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La correspondance des âmes

Soliloque

Ceux qui éprouvent de l'amour,
Souvent, sont les seuls à connaître
Les causes aux effets persistants
Les tenant liés à un être.

Face à des couples heureux,
On ne voit rien pouvant surprendre.
Émeuvent certes les plus vieux
Dont les gestes demeurent tendres.

Lors, c'est exceptionnellement
Que l'on s'étonne et s'interroge.
En voulant s'aimer librement,
Certains aux usages dérogent.

Henri II - Diane de Poitiers.
Il avait vingt ans de moins qu'elle.
Lui fut toute sa vie fidèle,
Son amour demeura entier.

La correspondance des âmes
A de persistantes racines.
Diane fut une grande dame.
Sa personnalité fascine.

24 avril 2017

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Voyages JGobert

Un lever de soleil éblouissant, éclatant et la journée commence dans la joie. Petite, assisse sur le muret de chez grand-mère, je m’installais et concevais le monde à ma manière. J’imaginais ce qu’allait être demain. Ce futur plus ou moins proche qui me donnerait l’aisance, la désinvolture de mes découvertes, de mes envies. J’étais libre dans cet univers nouveau qu’un rayon de soleil rendait si agréable. J’allais, chaque jour, parcourir le monde.

Grand-mère, lors d’un de ses voyages, m’avait ramené un planisphère déjà usagé mais convenable. Il me plaisait et était devenu mon ami. Pour mieux en profiter secrètement, rangé sous une armoire du grenier, j’allais le consulter régulièrement et mon esprit s’en imprégnait. J’emmagasinais les noms les plus fous et visitais en pensée chaque endroit de ce planisphère extraordinaire.

Il est resté longtemps cet unique objet, ce trésor caché que j’épluchais avec tant de ravissement.

Mon imagination partait dans tous les sens, Amérique, Asie, Inde, Afrique. J’étais ravie de pouvoir songer à ces contrées et aux aventures que j’imaginais et qui s’offraient à moi.

Avec le temps, j’avais étoffé mes recherches et grand-mère y participait. Elle ramenait à chaque occasion de nouveaux livres qui me comblaient. A cette époque, ce n’était pas de la littérature mais bien des livres de voyages, savamment illustrés de photos magnifiques.

J’avoue qu’à cet instant, l’Afrique était une destination étrange, inconnue même et offrait le cadre parfait à des aventures et à des rencontres ahurissantes pour une enfant curieuse et singulière. Je vivais des heures palpitantes avec ces photographies inattendues, ces gravures étonnantes, voir surprenantes.

Grand-mère me ramena ma première bande dessinée d’un certain Hergé. Et là, tombant de plaisir, raffolant de ces dessins, je m’imprégnais également de ce monde dessiné avec tant de beauté, de poésie. Que d’aventures j’ai vécues et rêvées. J’en garde encore le plaisir.

Le temps est passé et tous ces souvenirs sont restés gravés dans ma mémoire bonheur. J’ai traversé l’adolescence avec un esprit déjà bien émoussé, rempli de péripéties, de rêves écrits que je lisais sans fin.

Grand-mère m’a quittée un jour de pluie. Elle me laisse les plus beaux souvenirs de ma jeunesse, des pensées inouïes parsemées de tendresse et cet amour inconditionnel pour l’inconnu, pour la vie.

Heureux temps de l’enfance.

 

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En ce jour de vote des Français


En ce jour de vote des Français

Soliloque

Si j'avais à définir ce séduisant aristocrate qui porte un prénom hébraïque j'aurais la tentation de dire que la grâce qui est en lui a des effets providentiels. Ce qui s'est passé récemment relève certes d'un mystère puisqu'il s'est trouvé investi d'une mission exceptionnelle au service de sa patrie et sûr de la mener à bien.
J'avais écrit à son sujet quelques vers disant mes espoirs.
Ce jour j'éprouve de la joie, car il a convaincu des justes.
24 avril 2017


Une chance providentielle

En hommage à Emmanuel Macron.

Devraient jubiler les Français
Qui attendent sans espérance
Que soit équitables les chances.
Leur sort les rend insatisfaits.

Ceux devant servir de modèles,
Par leurs concitoyens choisis
Pour bien gouverner le pays,
Souvent minables se révèlent.

Dans leur monde de privilèges,
Tout paraît leur être permis
Et même de grave délits.
Leur complicité les protège.

