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" L'Arbre de Vie "

Liliane Magotte

Acrylique 70x70

Décembre 2012

" L'Arbre de Vie "

L'arbre de vie


Au bord d'une clairière, entre ombre et soleil,

Un arbre...une vie...

J'ai regardé mon ombre, mon passé m'appelait.

Il me retenait là, à la lisière de la vie.

Des souvenirs tristes et douloureux me pesaient

et je me noyais dans les larmes du dépit.

J'ai perçu mon écho et le passé me jouait

la symphonie heureuse des années au soleil.

Les notes colorées, peintes sur ma vie, chantaient

une douce musique de sons et merveilles.

J'ai senti mon corps frileux à l'ombre de mon âme.

Sous le feuillage des ans, mes vécus se calment.

Je m'abreuve à la rosée accrochée aux espoirs

d'aujourd'hui et demain et je saurai y croire!

Je m'adosse à l'arbre de mes années matures,

les fruits mûrs de l'amour se sont posés dans l'herbe,

et la récolte sent bon les souvenirs en gerbes.

L'avenir me caresse et joue dans mes ramures.

Au bord d'une clairière, entre ombre et soleil,


Un arbre...une vie...


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Joëlle Diehl

11/11/2012

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livret Arbre Heike Tiede

livret arbre Rosalia de Vecchi

livret arbre Deashelle

livret arbre Khadija Elhamrani

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Poèmes traduits, mis en page sous forme de livret et exposés 

à Herve, décembre 2012, à l'occasion de mon exposition.

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Un partenariat

multilingue

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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Merry Christmas and Happy New Year

Merry Christmas and Happy New Year au fondateur du réseau et à tous ses membres.

 

Noël  dans  le  monde se  fête  en  famille,

Autour d’une table chargée d’oies et dindes,

Sacrifiées  au festin de bienheureux drilles.

De leurs yeux ils mangent en faisant des brindes*,

Fredonnent des chansons aux joyeuses trilles,

Afin d’accompagner  la belle Rosalinde.

 

Digueling digueling paix sur terre et aux cieux,

Les  flocons  dansottent sur l’esprit  de  Noël,

Descendu parmi nous d’un souffle silencieux,

Pour  apporter  la joie  du  culte  cérémoniel,

Fêtant la  naissance  d’un chérubin précieux,

Que  nous  avait prédit  l’Archange  Gabriel.

 

Les cadeaux déposés sous le sapin brillant,

Appellent  les  bambins  dès le petit matin,

Vite  il  faut  se  lever  et  courir  en criant,

Merci  papa  Noël  pour  les  jolis  patins,

Et jouets commandés, le cougnou croustillant,

Que  l’on va  dévorer comme un menu  pantin*.

 

Digueling digueling paix sur terre et aux cieux,

Les  flocons  dansottent  sur  l’esprit  de Noël,

Descendu parmi nous  d’un souffle silencieux.

 

Mais déjà le temps fuit vers une autre année,

Qui  arrive  à  grands  pas  enneigés  au soleil,

Les douze mois défunts ont leur coiffe fanée,

Par les soucis et pleurs ou bonheurs sans pareil,

Ecoulés  sur  les  jours  et  les  nuits  gênées,

D’échafauder des rêves dans leur demi-sommeil.

 

Dieu des commencements et gardien des portes,

Janus  ouvre  à  nouveau  les  volets de  l’an neuf,

Y  entre  de  pleins pieds  et  prête  main-forte,

Au grand Dieu  Portunus arrivant sur un  bœuf,

Pour présider l’année dont il est l’ouvre-porte,

Et guider les enfants  jouant au pied-de-bœuf*.

 

Vœux  de  bonne santé  contre  des  étrennes,

Un tchin-tchin pour trinquer aux beaux jours à venir,

Et  « za vachié zdrovié » au lapin de garenne,

Préparé aux pruneaux pour le goût et brunir,

La  sauce  onctueuse,  puis  casser  la  graine,

Avant de  s’en aller chez  d’autres  se  réunir.

  

Dieu des commencements et gardien des portes,

Janus  ouvre  à  nouveau  les  volets  de l’an neuf,

Y entre de pleins pieds, aux plaisirs nous exhorte.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

Prosit, cheers, za vachié zdrovié, Tchin-tchin, salud…..

 et toute cette sorte de choses !

