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Une souffrance passgère

Dans ma demeure ensoleillée,
Me trouve à demie éveillée,
Au sortir d'une longue pause.
À l'évidence, me repose.

J'ai lutté contre l'insomnie,
Mon impitoyable ennemie,
Durant une nuit de démence,
Où je circulais en errance.

Suis à mon aise sans bouger,
Laisse l'instant se prolonger
Dans la paix qu'offre le silence.
Le temps n'a aucune importance.

Je regarde diverses plantes
Aux petites feuilles luisantes.
Sans doute ont-elles besoin d'eau
Je leur en donnerai bientôt.

Mais qu'est-il advenu de moi
Aux derniers jours de ce mois?
J'y ai accueilli la souffrance,
Sans courage ni patience.

Elle ne fut que passagère
Aurait pu me sembler légère.
À la sagesse n'eut recours,
Ne la croyant d'aucun secours.

Vulnérable, exposée aux torts
Je sais sûrement que mon corps
A une énergie efficace,
Me réjouis de cette grâce .

27 avril 2017

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