Quand un appétit les motive
Ils peuvent quitter sans retour
Des enfants nés d'un bel amour.
Leurs envies les y autorisent.

Un homme élégant, vertueux,
Rayonnant de vive allégresse,
Possédant savoir et sagesse,
Voudrait voir les Français heureux.

Lors, il les invite à s'unir.
Il est doué d'une éloquence
Communiquant la confiance.
Et semble vouloir les bénir.

17 décembre 2016

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12273227291?profile=originalDu 11 au 14 mai 2017, entre 11h00 et 19h00, idée de ballade et d'atterrissage à l'exposition internationale au château de Franc-Waret, rue du Village 50, 5380. En médaillon, zoom sur "Horizon 07", JD, huile 80x100, 2016. Bonne visite

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Il s'agit d'un ouvrage historique de Jacques Bainville (1879-1936), publié en 1935. On ne trouvera point dans ce livre d'étude politique approfondie de la dictature et de l'évolution de ses formes à travers les siècles. Il s'agit d'une oeuvre de vulgarisation: l'auteur se contente de raconter la vie des dictateurs, laissant au lecteur le soin de méditer sur les similitudes qui rapprochent les tyrans de l'antiquité et les monarques absolus du siècle classique des dictateurs de 1935. L'argument du livre est que la dictature est le fruit naturel de la démocratie, qu'elle apparaît dans l'histoire des régimes démocratiques selon une sorte de "loi de retour éternel" (ce sont les mots mêmes de Bainville). La dictature n'est pas une mode: elle peut répondre à des nécessités, à l'exigence des faits, et c'est pourquoi, par exemple, les Romains l'avaient légalisée en certaines circonstances. Les causes immédiates de son apparition peuvent être néanmoins très diverses: nécessité de salut public, pour parer à une invasion étrangère, -réaction contre l' anarchie et la ruine, -mouvement de défense sociale contre le communisme: ou bien encore, la dictature peut être la forme extrême et violente prise par la démocratie égalitaire pour vaincre ses adversaires. A Athènes, dans l' antiquité, ce sont, avec l'accroissement des richesses, l'élévation de la bourgeoisie et l'abaissement de la classe pauvre, les luttes sociales acharnées qui introduisent la dictature: les deux partis, épuisés, prenaient l'habitude de s'en remettre à un tiers pour juger leurs différends. Le dictateur est alors surtout un légiste. Mais on voit aussi, avec Pisistrate, apparaître le "tyran" plus proche de nos dictateurs modernes, car il prétend toujours s'appuyer sur le peuple et n'assure son pouvoir que par la démagogie et la violence. A Rome, le sénat, aristocratique, craignait par dessus tout l'élévation trop rapide d'un homme politique: cependant, voulant corriger les défauts de la République par l'autorité, le sénat avait prévu et légalisé la dictature au nom du salut public en cas de guerre extérieure ou civile.

Le moyen âge ignore la dictature et celle-ci, ce qui confirme la thèse de Bainville, ne reparaît qu'en Angleterre, précisément pays de système parlementaire, avec Cromwell. En Europe continentale, avec le "ministériat" de Richelieu et la dictature royale d'un Louis XIV, on est en présence, au XVIIe siècle, d'un système autoritaire absolu, mais ces dictatures, sont dominées, animées, réglées par l'idée royale et nationale. Le "despotisme éclairé" est une sorte de dictature "dictatique" et "pédagogique": il s'agit, renforçant le pouvoir royal, d'imposer de vive force les "lumières" à la masse du peuple, et, pour cela, de briser les résistances des vieux "préjugés" et de leur citadelle, la religion... La dictature de Robespierre, qui rappelle la dictature romaine car elle est exercée au nom du "salut public", s'apparente aussi à ce "despotisme éclairé": car il s'agit bien d'une dictature "pédagogique" (comme sera plus tard également la dictature soviétique) où la Révolution est identifiée à un homme et à un bureau politique. Les dictatures napoléoniennes nous découvrent une constante de la politique française: les 18 brumaire ne sont possibles en France qu'à ceux qui détiennent déjà une part du pouvoir.... Après avoir envisagé rapidement les diverses dictatures de l' Amérique latine, Bainville en arrive aux dictatures contemporaines: celle d' Ataturk qui rappelle le "despotisme éclairé" d'un Pierre le Grand ou d'une Catherine II et qui a mis au service du mimétisme occidental toutes les ressources du despotisme oriental; le fascisme, pour lequel Bainville nourrit une certaine sympathie, et dont il condamne ici les pseudo-imitations françaises que préparaient alors certains. Dans le fascisme, Bainville voit autant un mouvement de réaction contre l' anarchie que l'ultime règlement de compte entre les "interventionnistes" et les "neutralistes" de 1915, ces derniers étant restés au pouvoir, malgré l'entrée en guerre de l'Italie et la victoire. S'il s'attaque vivement à Hitler, Bainville montre au contraire la plus grande sympathie pour la dictature de Salazar, au Portugal.

