thème bien connu. La salle entière ne se fera pas prier pour participer et ensuite acclamer Philippe Herreweghe qui n’a pas pu résister à sauter sur scène pour remercier l’assemblée, égrenant en quatre langues quelques historiettes savoureuses sur le temps qui passe sans rider l’âme ni le coeur…

 
En 1970 Philippe Herreweghe, encore étudiant, fondait le chœur du Collegium Vocale Gent. Ce fut le début d'un itinéraire fascinant  pour le chef et son ensemble acquérant une renommée mondiale et  exerçaient une  de nouvelles approches par  leurs interprétations de Bach. Herreweghe a fondé ensuite d'autres ensembles, tels que  la Chapelle Royale de Paris (1977) et l'Orchestre des Champs-Élysées (1992). Il est aussi la cheville ouvrière de divers festivals de  musique, comme  celui de Saintes en France et le  Collegium Vocale Crete Senesi en Italie. Depuis 1997, Philippe Herreweghe a joué un rôle actif à  l’Antwerp Symphony Orchestra en tant que chef d'orchestre invité principal. Herreweghe est maintenant considéré comme l'un des plus grands chefs de sa génération. Il a maintes fois été  convié comme Chef d'orchestre invité à l’étranger pour des formations prestigieuses telles que  le Concertgebouw d'Amsterdam, l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig ou même l'Orchestre de chambre Mahler.

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Un très beau livre-programme a été édité à  l’occasion des 70 ans de l’artiste.
Et les fans du compositeur et chef d’orchestre, se hâteront de se procurer le tout nouveau coffret de 5 CD label φ
(PHI) qui revient sur la magnifique carrière du gantois. La compilation de 5 CD est constituée d’extraits des plus
grands compositeurs tels que Lassus, Schein, Bach, Beethoven, Mahler, Dvořak ou Stravinsky. Philippe Herreweghe
y livre ses réflexions musicales et personnelles à travers une série d’entretiens réalisés par Camille De Rijck,
regroupés dans le livre-CD. Une iconographie d’archives à découvrir pour le plaisir des yeux et une biographie
réactualisée. En effet, au fil des ans Philippe Herreweghe a construit une importante discographie de plus de 100
enregistrements commencée en 2010 avec son propre label φ (PHI) pour préserver toute sa liberté artistique
au travers d’un catalogue riche et varié.
 

Cette soirée du 2 mai 2017 à Bozar ouvrait  par la même occasion le festival Bach Heritage, dont le commissaire n’est autre que... Philippe Herreweghe. Des musiciens de talent, parmi lesquels Herbert Schuch et Jean Rondeau, et des ensembles renommés se succèderont pour célébrer le Cantor de Leipzig et son immense contribution à l’histoire de la musique. Magnifique programme en perspective, le dimanche 7 mai à 20h, on retrouvera Philippe Herreweghe en compagnie de l'Orchestre des Champs Elysées retransmis en direct depuis la salle Henry Le Boeuf de Bozar, avec Christine Gyselings  qui commentera ce concert, intitulé "L'art de la fugue".  À l’occasion de ce festival,

                                                            (02 MAI ’17 — 21 MAI ’17)

 BOZAR LITTERATURE a demandé à quelques poètes d'écrire un poème portant sur Bach pour la publication "Thirteen Ways of Looking at J.S. Bach".

 

http://www.bozar.be/fr/activities/108706-bach-heritage-festival

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Une pensée pour Tamara Callot

In Memoriam

 

J'ai entendu le nom  de cette jeune femme,

Qui ayant décidé de servir son pays,

S'activa vaillamment, dévouée corps et âme

Mais ne put achever le projet entrepris.

 

En ces temps agités, la providence mène,

Imposant des défis à ceux qui rivalisent.

Ils ne cessent d'agir et certes se surmèment.

Leur excès d'énergie certainement les grise.

 

Or, quand le soir venu, le Marcheur se repose,

Souvent dans la splendeur à nouveau ressurgie,

Pensif, accueille-t-il comme une fleur éclose

L'image de l'amie qui débordait de vie.

 

Je ne l'ai pas connue, son destin me révolte.

Elle avait fait un choix demandant des efforts,

Confiante, attendait les fruits de la récolte.

Sombra sans le néant de l'odieuse mort.