 

*brinde féminin  (Désuet) Toast, santé, ce que l'on boit à la santé.  Faire des brindes, boire.

*pantin Cuisine) Pâté en croûte façonné à la main, sans moule

*pied-de-bœuf masculin

(Désuet) Jeu d’enfants, où les uns mettent les mains sur celles des autres, puis, en commençant par le dessous, les retirent en comptant jusqu’à neuf; et celui qui compte ce nombre dit, en saisissant la main de quelqu’un des autres : « Je tiens mon pied-de-bœuf

 

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Comme une fleur

 

En bouton ou corolle ouverte,

Un poème, comme une fleur,

Me paraît une grâce offerte,

Causant souvent un coup de coeur.

 

Or c’est une fleur immortelle,

Non pas de soie ni de velours

Mais faite de substance telle

Qu’elle conserve ses atours.

 

Dans l’allée où on l’a placé

Parfois dans l’ombre, le poème,

En dépit des hivers passés,

A un charme resté le même.

 

À l’ère des métamorphoses,

De la magie et des clameurs,

De la turbulence des choses,

Les fleurs engendrent la douceur.

24 septembre 2007

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administrateur théâtres

Jusqu’au 22 décembre et le 31 pour fêter le Nouvel An, au Théâtre Royal du Parc

 

                          Le monde est fou? Venez vous plonger dans un monde magique et drôle, celui du « Maître des illusions » sous la houlette de Lewis Carroll, ou presque. Non, sous la plume moderne et déjantée de Thierry Debroux, nouveau Maître des illusions. Au théâtre Royal du Parc.

                         « La magie te rend fou » déclare à son mari Fantin, la tête de Marguerite déposée sur la table. Pour sa part, Marguerite, trop grosse, comme la Reine de cœur, n’entre plus dans ses costumes de scène. Le ton est donné : « Qui a osé éternuer et me tirer de mes songes?», clame soudain le magicien-commandeur, beau- père de son état et veuf éploré, pour l’histoire.

                       12272848472?profile=original   Fantin, (Pierre Dherte, acteur et magicien) poursuit son rêve enfantin. Celui d’éblouir père et public dans un nouveau spectacle dont son père détient le secret. Un secret d’alcôve, par ailleurs…écrit dans un carnet noir. Fantin avoue s’être senti piétiné par le monstre paternel toute sa vie. Freud es-tu là ? Un monstre de la scène lyrique l’incarne : rien moins que José Van Dam en personne. C’est tout chanté: « Le chant est la seule façon d’amadouer la mort.» Vraie parole de cygne.

                         12272849099?profile=original Et voilà la jeune Alice, échappée de l’asile où sa famille l’a fait enfermer. Camille Claudel, où es-tu ? Elle est poursuivie par le Docteur Munch,(l'excellent Benoît Van Dorselaer) bientôt transformé en lapin. On hésite entre la référence au Baron Münchhausen de la littérature allemande ou au Baron Perché de Calvino. Mais Marguerite (Pascale Vyvere, femme du diable?) n’a pas chanté son dernier mot ! Elle rugit de jalousie avec la dernière énergie car Fantin a décidé de prendre la frêle Alice pour assistante. Détail  plutôt sordide: cette dernière se plaint au passage d’un oncle Edouard qui est venu un soir dans sa chambre et lui a planté un arbre qui pousse dans son ventre…

                       12272848896?profile=original   Pour se venger et se débarrasser de la jeune intrigante, Marguerite libère de sa cage à oiseaux le docteur-lapin qui poursuivait Alice : c’est le monde à l’envers ! Elle se jette à son cou : « Je plais, je plais … » chante-t-elle avec délices, saisie par le démon de minuit : encore le monde à l’envers ! Et ainsi de suite, on est au cœur de l’Absurde, au tréfonds des fantasmes, de plain-pied avec de vrais illusionnistes qui enchaînent les tours de magie sur une scène de théâtre. Le lieu même de l’illusion. Et le verre se casse finalement, comme dans le Tambour de Günter Grass. Mais on ne vous dira pas par qui, ni comment.