Notons, pour conclure, que si Bainville considère avec une certaine satisfaction les dictatures d'avant-guerre comme une revanche des systèmes d'autorité que les hommes de Versailles avaient prétendu bannis à tout jamais par le "progrès", il voit cependant plus loin et s'efforce de montrer que les dictateurs ne sont point des sauveurs, mais bien les expressions les plus féroces et les plus dégénérées du gouvernement "démocratique" qu'il a toujours vivement critiqué et combattu.

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Le conteur de: Le spleen de Paris


La légende de Baudelaire
Doit son originalité
À la puissance imaginaire
Qui lui permettait d'inventer.

Se trouvant face à une image,
Il absorbait son énergie,
Pénétrait dans un personnage,
Porté par un courant de vie.

Il se donnait souvent un rôle
Qui révélait sa cruauté,
En actes et aussi en paroles.
Or, à l'évidence, il mentait.

Pour ne pas accueillir l'ennui,
Il méditait face aux nuages.
Lors envisageait des voyages
Qu'il poursuivait durant la nuit.

Citadin, il dit son amour
Pour Paris, ville déroutante.
Il en connut tous les détours
Et la poésie enivrante.

22 avril 2017

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Gilles Auger, Les Pleurants de Bourges

Gilles Auger, Les Pleurants
Gilles Auger, Les Pleurants

Né le 10 décembre 1948 à Angers, Gilles Auger vit à Bourges depuis 2015. Il se réclame de l'art brut, de Picasso, de Jean Dubuffet  et du surréalisme.

Gilles Auger expose à Bourges dans les locaux de l'ancienne chambre des métiers du Cher, rue Moyenne, jusqu'au 27 avril 2017, des toiles et une installation autour du thème des Pleurants de Bourges.

Pourquoi "Les Pleurants ?"

Gilles Auger : "J'ai été touché et inspiré par ces sculptures du XIVème siècle  qui, originellement, se trouvaient à la Sainte-Chapelle de Bourges, avant d'être déplacées dans la crypte de la cathédrale et qui décoraient le tombeau du duc de Berry.

On peut voir une reproduction du tombeau du duc de Berry au palais Jacques Coeur, à Bourges. Les originaux se trouvent à Bourges, au musée du Berry, à Paris, au musée du Louvre, à New York, ainsi qu'à Saint-Petersbourg, au musée de l'Ermitage.

L'an dernier, deux "Pleurants" ont été mis en vente chez Christie's pour la modique somme de 4 000 000 d'euros. Ils ont été préemptés par le musée du Louvre.

Comment avez-vous traité ce thème ?

C'est une évocation historique et mystique, mais je la réactualise, à ma manière, sous une forme contemporaine, tout en cherchant à conserver la force émotionnelle de ces sculptures qui rejoignent mes thèmes de prédilection : la lumière et les ténèbres, l'or et le sang, la douleur et la l'espérance, la vie et la mort.

Quels matériaux avez-vous utilisés ?

J'ai choisi la toile de jute et la peinture acrylique.

Pourquoi la toile de jute ?

C'est un matériaux assez rustique qui évoque les robes de bure que portaient les moines.

Avez-vous des projets ?

J'ai l'intention de poursuivre mon travail sur ce thème et plus globalement sur les magnifiques sculptures qui ornent le portail de la cathédrale de Bourges. J'ai l'impression qu'elles sont vivantes et qu'elles vont se mettre à parler. C'est très étrange. Elles sont incroyablement présentes et touchantes.

J'ai fondé une Entreprise de création artistique et je souhaite promouvoir et commercialiser mon travail sur les marchés de l'art asiatique, chinois en particulier. Je cherche des investisseurs pour contribuer au dynamisme artistique, culturel et économique de Bourges et de la région et je cherche également des jeunes spécialistes de l'expérience client et de l'innovation qui seraient intéressés pour participer à la promotion de mon travail.

