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Je médite aux lueurs du soir

Dans l'espace où finit ma vie,
De larges zones oniriques,
Comblent mon âme romantique.
Toute surprise me ravit.

L'instant, toujours, se volatilise.
Lors ses parfums s'en vont ailleurs.
Fort vite, il change de couleurs,
Parfois dans le rêve s'enlise.

J'entends souvent des vers que j'aime,
Écris, jadis en douce France.
Délicieuses confidences,
D'une fraîcheur restée la même.

Me plais à saisir des images
D'une impressionnante clarté,
À en révéler la beauté,
En utilisant le langage.

Je médite aux lueurs du soir
Pour comprendre ce qui m'importe
Et m'être utile en quelque sorte.
Je n'aime pas me décevoir.

30 avril 2017

 

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administrateur théâtres

 War and Judgment on Earth facing …Eternity

 

Première mondiale à la Cathédrale des Saints Michel et Gudule : voici l’accrochage d’une impressionnante tapisserie sur le livre de l’Apocalypse (exposée du 28.04 au 15.06 2017)

20 ans de préparation

36 m de long, 3 m de haut 

22 chapitres de l’Apocalypse 

14 tapisseries

240 couleurs différentes de fils

3 éclairages différents

Jusqu’au 15 juin, la cathédrale de Bruxelles accueille en première mondiale la « Tapestry of Light » de l’artiste australienne Irene Barberis. Elle fera ensuite le tour des musées et cathédrales de UK et d’Europe. L’accès est gratuit.

Sur 36 mètres, c’est tout le livre de l’Apocalypse qui est évoqué en 14 pièces tissées en Belgique. Cette tenture est le résultat de plus de 10 ans de recherche technologique et artistique.

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Irene Barberis est une artiste australienne munie d’un doctorat,  enseignante, chercheur et conférencière 
à la University RMIT School of Art. Elle est la directrice fondatrice du «satellite» de recherche internationale
d'art Metasenta ®, le Centre mondial pour le dessin. Elle est co-directrice de la Galerie contemporaine
Langford120 à Melbourne. Elle donne des conférences sur la peinture dans le programme School of Art
de Hong Kong à Hong Kong Art School et a été critique internationale pour le « Rome Art Program »
basé à New York pendant 3 ans.

 

 Elle a lancé de nombreux projets artistiques internationaux en collaboration avec des artistes et des institutions au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Extrême-Orient, organisant d'importantes expositions à travers le monde. Madame Barberis dirige les publications de Metasenta Publications, une initiative d'édition internationale pour artistes, architectes, poètes et designers.

 

 En tant qu’artiste d'installation et de nouveaux médias, elle a organisé plus de quarante expositions individuelles en Australie et à l'étranger et a participé à quatre-vingt expositions groupées.  Elle est impliquée  dans de nombreuses collections publiques et privées, y compris la Collection Sol Lewitt, à New York. Irene  se consacre également à l’art  dans les espaces publics et remporté de  prestigieux projets  en Australie et au Royaume-Uni.

 

Née à Chiswick, en Angleterre, en 1953  elle déménage en Australie en 1956. Elle  grandit  dans la campagne rurale de Victoria, suit des cours de  ballet à l'âge de trois ans,  forcée d’abandonner après une blessure à l'âge de neuf ans. Après un diplôme d'études supérieures au Collège victorien des arts de Melbourne, elle reçoit la bourse 1979 de Keith et Elizabeth Murdoch de la VCA. Irene Barberis  vit et travaille  à Paris pendant trois ans,  et  revient en Australie en 1982 où elle épouse le sculpteur australien Adrian Page en 1984.  Elle  termine  un MFA au Collège victorien des Arts, à l’Université de Melbourne en 1994 et un doctorat sur «Éléments abstraits et figuratifs de l'apocalypse et ses représentations» en 2000.

