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Avec une vive allégresse,

J'ai trouvé, en un gros volume,

Tous les écrits de Cervantes,

En bel espagnol, de sa plume.

Attentivement, j'y ai lu

Ses sonnets, qui sont des hommages.

Très souvent, il avait voulu

Honorer de chers personnages.

J'aurais aimé y lire aussi

Des confidences sur lui-même,

N'ai rien appris, dans ses poèmes,

De ses espoirs, de ses soucis.

Mais il s'y révèle sensible,

Aimant la vie, la célébrant.

Une grâce rare, indicible,

Le fit devenir envoûtant.

23 septembre

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http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/evenements/exposition-desirs-volupte-lepoque-victorienne

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ACTUELLEMENT | Du 13 septembre 2013 au 20 janvier 2014

Exposition "Désirs & Volupté à l'époque victorienne"

L’exposition "Désirs & volupté à l’époque victorienne" vous invite à découvrir les artistes célèbres de l’Angleterre de la reine Victoria au XIXe siècle, dont Sir Lawrence Alma-Tadema, Sir Frederic Leighton, Edward Burne-Jones ou encore Albert Moore, Rosetti....

Cadre magnifique d'un Hôtel particulier, véritable palais au cœur de Paris.

Une exposition de toute beauté par la grâce nostalgique et romantique des anglais de l'époque Victorienne

dont le charme est irrésistible.

Le titre est inutilement accrocheur ... alors que les tableaux n'ont guère besoin de cette pub là.

En attendant que je puisse apporter mes nombreuses photos de l'expo, voici un bel aperçu dans le lien.

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futur

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Rêvée avant d’entrer dans les ordres,

Serais-tu destinée à répandre l’ordre ?

Je vois un vol d’oiseau d’augure,

Pas mauvais, malgré leur envergure.

Certains, je les vois attristés

D’être loin de toi, si éloigné !

A ma pensée, ne soit pas alarmée,

Je ne te vois pas recluse, ni désarmée

Devant touts ces choses de la vie,

Tes rêves, tes amours, tes envies,

Tes passions doivent être légion !

Je ne vois pas non plus en religion,

Tu t’imagines en uniforme,

Pantalon, veste cachant tes formes ?

Ce n’est ici qu’un jeu de mots,

Les profanes le trouveront idiot.

Enfin, Aset, je te préfère rêvée,

Comme ici, même dénudée !

 

 

Toute reproduction même partielle interdite ©

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À l'abri des intempéries

  

Protégé ses intempéries,

Le moteur vaillamment fonctionne,

Mais, hélas! la carrosserie

A des dégâts qui m'impressionnent.

Faut faire avec et avancer.

Le corps n'est pas une voiture

Que l'on peut certes remplacer.

On s'habitue et l'on endure.

Mes yeux sont demeurés brillants.

Mon humeur, bien souvent amuse.

Elle a un pouvoir distrayant

Et parfois, moi-même, m'abuse.

On ne me prend plus en photo,

Voulant emporter mon sourire,

Mais on me demande, plutôt,

De ne pas arrêter d'écrire.

Un compliment qui réconforte,

Ma muse recueille son dû.

L'espérance entrouvre la porte.

Je me dis: tout n'est pas perdu!

21 septembre 2013

 

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administrateur théâtres

Du 19 septembre au 20 octobre 2013, au théâtre du Parc

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La plongée dans nos nuits par  Dominique Serron et Vincent Zabus : « Enfin, après 1001 nuits, la transformation complète de l’homme le révèle, aimant et pleinement pacifié. »

 

La réalité ? On a pendu la crémaillère chez Laurent (éditeur, la quarantaine) et Laure, qui ont emménagé dans un appartement improvisé dans une ancienne librairie  désaffectée, autre réalité. Peut-être celle de L’ombre du Vent … A cet événement, ils ont choisi le thème de la fête : les contes de mille et une nuits… Hasard ? Nécessité ? La réalité appelle-t-elle l’imaginaire ou est-ce le contraire qui se passe?  Une dispute Shakespearienne a surgi au sein du couple, « the green-eyed monster » plante ses crocs au fond du cœur de l’homme ! Laurent est jaloux ! Il a besoin de sa dose de valériane pur pouvoir dormir mais il a évidemment  perdu la clé de l’endroit où elle est rangée.

