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Le premier MuCH Waterloo Festival s’est terminé…par  un bouquet de talents virtuoses. En effet Ce sont les Quatre Saisons de Vivaldi et celles de Piazzola qui mettaient fin à ce cycle de musique, de danse,  de poésie et même d’aquarelle réparti sur 5 jours de liesse estivale.  Avec le Nco Orchestre, Tatiana Samouil, Kerson Leong, sous la direction d’ Ayrton Desimpelaere.

 

Invite

Nous sommes dans le Studio Haas Teichen avec L’Orchestre de Chambre de Namur. Ayrton Desimpelare, dont  la carrière brillante ne fait que commencer,  déroulera lors de cette dernière  contribution vibrante au festival, tout son art et sa sensibilité de maestro. La violoniste soliste c’est  Tatiana Samouil, lauréate du Concours Reine Elisabeth 2001,   professeur de violon à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et depuis  2002 premier violon à  l’Orchestre Symphonique de la Monnaie. Sous la baguette innovante et impétueuse d’Ayrton Desimpelaere,  elle transforme littéralement notre perception habituelle de l’œuvre du maître italien.

 Dès le Largo du Printemps, elle nous entoure d’un manteau noir de tristesse et nous confie le relief de ses larmes avant de les essuyer par des mélodies bondissantes d’allégresse dans  la très  grande pureté de sonorités de L’allegro. De vraies giboulées musicales.  Les vagues de bonheur se répandent dans la très belle acoustique de la salle …et dans le cœur du public. Une impression de liberté? De mobilité extrême des sentiments? Le visage de la violoniste dont on perçoit les moindres tressaillements  se crispe, la souffrance renaît  perchée sur la basse continue, puis le sourire  réapparaît dans les yeux, pour s’achever dans la sérénité. Une sérénité de véritable hédoniste?    

L’Allegro non molto de l’Eté commence par un tapis de questions inquiètes qui s’embrasent dans l’élan vital solaire de la partition. Mais  toujours très apparente,   cette nostalgie de la violoniste,  comme une  fièvre récurrente de de l’absence,  rejoint aussitôt la fureur de vivre et se fond avec l’ardeur juvénile débordante de tout l’orchestre. Dans un lieu où la proximité avec les musiciens est si grande, la projection de chaque instrumentiste est comme calligraphiée. L’Adagio semble jouer au sablier du temps. Voilà une fragilité intense et douloureuse  qui se  répand  sur fond d’orages et d’éclairs.  Le Presto est conquérant, la magie musicale a fait taire toutes les angoisses et recouvrer la joie de vivre.  Une approche d’un romantisme fou!

 L’Allegro qui débute l’automne semble dédié à Bacchus et à l’abondance des fruits de la terre, L’archet est victorieux : ivresse de sonorités ! Mais L’Automne rime  aussi avec langueurs aux couleurs de feuilles mortes balayées prestement par le regard de connivence de la violoniste avec le chef d’Orchestre. Très émouvant, ce  clavecin qui  aidé des vents  précieux étend un voile brume qui peu à peu obscurcit le bonheur. L’archet se fait déchirant. Chacun peut penser à quelque chose de profondément triste avant de sauter dans une luxuriante danse finale, brillante d’énergie.

 

« Quest'è 'l verno, ma tal, che gioja apporte ».L’hiver marche sur un carnage d’élytres froissées, d’ascensions désespérées, tout un peuple ailé craint les frimas à venir, mais la lumière est si belle, et on voit le ciel. Les rafales passent dans les pizzicatis des violons. Le Largo fait brûler les flammes bienfaitrices, un cœur pacifié, empli de chaleur humaine et de caresses. Quelques mesures de sortie tout en légèreté soudent la grâce à l’énergie qui ne font plus qu’une. Les  jeunes artistes et le public ravis de  la communion musicale, se retirent pour la pause, le sourire aux lèvres.

 

Meet and Connect

Les quatre saisons de Piazzola amèneront  sur le plateau un vrai génie de l’archet qui avec ses allures de bad boy  enchanteur, caracole entre assauts vers le ciel, solo sentimental, tangos, bataille héroïque  qui terrasse le dragon, envolées qui semblent improvisées et citations de Vivaldi !  Le jeune violoniste canadien distingué Kerson Leong est tellement fascinant que l’on en oublierait le chef d’orchestre. Il possède une virtuosité qui coupe le souffle, une  intériorité qui déménage avec des abîmes de fragilité et des sommets de puissance. Salves, trilles bouleversantes, sautes d’humeur, glissements subreptices dans la romance, décharges électriques, pas de deux… . Cela virevolte, cela foisonne sans rimes ni raison.  Le musicien est entier au cœur de la transe des saisons, tous siècles confondus.   La contrebasse n’en peut plus de battre!  Le magnifique timbre de l’instrument du virtuose, un Guarneri del Gesu (1730) multiplie les registres et les désespérances, il  rend  une multiplicité de couleurs chatoyantes, on se perd dans l’affolement  circulaire des saisons et on se sent infusé d’émotion. Cet artiste incomparable invité au MuCH Waterloo Festival s’est produit dans des salles  internationales de renom comme le  Wigmore Hall in London, l’Auditorium du Louvre in Paris, the Oslo Opera House, and the National Centre for the Performing Arts in Beijing.    Il est partout. On l’écoute partout à la  CBC Television,  la CBC/Radio Canada,la BBC Radio 3, Radio France, Radio Television Suisse, l’ American Public Media’s SymphonyCast, la NRK, la RAI, la Deutschlandradio Kultur,  et la  Czech Radio. C’est un tonnerre d’ovations qui résulte de cette splendide performance, en espérant que la  prochaine saison du MuCH Waterloo Festival 2018 soit d’une aussi belle tenue!    