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En effet, quand en 1998,  l’artiste découvrit et tomba en extase devant   …la Tapisserie de l’Apocalypse à Angers, elle eut un choc et décida de relever un défi vieux de 500 ans.  Dans la « Tapestry of Light », son œuvre spectaculaire qui  représente un travail de près de 10 ans, l’art de la tapisserie d’antan selon les techniques des Gobelins se voit  réinterprété grâce aux progrès récents de l'activité photonique à l'échelle nanotechnologique. On sait que les manuscrits et les tapisseries utilisant des techniques anciennes offrent différents degrés dans l'éclat de leurs pigments: qualités qui ont changé, à  notre époque contemporaine, en concepts scientifiques de teinte, de saturation et d'intensité. Dans La « Tapestry of Light », il y a une rencontre  troublante. L'art et la science de la lumière sont explorés du point de vue de la collaboration entre un artiste pratiquant  qui interprète l'histoire de l'illumination de l'art dans un contexte contemporain et  le scientifique qui s'intéresse aux matériaux et aux systèmes photoniques. Irene Barberis joue sur les  croisements de lumières de sources différentes pour mettre en évidence la dramatisation de l’expérience spirituelle ou poétique. Il  y a un  recours conscient aux jeux de  lumière naturelle,  de lumière phosphorescente, fluorescente, luminescente, celle induite par rayons ultra-violets et d’autres techniques hautement sophistiquées fait partie de la ré-imagination de l’œuvre d’art. Celle-ci, selon les mises en éclairage, dévoile des aspects particuliers « mis en lumière »   au sens propre, et des profondeurs mystérieuses. Il y a peut-être aussi, qui sait,  l’effet de la lumière spirituelle qui induit l'action ou l'état de grâce…

   Photo de Dominique-hélène Lemaire. 

Disons en passant, que cette nouvelle alliance de l’art et de la science  constitue  un symbole  de taille : elle présente une innovante proposition de paix entre  spiritualité et recherche scientifique qui s’unissent dès lors  dans  une recherche commune du mystère de la perfection.  La « Tapestry of Light »  relie  l'Art et la Science de la  Lux, Lumen, Illumination et le Photon. Il faut savoir que cette tapisserie (36 m de long sur 3m de haut)  a été  tissée en Belgique en 2014,   aux ateliers de  tapisserie de Flandres, ceux qui  ont notamment fabriqué  des pièces majeures de grands artistes   tels que Chuck Close (Etats-Unis),  Grayson Perry et Craigie Horsfield (Royaume-Uni).

 Aucun texte alternatif disponible.

En effet, deux principes  sous-tendent la démarche novatrice de l’artiste : Einstein établissait clairement «le mystère comme l'origine commune de l'art véritable et de la vraie science», tandis que le philosophe allemand Karl Kraus note que «la science est une analyse spectrale. L'art est une synthèse légère ».  Conçue et orchestrée par une femme, cette incomparable  « Tapestry of Light » rejoint donc  la lignée d'œuvres d'art qui mettent en scène les textes de l’Apocalypse.

 

"Cette tapisserie sur l'Apocalypse parle de la fin du monde, mais aussi de la vie après, d'une ville future, parce qu'il y a beaucoup de choses qui se passent après la fin du monde que l'on connaît", commente Irene Barberis. "L'idée d'une fin à ce monde est avec nous à chaque fois qu'on lit un journal: l'environnement, les guerres, les réfugiés... Mon travail porte sur la guerre, mais aussi sur l'espoir, la vie et l'éternité. Il y a une transition de la réalité que l'on connaît aujourd'hui à une autre réalité. Mon message au public est un appel à la prudence, car ce que nous expérimentons aujourd'hui est l'Apocalypse, mais il y a aussi de l'espoir.

 L’image contient peut-être : plein air

 

On pourrait passer des heures à analyser les  mille et un détails de l’œuvre qui illustre les 22 chapitres de l’Apocalypse selon Saint-Jean, tant le foisonnement des  symboles bibliques  et  les connotations artistiques,  faisant allusion à  500 ans  d’histoire de l’art occidental abondent.  Les références fourmillent : elles sont issues de vieux manuscrits (Beatus de Silos 1109), elles  se greffent sur des œuvres anciennes de Giotto, Dürer, Le Greco,  les 21 images de L’Apocalypse d’Angers, et l’art médiéval.  Le choc des images créées par cette  humaniste des temps modernes  avec celui des paroles bibliques  entrelacées est fait pour projeter de nouvelles illuminations.  Des détails humoristiques ou parodiques de la  vie domestique moderne courent en filigrane tout le long de l’œuvre : nous sommes des êtres réels de chair et de sang se nourrissant le matin de céréales et de lait… ou du moins dans les pays anglo-saxons.  On déambule en commençant à gauche du chœur pour faire le tour de celui-ci et  revenir  vers le point  de départ. L’Alpha et l’Omega.