 

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administrateur théâtres

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes deboutChute libre vers la liberté?

Elles jouent sur un plan incliné entre les étoiles.

Dominique : Pourquoi êtes-vous entrée chez moi ?

Anna : La porte était ouverte.

Dominique : Pourquoi êtes-vous entrée dans l’immeuble ?

Anna : La porte était ouverte.

Dominique : Et vous cherchez quoi ?

Anna : Je cherche rien.

Dominique : Vous avez froid ?

Anna : Non.

Dominique : Vous avez faim ?

Anna : Non.

Dominique : Vous avez peur ?

Anna : On a tous peur.

 Que se passerait-il si un beau jour,  disons, un très beau soir,  vous retrouviez dans votre appartement ou dans votre maison, une personne inconnue  qui vient de s’éveiller sur votre moquette ? L’exercice de style que Fabrice Gardin prend par les  antennes, germe  en un dialogue extraordinaire entre absurdité et réalités. Il démontre la puissance et l’urgence  de la curiosité qui tous nous anime, malgré les barrières érigées par la société. Curiosité de soi et des autres. Voyage en huis clos. Présence à l’Autre.

Dominique : Tu viens de quelle planète ?

Anna : Celle du cœur.

Dominique : Tu vas me faire souffrir longtemps ?

Anna : Ça dépend de toi.

Dominique : Tu ne serais pas un démon quelquefois ?

Anna : C’est quoi, ta définition du démon ?

Dominique : Un machin qui dit des vérités et force les gens à se regarder dans un miroir.

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes assises

Marie-Noëlle Hébrant incarne Celle du dedans: une jolie femme mûre – surtout pas vieille – bien sapée dans une ample robe moirée à godets rehaussée d’une veste moulante dans le même tissu. Elle est blonde, coiffure au carré, et porte des souliers corail à talons confortables.  Plus que tout, elle est  restée fixée en admiration pour son défunt père qui lui a filé son  immense fond de culture. « Je crois qu’on décide pour vous, dans la vie… » Elle a fait vaillamment tout le parcours de combattante jusqu’au doctorat en histoire de l’art et a gagné la reconnaissance des pairs. Elle voyage, prisonnière de l'engrenage,  elle est plusieurs fois commissaire d’expositions, vit dans les musées, mais regarde rarement au fond d’elle-même. S’aime-telle même ? Qui aime-t-elle? Quelqu’un l’aime-t-elle ? Et où se cache son cœur?   


Camille Dawlat… incarne Celle du  dehors: une intruse, très curieuse elle aussi… Une Shéhérazade à l’écoute. Mais où est le sac ? Elle n’en n’a pas. Elle porte des bas en résille noirs, des bottines ouvertes, une robe courte en dentelle indigo et une veste polaire noire mangée par une  immense chevelure de sirène Sicilienne piquée d’une rose pourpre. Elle est du genre grand tournesol, au sourire de braise coiffé  d’yeux  flamboyants.  En robe blanche, et le cœur sur les lèvres,  elle a des  intentions d’ange.

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Mais bien sûr les travaux d’approche diffèrent  autant que  les dehors et les dedans… Les « tu » et les « vous » se mélangent entre les quelques blancs. Les verres trinquent.   Le texte s’allume, brille, frémit, rougeoie, poudroie, reprend, s’enflamme, resplendit et s’évanouit dans l’énigme la plus profondément obscure. La vie ne sera plus jamais la même après cette nuit d’étranges soleils et de rencontre brûlante. Il suffit d’une fois, sur toute une vie… de boire de ce vin-là, pour sourire à vie!  

Dans ce spectacle beau comme un impromptu, ouvert comme un livre, fertile comme une poignée de graines,  le public s’est passionné pour tout ce dévoilement d’humour, d’ironie et de vérités en filigranes exposées avec tant d’ardeur et de pudeur, à travers un jeu très subtils d'interrogations, de regards, de silences et de postures magnifiquement étudiées. 

DESTIN  de FABRICE GARDIN

Du  20/04 au 06/05 - Du  mercredi au samedi 

THEATRE DES RICHES-CLAIRES

Rue des Riches-Claires   24 - 1000  Bruxelles

Infos Réservations : 02 / 548 25 80

Avec: Camille Dawlat & Marie-Noëlle Hébrant

Scénographie et costumes : Lionel Lesire

Lumières : Félicien  van Kriekinge

Décor sonore : Laurent  Beumier

 Ecriture et mise en scène : Fabrice Gardin

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AU BOUT DE CHEMIN...