 

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Vers l'estuaire de la Vie

Lentement, le ciel s'éclaircit.
Mon âme se fait voyageuse.
Me sens sereinement heureuse,
Poussée par l'élan de la vie.

Mon âme se fait voyageuse.
Elle monte vers l'infini,
Poussée par l'élan de la vie;

Une ascension délicieuse!

Elle monte vers l'infini,
Côtoie des îles lumineuses,
Une ascension délicieuse.
Sur le concret, elle atterrit.

Côtoie des îles lumineuses
En demeurera attendrie.
Sur le concret, elle atterrit.
Ne craint la bouche dévoreuse.

20 juin 2917

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Le temps. JGobert.

Le temps guérit bien des choses. Tout ce qui représentait l’important à ses yeux a disparu peu à peu. Elle ne voulait y croire au fond d’elle-même, comme pour contrecarrer les diseurs de bonne aventure qui se transforment en prêcheur de mauvaises nouvelles.  Non, elle était certaine que jamais elle n’oublierait l’ombre passant par le jardin et qui, à pas feutrés, venait lui faire un baiser dans le cou. Tous ces jours abandonnés au plaisir, au bonheur ont été soufflés comme des braises que l’on veut éteindre.

Longtemps elle a vécu dans une semi conscience mêlant le passé au présent et incapable de se situer dans l’avenir. Le souvenir de l’image aimée flottant toujours entre elle et sa nouvelle existence.

Le temps prend son temps pour amener l’être aimant à oublier et il y arrive peu à peu malgré les réticences, les refus, les sentiments de trahison envers celui qui n’est plus.

Un rayon de soleil dans ce même jardin, qui comprimait cruellement le cœur, est maintenant plus doux. Accepté par la passion déchirée, il repend un moment de paix. Et le temps s’évertue à effacer délicatement les plus beaux souvenirs et les plus douloureux.

Les bruits familiers ont évolué. Là où s’amassait un trop plein de chagrin, le silence s’est installé pour panser la plaie géante de l’absence. Rien n’a bougé mais tout a changé. Le temps a pris en main cette souffrance pour la consoler et l’obliger à partir afin de laisser place à autre chose. Abandonner enfin ce mal.

La voici, au bord d’un nouveau chemin, qui s’ouvre vers un nouvel avenir. Le temps lui tient la main et discrètement la presse d’agir. Il est temps de partir. Rien ne sera plus comme avant. L’important est de vivre.  

 