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Dès la première  tenture, on est pris dans une sorte de tornade artistique envoûtante, une tempête de mots, de couleurs et de fibres  pour se  glisser, pas à pas, mot à mot, point par point  vers le règne de l’abstraction et du mystère.  Si beaucoup de scènes évoquent la folie humaine sauvage, et prévoient même la mort des océans qui se mettent à brûler, la création de cette œuvre monumentale  fait partie d’une progression,  à la façon du roman anglais allégorique The Pilgrim's Progress from This World to That Which Is to Come de John Bunyan, publié en 1678. 

C’est une  recherche très humaine  de partage et d’illumination, soutenue par  le pari de la  confiance et la foi en l’Espérance transmise par les différents textes bibliques. C’est à la fois le tissu de nos rêves, celui de nos liens, celui de nos espérances.  La dernière image de l’œuvre présente une synthèse imaginaire de la perfection : la Jérusalem transparente sous forme de diamant imaginaire, synthèse de toutes les perfections artistiques, scientifiques, mathématiques et spirituelles. Un nouveau rêve d’alchimiste?  La pierre philosophale d’une alchimiste en l’occurrence! Sa visite commentée  à 10 heures,  ce 29 avril 2017, a été un  extraordinaire moment de grâce, un lumineux accompagnement vivant,  joignant l’alchimie du verbe  à celle  du geste. L’aboutissement  de l’épopée picturale est un message de paix et d’espérance saisissant,  célébrant la  lumière sans laquelle il n’y a pas de vie. Une demi-heure plus tard  Irene, cet ange artistique d’une  incroyable envergure, et d’un talent éblouissant rejoignait l’aéroport…

L’image contient peut-être : 1 personne, debout et plein air

 

https://www.rmit.edu.au/news/newsroom/media-releases-and-expert-comments/2017/apr/art-meets-nanotechnology-meets-the-apocalypse

 

https://www.tapestryoflightproject.com/

https://www.facebook.com/media/set/?set=oa.1338680426212399&type=1

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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

 

1.4 Actuellement à EAG

2.4 Prochainement à EAG

3.4 Informations diverses :

Adresse, nouvelles, projets, liens, …

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture 1 avril : page 14 !

 

 

1.4 Actuellement à EAG

 

 

Exposition mars-avril :

 

Serge BROEDERS (Be) peintures

« Comme les cinq doigts de la main »

 

Yvonne MORELL (Ch) peintures

« Une vie ordinaire… mais extraordinaire »

 

Un billet de François Speranza attaché critique d’art du réseau Arts et Lettres :

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/de-l-ordinaire-comme-esthetique-l-uvre-de-yvonne-morell?xg_source=activity

 

Paul Alexandre ROMBAUX (Be) peintures intuitives

« Les bleus de l’âme »

 

Christian CANDELIER (Fr) sculptures en bronze

« Courbes et douceurs »

 

Un billet de François Speranza attaché critique d’art du réseau Arts et Lettres est en préparation :

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 29/03 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.    

 

Le FINISSAGE les 29 & 30 avril 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

2.4 Prochainement à EAG

 

 

Exposition mai :

 

Jiri MASKA (République tchèque) peintures & sculptures

« Rythme fantastique »

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 03/05 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.    

 

Le FINISSAGE les 23 & 24 mai 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

3.4 Informations diverses

 

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Nouvelles de la galerie :

 

Nouvelles de la galerie dans mes agendas point 3.4 d’avril 2017 :

 

La prochaine fête de remise des recueils aura lieu le samedi 27mai 2017 en la galerie de 18h 30 à 22h 30. Renouvellement de la fête-concert et édition d’un recueil d’art dans le prolongement du 10ème anniversaire de l’Espace Art Gallery en 2015. L’Espace Art Gallery édite 1 nouveau recueil d’art concernant 12 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 12 personnes.

 

Infos sur http ://www.espaceartgallery.eu/editions/ Une troisième séance publique sera dédiée afin d’offrir le cinquième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d’un article d’exposition sur Arts et Lettres en 2016. Un concert précédera cette séance de remise des recueils et sera suivie du verre de l’amitié. 