 

12272938870?profile=original Nouvelle réalité: c’est  Monsieur  Ibrahim, (l’épicier de la rue Bleue, vous vous souvenez ?) qui débarque et lui présente des cornes de gazelle pour le consoler: «  Mangez ! Et lisez !!! Laissez‐vous envahir l’esprit… » Début du voyage initiatique façon Lewis Caroll. Ces gâteaux magiques, une fois croqués, deviennent les gâteaux aux amandes dégustées par Shazaman et Shariyâr, deux sultans d’un autre âge et d’un autre espace, affolés par « la trahison féminine ».  Entretemps - si l’on peut dire -  l’art de la suggestion, les costumes, les voiles qui voilent et dévoilent,  la danse, les éclairages subtils ont réveillé l’imaginaire du lecteur. L’Orient est là.  Le spectateur, lui, se sent happé dans  la  galaxie théâtrale : c’en est fait de lui, il n’est plus spectateur. Il est  acteur aux côtés de mille et un personnages et a libéré son propre imaginaire.

 

12272939064?profile=originalL’esprit de Laurent se peuple des personnages des contes que lui racontait sa mère. Tout un programme ! L’imaginaire est à la fois évasion et prison, comment s’en sortir ? La sève de l’histoire est la fresque des peurs et des angoisses humaines. Nous sommes dans le théâtre de l’invisible. Voilà les deux sœurs, Shéhérazade (une Antigone orientale  admirablement jouée par France BASTOEN) et sa sœur Dounia… même intelligence, même complicité, même humanité, même soif de justice, hors la  fin funeste d’Antigone. Shéhérazade brave l’autorité paternelle (un Patrick BRÜLL flamboyant). Elle veut arrêter le massacre. Elle a le plan que l’on connait. Elle va métamorphoser le cruel Shariyâr.  Ou Laurent, qui sait ? Ou le spectateur? 

 

12272939859?profile=originalL’histoire a été co-écrite par Dominique SERRON et Vincent ZABUS. Une écriture fluide, généreuse, pétillante d’humour et fourmillant de références. Elle puise sa source dans une très belle humanité et  elle émerveille. Pas étonnant que surgissent alors  tous ces personnages fabuleux et si vivants à la fois, au sein d’imaginaires si bien conjugués ! Les failles de Laurent  sont les chemins qu’il faut  emprunter résolument pour accéder aux questions essentielles. Tous finissent  par se sentir transformés : écrivains, comédiens, spectateurs. Le grand Sigmund a lui aussi traversé la trame de  l’écriture.  La psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim agit en sourdine.   Et le miracle de la réconciliation finit par advenir après des tribulations fantastiques qui mélangent hardiment Laurent, son frère, son père, son patron et sa femme adorée et les personnages de contes.

 

12272940081?profile=originalComme dans l’Oiseau bleu de Maeterlinck, il y a une fée mystérieuse qui guide Laurent dans ses pérégrinations et ses  épreuves.  Le nombre trois est mythique.  Laurent en est conscient et  joue le livre dont il est le héros! Il vogue avec une  présence et une aisance extraordinaires d’un personnage à l’autre. Son regard, ses gestes, ses répliques ne cessent d’interroger passionnément. Malgré ses quarante ans, il a gardé   toute la fraîcheur d’une âme enfantine. Vous vous souvenez du jeune Guy Béart ? C’est un peu lui… Mais de qui parle-t-on ?  Mais du comédien, bien sûr, Laurent CAPELLUTO ! Une personnalité très  attachante et impétueuse. Et Laure, innocente, féminine et moderne en diable, qui est-elle ? Qui est le miroir de l’autre ? Laure ou la délicieuse Laure VOGLAIRE, comédienne ? « Qui suis-je ? » est la question récurrente.  