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Sors dans le vent

Ne te l'ai-je pas dit?À l'heure où le ciel blanchitsors dans le ventmarche sans t'arrêterle regard en plein cielLes idées noires ne résistent pasau souffle de l'airni à la lumière(Martine Rouhart)
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12273224101?profile=originalIls'agit d'un ouvrage philosophique de l'anglais Thomas Hobbes (1588-1679), publié à Londres en 1651 en anglais et adapté par la suite en latin dans l'édition d'Amsterdam (1668). L'ouvrage comprend quatre parties: l'"Homme", l' "Etat", l' "Etat chrétien", le "Royaume des ténèbres", antithèse de l' Etat chrétien. La première résume les prémisses philosophiques développées dans deux autres ouvrages de Hobbes, "Du corps" et "De la nature humaine". Selon ces prémisses ontologiques, seuls existent les corps, lesquels peuvent être les corps matériels proprement dits (ou naturels) et les corps politiques (artificiels). D'un côté, l'homme fait partie de la matière dont il est lui-même composé; de l'autre, en tant qu'être capable de concevoir des corps artificiels, il est l'artisan et le sujet de la doctrine politique. Les connaissances ne sont que des sommes de sensations, qui sont à leur tour des modifications, mouvements produits dans les corps sensibles et transmis au cerveau par l'intermédiaire des nerfs sensitifs. Nos perceptions du monde sont le sentiment des modifications correspondantes qui interviennent dans la substance cérébrale: elles sont donc subjectives. Toutes nos actions sont rigoureusement déterminées par les Instincts irrésistibles: il n'y a aucune place dans nos actes pour la liberté, et le bien comme le mal sont des notions relatives; le premier s'identifiant à l'agréable, le second au désagréable. Ce matérialisme a pour conséquence logique une théorie absolutiste de l' Etat. Pour Hobbes, en matière de politique, la liberté est aussi peu admissible qu'en morale et en métaphysique: dans l' Etat, comme dans la nature, la force crée le droit. L'état naturel des hommes, c'est "la guerre de tous contre tous", et l' Etat constitue le moyen indispensable pour y mettre un terme. Il protège la vie et les biens des individus, au prix d'une obéissance passive et absolue de la part de ces derniers; ce qu'il ordonne est bien, ce qu'il interdit est mal, sa volonté est une loi suprême. A cet être artificiel que constitue l' Etat ou la République, véritable automate doté d'une vie purement mécanique, conçu et réalisé par le génie des hommes, Hobbes donne le nom de Léviathan, emprunté à ce monstre légendaire et symbolique, mentionné dans la Bible et plus particulièrement dans le "Livre de Job". Ce Léviathan, l'auteur l'a représenté dans une illustration célèbre de la première édition de son ouvrage: un géant couronné, un glaive dans une main, une crosse dans l'autre: autrement dit disposant de la force militaire et spirituelle qui lui confère la domination des corps et des consciences. Son âme artificielle est constituée par la souveraineté; les articulations par les magistrats et les autres membres du législatif et de l'exécutif;  les nerfs par la récompense et le châtiment, qui ont même fonction que dans le corps naturel: la force, par le bien-être et les richesses de tous les membres en particulier; l' activité, par le salut du peuple; la mémoire par les conseillers; la raison et la volonté par l'équité et par les lois; la santé par la concorde; la maladie par la sédition; la mort par la guerre civile; le "Fiat" de Dieu et sa création de l'homme dans la Genèse, par les pactes et les contrats qui rassemblèrent et unirent pour la première fois les diverses parties du corps politique.

La doctrine politique, qui occupe les deux autres parties de l'ouvrage, reprend en substance les idées exprimées dans les "Eléments philosophiques du citoyen", hormis quelques enseignements que l'auteur semble avoir tiré de la vie politique particulièrement agitée de son époque. Quelqu'un devient le sujet d'un conquérant au moment où, se trouvant libre de se soumettre à lui, il consent, par des paroles expresses ou autres signes suffisants, à être son sujet. Cela se produit pour quiconque n'a pas envers son souverain d'autres obligations que celles d'un sujet ordinaire, quand ses moyens de subsistance sont au pouvoir des gardes et des garnisons de l'ennemi. Le code civil des obligations du citoyen ne peut être en contradiction avec les lois naturelles et l'équité; la reconnaissance et les autres vertus qui en découlent et disposent à la paix et à l'obéissance, deviennent l' Etat une fois constitué, des lois naturelles, et sont par conséquent aussi des lois civiles, du fait que le pouvoir souverain oblige à les respecter. La partie non écrite de la loi est dite naturelle, la partie écrite, civile. Cette dernière restreint la liberté naturelle des particuliers, afin qu'ils ne puissent se léser l'un l'autre, qu'ils se prêtent mutuellement assistance et s'unissent contre l'ennemi commun. La loi civile ne peut être que sous le contrôle du roi ou du parlement lorsque la royauté y repose. La royauté n'est en rien limitée par le pouvoir religieux, puisque les royaumes temporels et spirituels sont identiques: le souverain ne peut être excommunié, puisqu'un prince ne peut s' excommunier lui-même et que l' excommunication lancée contre un sujet fidèle à son souverain est nulle et sans effet. Tous les pasteurs exercent leur fonction au nom et pour l'autorité du souverain civil, ou "jure civili". Mais le roi, ou tout autre souverain, remplit son propre office de pasteur suprême par une autorité immédiate émanant de Dieu, ou "jure divino". Quiconque dès lors s'incline devant le souverain et professe la divinité de Jésus, est un bon chrétien. L' absolutisme de l' Etat, fondé sur une conception rigoureusement matérialiste et utilitaire de l' Etat lui-même, a trouvé ainsi dans le "Léviathan" son expression majeure, poussée jusqu'à faire cesser le devoir de fidélité quand le souverain ou l'Etat ne sont plus en mesure d'assumer la défense du citoyen, dont la soumission n'a eu pour seul motif que le désir d'assurer sa propre protection.

Une préfiguration du nouvel Etat start-up, avec les citoyens en usagers-clients, le politique en investisseur et les lois en algorithmes Facebookiens?

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Les muses contemporaines


Voulant exprimer une idée,
Qui me semble devenue claire,
Je trouve certes nécessaire
De ne pas vite décider.