 

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

Le deuxième tiré à part est en préparation pour l’artiste peintre française Christine Bry. Sa maquette est en cours. Il en est de même pour le troisième tiré à part pour l’artiste française Odile Blanchet. Tous deux repris dans le recueil n° 5 de 2016. Ils seront remis aux artistes lors de la remise des recueils du 27 mai 2017. Voir la description ci-avant.

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

 

Infos artistes et visuels sur :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge également sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://bit.ly/265znvq

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http ://www.espaceartgallery.eu/editions/

Présentations des événements dans la galerie :

Voir : http://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/

Ma nouvelle page Facebook qui présente toutes mes actualités :

Voir : https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

 

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture

 

 

Découvrez en pièce jointe « Bruxelles Culture » le magazine qui facilite la vie culturelle des amateurs d’arts.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                       Voir:         http://espaceartgallery.eu

 

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Le disque du soleil

Une lumière danse sur l’horizon
le disque du soleil
perfore la terre
demi-sphère posée
qui gonfle s’envole
pépite d’or rose
puis miel
puis trop vive pour savoir
elle prend tout le ciel
et fait cligner les yeux

(Martine Rouhart)

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Un jour je l'ai tué...

Un jour je l'ai tué

Cet amour de jeunesse

Il s'est émietté

Par un beau soir d'ivresse!

Me suis retrouvée bête

Mais le sourire aux lèvres

C'était comme une fête

Non, plus rien de mièvre!

Le soleil éclatait

La nuit serait douceur

Et tout mon corps vibrait

Une forme du bonheur...

Mon cœur très étonné

Se posait des questions

Mais ma tête apaisée

Me donnait bien raison!

J.G.

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 Les a

rchives d'Etienne DRIOTON 
                                            au Musée Municipal Josèphe Jacquiot à Montgeron.
 
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Un grand projet est en cours de réalisation : la numérisation d'environ 4500 négatifs, clichés réalisés par Etienne DRIOTON entre 1925 et 1952 alors qu'il travaillait sur les chantiers de fouilles de Médamoud et de Tod, puis lorsqu'il fut nommé Directeur du Service des antiquités, au Caire. Un long travail de documentation est en cours et surtout le projet de publication d'un album réunissant les plus belles photographies réalisées par ce grand égyptologue devrait suivre cette première étape. Il s'intéressait bien évidemment à l'avancée des chantiers de fouilles mais son objectif s'arrêtait volontiers sur les personnages typiques croisant son chemin, sur les scènes de la vie quotidienne dans les villages, sur les paysages...
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Un ouvrage qui ravira plus d'un amateur... 
Mais il faut du temps...au temps...
 
 
Etienne Drioton à Médamoud, relevant les inscriptions de la statue cube de Minmosé.
Les relevés et traductions des inscriptions hiéroglyphiques qu'il fit à Médamoud entre 1925 et 1931 se sont révélés extrêmement importants pour reconstituer 
l'histoire du site.
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Un chaos éphémère

J'assiste avec étonnement
Aux inouïes métamorphoses,
Gigantesques effondrements,
Qui à mon regard se proposent.

Dans l'espace, en une seconde, 
D'énormes masses disparaissent,
Sans laisser de traces profondes.
Or d'autres à leur place se dressent.

Innombrables éboulements,
Qui se succèdent en silence,
Rapides et grands changements, 
Sans que surgisse la brillance.

Soudainement le ciel immense
Est envahi de nouveautés.
Des nuages d'un blanc intense
Ont une émouvante beauté.

Le chaos de l'instant passé
Semble une illusion éphémère
Car tout a été effacé.
Ardente, danse la lumière.

28 avril 2017

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Se trouvent dans la Nature

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Les Haïkus du Lutin

de Raymond Martin

Ludique lutin

Sur lutrin pathétique

 Portée triolets

 

   Do fa fadaises

      Dièses des pipeaux, vent

  Ciel un ré rétif

 

 

    Lupins en flèches

     Coquelicots, sanguine

      Carmina, couchant

 

 

    Si croisé en Ut

   Adagio mélodique

   Lucioles d'été

 

  Jetée de si, sol

   Mouvement blême, morne

   Blaue reiter modal.

 

    Raymond Martin

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Une souffrance passgère

Dans ma demeure ensoleillée,
Me trouve à demie éveillée,
Au sortir d'une longue pause.
À l'évidence, me repose.