 

12272940660?profile=originalUne  pièce  incontestablement novatrice et  passionnante. La mise en scène est éblouissante. Les décors poétiques s’effacent, se fondent, s’élèvent, volent presque! Tout y est : depuis les 40 voleurs jusqu’au tapis volant en passant par d’autres contes moins connus.  Musiques envoûtantes (Jean-Luc FAFCHAMPS, assisté d’Aldo PLATTEAU), lumières et costumes féeriques. Beauté scénique à chaque tableau que l’on doit se retenir  d’applaudir.  La troupe de l’Infini Théâtre est merveilleuse, jeune, audacieuse, créative à l’infini. Ils n’ont  certes pas volé leur titre : « the sky is the limit ! »

Mise en scène : Dominique SERRON.

Scénographe: Ronald BEURMS.

Costumes: Renata GORKA.

Lumières: Nicolas OLIVIER.

Création Musicale: Jean-Luc FAFCHAMPS.

Assistant : Valentin DEMARCIN.

Assistante: Florence GUILLAUME.

Assistant stagiaire: Antoine COGNIAUX.

12272941455?profile=originalAvec:
Laurent CAPELLUTO (Laurent (le mari de Laure), le portefaix, le prince endormi)
Laure VOGLAIRE (L'épouse de Lui, la première pucelle, la femme enterrée vivante)
France BASTOEN (Shéhérazade, la deuxième pucelle, la mère de l'adolescent)
Vincent HUERTAS (Le frère de Laurent, le sultan Shazaman, Masrour...)
Jasmina DOUIEB (Jasmina (l’amoureuse du frère), Douniazade (sœur de Shéhérazade)...)
Patrick BRÜLL (Le père de Laure, le Vizir (père de Shéhérazade), Robert l’Ifrite...)
Othmane MOUMEN (Monsieur Ibrahim (l’épicier), les trois Qalandars, la vieille Sacamal...)
Vincent ZABUS (Jean-Jacques (le patron de Laurent), le sultan Shariyâr, Djafar le vizir déguisé)

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Photos:  Isabelle De Beir

En savoir plus: http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2013_2014_001

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POUVOIR...

Vers libres ou bien alexandrins...

Qu'importe ce qui vient sous la plume!

Le cœur exorcise son chagrin

Et sort lentement de ses brumes...

Pouvoir avec quelque mots hauts!

Crier, ses efforts et sa peur!

Chercher ce qu'il y a de beau...

Clamer le dégoût du malheur!

J.G.

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Radio Dedicaces et Thierry Rollet

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Radio Dédicaces

est une émanation des EDITIONS DEDICACES

qui a publié mon roman historique AUGUSTIN ma bataille de Loigny

et qui garde au frais pour une publication en 2014 un autre roman

La Vie en Archives d'un Petit Gars

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Thierry ROLLET, éditeur de son métier,

patron de SCRIBO LES EDITIONS DU MASQUE D'OR,

est intervenu sur Radio Dédicaces le 15 septembre 2013.

Il a la gentillesse de parler mes livres publiés chez Dédicaces

mais aussi de mon prochain roman d'enquête humoristique

à publier fin octobre 2013

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Aux éditions du Masque d'Or

L'Association des Bouts de Lignes.