J'examine parmi les mots
Les plus justes qui se proposent,
Les combine, en vers ou en prose,

Lors, ils deviennent des propos.

Mais pour traduire mes émois,
Ce que très souvent j'aime faire,
J'accueille un familier mystère;
Attentive, écoute une voix.

Sans doute celle de ma muse,
Me gardant, comme elle, innocente.
Plutôt que parler, elle chante.
Jamais n'intrigue ni ne ruse.

Abondent non loin, fascinantes,
De fatales inspiratrices.
Par leurs fabuleux artifices
Rendent des âmes délirantes.

19 juin 2017

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"Hannah", c'est une belle histoire, une romance comme on les aime mais aussi un émouvant hommage rendu aux victimes du séisme qui s'est déroulé à Haïti en janvier 2010.

Nathalie Marcon, éditrice

Chloé et Lara sont jumelles.

Séparées depuis plusieurs années, elles ne se sont plus vues qu’à Noël et aux anniversaires.

Lors de ses vacances à Saint-Domingue, Lara a rencontré Chris. Entre eux, c’est le coup de foudre immédiat, puis le mariage. Depuis cinq ans, les amoureux habitent une très jolie maison à Léogâne, une ville proche de Port-au-Prince.
Chris est en mission pour l’ONU et Lara s’épanouit dans son métier d’enseignante. Elle envoie une lettre à Chloé pour lui annoncer qu’elle est enceinte. Celle-ci lui manque terriblement et Lara aimerait renouer avec elle…

Elle l’invite donc à venir leur rendre visite dans leur petit paradis au milieu des Caraïbes. Elle voudrait que sa jumelle accepte de devenir la marraine de son enfant, une fille qui se prénommera Hannah.

Chloé n’a pas ouvert l’enveloppe qui est arrivée quinze jours plus tôt. Elle n’en a pas vraiment envie. Les choses ne sont pas simples pour elle car elle vit une rupture sentimentale. Seule à Paris, elle connaît de sérieuses difficultés. Elle doit, en plus, prendre une décision importante au sujet du bébé qu’elle attend.

C’est alors que commence la journée du mardi 12 janvier 2010.

12273225496?profile=original

Format broché

N°EAN : 9782930884165

317 pages

Disponible dans toutes les librairies

et aussi sur le site des Éditions Poussière de Lune

Thierry Delvaux, vétérinaire et auteur

Éditions Poussière de Lune

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administrateur théâtres

Le premier MuCH Waterloo Festival, un bouquet de talents virtuoses.(I)

 

Jolie formule musicale de carpe diem : du 7 au 11 juin à Waterloo, on  pouvait  assister à pas mois de  38 concerts courts et variés en 5 lieux répartis dans  Waterloo et les alentours. Cela se  clôturait de manière  printanière et festive dans  le cadre bucolique et accueillant  des jardins d’Argenteuil, à  la Chapelle Musicale  Reine Elisabeth,  par une garden party, devenue  maintenant traditionnelle. Le premier MuCH Waterloo Festival, un bouquet de talents virtuoses.

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Le premier concert du festival auquel nous avons assisté est  le très émouvant Oratorio, The Creation, (Hob. XXI:2) - Die Schöpfung de J.Haydn, donné dans la belle acoustique de L’Eglise Saint-Joseph à Waterloo, le 8 juin dernier.  Cette oeuvre lumineuse symbolise l'incarnation de l'immense foi et gratitude de Haydn  envers son créateur.  En homme profondément religieux, Haydn  écrivit : « Je n'ai jamais été aussi dévoué que lorsque je composais La Création. Chaque jour je priais Dieu à genou afin qu'il me donne la force nécessaire pour cette œuvre ».  Première oeuvre de type cosmopolite, elle a été  écrite dès sa création pour être chantée en trois langues : allemand, anglais, français, anglais.  La création  française  eut lieu le 24 décembre 1800 à Paris. C'est ce jour-là qu'en se rendant à la représentation, Napoléon Bonaparte faillit être victime d'un attentat. 

Aucun texte alternatif disponible.

 

Bart Van Reyn dirige chœurs et orchestre : L’Octopus Choir et Le Concert d’Anvers avec des solistes de tout premier rang: Julia Szproch et Cécile Lastchenko, sopranos, Pawel Konik, baryton, Denzil Delaere, ténor et Bertrand Duby, basse.