 

  Emmanuel Marcron au jour de la victoire

 Lors des remerciements certes ne manquera

De souligner l'apport joyeux de Tamara

Qui dès le tout début mit sa foi à y croire.

 

3 mai 2017

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Avis de recherche et alerte disparition !

Il y a longtemps que je n'avais publié auprès de votre sympathique et riche communauté, mes voyages incessants ne me laissant que très peu de disponibilité, j'espère que vous voudrez bien ne pas m'en tenir trop rigueur ?

Alors, voici un billet un peu spécial posté de Lisbonne, dans lequel je reprends le début du dernier article de mon blog "Aquarelle en voyage", en vous remerciant de le faire suivre auprès de vos amis (es) portugais (- es -, si vous en avez), au cas où on ne sait jamais, on pourrait arriver à trouver des indices sur cette disparition ?

Car je lance un appel à l'aide, qui ne vous coûtera que de partager ce billet (surtout après de vos amis - es - carnettistes, "sketchers", et amateurs d'art) : un très joli carnet de voyage vient de disparaître, certainement dérobé !
Situons les lieux, dans la calanque de Portinho : un des plus beaux endroits des environs de Lisbonne.
Le soleil brille sur la baie de Setùbal aux airs de Méditerranée. Nous travaillons sur le bleu de la mer, les falaises ocre, la verdoyante végétation, au milieu d'une foule de touristes et d'autochtones profitant du week-end du 1er mai...
Il est presque 16h lorsque nous nous regroupons près d'un petit restaurant en attendant le minibus qui doit nous emmener sur le prochain site.

12273217077?profile=originalLa suite, vous la trouverez sur mon billet "http://www.aquarelle-en-voyage.com/2017/05/alerte-disparition-et-avis-de-recherche.html", ainsi que des photos de ce carnet, et de l'endroit où il a disparu, je reviendrai vers vous plus tard pour d'autres aventures "aquarellées", je précise qu'il ne s'agit pas de l'un de mes carnets mais de celui de Virginie, une participante à cette session "carnet de voyage" au sud Portugal, dont le travail était (entre autres), destiné à l'une de ses prochaines expositions...

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ÉVAGRE LE PONTIQUE (346-399)

12273222467?profile=originalOriginaire du Pont, ordonné lecteur par saint Basile de Césarée, diacre par saint Grégoire de Nazianze, qu'il suivit à Constantinople, où sa prédication connut un grand succès, Évagre, « pour le salut de son âme », quitta cette capitale (382) et se retira d'abord à Jérusalem, puis en Égypte, où il se fit le disciple de Macaire d'Alexandrie et mena jusqu'à sa mort la vie monastique dans le désert de Nitrie (Skété). Il gagnait sa vie à transcrire des manuscrits.

Évagre est à notre connaissance le premier moine qui ait laissé une large production littéraire. A cause des condamnations qu'encourut sa mémoire pour ses tendances origénistes, ses oeuvres ont pour la plupart disparu dans leur texte grec original et ne nous ont été conservées que dans des traductions syriaques, arméniennes, latines (Rufin, Gennade). La critique moderne a déjà beaucoup fait et a encore beaucoup à faire pour reconstituer l'héritage littéraire d'Évagre, dont on connaît : l'Antirrheticos  (Réfutation ), recueil de sentences à opposer aux tentations du démon, divisé en huit livres, un contre chacun des huit (sic ) péchés capitaux _ conservé en grec et en syriaque ; le Monachicos  (Le Livre du moine ), recueil de sentences en deux parties : le Practicos  (La Vie active , c'est-à-dire l'ascèse), destiné au commençant (deux éditions, en soixante et onze et cent chapitres), et le Gnosticos  (La Vie contemplative ), pour le moine formé _ en grec et en syriaque ; les Problemata gnostica  (Problèmes sur la gnose , c'est-à-dire la contemplation), six groupes de cent sentences (Centuries ), enseignements dogmatiques et ascétiques dont le désordre apparent cache une doctrine spirituelle très ferme _ en syriaque et en arménien.

Deux opuscules attribués à Nil d'Ancyre sont à restituer à Évagre : La Prière , enseignements précieux en cent cinquante-trois sentences (comme les cent cinquante-trois poissons de la pêche miraculeuse ;), et Les Mauvaises Pensées  (la description qui y est donnée de l'« acédie  », dégoût des choses spirituelles, est restée célèbre).