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Voici le lien avec la RADIO DEDICACES :

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https://soundcloud.com/radiodedicaces/radio-d-dicaces-15-septembre

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Un grand merci à Thierry Rollet, patron de Scribo-Editions du Masque d'Or

et à Guy Boulianne, patron des éditions Dédicaces

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Les deux livres publiés aux EDITIONS DEDICACES sont référencés sur SCRIBO - MASQUE D'OR

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couvbatailleloigny.jpg    AUGUSTIN – Ma bataille de Loigny

Récit de Jean-Louis RIGUET

Éditions Dédicaces www.dedicaces.ca

1870, Loigny la Bataille. La guerre franco-prussienne fait rage. En décembre, Loigny la Bataille est le théâtre d'une bataille meurtrière. Le Château de Villeprévost, réquisitionné par les bavarois, est transformé en hôpital de campagne. Les Prussiens se sont, côté nord, déployés de La Maladrerie à Lumeau en passant par Fougeu, Beauvilliers, Goury. Côté sud, les Français font front sur Nonneville, Villepion, Villours, Faverolles, Terre Rouge. Au milieu de ces deux lignes : Loigny est prise en étau. La bataille dans Loigny se fait pour une rue, un passage, une impasse, un quartier, une maison, une cave, pour rien. On se bat, c'est tout. Il faut avancer, ne pas reculer, mourir s'il le faut. Cela fait quand même en une seule journée environ 15000 victimes, soit environ 100 par kilomètre carré. ... Quand même... une victime par cent mètres carrés ! L'ancien régisseur, Augustin, vit avec les siens au château cet épisode guerrier de l'histoire locale. Sa petite fille adoptive rencontrera-t-elle l'amour ? S'en sortiront-ils ?

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vie-archives-front.jpg   Vie en archives d’un petit gars

Récit de Jean-Louis RIGUET

Éditions Dédicaces www.dedicaces.ca

Anonyme, un petit gars naît dans une campagne poitevine, d’une famille modeste, artisane jamais dans le même métier. Mis au travail dès l’âge de 15 ans 1/2, il entre en notariat comme on entre en religion. Il travaille à plein temps, dans sa ville natale, tout en suivant parallèlement des cours par correspondance. Ses parents ayant adopté une nouvelle région, plus au nord, il les suit deux ans plus tard, dans une ville voisine, où il continue son activité, travaille en sus de son travail officiel pour un conseil juridique et fiscal, passe l’examen de premier clerc, se marie trop jeune et divorce à la suite. Pendant cette période, il connait un patron d’une stature hors du commun. Transmuté à Paris, il côtoie un autre grand personnage du notariat parisien. Il gravit les échelons pour terminer numéro 4 d’une étude de 35 personnes, réussit avec succès l’examen de notaire, le plus jeune de sa promotion. Un nouveau mariage, avec une femme d’une générosité inouïe, avec une culture intéressante et un métier formidable, l’enrichit par la naissance de deux beaux enfants. Il a la chance de rencontrer des personnages hors du commun (Franck Alamo, Brigitte Bardot, Guy Bedos, Sœur Emmanuelle, Jean et Brigitte Massin,) ou des situations particulières (succession des descendants de la grande famille de Noailles, renouveau du Paradis Latin) (extrait du résumé de l’auteur)

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http://www.scribomasquedor.com/pages/referencez-vos-livres-sur-notre-site.html

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Augustin vous annonce la naissance de son petit frère

fin octobre 2013

aux Editions du Masque d'Or

L'ASSOCIATION DES BOUTS DE LIGNES

Prix Scriborom 2013

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Quoi de plus normal que de mourir ? Certes, un premier janvier !

Quoi de plus normal que de faire un testament ? Certes, par un original !

Quoi de plus normal que de vouloir l'exécuter ? Certes, c'est nécessaire !

Le défunt a institué pour légataires universels les membres du conseil d'administration de l'association, en truffant le testament de conditions à remplir par chacun, avec une date limite pour retenir ceux qui hériteront, à défaut, la Confrérie des Joueurs de Trut (jeu de cartes poitevin).

Un avocat désigné exécuteur testamentaire, mène l'enquête et, de rebondissements en rebondissements, visite différentes spécialités orléanaises. Il accomplit une enquête étonnante, avec des péripéties inattendues, où le stress et l'humour sont parties prenantes.