                           A vous de venir découvrir ce spectacle total avec des musiciens dans la fosse bourrée de citations musicales, une très belle partition originale de Pascal Charpentier, avec notre prince lyrique en personne sur les planches et de la magie à tous les étages…y compris le découpage de femmes en quatre. Mais ce n’est pas le plus surprenant des tours de magie. Il y a encore plus spectaculaire, courrez voir ! Sybille Wilson est la maîtresse d’une somptueuse mise en scène poétique et grinçante des affects profonds et du dérisoire. Ce spectacle  a vraiment tout pour plaire ou séduire.

http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2012_2013_002

 

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administrateur théâtres

Quand le  film documentaire se fait dépassement personnel et démarche vers l’Autre

VIETNAM – LAOSCAMBODGE

à pied sur la Piste Rouge

 

Film présenté par Cécile Clocheret & François Picard

 

En salle du 12 novembre au 16 décembre 2012

 

Le centre culturel d’Auderghem accueille non seulement Paris-Théâtre mais aussi les magnifiques reportages de l’Exploration du monde.  Après le reportage passionnant de Patrick Mathé sur les peuples Naxi aux confins du Yunnan et l’histoire passionnante de JF Rock qui entre 1920 et 1949  fut le premier à se pencher sur la mystérieuse écriture des Naxi et à photographier les étranges cérémonies de leurs shamans,  voici le récit de l’aventure stupéfiante de François Picard et de Cécile Cocheret, explorant « La piste rouge », la terrible piste Hô Chi Mihn que certains n’hésitent pas à appeler « The Blood Trail ».  Vivant plusieurs mois dans des conditions extrêmes, à l’instar de pèlerins de l’humanité,  François et sa compagne  ont parcouru à pied les 2000 km de cette piste où ont transité près d’un million d’êtres humains transformés en bêtes de somme,  victimes de deux décades de lutte sanglante  entre le bloc communiste et le monde libre jusqu’à l’unification du Vietnam en 1976.

Ces deux jeunes  journalistes-explorateurs sont les premiers occidentaux à reconstituer le trajet de cet axe qui serpente entre le Vietnam, le Laos et le Cambodge. Il faudra encore 100 ans pour arriver à déminer ces régions des bombes non explosées qui minent le sol.  Le but de deux aventuriers a été  de rencontrer les habitants qui vivent au fond de jungles interdites au tourisme. Cette piste permettait aux soldats Viet Cong d’acheminer  pieds nus en poussant leur vélo d’énormes charges de  munitions, de provisions et carburant vers le Sud. Le but des Américains fut d’essayer de neutraliser cette piste avec les dégâts humains que l’on connaît.  

Le récit extraordinaire de l’aventure personnelle des deux explorateurs qui sont partis sac à dos et à pied est doublé de celui de l’histoire des trois pays qu’ils traversent.  Ce reportage permet à l’occidental de se rendre compte d’une réalité que jamais il ne rencontrera lors d’une visite organisée dans ces pays. C’est poignant de voir combien les habitants sont chaleureux vis-à-vis des visiteurs malgré les obstacles de la langue et de la culture. Ceux-ci ont eu bien sûr des démêlés avec la police vietnamienne qui les prenait pour des espions mais malgré la mousson, les moustiques, l’épuisement, l’itinéraire impossible à travers la jungle, le manque de nourriture, le logement précaire, ils ont réussi le défi qu’ils s’étaient fixé.

 Ils nous rapportent combien au Cambodge, les trois religions Bouddhisme,  Christianisme et Islam font bon ménage, acceptant les mariages mixtes et vivant  côte à côte sans se gêner. Ils utilisent dans leur film des images d’archive de l’époque, empruntées à Washington pour la partie historique. Non moins crucial est leur cri d’alarme pour la conservation de notre bien commun car le  Cambodge s’avère être l’un des pays les plus touchés au monde  par la déforestation. Ce reportage de L’Exploration du monde  qui  a été présenté dans le cadre des après-midis douceurs au centre Culturel d’Auderghem est une leçon de solidarité, d’humilité, d’humanité et d’endurance.12272847699?profile=original

François Picard est fondateur de Culture-Aventure, association reconnue d’utilité publique en France.

Un reportage par ce couple d’explorateurs solidaires sur la culture Khmer et ses temples est en préparation depuis cet été. Souhaitons que les instances d’Exploration du monde acceptent le nouveau projet de ces jeunes explorateurs intrépides qui ont un don évident pour établir la  communication avec des humains appartenant à un monde on ne peut plus différent  du nôtre.  