J'ai lutté contre l'insomnie,
Mon impitoyable ennemie,
Durant une nuit de démence,
Où je circulais en errance.

Suis à mon aise sans bouger,
Laisse l'instant se prolonger
Dans la paix qu'offre le silence.
Le temps n'a aucune importance.

Je regarde diverses plantes
Aux petites feuilles luisantes.
Sans doute ont-elles besoin d'eau
Je leur en donnerai bientôt.

Mais qu'est-il advenu de moi
Aux derniers jours de ce mois?
J'y ai accueilli la souffrance,
Sans courage ni patience.

Elle ne fut que passagère
Aurait pu me sembler légère.
À la sagesse n'eut recours,
Ne la croyant d'aucun secours.

Vulnérable, exposée aux torts
Je sais sûrement que mon corps
A une énergie efficace,
Me réjouis de cette grâce .

27 avril 2017

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Extrait Aux encres des amours Damien Saez

Quand elle m'a crié la sentence
je crois que j'ai pas bien compris
mes pulsations en longs silences
nos respirations en sursis
ecrites aux encres des amours
y a des rasoirs sur les velours
qui sous le pli de la tendresse
nous rappellent à ceux qui nous laissent
aux encres des amours
mais nos amours ont jeté l'ancre
on croit qu'on s'aimera toujours
mais toujours en condoléances
s'écriront les derniers voyages
de ceux qui s'y sont vus trop grands
de ce navire gonflant la liste
des disparus des océans

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Enfin ce cancer nous laisse un peu de répit

Enfin ce cancer nous laisse un peu de répit
Mais ne nous a t'il pas déjà trop détruit?
Une trêve
Je ne l'avais même plus en rêve
Trêve des tes colères
De tes peurs et tes misères
Trêve de la peur
Que je connais par cœur
Nous nous sommes si souvent perdus
Pour mieux nous retrouver
Tu as voulu cavaler
Et moi m'envoler
Vivre loin de tes humeurs changeantes
Quand tu déjantais
Et sur moi déversais ta haine
Pour toute cette peine
Non je ne puis comprendre de l'intérieur ton combat
Mais de l'extérieur je connais ce trépas
L'amour en sourdine
Le sexe au placard
Le chant de ton cafard
Et la tendresse en overdose
Que tu ne voyais même plus
Ce cancer tu vois je n'en veux plus
On a gagné ce combat
Mais je ne te comprends pas
Pourquoi continues-tu à fumer?
Un jour le cancer va te rattraper
Bon Dieu jette ces cigarettes au panier...

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A mort le pourri

A mort le pourri
Qui a pris vos vies
Qui se délecte de vos souffrances
Et bafoue votre enfance
A mort ce pourri
A cause de qui j'ai vomi
Ce monde en rouge sang
Qui tue trop d'innocents
Il promettra c'est certain
De ne plus recommencer
Plaidera sa vie malheureuse
Oubliant les pauvres captives
Que tu as tuées vives
Comment peut-on devenir ce monstre
Comment est-ce possible?
Le monde a raté quelque chose
On nourrit l'immonde bête du vice
Et de la bêtise
A tous ces enfants sacrifiés
Je veux promettre
Que justice enfin sera faite
Prévention et punition
Sont les seuls remèdes
D'une société malade
Innommable...

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Quand tu touches à la chair de ma chair

Quand tu touches à la chair de ma chair
Quand tu me le prends
Mon enfant
Comment veux-tu que je vive
Sans mon petit?
Tu voulais me mettre à terre
Et tu en es fier
De ma douleur tu te réjouis
Comme un chien jouit
Il manque un membre à mon corps
Il reste au creux de moi
Mais ma chair est à vif
Pourtant tu vois je vis
Je crée,j'écris
Je chante le manque que j'ai de lui
Tu te caches
Tu le caches
Que fais-tu de lui
Que lui dis-tu?
Où est-il?
C'est mon cri
Je remue ciel et terre
Je crie ma misère
Mais je suis plus forte que toi
Je plie mais ne romps pas
Tu ne me verras jamais à tes genoux
Mais je rêve chaque jour
Qu'on te mette au trou
Et de serrer à nouveau
Mon enfant
Contre mon cœur
Contre ma peau...

Pour Isabelle...

