Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
A mort le pourri
Qui a pris vos vies
Qui se délecte de vos souffrances
Et bafoue votre enfance
A mort ce pourri
A cause de qui j'ai vomi
Ce monde en rouge sang
Qui tue trop d'innocents
Il promettra c'est certain
De ne plus recommencer
Plaidera sa vie malheureuse
Oubliant les pauvres captives
Que tu as tuées vives
Comment peut-on devenir ce monstre
Comment est-ce possible?
Le monde a raté quelque chose
On nourrit l'immonde bête du vice
Et de la bêtise
A tous ces enfants sacrifiés
Je veux promettre
Que justice enfin sera faite
Prévention et punition
Sont les seuls remèdes
D'une société malade
Innommable...
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Merci Gilles, j'aime beaucoup vos réactions, commentaires, toujours judicieux et complets et j'adhère totalement à votre juste analyse.Pascale
Bonjour Pascale,
Personne ne peut compter sur le respect de sa personne, de sa vie, c’est la terrible réalité à laquelle tout le genre humain est confronté depuis des siècles et des siècles. Y a-t-il une chance pour que nous puissions changer cela de façon significative et durable et pour que nous puissions vivre sans devoir tout le temps se méfier de tout et redouter le pire ? D’une manière générale, je pense qu’on ne peut espérer résoudre un problème sans avoir déterminé clairement ce qu’est la cause de ce problème, mais présentement, je considère que la réflexion manque cruellement vis-à-vis de toute cette violence, et que nous avons davantage affaire à une publicité infiniment malsaine, obscène de la violence puisque chaque jour il est impossible d’échapper matin, midi et soir à des guerres incompréhensibles, à des massacres, à des affaires criminelles, à des scènes de violence urbaine et à leur surexploitation médiatique et politique. Pourquoi des gens décident d’en agresser, d’en tuer d’autres ? C’est à mon sens la question primordiale à laquelle il nous faut répondre avant d’envisager ce qu’il faut faire pour réduire de façon conséquente la violence aveugle, préméditée contre les personnes. Pour ma part, je considère que la violence est inhérente à la notion même de pouvoir, que la violence est l’expression la plus radicale, la plus transgressive qui soit de l’affirmation d’un pouvoir, ou d’une volonté de pouvoir. Cette violence comme affirmation d’un pouvoir, ou comme volonté de pouvoir c’est-à-dire comme négation de toute idée d’égalité, d’altérité, est partout dans la société, et la liste est trop longue à faire de toutes les formes de violence individuelle et collective, des violences impunies qui ne font l’objet d’aucune poursuite, des violences qui sont le fait d’institutions en charge d’autorités et qui sont couvertes par des secrets inavouables, par des acrobaties immorales de basse politique ou de déni de justice.
Je pense qu’il faut donc s’attaquer résolument à l’idée même de pouvoir, sur le plan institutionnel en établissant notamment des espaces, des organes de contrôle, de limitation de toute forme de pouvoir, et sur le plan éducatif en apprenant très tôt aux enfants à être autre chose que des consommateurs robotisés, des décrocheurs du savoir et de tout effort, des spectateurs d’un monde qui fait parler des fous à lier. Faisons des enfants, des adolescents, des acteurs pour qu’ils apprennent de façon essentiellement pratique, expérimentale ce qu’est une société qui marche bien, qui réussit, qui sait régler des conflits, qui permet à chacun de trouver sa place et passer outre les déceptions, les frustrations qu’on peut avoir et qui font partie de la vie.
Bonne journée. Amitiés. Gil
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