On a conservé en syriaque soixante-sept Lettres  d'Évagre, auxquelles il faut joindre la Lettre VIII  de saint Basile, qu'on doit aussi lui restituer.

Évagre avait encore composé des Commentaires sur les Psaumes  et des Commentaires sur les Proverbes , dont des fragments importants ont été conservés dans les Selecta in Psalmos  d'Origène ou dans les fragments de son commentaire sur les Proverbes.

Évagre a su donner de l'expérience spirituelle des moines du désert une synthèse tout inspirée de l'enseignement dogmatique et spirituel d'Origène, ce qui explique la suspicion dont fut victime son oeuvre lors des controverses anti-origéniennes des VIe et VIIe siècles (conciles de Constantinople de 553 et de 680). Mais on reconnaît de plus en plus l'influence considérable et féconde qu'il a exercée sur la spiritualité de l'Orient byzantin, où, avec saint Grégoire de Nysse et saint Maxime, il a été le grand initiateur. A travers Cassien, cette influence s'est répandue jusqu'en Occident. C'est de lui que viennent les grands thèmes de la spiritualité orientale : division de la vie spirituelle en vie active et vie contemplative ; nécessité du dépouillement de toute image et de toute forme pour parvenir à la contemplation ; identification de la prière et de la théologie , qui est connaissance (gnose ) de la Trinité ; notion de l'apathie , qui est tout autre chose que l'impassibilité stoïcienne _ paix et douceur d'une âme entièrement purifiée par le renoncement et la charité... Malgré ses mérites, cette mystique « intellectualiste » peut cependant inspirer une certaine réserve : on peut en particulier se demander quelle place y est faite à l'humanité du Christ.

Il ne faut pas confondre Évagre le Pontique avec d'autres personnages du même nom, tels Évagre d'Antioche (fin du IVe s.), qui traduisit en latin la Vie d'Antoine  de saint Athanase, ou Évagre le Scolastique (VIe s.), auteur d'une Histoire ecclésiastique , qui est importante pour l'histoire des controverses nestoriennes et monophysites.

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Un frais parfum de nostalgie

Inactive dans la lumière,
Je ne ressens aucune envie
Sinon celle de ne rien faire.
En ce jour, n'ai pas d'énergie.

Par habitude, vais écrire.
M'enchante le pouvoir des mots.
Leur vif éclat fait qu'on s'y mire.
Ils sont voies lactées sur les flots.

Complice, sincère, fidèle,
Ma mémoire garde des émois.
Des grâces tout à fait nouvelles
Rejoignent celles d'autrefois.

Pour m'empêcher d'être morose.
J'appelle à moi la poésie.
Sur ma page blanche se pose

Un frais parfum de nostalgie.

2 mai 2017

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administrateur partenariats

Lever de soleil au Der

"Lever de soleil au Der"

par Françoise BUISSON

Mai nouveau !

Voici Mai et son manteau neuf de verdure
Qui recouvre monts et vallées du regard ;
Et là, où les yeux à travers pouvaient tout voir
Promettent le havre caché où tout dure.

D'audacieuses rouges et jaunes pensées
Se fraient un chemin parmi le vert tableau ;
La primevère penche abandonnée,
Quitte la scène tel l'acteur aux yeux mi-clos.

la forêt

"la forêt "

par Claudie Capdeville


Le fier Narcisse lui vole son rôle
Et répand avec sa blanche soeur le muguet
De joyeuses clochettes qui farandolent
Au gré des bois, des prairies et des bosquets.


Les arbres ne sont plus tristes et s'agitent
Quand le puissant poumon du vent les fait bruisser ;
Puis pierrots et colombes prennent la suite
Quand le mois de Mai nouveau revient à chanter.

 Gilbert Czuly-Msczanowski

"Papillon du jour, amour"

Un partenariat

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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Mai nouveau !



Voici Mai et son manteau neuf de verdure

Qui recouvre monts et vallées du regard ;
Et là, où les yeux à travers pouvaient tout voir
Promettent le havre caché où tout dure.

D'audacieuses rouges et jaunes pensées
Se fraient un chemin parmi le vert tableau ;
La primevère penche abandonnée,
Quitte la scène tel l'acteur aux yeux mi-clos.

Le fier Narcisse lui vole son rôle
Et répand avec sa blanche soeur le muguet
De joyeuses clochettes qui farandolent
Au gré des bois, des prairies et des bosquets.