Une oeuvre empreinte de mystère et de tendresse : « leise , leise… ». Voilà offerte toute la beauté du monde  chantée par  le tenor Hugo Hymas (GB) qui remplace Denzil Delaere, souffrant! Trois solistes représentent trois anges qui racontent et commentent les six jours de la création du monde selon la Genèse: Gabriel (soprano), Uriel (tenor) et Raphaël (basse). La nature est une cathédrale qui berce. L’ange Gabriel (Julia Szproch) chante avec puissance juvénile et souples vocalises, les  produits nourriciers de la terre et  l’innocence de la création. Sa voix charmeuse nantie d'une palette d’une très belle envergure fuse vers les hauteurs. Le chœur  fait preuve  une diction allemande remarquable et r enchante le public avec « Die Himmel erzählen die Ehre Gottes Und seine Hände Werk zeigt an das Firmament » Cette interprétation donne lieu à un dégagement d’énergie incroyable qui  inonde  les moindres recoins du lieu. Les étoiles de l’univers dansent avec jubilation. La musique  joue au télescope et sonde l’immensité.

La deuxième partie de l'oratorio  commence avec  la création des oiseaux. L'orchestre se livre aux plaisirs d'une musique  imitative.  Une véritable  nuée de voix s’envole vers le ciel, alors que  les violons répondent en écho à chaque appel. Les roucoulades des flûtes soulignent l’innocence du monde,  avant que ne s'élève la sombre voix du Seigneur  après son impressionnante création des monstres marins: « Seid fruchtbar ... » La basse - Bertrand Duby, - vous donne le frisson ! « Erfreut euch in euren Gott ! » Ce dernier mot  semble vibrer indéfiniment.

Le très beau récitatif n° 23 du ténor décrivant la création de l’homme à l’image du Seigneur  repose sur l’écrin délicat du  clavecin, celui des violoncelles ronronnant de plaisir accompagnés de bois aériens. Dieu lui-même est content ! La plénitude  envoûtante du  Terzett 25  remet en lumière l’exultation du chœur.

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Mais bien sûr c’est le duo très attendu du couple radieux d’Adam et Eve « Holde Gattin, dir zur Seite Der tauende Morgen »  qui donne  toute la dimension mystique de l'oeuvre, qu’ils remercient le créateur pour la  merveille de la création ou qu’ils se disent leur mutuel amour et admiration dans de superbes lignes mélodiques. Cécile Lastchenko, soprano et Pawel Konik, baryton sont absolument extraordinaires. Le public s'en trouve bouleversé.  «  O glucklich paar ! »

Le choeur semble bondir dans une éternité sublime : « Singt dem Herren alle Stimmen... Des Herren Ruhm, er bleibt in Ewigkeit! Amen! »  Ce dernier couplet rassemble sous la baguette fougueuse et créatrice de Bart Van Reyn toutes les énergies terrestres et spirituelles des Amen retentissants, exaltés et parfois acrobatiques.  C’est enfin un public transfiguré  par l’émotion engendrée par  cette  apaisante fresque narrative  de la création, qui a exprimé sa joie dans un  tonnerre prolongé de fervents applaudissements.

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http://opera.stanford.edu/iu/libretti/schoepf.htm 

http://musicchapel.org/event/much-waterloo-festival-5/ 

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 http://brussels.carpediem.cd/events/3744150-garden-party-much-waterloo-festival-at-chapelle-musicale-reine-elisabeth/L’image contient peut-être : 5 personnes, personnes souriantes, personnes debout, mariage, costume et intérieur

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Le choix de l'artiste

La joie de vivre s'alimente
À l'énergie de la nature,
Qui tout en variant perdure.
Elle anime l'âme et l'enchante.

Certes, la raison a pour rôle
D'éclairer où s'en vont les pas.
Or, ne s'en tient pas à cela;
Sur tout, exerce son contrôle.

Elle peut freiner un élan,
Faire s'évanouir un rêve.
Elle s'interpose sans trêve
Dans l'évaluation d'un plan.

Inutile et indésirable,
Pour elle semblent synonymes.
Lors conserver ce qui ne rime
Ne lui parait pas souhaitable.

Face à la grande dame austère,
Les créateurs restent distants,
Ne se veulent pas bien pensants
Ils n'accueillent pas ses critères.

C'est sa liberté qui permet,
À l'artiste toujours lui-même,
De rendre son talent extrême.
Il ne la sacrifie jamais.

17 juin 2017

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Veillée solitaire


Soliloque

J'eus un dîner délicieux,
Pris en ma seule compagnie.
Le dessert était savoureux,
Un bon vin m'emplit d'énergie.

Je vis des instants agréables
Que ne troublent pas les regrets
L'indépendance est favorable,
Permet d'agir selon son gré.

Je ne me fâche plus jamais
Dénonçant l'odieuse farce.
Je n'acceptais pas les disgrâces.
Serais devenue déprimée.

Je compris que rare est ma chance
J'obtins ce que j'avais voulu:
Demeurer celle que je fus.
Intacte est mon intelligence.

Rien ne me lie ni ne m'engage.
Ce qui peut attendre, attendra.
En me souvenant d'être sage
J'accueillerai ce qui viendra.