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SI...

Si tu passais par là, un beau soir à la brune...

Il y aurait dans mes yeux, des éclats de lune!

Et tout l'amour du monde que j'aurais réservé

Pour rendre cette nuit, couleur d'éternité!

Si tu venais un jour, au soleil se levant...

Me sortir du sommeil avec des mots aimants!

Et des fleurs de printemps cueillies sur ton chemin...

Me dire ton désarroi, que je suis ton destin!

Si tu voulais passer la vie à mes côtés...

Et faire que l'hiver soit toujours de l'été!

Acceptant sans frémir, mes désirs les plus fous!

Et puis nourrir l'amour, au son de tes mots doux...

Si l'on pouvait enfin, rétablir sur la terre...

Le paradis rêvé et tellement éphémère!

Ce serait à l'image de ces quelques jours bleus...

Que nous avons vécus, avant de dire adieu!

J.G.

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administrateur théâtres

12272847097?profile=originalJusqu'au 16 décembre 2012 (20h30) au centre culturel d'Auderghem:

 

Ensemble et séparément , comédie de Françoise Dorin

dans le cadre des spectacles Paris-Théâtre

Françoise Dorin est la compagne de Jean Piat depuis 1975. A-t-elle écrit par quelque heureux hasard sa dernière pièce pour lui, particulièrement? On n’en doute pas !

« Tout est toujours possible, le meilleur comme le pire », voilà son credo. Voici une pièce qui flingue toutes les idées noires. Elle présente un face à face brillant et sensible de deux solitudes qui se rencontrent  sous le signe du hasard le plus pur. Mais le hasard est-il pur? Ainsi donc la réussite de cette rencontre accidentelle d’un éditeur à la retraite et d’un écrivain pour la rubrique jeunesse, irrésistible et née à peine plus tard que lui. Elle le séduit totalement par sa malice, lui qui croyait avoir tout lu, tout vu et tout vécu. Elle est « écouteuse d’imprévisible». Malgré son optimisme de naissance - elle ne se souvient que des hauts, jamais des bas - elle avoue avoir peur de  l’Avenir, peur de la mort qu’elle frôle de justesse tandis que le vieux cœur de l’éditeur bat la chamade comme celui d’un adolescent. Les  citations de grand classiques fusent, l’art de la conversation bat son plein.  De son  côté, elle ne rêve que d’une chose : lui offrir en cadeau le coup de tonnerre, la suite  attendue du coup de foudre… aux sens décrits avec finesse par madame de Staël. Elle lui apporte clé sur porte, les surprises de l’amour et de l’étonnement, en un mot, elle s’ingénie à lui faire prendre la réalité pour ses désirs. Et quoi de plus sage ?   

Voici  donc nos deux indépendants endurcis mais infiniment curieux qui vivent ensemble et séparément le paradoxe d’un amour-amitié et vivent 364 jours de non-anniversaire où ils conjuguent sous nos yeux étonnés le verbe surprendre, étonner et aimer au présent progressif. Ils se font tour à tour un jeu de cache-cache de plus en plus  invraisemblable et de plus en plus amoureux.  Déjà, dans « Le lit à une place » Françoise Dorin insiste avec lucidité : « C'est logique dans la vie ... il y a juste une suite, ou plutôt des suites, avec des hauts, des bas, des bonnes surprises et des mauvaises, des hasards invraisemblables, des joies inespérées, des déceptions inattendues, des échecs incompréhensibles et des réussites inexplicables.» Sagesse.

La mise en scène de Stéphane Hillel est fine et intelligente car tout se passe dans la bibliothèque mythique de l’éditeur et tout semble être une question de fenêtres ouvertes ou fermées, de jumelles ou de lorgnettes malicieuses. Jean Piat vedette à la voix troublante et adorée du public et Marthe Villalonga tout aussi populaire font merveille dans ce duo beau comme un conte de Noël. L’humour, la vivacité de ton, l’ironie solide mais aimable, la politesse joyeuse pour contrer la morosité et la peau de chagrin, rendent  ce spectacle emballant et touchant  par sa sensibilité et sa délicatesse. Le talent de scène de Martha Villalonga ne s’arrête pas à la comédie de soubrette futée… par deux fois elle s’installe au piano pour interpréter ses émotions. Pas facile pour la pianiste, vu la piètre qualité de l’instrument perdu dans les livres en trompe-l’œil. Mais Debussy livre une bouffée supplémentaire de tendresse au public et à l’éditeur qui offre à sa cadette passionnée la clé du bonheur : ensemble et séparément pour vivre une non-fin. Comme un conte de Noël. Et le public de basculer dans de généreux applaudissements de bonheur.