Il y fera soleil

Ou, pourquoi pas grisaille?

Des parfums en éveil

Un orage, comme une faille!

Ou, ce sera l'hiver?

La neige au rendez-vous...

La médaille à l'envers

La pluie, et puis c'est tout!

Peut-être quelques larmes

Des regrets exprimés...

Auront baissé les armes

Le vide à explorer!

Alors de son nuage

Indulgent et léger...

Délivrée de sa rage

L'âme pourra s'envoler!

J.G.

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administrateur théâtres

silence_martingallone_04_spectacle.jpgObsédés textuels, garez-vous! Quand les metteurs en scène se mettent en scène... tout peut arriver! Voici un jeu de massacre organisé: dès le départ, c’est foireux ! C’est dans le texte.  Tâchons  donc de mettre de l’ordre dans les personnages.  Yvette ARTHUR, qui joue Miss Clacket, c’est la débordante femme de charge interprétée avec cœur par Perrine Delers, amatrice invétérée de sardines absurdes qu’elle  sème partout.   

Suzy RIMBAUD  qui joue Vicky c’est un brin de fille en ébullition, reine des coulisses et de La Revue qui fait perdre la tête à toute la compagnie : Maria Del Rio en alternance avec Mélissa Rousseaux. Elle est flanquée de Gérard YOUNG  qui joue Roger Tramplemain : le comédien qui rappelle tant Bourvil et se nomme Bruno Georis, quel bellâtre!  

Denyse DUCREUX  qui joue Flavia Brent, c’est Cécile Florin, la seule  qui a un peu les pieds sur terre, capable de relativiser tout événement paranormal, co-propriétaire de cette maison dite française, hantée par les bizarreries les plus folles. Ferdinand FOUQUET joue Philippe Brent, son mari, « un obsédé sexuel » selon les dires de certains, sans projection aucune : un torride Benjamin Torrini ! Pour la France , ils n'existent plus, mais  ils vivent dans la hantise du Fisc,  car ils se sont expatriés en Espagne et sont là juste par hasard!   

Silence en coulisses

On espère que vous ne perdez pas patience et que vous suivez toujours! Ce n’est pas fini. Il y a POITOU le poivrot  qui joue le Cambrioleur : c’est Pascal Racan qui, à l’époque (Novembre 2012, avec le même décor), mis en scène  par Daniel Hanssens, jouait le metteur en scène Louis Le CORREGE, joué actuellement par Marc Weiss. Un  détestable omniscient qui  se prend pour Dieu lui-même on and off stage, ordonne le monde, les entrées les sorties et  accessoirement les états de corps et d’âme de ses comédiens aux docilités très variables. Malgré sa  feinte sollicitude et son monstrueux égocentrisme, il arrive à faire échouer la répétition  de sa pièce qui, de répétition technique, en générale, en première et dernière s’avère totalement avortée! Et vous voudriez que tous se rangent sous la bannière « And the show must go on ! »? Ah! il y a aussi, Mimie de la PATELIERE, assistante à la régie : c'est  Joséphine de Renesse chargée de calmer le public et de souffler le texte quand tout foire! Avec  Jean-Paul LEBRUN, régisseur général et accessoirement  garçon de courses et cambrioleur: Emmanuel Guillaume.

Silence en coulisses

Quel générique pour une pièce en trois coups ! Au 1er ACTE, le public découvre la répétition générale de cette troupe d’acteurs hétéroclites, dans son décor, face à un texte insipide et une histoire fort improbable. Le 2e ACTE permet d’assister à la représentation de cette pièce,  vue des coulisses, à l’arrière du décor. Difficile de suivre à la fois la soit-disant première d'un côté  et les ahurissantes  scènes de cinéma muet de plus en plus sanglant qui se déroulent à l’insu des spectateurs imaginaires  mais devant nos yeux! Et voilà la raison du titre de l’opus : "Silence en coulisses!" car cela déménage! 