16 juin 2017

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Au parc illimité


Haïkus

Parc illimité
sorties de l'eau se prélassent
des oies somptueuses

Elles se déplacent
picorant en appétit
occupées sans cesse

Nullement sauvages
se laissent approcher de près
sans montrer de crainte

Ô ravissement
posées sur le gazon vert
des plumes de soie.

16 juin 2017

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Une envie d'imiter

Immobilité remarquable,
Ligne brisée pour horizon,
Envol freiné par la raison,
Télépathie inconcevable.

Ligne brisée pour horizon,
Ciel paraissant inhabitable,
Télépathie inconcevable,
Étanchéité des cloisons.

Ciel paraissant inhabitable.
Ne tombe pas d'or en rayons.
Étanchéité des cloisons
Non capté fuit l'invraisemblable.

Ne tombe pas d'or en rayons.
Envie de saisir l'impalpable.
Non capté fuit l'invraisemblable.

Ce jour s'écoulera sans dons.

16 juin 2017

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administrateur théâtres

God save the  spirit! Voici un spectacle qui a du panache !

« Au clair de la lune, trois petits lapins qui mangeaient des prunes, le verre à la main… » On n’est pas vraiment dans la normalité de la chanson  Mon ami Pierrot, on l’aura tout de suite compris, en recevant à l’entrée du spectacle un sachet dans lequel se cache un verre en cristal, organique bien sûr, garanti sans plomb en vue de la dégustation. Les cinq sens seront tous  au rendez-vous!  Un conseil allez-y à  plusieurs,   car  l'instrument de cristal permet de trinquer joyeusement  en si bémol majeur ce qui ajoute de pétillantes respirations  concertantes entre voisins décomplexés.  La gageure c’est qu’après six verres d’élixirs divers, c’est peut-être vous qui aurez du plomb dans l’aile. Mais vous pouvez toujours aller cracher sur scène entre les plats de calembredaines et de plaisantes parodies à la sauce bien zwanze de chez nous!

 

Enjoué, canaille, vif, velouté, souple, aimable,  puissant, nerveux, léger, gouleyant, généreux et franc, le boshimam d’un genre nouveau tape sur toutes les religions confondues : "ni dieux ni maîtres" hormis le vin. Sauf à dire  que les religions de tout poil tablent sur les libations  et se greffent toutes  sur la survie de la Vigne,  traversant  grâce à elle,  les  différentes civilisations humaines. L'échanson du rire  tacle les français dans et hors de la salle, les étudiants et les riches, les allemands de passage, les touristes,  les anglais bien sûr et les Belges une fois sur deux, et  en particulier les planteurs de betterave ataviques. Ajoutez vous-même le B.    On sert six fois à boire, sur musiques de circonstance, qu’elles soient à danser ou à batifoler, l’un ne va pas sans l’autre, c’est ainsi que vont les plaisirs de dieux !  Vas-y pour  la dégustation au propre et au figuré, en pleine figure et  plein la  bouche, à gorge déployée (on ne vous dira pas laquelle…) pour les salves de rires. 

Le vocabulaire oenophile défile sous forme de bêtisier.  Eric Boschman élu meilleur sommelier de Belgique en ’88 s’est transformé en amuseur public,  difficile à situer,  entre  France et Belgique, plutôt RTL côté rires et balivernes. Le verre à la main, L’esprit gouailleur, il explose au passage une à une, les figurines politiques véreuses de notre temps, ne se privant pas  d’envoyer quelques gros-plants sur la scène mondiale des  brutalités encours.  Toutes frontières abolies: l'alcool désinhibe.  Il remonte les rivières, parcourt les chaînes de montagnes, batifole dans tous les vignobles, détaille les  théologies, les mélange en libations sacrées et vertueuses car seule l'ivresse est interdite (par les Arabes!).   Et  il termine sur  un porto dont l'étiquette reste un mystère étoilé de souvenirs de jeunesse! 

   

En définitive, son Wineman show musical et humoristique  réveille les papilles,  catalyse les rires et adoucit les mœurs. Quelle jolie fête de fin de saison! Comme tout bon Belge  qui se respecte, cela avait commencé par de l’autodérision pur jus , puisqu’il moque au premier chef, sa propre gent vinophile,  et en particulier, ces  happy fews qui n’osent avouer qu’ils  pratiquent l’œnologie un fois par semaine et rentrent aux petites heures…

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NI DIEUX NI MAITRES MAIS DU ROUGE

De et avec Eric Boschman

DU 07/06/17 AU 30/06/17

Théâtre Le Public
rue Braemt, 64-70 1210 Saint-Josse-Ten-Noode

http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=469

https://www.ericboschman.be/spectacles/

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BONJOUR L' ETE...

Même s'il est encore tôt

Soleil déjà levé

Mes amis les oiseaux

Expriment leur gaité

Le vent est si léger

Il caresse les feuilles

En chef improvisé

Il rassemble et accueille

Un long roucoulement

Un trille primesautier

Discret frémissement

Le bonheur cachottier!