http://www.artemis-diffusion.com/en_tournee/ensemble_separement/telechargement.html

http://www.cc-auderghem.be/index.php/nos-spectacles/paris-theatre-1213.html

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Encore quelques gouttes de pensées

Gouttes de pensées

Antonia Iliescu

  • Chez l'homme, les plus hauts sommets de l'âme se trouvent dans les profondeurs.
  • L’amour ne frappe pas à la porte et ne demande pas « puis-je entrer ? ». Il force les portes, libère les âmes et risque le tout pour rien. L’amour n’est pas timide, le vrai amour ose.
  • Le monde se partage entre manipulateurs et manipulés. Si tu refuses de t’associer à la première catégorie, tu seras automatiquement intégré à la deuxième.
  • L’amour sans l’écho dans l’autre te crie : tu es mort sans être né.
  • Il est préférable d’être parmi les satellites d’un homme intelligent que le centre de ta propre bêtise.
  • Il n’est pas important de publier ce que tu écris, l’important c’est d’écrire. Il n’est pas important d’écrire, l’important c’est de penser ce que tu écris. Il n’est pas important d’écrire ce que tu penses, l’important c’est de vivre ce que tu écriras peut-être un jour.

(Extraits du volume « Stropi de gând si muguri de constiintã» (Gouttes de pensée et bougeons de conscience) -  Antonia Iliescu, Ed. Pegasus Press, 2010)

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12272847254?profile=originalLa "Vie de saint Louis" est un récit en prose de Jean, sire de Joinville (vers 1224-1317), composé entre 1305 et 1306 (ou 1309), et transmis par trois manuscrits.

 

Cet ouvrage, entrepris à la demande de la reine de France, Jeanne de Navarre, est dédié à son fils aîné, Louis, le futur Louis X. Il se donne pour essentiellement biographique -Joinville déclarant qu'il «fai[t] escrire la vie nostre saint roy Looÿs» - et fonde sa véracité sur le témoignage de l'auteur, privilégiant ce qu'il a vu et entendu durant les années où il partagea la vie du souverain.

 

Joinville dédie son livre à Louis de Navarre, justifie son entreprise et annonce son plan. Il traitera d'abord des «saintes paroles» du roi, puis de ses hauts faits, et, pour finir, de sa mort.

«Saintes paroles et [...] bons enseignements» du roi: son amour pour son peuple, son respect des pauvres, ses idées sur les vêtements, les comportements sociaux, la fermeté de sa foi, sa loyauté.

Naissance et couronnement de Saint Louis. Principaux événements du début de son règne. Grave maladie du roi qui dès sa guérison se croise. Joinville prend également la croix. Départ pour la septième croisade. Séjour à Chypre. Débarquement en Égypte. Prise de Damiette par les croisés. Bataille de Mansourah. Revers des croisés. Saint Louis est fait prisonnier, Joinville également. Traité du roi avec les émirs. Départ du roi et des croisés pour la Terre sainte. Séjour à Acre, où le roi reçoit une délégation envoyée par le chef des Assassins. Séjour à Césarée, où le roi reçoit des messagers tartares. Séjour à Jaffa, à Sayette. Retour en France. Sainte vie du roi à son retour d'«Outremer». Manifestations de sa sagesse, de sa justice, de sa générosité.

 

Saint Louis, très affaibli, repart en croisade. A Tunis, gravement malade, il dispense ses ultimes enseignements à son fils aîné. Mort du roi. Sa canonisation. Rêve de Joinville qui fait élever un autel dédié au roi dans sa chapelle.

Joinville rappelle les sources de son livre et garantit la véracité des faits dont il a été le témoin.