Pascale Marlier12273214095?profile=original

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Solilloque

Chacun pense aimer sa patrie,
C'est une chose naturelle.
On vivrait démuni loin d'elle 
L'âme souvent endolorie.

L'amour provoque des besoins,
Dont celui de se rendre utile.
Cela n'est pas toujours facile.
On s'y consacre plus ou moins.

Les chercheurs ne désespèrent 
D'enrayer les pires des maux.
Les mérites de leurs travaux
Ouvrent des zones de lumière.

Un petit pays sort de l'ombre
Quand un juste apparaît présent,
Porteur d'un remède apaisant 
En dépit de torts en grand nombre.

Dans chaque patrie des personnes
Par des exploits l'ont honorée.
D'autres, s'exposant éplorées, 

Croyaient que le peuple pardonne.

25 avril 2017

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Caravage sur la Lune

"Ce soir, Pasqualone est un homme heureux. La quarantaine bien tassée, il a su gérer sa carrière de notaire dans une ville en pleine expansion. Ses comptes débordant de devises, il envisage une retraite anticipée et pense enfin à se marier. À la fleur de l’âge, il se sent une âme de Don Juan et a repéré çà et là quelques gentilles jeunes filles dont il pourrait s’amouracher. L’homme se trouve place Navone, au sein de la Cita Serenitas, d’où il contemple la Terre."

Premières lignes de "La Révolution des Ténèbres" qui réinvente la vie de Caravage en l'envoyant sur la Lune...

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administrateur théâtres

Samedi 29 avril à 10h :

Visite de l’exposition commentée par l’artiste Irene Barberis.

 

28 04 > 15 06 : L’exposition Tapestry of Light à la cathédrale  est ouverte tous les jours en dehors des offices liturgiques.

 

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Jacques Busse, un contemporain considérable

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Son éternelle écharpe rouge et son élégance mélancolique sont encore présents dans les mémoires. Professeur dans plusieurs académies et écoles des Beaux-Arts, chargé par le Ministère de la Culture, après mai 1968, de la mise en place de la réforme des enseignements artistiques, historien de l'art, rédacteur en chef et directeur du dictionnaire des artistes, le fameux Bénézit, pionnier et animateur des grands salons d'après-guerre, Jacques Busse est un "contemporain considérable". Dans le cercle finalement restreint des créateurs authentiques, il fait partie des "valeurs sûres". Il exposait régulièrement en groupe et personnellement, aussi bien en France qu'à l'étranger. Élève d'Emile-Othon Friesz et co-fondateur du Groupe de l’Échelle en 1942, Jacques Busse nous a quittés le 22 août 2004, à l'âge de 82 ans.

Il puise à ses débuts son inspiration dans les constructions "métaphysiques" de Claude-Nicolas Ledoux, les villages de Haute-Provence et les carrières des Beaux. Les rocs chaotiques, les violents contrastes et les trouées profondes ne cessent de le hanter depuis sa première visite en 1956. Peintre non figuratif, il se réfère cependant constamment au monde sensible. Jacques Busse sacrifie délibérément  le "joli" qui menace la peinture depuis qu'elle est devenue "abstraite". Il n'aime pas non plus la peinture à deux dimensions. Il fuit enfin celle qui se complaît dans la couleur. Chez Busse, en effet, la couleur, toujours discrète est au service des formes, comme les formes sont au service de la lumière. Busse affectionne les formes géométriques : quadrilatères, cubes, arcs de cercle. Cette peinture d'apparence fuguée, presque musicale, traduit par ses rythmes un élan lyrique, une violence calculée, une force sans cesse maîtrisée.

Voyager à l'intérieur de la peinture

Dans une première période, ses peintures procèdent d'une recherche de rythmes statiques, puis, au début des années cinquante, il fait retour au néo-cubisme de Juan Gris. Enfin, à partir de 1954, il se tourne vers l'abstraction. Comme il le déclare lui-même, Jacques Busse a préféré "l'intérêt et le plaisir de voyager à l'intérieur de la peinture à l'obligation qu'exige le marché de l'art de s'en tenir à la répétition d'une seule et même manière identifiable. "La constante, précisait-il cependant, c'est la construction rythmique de la toile." Autres constantes : le sens de l'équilibre, l'élégance du geste, l'économie des moyens, l'adéquation des matériaux, la parfaite maîtrise de son art. "Il ne perdait jamais son temps à chercher l'inspiration. Le tableau était déjà dans sa tête."