Si douce est la musique

Le rythme bien présent

Il peut bien faire la nique

A tout bruit discordant!

Le jardin langoureux

Profite de l'instant

Et les cœurs amoureux

S'imbibent du présent...

Bonjour l'été!

J.G.

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administrateur théâtres

Stabat Mater, opus 58  Antonín  Dvořák (1841-1904) œuvre pour soli, chœur et orchestre

Cécile Lastchenko- soprano
Pauline Claes - mezzo
Sébastien Romignon-Ercolini - tenor
Kris Belligh - Bariton
Namur Chamber Orchestra

Direction:Ayrton Desimpelaere


Grand concert de la Régionale A Cœur Joie de Bruxelles sous la direction d' Ayrton Desimpelaere, au profit de l’ASBL « Camp de Partage »

Le jeune chef belge Ayrton Desimpelaere (né en 1990) fait partie  d’une génération montante d’artistes qui se retrouve comme par enchantement dans les salles les plus prestigieuses.  Le jeune maestro talentueux a eu l’occasion de diriger la demi-finale du Concours Tchaïkovski à Moscou en 2015 devant un jury prestigieux présidé par Valery Gergiev et retransmis  sur Medici.tv. Au cours de la saison 2016-2017 il a dirigé la Flûte Enchantée  en version à vocation pédagogique, à L’Opéra Royal de Wallonie où il a eu l’occasion bénie de pouvoir côtoyer tout au cours de l’année,  d’immenses personnalités du monde musical, grâce à son assistanat dans la direction d’orchestre. Depuis 2015, il assure la direction du chœur de la régionale A Cœur Joie de Bruxelles composée de 180 choristes et depuis 2014 il dirige un répertoire d’œuvres sacrées lors des  stages de Chant choral à Loos (France) qui rassemble chaque année une centaine de choristes. Cette année l’œuvre sacrée choisie est La petite messe solennelle de Rossini.  Dernièrement, il a également dirigé lors du Singing Brussels Celebration Weekend à Bozar,  660 élèves issus d’une vingtaine d’écoles primaires bruxelloises interprétant  l’œuvre musicale originale imaginée pour le projet Cantania par le compositeur belge Jean-Philippe Collard-Neven.

Pour ce  prodigieux Stabat Mater, Le NCO (Namur Chamber Orchestra), une formation de 12  jeunes musiciens issus des Conservatoires royaux belges  et qui s’est produite dans de nombreux festivals belges ainsi qu’en France, s’est  augmenté de musiciens professionnels  supplémentaires pour former un orchestre symphonique sous la baguette de leur chef Ayrton Desimpelaere qui dirige également l’immense cohorte musicale des choristes de  la formation A Coeur Joie. Les bénéfices du concert iront généreusement au profit de l’ASBL «Camp de Partage». Quatre solistes éblouissants complètent le tableau : La soprano Cécile Lastchenko (°1989), La mezzo-soprano Pauline Claes, le ténor Sébastien Romignon Ercolini et la basse Kris Belligh.

La version initiale pour quatre solistes, chœur et piano a été composée par Dvořák après la mort de sa fille Josefa en 1875. Il a ensuite mis le travail à l'écart sans l'orchestrer. Peu de temps après, il a perdu deux autres enfants en 1877. À ce stade, il est retourné au manuscrit qu'il avait  abandonné l'année précédente pour composer l’œuvre orchestrale.


Le texte  latin du Stabat Mater  date  du milieu du XIIIe  siècle, mais  les sentiments évoqués dans  ce poème ont une valeur intemporelle.  Le moine franciscain qui l’a écrit et dont l’identité n’est pas certifiée, a trouvé son inspiration religieuse dans la souffrance de Marie au pied de son Fils cloué sur la croix. Ce texte  ainsi que le traitement  musical que  Dvořák a composé  nous touche profondément et exprime l’universalité  notre compassion avec la souffrance  de l'homme.

 

Le concert s’est donné dans la salle Henry le Bœuf  du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles le 10 juin 2017. Ayron Desimpelaere a su équilibrer les différentes interventions, chœur, orchestre et soli. De terrestre, - ce que pense le jeune chef de la version  qu'il a livrée -   son interprétation apparaît à certains moments purement cosmique et reflète une force bouillonnante de synergies qui fusent  dans la fresque chorale monumentale. Le chœur très nombreux d’amateurs ne déçoit pas - rien d’approximatif ou d’hésitant -   il est  très à la hauteur. Il est  juste sans doute regrettable  que le concert n’ait probablement pas été enregistré.