Les arbres ne sont plus tristes et s'agitent
Quand le puissant poumon du vent les fait bruisser ;
Puis pierrots et colombes prennent la suite
Quand le mois de Mai nouveau revient à chanter.

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Un plaisir ajourné

En ce jour qui est une fête,
Ai l'envie d'un brin de muguet,
De son parfum, de ses clochettes
Qui ravissent et qui égaient.

J'accueille à nouveau ce désir,
Empreint d'une intense tendresse.
Tant de délicieux plaisirs
Rendirent douce ma jeunesse!

Le premier mai, émoustillé
On croyait qu'existe la chance,
Dans le soleil éparpillée,
Conservant la même brillance.

On offrait les porte-bonheurs
Qu'avait ciselés la nature.
Le sort apparaît bien meilleur
Quand la foi en la vie perdure.

Mon jardin est source de joies,
Me mettant souvent l'âme en fête.
Or, à la fin du prochain mois,
Il se couvrira de clochettes.

Ier mai 2017

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J’écoute attentivement Gaëtan Faucer, écrivain et auteur de plusieurs pièces de théâtre. Nous sommes assis à l’intérieur du Théâtre Artistic Athévains à Paris à l’une des table rondes, chaises pliables de jardin, mobilier qui n’était pas sans me rappeler le café-cinéma Le Paltoquet que j’avais ouvert à Bruxelles en 1989. Après de longs instants d’échanges sur nos projets respectifs, le tout avec beaucoup d’écoute, de respect mutuel, il me dit : Patrick Lowie, je dois vous parler d’un projet qui me tient à cœur mais qui me semble irréalisable. J’aimerais vous proposer de le mettre en scène. Je plonge dans ma tasse de thé, par timidité, et en y ressortant je lui dis : vous savez que ce théâtre a été un cinéma de 1935 à 1970 ? J’ai l’intime conviction qu’ils y ont projeté « Théorème » de Pasolini. J’ai des dons de voyance et je peux revoir des événements passés sans y avoir participé, et lire les rêves qui vous marquent à jamais. L’idée de mettre en scène au théâtre ce cauchemar pourrait avoir des effets bénéfiques pour vous, pour votre âme, pour votre amour, pour votre arbre généalogique, pour votre art et surtout pour remettre en perspective votre nécessité d’écrire comme vous le faites si bien. Je vous conseille vivement de le mettre en scène vous-mêmes, je peux vous accompagner si vous le désirez. C’est un beau projet surtout à cette époque où l’art n’est plus qu’un vulgaire produit d’amusement d’une société de consommation en perdition. Il murmure : De nos jours, un spectacle de fakir ne vaut plus un clou. Des adolescents entrent dans le théâtre, une classe d’étudiants. L’un d’eux ressemble à Antoine Monnier, le jeune homme qui joua le rôle de Charles dans Le Diable probablement de Robert Bresson, il parle avec son professeur : Sachez monsieur que je vous admire, je vous trouve même très beau et épatant, mais moi je refuse l’engagement, je suis trop dégoûté par le monde qui m’entoure. Gaëtan Faucer fixe mon regard : je ne vous ai pourtant rien dit de ce cauchemar et encore moins de ce qu’il s’est passé à mon réveil. Je prends de l’argent de ma poche et je paie les consommations. Suivez-moi, lui dis-je, je vais vous montrer quelque chose. Vous allez intituler la pièce « Le cauchemar après le cauchemar », n’est-ce pas ? On se dirige vers les coulisses du théâtre, on traverse des couloirs labyrinthiques, on déplace des bahuts de poupées en tous genres, des buffets en teck, des costumes et des accessoires, derrière tout cela, on observe une belle chatte siamoise, tondue et grise, enceinte, sur le point de mettre bas. Je glisse à l’oreille de l’auteur : Monsieur Faucer, donnez-moi la didascalie. Au même moment, deux renards affamés arrivés de nulle part attaquent subitement la chatte grise tondue et dévorent sa matrice et tout ce qu’elle contient. Vous savez, cher ami, qu’au théâtre plus que dans la vie mais moins que dans les rêves, nous pouvons transformer les événements du monde. Je vais donc à l’instant me transformer en deus ex machina et tuer à mon tour ces renards. Que s’est-il passé à votre réveil ? Je lis la didascalie : à mon réveil, ma douce prégnante, m’apprend avoir perdu notre enfant.

http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article9349

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