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Le 3e ACTE  se joue côté scène de théâtre, avec la dernière énergie. Dans un paroxysme d’aigreurs et d’amertume, d’actes manqués, de bévues, de texte lacunaire ou en lambeaux, il décrit en live, sous forme de pièce dans la pièce,  la catastrophe annoncée par les  deux premiers actes. Avec un nouveau tire: "Sans dessous dessus", soustitré "la nouvelle comédie de Robin Housemonster. Le désarroi est total, c’est l’effondrement final d’un monde insensé,  surexcité par les jalousies, les rancœurs ravalées  et la folie des égoïsmes furieux. Il (lisez: le texte ou le monde) n’a plus rien à voir avec la création originelle. Dont acte! Qui n’en sortirait pas consterné? Est-ce ainsi que l’on s’accroche à l’illusion de la vie? Glaçant, malgré les  très beaux dessous de Lady Suzy et l'acidité de l'autodérision...silence_martingallone_21_visu.jpg

SILENCE EN COULISSES

DE MICHAEL FRAYN, ADAPTATION DE JOHN THOMAS, jusqu'au 14 mai 2017

THÉÂTRE ROYAL DES GALERIES

Location :Galerie du Roi 32 - 1000 Bruxelles.
02 / 512 04 07, de 11h à 18h, du mardi au samedi.

http://www.trg.be/saison-2016-2017/silence-en-coulisses/en-quelques-lignes__7070  

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administrateur théâtres

Avanti!L’image contient peut-être : 3 personnes, costume et intérieur

  Une  suite somptueuse avec balcon royal au cœur de Rome, vue sur la basilique Saint-Pierre sert d’écrin à ce vaudeville pétillant et polisson. Francis Huster joue le rôle de l’américain tranquille, Georges Ben Clairborne,  en quête du cadavre du père  décédé dans un malencontreux accident de voiture l'année précédente. Il a promis de le  rapatrier aux Etats-Unis. C’est vrai qu’il a du mal à ne pas trahir l’affaire, par son jeu si diablement français… Ingrid Chauvin joue à la perfection le rôle d’une ravissante comédienne anglaise de clips publicitaires, Alison Miller, en mal de retrouver elle aussi un  cadavre, celui de  sa mère morte dans le même accident. Pur hasard?

L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes souriantes, personnes debout

L’Italie,  où se confondent vice et vertu et vice versa sera le philtre magique qui les fera tomber amoureux. Un Eden particulier sans la moindre notion de bien ou de mal… où l’on passe quatre jours sur un nuage en plein ciel totalement bleu avant de retomber sur terre, le cœur en compote de part et d’autre. Mais l’issue est perceptible d’avance : c’est l’efficace  combinazione 100% américaine de la femme haïssable dudit Monsieur, Diane Clairborne,  qui, ambitieuse et glaciale, remettra les horloges à l’heure de l’argent, du pouvoir de celui-ci, et du pouvoir tout court. Alice Carel épouse parfaitement le rôle de la sorcière mal-aimée à qui on ne peut dire que « Oui, ma chérie ! » pour avoir la paix. Elle sonnera très calmement le glas de l’historiette romano-napolitaine!  Et tout se déroulera selon ses augustes désirs… A peu de choses près, puisque l’histoire ne fait que se répéter, de générations en générations!

Il ne faut pas écouter les mauvaises langues qui soufflent que cette pièce est légère et insipide!  On a mis le pied dans une jolie Commedia Del Arte, version moderne, jouissive et  tellement rafraîchissante par sa joie de vivre intense !  Le spectacle est enlevé, porté par  des comédiens exceptionnels dans une mise en scène de Steve Suissa, ma foi typique des grands boulevards, mais quoi? Est-ce vraiment une tare? 

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes debout

Mais rien ne se ferait  bien évidemment, sans le sublime et malicieux Baldassare Pantaleone dit  Baldo qui convoque la magie théâtrale! Voilà une mouche du coche bienfaitrice  qui sape les plus grandes timidités. Un étrange dieu Cupidon, ange gardien, assistant incontournable des affaires … amoureuses, prêt à offrir ses services d’amant à qui veut, ou servir tout simplement d’entremetteur de la Cause.  Avec un flair et une versatilité surprenants, Thierry Lopez danse ce rôle à ravir et séduit la salle entière par ses 1001 tours de passe-passe. Hommes, femmes, enfants, tous se rendent à l’évidence du triomphe des graines d’amour semées à tout vent, face aux fétides vases de l’argent et du pouvoir! On ressort de ce spectacle, sorte de Vivre Pour Vivre à l'italienne, gavé de rires et de bonne humeur! 