Le jeune chef  a su insuffler à son orchestre une belle dynamique empreinte de tension dès le prélude où le crescendo lugubre aboutit  rapidement dans un paroxysme apocalyptique pour être ensuite adouci par des bois aux sonorités très pures. Les constructions successives sont monumentales.   Le Quis est Homo est magnifiquement débuté par Pauline Claes et rallié avec émotion profonde par le tenor Sébastien Romignon-Ercolini  pour aboutir avec souplesse dans un quartet bien balancé.  La désolation est absolue dans la voix de  basse de Kris Belligh. Difficile de ne pas être frappé par la tristesse.  Le public peut  dès lors accompagner mesure après mesure  le Eia Mater Fons Amoris qui  diffuse tout au long du chemin de douleurs, douceur et cris de colère à travers des vagues de pleurs océaniques… Fac Ut Ardeat Cor Meum est magnifiquement conclu par Kris Belligh. La salle entière accompagne les souffrances du Crucifié, les yeux fixés sur les mains du maestro qui  sculpte la douleur.

Le chœur peut alors se lâcher dans la puissance de la  tendresse, un sorte de berceuse cosmique: Tui Nati vulnerari dont la deuxième partie résonne comme une marche triomphale, cuivres et percussions à l’appui, vents pleins d’espérance.  C’est  ensuite le tour du ténor Sébastien Romignon-Ercolini aux accents très romantiques  méditerranéens qui dans le  Fac me vere tecum flere,  arrache des larmes par sa juste et belle entente avec le choeur. La salle est  définitivement conquise et attend avec impatience  son duo avec l’exquise tendresse de Cécile Lastchenko : Fac ut portem Christi mortem…  Le timbre est chaleureux, la voix est souple et les aigus bien ronds sont  assurés. 

Le quartette et le chœur et l’orchestre  concluront dans  une  puissance resplendissante magnifiquement édifiée par Ayrton Desimpelaere où se combinent, implorations respectueuses, enracinement de la force de la foi, silence, et confiance joyeuse dans la danse des anges et le triomphe absolu  de l’amour. Les voix a capella des hommes et des femmes, puis l’orchestre seul et les derniers Amen s’évanouissent avant l’A Dieu final.  Les applaudissements de bonheur éclatent de toutes parts.

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 Sachez finalement que  le maestro, après avoir pris le micro pour des émouvants remerciements pour la collaboration généreuse de tous ses partenaires et de toutes les personnes qui ont soutenu ce fabuleux projet,  offre  en bis ce que son cœur lui dicte et ce que le public attend secrètement: Eia Mater Fons Amoris.

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http://www.bozar.be/fr/activities/125430-stabat-mater-de-antonin-dvorak 

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https://www.rtbf.be/musiq3/actualite/musique/detail_la-matinale-invite-du-15-06-ayrton-desimpelaere?

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BAYADERE

12272832867?profile=originalBayadère éphémère soudain dévoilée 

Sais-tu que toute  beauté

est magnifiée

Par sa faiblesse même

AA  Huile sur carton

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Rêve d'été

Soleil au zénith

Lumière mielleuse

Yeux noisettes

Bouche assoiffée

Ton regard me trouble

Furieux désir me traverse

pluie de baisers en feu

Gorge flamboyante

Sous tes mains d’amour

Corps à corps

Au fil de nos sourires

Je’ m’abandonne

Bercée par les fleurs de chèvrefeuilles

J’entends ta voix extasiée

Et nous irons loin

Comme dans un rêve  suave d’été
Nada
15/06/2017
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S'aimer pour vivre mieux

En demeurant dans le silence,
J'éprouve une intérieure paix.
Me vient le goût de méditer,
De comparer des différences.

Lors sur ma façon d'exister,
De survivre, je m'interroge.
Quels sentiments mon âme loge
Espérant les voir persister?

Il y eut là-bas, l'autre vie,
J'en ai maintes fois souvenance
Mais j'accueille l'indifférence,
Qui de tout regret me délie.

Ne cessa de changer mon corps,
Par l'énergie biologique
Cela me paraissait magique
Mais depuis me cause des torts.

Mon âme reste aussi légère,
Le plus souvent, je me sens bien,
Ne me souciant plus de rien,
Sauf en des phases passagères.

Sans me forcer me montre aimable.
Je ne peux comprendre Pascal
Qui trouva le moi haïssable.
Se détester doit faire mal.

Je ne cesse pas de m'aimer,
Estimant que je le mérite.
Ma destinée sans doute écrite
Me laisse ce choix désormais.

15 juin 2017

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Les émois poétiques

L'envie de faire une croisière
Sans doute a tenté bien des gens.
Ils n'ont pas pu la satisfaire
Faute de moyens ou de temps.

Or, il existe un paquebot
Offrant un captivant voyage.
Y sont conteurs les matelots,
Venus de différents rivages.

En les écoutant, l'on ressent
Des émois indéfinissables.
Un suave ravissement,
Une exaltation délectable.

Sur le bateau Anthologie,
Malgré le temps qui tout arrête,
À tout jamais sont en survie
L'esprit et l'âme des poètes.

14 juin 2017

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