Épaisse couche de nuages,
absorbant la mémoire,
créant un fond nacré,
au feuillage foncé des érables géants.
Je fixe l’écran nu,
qui s’amincit et se déchire,
laissant se répandre une eau bleue, ,
alimentant des lacs et de jeunes rivières.
La couleur s'épaissit,
entre les câbles électriques,
perchoirs désertés des oiseaux.
L’instant s’écoule au ralenti, dans le silence.
Des masses floconneuses,
faites de neige immaculée
m’apportent une joie enfantine.
Mon esprit vogue en liberté vers l’infini.
Mon âme est en attente.
La paix, qui naît de l’harmonie,
engendre un courant de tendresse.
Le soleil apparaît, sa présence me comble.
24/8/1998
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