Beaucoup que j’ai connus ne sont plus de ce monde
Le vaisseau terre Espace Et la comète blonde
Tournent toujours sans eux l’impassible ballet
Personne ne comprend d’où vient où va la ronde
Et eux dorment sans rêve en leurs sombres palais
Vous n’êtes pas venus des grands livres d’Histoire
Vous tous venus à moi du fond de la mémoire
Du fond de cette eau trouble où gît le souvenir
Mais des petits métiers des pauvres mots sans gloire
Du quotidien rivé au tout proche avenir
O ma maman perdue aux sables du rivage
Quelque part dans ce Nord livré aux vents sauvages
Si loin si loin déjà et du tendre et du clair
De mon enfance nue Et ce temps qui ravage
Tes yeux de noir velours Amour fragile éclair
La vague bat toujours ce noir embarcadère
Comète blonde Espace Vaisseau fou la terre
O vous tous qui dormez de vos rêves absents
Souvenez-vous de nous les vivants délétères
De la nuit de velours à l’aurore de sang
Commentaires
merci Liliane!
Très beau poème magnifiquement illustré par la sculpture allégorique.
Bravo !
merci Adyne.
Ce poème balisé poésie ne se retrouve malheureusement pas dans cette rubrique...
Admirable ! Bravo.
Michel, Marilou, merci à vous!
Superbe poésie ! Bravo...
Les ondes de la mémoire profonde font vibrer à jamais les jours présents.
merci! ce poème fait partie de mon recueil "Poussière d'âme"(éd. Chloé de Lys, 2009)
Superbe Claude, merci de ce partage touchant.
Amitiés. Pascale