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes assises, table et intérieur

A voir cette semaine au Centre Culturel d'Auderghem, 

Boulevard du Souverain 183, 1160 Bruxelles

02 660 03 03

AVANTI!  une pièce de Samuel TAYLOR


Mise en scène : Steve SUISSA
Avec Francis HUSTER, Ingrid CHAUVIN, Thierry LOPEZ (nommé aux "Molières 2016"), Alice CAREL, Romain EMON et Toni LIBRIZZI
Adaptation Dominique PIAT
Décors Ivan MAUSSION
Costume(s) : Hervé DELACHAMBRE
Lumières Jacques ROUVEYROLLIS
Musique : Maxime RICHELME

http://www.ccauderghem.be/index.php?mact=Agenda,cntnt01,DetailEvent,0&cntnt01id_event=64&cntnt01returnid=83

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Déception relative

A prendre des risques
on frôle le vide
le cœur s’emballe,
à viser plus haut
c’est l’âme parfois
qu’on érafle
Qu’importe, si on avance
il suffit de fermer les yeux,
on verra en nos faiblesses
une amie à consoler
et celles des autres
dans ce qui nous blesse
C’est toujours ainsi
la vérité se disperse
chacun en détient
un fragile fragment

martine rouhart

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Entre rires et larmes.

Entre rires et larmes.

Entre rires et larmes, je promène ma vie ;

Un jour gris,un jour noir, et peut-être un jour bleu :

Tout arrive en ce monde et me voilà surpris

De trop de cruauté ou d'amour merveilleux.

Des sillages s'attardent sur mes routes passées :

Hier j'ai existé dans la contradiction

En me référant à de multiples vérités,

Demain dénoncera ces folles conceptions.

Saurai-je alors ce qui convient à mon bonheur,

Les couleurs et les fruits que mon âme accorde...

Tout ce qui la console, envisage le meilleur,

Quand trop de raisons pendent au bout d'une corde ?

Seras-tu la muse, ma folle idéale

Sachant choisir les mots pour créer l'illusion,

Briser l'inertie de pensées minérales,

Me protéger encore de l'émasculation ?

Il y a partout des graines de poésie :

Un temps de récolte de générosité ;

Entre lourds nuages le soleil les écrit :

Dans la plaine blonde les épis vont danser

Entre rires et larmes, je promène ma vie ;

Un jour gris,un jour noir, et peut-être un jour bleu :

Tout arrive en ce monde et me voilà surpris

De trop de cruauté ou d'amour merveilleux.

Pierre WATTEBLED- le 17 avril 2017.

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administrateur partenariats

Nos amis peintres et photographes 

nous offrent une vision du monde au travers de leur créativité.

Ils explorent les couleurs, les magnifient, 

les jettent à nos regards dans une symphonie joyeuse 

dont les notes chaudes 

nous font rêver à un monde meilleur.

En voici, choisies parmi les photos des membres,

elles resplendissent en jaune, orange et rouge.

Ensemble dégustons-les.

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Une sélection d'oeuvres

des artistes Arts et lettres.

Vignal Jean-Claude dit Ben-Kâ, Serge Lesens, Vigreux Marie-Françoise,

Danielle Bellefroid, Liliane Magotte,Sylviane Joséphine Tirez, Marie-Josèphe Bourgau,

Blanchet Odile, Olga Guyot,Claudie Capdeville, François Tapiezo,

Olga Patricia Chaparro,Mehu, Françoise Buisson, Claude Carretta,

Michel Calembert, Busset Marie-France,De Wit Charles, Grazyna Takowska,

Louis Van Cappellen, Jean-François Husson, 

Andrée Hiar, Angela Magnatta, Roger Jacky, Claude Hardenne, Plasschaert Daniel.

La chapelle du lac aux fées

"La chapelle du lac aux fées"

par Vignal Jean-Claude dit Ben-Kâ 

Portrait de fleur

"Portrait de fleur"

par Serge Lesens 

amarante 40x40 yupo

"amarante"

par vigreux marie-françoise 

Ici la terre , m'entendez vous !!!

Ici la terre , m'entendez vous !!!

par Danielle Bellefroid

"Papillon du jour, amour"

"Papillon du jour, amour"

 par Liliane Magotte

A river of mellow yellow

 Floats in the girl's gaze, 

Sorrows  flown  away

With the sun rise.

Watch the  perfect butterfly

Landing softly

In  the flaming landscape 

Of  liquid golden  leaves.