Humaniste et homme de culture, ce qui n'était pas rare chez les artistes de sa génération, Jacques Busse a entretenu un dialogue fertile avec des poètes comme Raymond Queneau ou Christian Morgenstein. Il a traduit de la langue allemande les Chansons du Gibet. D'André Frénaud, il a illustré le recueil La sorcière de Rome. Jacques Busse a également publié un ouvrage théorique sur l'impressionnisme et un petit livre à l'humour grinçant Propos d'ivrogne, publié aux éditions Obsidiane.

Parce qu'il fut, justement, un homme de culture, Jacques Busse a toujours refusé de prendre au sérieux les émules sans humour de Marcel Duchamp, le terrorisme intellectuel des théoriciens impuissants de "la mort de l'art" et la dictature des inconditionnels des "installations" et autres "vidéos". Loin des jeux stériles et des modes intellectuelles, le peinture fut pour lui une aventure totale, sensuelle, physique et mentale.

Nulle complaisance romantique, nul goût du pittoresque, nulle nostalgie dans la série des Thermes (Carracala et Zaghouan). Il n'y a rien derrière ces façades aveugles. On dirait que l'homme s'est absenté définitivement de ces constructions qu'il a pourtant conçues, comme s'il ne savait plus les habiter. "L'architecture tend vers l'inhumain, la Tour de Babel", semble avertir le peintre à travers ces "Leçons de Ténèbres". On est frappé dans un premier temps par une certaine froideur, mais un examen plus attentif montre que la rigueur n'exclut pas une certaine liberté, ne serait-ce que dans la trace du geste qui reste visible.

"Si je voulais par le langage, figurer à la fois la fougue et la réserve de ce peintre, je bannirais les adjectifs, a dit de lui le poète Jean Tardieu. Adieu pigments, perfides attraits ! Je ne garderais que les verbes, l'acte pur. Ainsi le geste d'écrire percerait sans délai les "noirs desseins des choses."


 


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administrateur théâtres

« N’oubliez pas l’Art tout de même. Y a pas que la rigolade, y a aussi l’Art ! » C’est  écrit dans le texte  impertinent de Raymond Queneau le Normand, puisqu’il est né au Havre!  Et l’art de la mise en scène  et de l’adaptation est au top, dans ce merveilleux spectacle présenté au Parc pour clôturer la saison. Miriam Youssef signe un véritable feu d’artifice.

Tonique comme Alice au pays des merveilles, Zazie,  la petite donzelle en visite  à Paris, découvre le monde. C’est  un vent de fraîcheur, des couleurs acidulées, la liberté des choix, de l’humour noir à travers des personnages hauts en couleurs et en parodie. Partout  comme des pastilles à sucer, les vues de Paris  telles des points sur les i. Les illustrations sont de Jean Goovaerts  et Sébastien Fernandez.  Avec Miriam Youssef, ils  n’y  sont  pas allés de main morte, chamboulant les modes et les codes, fabriquant avec leur splendide équipe  comme faite sur mesure,  une œuvre théâtrale poétique et percutante autour du personnage délirant et lucide de Zazie, une fille au répertoire épicé, aux réparties souvent ponctuées de « Mon Q »! Du grand art!  

 Jeune provinciale  sortie d’un milieu familial plus que compliqué, la voilà jetée, elle l’espère, dans le ventre de Paris pour une  première  libre exploration du monde,  avec sur les lèvres des questions aussi  étourdissantes que tyranniques.  Fraîchement arrivée, elle hurle sa déception comme un enfant gâtée : le métro est fermé pour cause de grèves. Elle découvre aussi un oncle « gardien de nuit » qui fait le plus souvent la tante: Gabriel à la ville, Gabriella au Mont-de-Piété!  Le radieux Stéphane Fenocchi.  Pleins feux sur la sexualité d’une drôle de famille d’accueil, les questions essentielles de l’enfant obstinée  « déjà formée »  (elle insiste !) …mais pas formatée, dérangent! Même pas peur, elle fugue de nuit et s’élance vers la liberté. These boots are made for walking… Elle ne lâche pas ses bottes jaune citron quand elle quitte  son effarant tutu rouge, pour enfiler  les « bloudjinnzes » de  la liberté! « Tu causes, tu causes et c’est tout ce que tu sais faire ! », claironne Laverdure, le perroquet des tenanciers du bar d’endsous! Quelqu’un doit lui avoir tordu le cou : le squelette dudit perroquet  trône sur l'épaule de Turandot, le tenancier grimmé comme un pirate, secondé par la craquante  Mado P'tits-Pieds, la serveuse... De savoureux personnages brillamment joués par  Luc Van Grunderbeeck et François Regout.