 

Centrée sur un personnage royal, qui est également un saint, l'oeuvre de Joinville relève en partie du genre hagiographique, auquel elle emprunte la présentation exemplaire de faits et dits de Louis IX (il en subsiste jusqu'à aujourd'hui toute une imagerie autour du saint roi, rendant la justice sous un chêne ou lavant, le jeudi saint, les pieds des pauvres). Le livre s'apparente également à la chronique par le récit détaillé et circonstancié qu'il propose de la septième croisade (1248-1254), qui constitue plus des deux tiers de l'ouvrage. La grande originalité de ce témoignage, quand on le compare à ceux de Villehardouin ou Robert de Clari sur la quatrième croisade (voir la Conquête de Constantinople), réside dans l'emploi systématique du récit à la première personne. Bien loin d'affecter le détachement et la distance qu'impliquait chez ses prédécesseurs le recours au «il» pour parler d'eux-mêmes, Joinville fait de sa participation et présence affichées la garantie primordiale de la véracité des faits rapportés.

 

Mais surtout, avec ce récit, l'auteur nous livre la première autobiographie en langue française. Et cette histoire du moi est d'abord l'histoire d'une amitié, celle qui se développa entre le jeune noble champenois et le roi de France, son aîné d'une dizaine d'années, au cours des épreuves partagées de la septième croisade. L'attachement de Joinville se manifeste déjà dans sa sollicitude, lors de la bataille de Mansourah, quand il fait ôter au roi son heaume et lui donne son «chapel de fer», afin qu'il puisse respirer plus librement; il est aussi sensible quand le sénéchal de Champagne malade recherche la présence du roi; il culmine dans la scène où le roi et le sénéchal sont réunis pour la dernière fois: l'état de faiblesse de Saint Louis est tel qu'il accepte que Joinville le porte entre ses bras de l'hôtel du comte d'Auxerre jusqu'au couvent des Cordeliers. Mais le récit ne donne pas de cette affection une vision unilatérale: à Acre le roi demande à Joinville de prendre ses repas avec lui, le fait appeler pour lui confier son désarroi quand il apprend la mort de sa mère, Blanche de Castille, et sait aussi, par un geste (en le prenant par les épaules), lui exprimer son soutien, quand Joinville, seul contre tous, lui conseille de rester en Terre sainte.

 

Un autre attrait de la Vie de Saint Louis réside dans l'intérêt que prend l'auteur à rappeler sa rencontre avec des hommes et des civilisations autres. En première ligne, bien sûr, les Sarrasins, ennemis implacables, mais aussi capables d'égards pour leurs prisonniers; plus épisodiquement apparaissent les Bédouins, les Tartares, les Assassins. Joinville s'attarde sur leurs moeurs, leur religion, éventuellement leur Histoire, témoignant d'une curiosité et d'une ouverture d'esprit méritoires.

 

Grand seigneur et guerrier avant tout, Joinville se révèle aussi un excellent conteur. Il sait faire revivre les souffrances et angoisses des croisés prisonniers en Égypte, jouer de l'exotisme du monde musulman par des détails bien choisis («nacaires» [tambours] de l'armée sarrasine, «touailles» [turbans] des Sarrasins, leurs étranges serments, etc.). Il sait aussi suggérer le courage des croisés par l'humour dont ils ne se départent jamais, même dans les situations les plus difficiles: tandis que les flèches ennemies et les feux grégeois pleuvent sur eux, le comte de Soissons dit à Joinville qu'ils reparleront de cette journée dans les «chambres des dames», et Saint Louis, quand il raconte sa capture, compare le zèle de Geoffroy de Sergines qui le défendait à celui d'un valet éloignant les mouches de la coupe de son seigneur. Surtout il sait, en usant de la prétérition, communiquer avec force une émotion présente ou passée, ou encore dire, par la médiation du rêve, l'indicible _ son remords de n'avoir pas suivi le roi dans sa dernière croisade, sa peur d'une irrémédiable cassure entre eux.

 

Hagiographe, chroniqueur, à ses heures ethnologue, Joinville est surtout un grand mémorialiste, à qui son attachement pour son roi a permis de le faire revivre, non pas dans une sainteté stéréotypée et figée, mais comme un être de passion et de joie.

 

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Là où je me rencontre

Entrer en appartenance avec tes contours,

habiter dans nos profondeurs plonger mon regard en toi, sonder nos âmes.

