Voulant exprimer une idée,
Qui me semble devenue claire,
Je trouve certes nécessaire
De ne pas vite décider.
J'examine parmi les mots
Les plus justes qui se proposent,
Les combine, en vers ou en prose,
Lors, ils deviennent des propos.
Mais pour traduire mes émois,
Ce que très souvent j'aime faire,
J'accueille un familier mystère;
Attentive, écoute une voix.
Sans doute celle de ma muse,
Me gardant, comme elle, innocente.
Plutôt que parler, elle chante.
Jamais n'intrigue ni ne ruse.
Abondent non loin, fascinantes,
De fatales inspiratrices.
Par leurs fabuleux artifices
Rendent des âmes délirantes.
19 juin 2017
Commentaires
Un gros merci.
Douces pensées
Suzanne
Hommage à votre muse Suzanne, qu'elle continue à bien vous inspirer, j'apprécie,
amicalement, Jacqueline