En tout état de cause, c’est avec son langage détonnant  que Zazie  se défend et affirme son identité et sa liberté, toute vulgarité vaincue. Pure magie, Julie Deroisin interprète l’héroïne à la perfection, argot y compris. Elle enchaîne les « Hormosessuel qu’est-ce que c’est?». La jeune effrontée en a vu d’autres, et pas des plus délicates, dans sa campagne  natale… Queneau nous conduit dans un rêve en boucle. « Paris n’est qu’un songe… »  La  réponse de Zazie, rendue furtivement  à sa mère par  la douce Marcelina inopinément transformée en jeune Marcel,   sera énigmatique: « Alors, t’as vu le métro ? Non j’ai vieilli ! » En à peine deux nuits!   En 1959, dans la France d’après-guerre,  Queneau entend dénoncer la stigmatisation sociale de l’homosexualité, la bêtise profonde des français de souche qui conspuent les étrangers, le recours à la culpabilisation, les accusations non fondées des bien-pensants, les manières fortes de la police bleu-blanc-rouge et le pouvoir des apparences. Voilà, sous un jour poétique, le Paris des déshérités libérés des conventions sociales et des lourdeurs mondaines…  

L’éclatante et jeune équipe sous la conduite de  l’infatigable  metteuse en scène  capte les reflets de la société dans une indiscutable verve scénique. Les costumes de Thibaut De Costeret et Charly Kleinermann sont eux aussi  de véritables œuvres d’art réalisées par Elise Abraham et Sarah Duvert. Même compliment pour les maquillages et coiffures d'Urteza Da Fonseca. Le décor, lui aussi, joue aux œuvres d'art:  fait de  pièces cubistes  genre Optical Art en équilibre sur la pointe du cœur, on l'enverrait bien  faire un tour au Musée Vuitton avec ses lignes Mondriaan et ses  éclairages couleurs oiseau des tropiques, ou "Jungle Arc" de l’artiste américain Ray Burggraf. 12273228065?profile=originalDu rêve, quoi !  C'est Geneviève Péria au pinceau, Alain Collet aux lumières.  Vertigineux, ce décor:  il  fourmille de trappes secrètes,  d’escaliers, de rampes dissimulées,  de plans inclinés instables où opère l’inénarrable et vénéneux équilibriste qu’est le Satyre, Pedro-Surplus, Trouscaillon le policier, Bertin Poirée et enfin Aroun Arachide, vrais et faux en série,  admirablement incarnés par John-John Mossoux.

On ne sait si le bus de touristes allemands cherche de la choucroute ou la Sainte-Chapelle. Le métro, même s’il est en grève, sort de terre. Sa grille fermée se tord de rire et laisse échapper ce grand échalas, style poireau sans chapeau, cité plus haut. Personnage énigmatique, magnifiquement interprété par John-John Mossoux qui joue les métamorphoses.  Un individu multiforme, transfuge sans foi ni loi, un œil vissé sur l’Autre, prédateur en diable, qui ne sait même plus à la fin qui il est! Voilà, pour le côté thriller. Et puis il y a une séquence pure poésie et les musiques rêvées d'Isabelle Fontaine...  et une veuve sentimentale, la veuve Mouaque (Pierre Poucet) qui mourra en Gavroche ! La faute à Voltaire, la faute à Rousseau ! 

On adore bien sûr le couple angélique formé par Stéphane Fenocchi et Sébastien Schmit. Et tout autant, la tendre histoire d’amour entre l’ami Charles, le taximane au pittoresque tacot et Mado P’tits pieds, jouée par le duo Jean-François Rossion et  François Regout.

...Voir tant de talents se correspondre et fleurir entre les pavés, et donc, applaudir  à tout rompre, voilà du vrai bonheur et du grand art!    

http://www.theatreduparc.be/Agenda/evenement/57/44.html

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