 

Partage de nos êtres symbiose de nos âmes
Me voici en terres ceintes d'Amours...

Je te sais comme tu me sais
Tout est discourt résonances de vies.

 

Je me retrouve en toi dans mon éternité
Je découvre d'avec toi le chemin de vies qui coulent en nos terres
La clairvoyance s'inscrit de cette rencontre...

 

Demain et autre aujourd'hui nous appartient et tout résonne de nous
Que dire du grand livre, que dire de tous ces bonheurs qui nous sont donnés,
Portant nos mains, elles saluent la grandeur de cette conscience par nos caresses.

 

S'ouvrir aux énergies et virevolter d'avec elle et dans sa grandeur
Nous faire don du merveilleux l'osmose d'un Univers qui nous grandit.

Là où je me rencontre tu es là d'avec moi et nous sommes Un...

 

Je sais mon âme sœur je la sens dans mes profondeurs
Nos abysses en échos de nos Univers trouvent leurs résonances

Tu es mon Amour comme je suis ton Amour.

Lô.                                                                                                        22/11/2012

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Près Cieux

J'ai crié tout l'amour de mon âme et ne semblai pas être entendue

J'ai porté ma peine d'avec moi, mon esprit se perdait dans la recherche du fondamental

J'ai crié mon amour et ne semblais rien entendre, mille question obsédèrent mon esprit...

J'ai donné tout l'amour et ne semblai être aimée...

j'ai crié tout l'amour et ne semblai plus rien senti...

 

Je suis alors entrée en terres ceinte intérioriser mon amour

Perdant tout sens de réalité je m’éveille d'Amour révélé

Atout donné on ne reçois que la mesure de ce qui se donne

A bien se servir j'appris qu'il me fut donné de m'aimer, là en terre nouvelle,                                  tel un Phœnix renaissant de ses cendres.

 

L'amour tant recherché me fut révélé,

Je reçu de cette rencontre l'objet de toutes mes attentions

Mon esprit troublé a trouvé son fondamental

 

Je ne saurai dire comment un ange se trouvait là

Pour faire silence sur ce don si prés cieux

Mon âme s'agenouille et vibre de tout les accords du temps

Le repos guide mon âme de cet amour révélé

 

J'ai pu y mettre un visage un nom

Et dans le silence si prés des cieux je le murmure en ferment les yeux sur ton visage

J'ai crié mon amour, écoute , écoute tout se chante en mon être un douce musique

Le chant:d'un ruisseau, d'une mer, d'un océan aussi calme et agité

Je me trouve en symbiose d'avec l'univers

 

L'amour me fut offert c'était toi mon aimé tant recherché...

Donne nous de nous retrouver afin que nos corps puissent s'unir de cette promesse céleste...

A toi mon Aimé Astre de ma vie inscrit dans l'espace des chemins de nos vies...

Comme un serment déposé...

 

Lô.                                                                               04/11/2012

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EN MEMOIRE...

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Beaucoup que j’ai connus ne sont plus de ce monde

Le vaisseau terre Espace Et la comète blonde

Tournent toujours sans eux l’impassible ballet

Personne ne comprend d’où vient où va la ronde

Et eux dorment sans rêve en leurs sombres palais

 

 

 

Vous n’êtes pas venus des grands livres d’Histoire

Vous tous venus à moi du fond de la mémoire

Du fond de cette eau trouble où gît le souvenir

Mais des petits métiers des pauvres mots sans gloire

Du quotidien rivé au tout proche avenir

 

 

 

O ma maman perdue aux sables du rivage

Quelque part dans ce Nord livré aux vents sauvages

Si loin si loin déjà et du tendre et du clair

De mon enfance nue Et ce temps qui ravage

Tes yeux de noir velours Amour fragile éclair

 

 

 

La vague bat toujours ce noir embarcadère

Comète blonde Espace Vaisseau fou la terre

O vous tous qui dormez de vos rêves absents

Souvenez-vous de nous les vivants délétères

De la nuit de velours à l’aurore de sang    

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Le parfum des fleurs

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ne force infernale,immonde,
Crée un univers de maudits,
En diverses parties du monde.
Les rescapés restent meurtris.

Là-bas, dans l'horrible carnage,
Aucune présence de dieu,

Venu mettre fin à la rage.
Mais des héros sont sur les lieux.

