Voici Mai et son manteau neuf de verdure
Qui recouvre monts et vallées du regard ;
Et là, où les yeux à travers pouvaient tout voir
Promettent le havre caché où tout dure.
D'audacieuses rouges et jaunes pensées
Se fraient un chemin parmi le vert tableau ;
La primevère penche abandonnée,
Quitte la scène tel l'acteur aux yeux mi-clos.
Le fier Narcisse lui vole son rôle
Et répand avec sa blanche soeur le muguet
De joyeuses clochettes qui farandolent
Au gré des bois, des prairies et des bosquets.
Les arbres ne sont plus tristes et s'agitent
Quand le puissant poumon du vent les fait bruisser ;
Puis pierrots et colombes prennent la suite
Quand le mois de Mai nouveau revient à chanter.
Commentaires
Merci Serge pour votre appréciation, vous qui aimez tant la nature, Merci Adyne vous qui la peignez souvent si bien. Amitiés, gilbert
Très beau poème dont le contenu nous réjouis.
Merci Gilbert.
Bonne journée.
Amitiés.
Adyne
Très heureux que ce petit poème vous ai plu, Liliane et Monsieur Paul.Vous désirez associer une photographie ou une peinture n'est-ce-pas ? J'aime beaucoup le lever de soleil pour l'évocation du jour et de la lumière, les oiseaux pour le symbole de la liberté mais aussi la forêt et le joli papillon aux si belles couleurs Choisissez Liliane. Merci pour votre appréciation, ayez un bel après-midi, amitiés, gilbert..
Bonjour Gilbert, j'adore votre poème.
Il me tarde de le glisser dans le billet
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/symphonie-en-jaune-et-...
Il serait superbement illustré.
J'attends votre feu vert !
Mes amitiés,
Liliane