A perched village or a mediaeval town

Melts into soap and perfume  along the lassie's leg,

Singing a symphony of foaming  bluebells...

 And round the square one:

That same river of mellow yellow

That turns orange,

Welcoming a new night.  

Purple reds  will return

To saffron pearls of joy

And happiness.

Just give it a try!  

Deashelle

ST.5.SOUS UN CIEL FLAMBOYANT hUILE 70X50 400euros

"Sous un ciel flamboyant"

par sylviane josephine tirez

petite sortie

"Petite sortie"

par Marie-Josèphe BOURGAU

soleil couchant

"soleil couchant"

par Blanchet odile

Mille parfums

"Mille parfums"

par Olga GUYOT

Allégresse et ravissement.

Blonde et tendre,

C’est une rivière qui  flotte

Dans les yeux de la jouvencelle,

Chagrins envolés

Avec le lever du soleil.

Contemplez ce papillon parfait

Il vient se poser doucement

Dans le paysage flamboyant

De feuilles liquides et dorées.

Joue sur la jambe de la jouvencelle,

Un village perché ou une ville médiévale,

Dans la caresse du savon

Et le parfum

De la toilette matinale.

Murmure à mon cœur,

Cette symphonie oubliée

De myosotis et  parfums

De mousses d’antan.

La rivière jaune doux

Se fait flamme orange,

Dans la  nuit nouvelle.

Et de ses rouges pourpres,

Naissent des perles safran, 

Allégresse et ravissement.

Traduction en français du poème

de et par Deashelle.

 

la forêt

"la forêt "

par Claudie Capdeville

art_peinture_pigment_homme_vitruve_action_legerete_tapiezo

"art_peinture_pigment_homme_vitruve_action_legerete"

par françois TAPIEZO

abstraction

"abstraction"

par olga patricia chaparro

"36-4"

"36-4"

par MEHU

Lever de soleil au Der

"Lever de soleil au Der"

par Françoise BUISSON

Perché !

"Perché ! "

par Claude Carretta

XR6 III_Composition carrée (St Yrieix 2015)

XR6 III_Composition carrée (St Yrieix 2015)

par Michel Calembert

LE-COQ-A-L'OPERA

LE-COQ-A-L'OPERA

par BUSSET Marie-France

La Tentation du désir Charnel

La Tentation du désir Charnel

par De Wit Charles

Je t'aime quand même

Je t'aime quand même

par Grazyna TARKOWSKA

Un disque d'or

Un disque d'or

par  Louis Van Cappellen 

Abstrait 20 X 24 Acry

"Abstrait"

JeanFrançois Husson

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"Nuit chaude"

Andrée HIAR

Rouge

" Rouge" 

Angela Magnatta

Le petit berger N° 02 DS 01

" Le petit berger"

ROGER Jacky

Etude d'après modèle

"Etude d'après modèle"

Claude HARDENNE

pissenlit

"Pissenlit"

Plasschaert Daniel 

Un partenariat

Arts

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Lettres

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Je fêterai la mimouna

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À ma soeur Marcelle et à ses enfants

Emplies de souvenirs d'enfance,
Les fêtes juives, pour maman,
Avaient une grande importance.
Elle y mettait tout son talent.

On les célébrait, savourant
Le menu de chacune d'elle,
Servi sans aucun changement.
Une tradition reste telle.

Ses trois filles n'ignorions pas
Les efforts qu'elle avait dû faire
Pour confectionner ces repas,
Pouvant enfin la satisfaire.

Je me sens joyeuse, ce jour.
Ma mémoire un nom ranima.
Il m'apparut gonflé d'amour.
Je fêterai la mimouna.

Lors je m'inviterai chez vous
Y trouverai la porte ouverte.
Vous me servirai du vin doux,
Des gâteries aux gens offertes.

15 avril 2017

 

 

 

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PRINTEMPS FUGACE...

Soleil déjà brûlant côtoie brise légère

Les oiseaux dialoguent, légèreté printanière.

A quoi bon les projets, les devoirs si divers...

S'imprégner de l'instant où plus rien n'est austère!

Le rêve est loin d'hier, encore plus de demain

Il est dans ce moment où je pense à tes mains...

A fleur de la pelouse où sourit la jonquille

Je découvre la mousse, douceur qui s'éparpille!

Merci pour ce printemps fugace et lumineux

Le jour a goût d'ivresse, je me fonds dans tes yeux...

J.G.

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