Pour ceux des îlots épargnés,
Il convient de s'aimer soi-même,
De partager les biens gagnés
Avec les proches que l'on aime.

On n'évite pas les souffrances.
Il faut, pour occulter les peurs,
S'abandonner à des errances,
Rechercher le parfum des fleurs .

19 octobre 2005

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Cloche sous les ponts.

 

Nez  rouge  de  froid et de, vin  ils  grelottent  la  misère,

De leur maison disparue, dans l’effroi cruel d’un instant,

Les jours de leur existence, bien loin des pleure-misère*,

Sans  un  domicile  fixe font  d’eux des êtres  inexistants.

 

Gueux  de  la  rue,

La  main  tendue,

Ils  mendigotent,

Puis vont et viennent,

Remplis de peines,

Sur tout mégottent.

 

Pris dans l’ouragan du hasard,  porches ou ponts sont le refuge,

De  leur  sinistre  indigence  noyée  sous  la  scoumoune,

Ils ont  pour  se  ravigoter  des combines et  subterfuges,

Siffler un coup de gros rouge puis se couvrir de doudounes.

 

Ils  sont  picoleurs,

soignent leurs douleurs,

D’un p’tit coup d’alcool,

Qui  les  ranime,

Très magnanime,

Sans un seul faux-col.

 

Endettés à ne plus pouvoir comme bien d‘autres parmi eux,

Les  clochards  au  petit  matin  déambulent  dans  les  rues,

A  la  recherche de trésors dans les pis endroits gadouilleux,

Se  bataillent  les  poubelles,  râlent  d’une  voix  bourrue.

 

Avec  leur  clébard,

Les pauvres clochards,

Errent leurs malheurs,

Dessus  les  trottoirs,

Quelques réchauffoirs,

Pour traîne-malheur.

 

Ils promènent  leur pauvreté  le long des maisons bourgeoises,

Aux chambres vides des enfants envolés vers d’autres conforts.

En  échange  de  services  et  manières  qui  embourgeoisent,

Les mendiants d’un simple asile pourraient trouver du réconfort.

 

Mais  la  justice,

Parfois  factice,

Pour les démunis,

Interdit l’emploi,

De gens sans contrat,

Ou les deux punit.

 

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

*pleure-misère     Avare qui se plaint toujours.

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Attente comblée

Épaisse couche de nuages,

absorbant la mémoire,

créant un fond nacré,

au feuillage foncé des érables géants.

Je fixe l’écran nu,

qui s’amincit et se déchire,

laissant se répandre une eau bleue, ,

alimentant des lacs et de jeunes rivières.

La couleur s'épaissit,

entre les câbles électriques,

perchoirs désertés des oiseaux.

L’instant s’écoule au ralenti, dans le silence.

Des masses floconneuses,

faites de neige immaculée

m’apportent une joie enfantine.

Mon esprit vogue en liberté vers l’infini.

Mon âme est en attente.

La paix, qui naît de l’harmonie,

engendre un courant de tendresse.

Le soleil apparaît, sa présence me comble.

                                                                             24/8/1998

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Mon îlot, mon ashram

 

J'existe désormais, vivant en solitaire,

Libérée des corvées, et des impératifs.

N'ayant pas hérité d'un esprit inventif,

Je ne me fais pas rire, étant à ne rien faire.

J'aspire à éviter les efforts inutiles.

En ayant à choisir, j'opte pour les loisirs.

Mon très petit jardin est un lieu de plaisirs,

Protégé des regards. Des haies en font une île.

Des murmures y circulent, y viennent des oiseaux.

Sur des branches perchés, ils m'observent peut-être.

Leur charmante présence ajoute à mon bien-être.

Le décor, en changeant, demeure toujours beau.

Les ans ont fait de moi mon gourou bien heureux.

Mes pensées s'alimentent aux sources poétiques.

J'ai foi en la raison, j'applaudis la logique,

Qui engendra les lois d'un monde fabuleux.

Nombreux parleurs prisés ne m'impressionnent guère.

Je m'étonne qu'ils aient un pouvoir aussi grand.

À vouloir tout comprendre, on perd souvent son temps.

Or, s'écouter penser ne fait pas que distraire.

10 décembre 2012.

 

 

 

 

 

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