Qui héritera ?

L'Association des Bouts de Lignes est un roman d'investigation fantaisiste, une enquête humoristique, un voyage dans l'Orléanais.

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La Préface sera faite par Thierry ROLLET Agent Littéraire

En voici la primeur :

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Une enquête humoristique ! Pas moins ! Voilà qui nous change des polars aux intrigues sombres et parfois terrifiantes où le héros doit trouver un bouton à presser avant la fin du monde, par exemple ... Ici, ce serait plutôt des conditions forts complexes à remplir pour recevoir un fabuleux héritage. Mais ici, pointe de meurtres ni de vols, point de dangers mortels à affronter, mais plutôt une arme à double tranchant dont l'auteur et ses personnages usent sans parcimonie : le rire.

Le rire dans des situations aux péripéties cocasses, bien éloignées de celles que l'on rencontre lors d'une succession aux ressorts multiples. Ils le sont néanmoins, c'est certain, mais le sérieux que tentent d'afficher les héritiers putatifs se retourne contre eux et malgré eux, notamment grâce aux points de départ de l'intrigue - nombreux, puisqu'il s'agit de fins de lignes de transports en commun.

Les réunir en association est déjà une idée plutôt farfelue. Y joindre un héritage potentiel assorti d'une compétition sans égale pouvait tenir de la gageure. Eh bien, justement, qu'à cela ne tienne : Jean-Louis Riguet s'y attelle avec bonheur, menant personnages et lecteurs de bouts de lignes en bouts de lignes avec un sens de la cavalcade qui se déchaîne de page en page, d'épisode en épisode.

Intégrer dans ce menu certaines éléments constitutifs de la culture Orléanaise, n'était-ce pas ajouter des éléments superflus ? Non, puisqu'ils donnent davantage de goût au brouet littéraire qui crée dans ce roman une nouvelle recette de suspense. Quel scénariste y aurait donc pensé ? On imagine sans peine un Jacques Tati alias Monsieur Hulot rebondir de bouts de lignes en bouts de lignes comme il savait si bien mener la sarabande dans la plupart de ses films. Mais les meilleurs s'en vont toujours trop tôt pour relever ce genre de défi, qui eût fait sans nul doute un malheur sur grand écran.

Nous devrons donc nous contenter des pages de Jean-Louis Riguet pour seul écran, tout en bénéficiant de son imagination truculente pour nous entraîner dans un mouvement perpétuel aux conséquences plus qu'inattendues.

Je ne parle par énigmes que pour vous convaincre de partager ce moment mystérieux avec le talent de l'auteur. Si j'ai aiguisé votre désir de tout connaître, tournez la page et entrez dans la folle sarabande qui, partout du bout des bouts, vous accompagnera de ligne en ligne sur la piste d'un héritage aux accents de cavalcade.

Thierry ROLLET

Agent Littéraire

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BON DE COMMANDE

Adressez-vous à Thierry ROLLET 18 rue des 43 Tirailleurs

à 58500 CLAMECY

Indiquer vos nom, prénom, adresse, code postal et ville, signer.

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L'ASSOCIATION DES BOUTS DE LIGNES

Prix : 22 Euros frais de port compris

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Autres Liens

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Jean-Louis RIGUET

Membre de la Société des Gens de Lettres et du Bottin International des Professionnels du Livre

Sociétaire de la Maison des Ecrivains et de la Littérature

 .

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Trois petits tours et puis s'en vont

 

Animées par des mains discrètes

Qui leur communiquent la vie,

Elles semblent emplies d'énergie,

Une illusion quasi parfaite.

Trois petits tours et puis s'en vont.

Sont plaisantes les marionnettes,

Mais quand s'achève leur saynète,

Redeviennent poupées de son.

À tour de rôle partiront

Tous les invités de la terre,

Intrigués par le grand mystère

Du voyage vers l'horizon.

Là où s'immerge le soleil,

Plongera lentement leur âme.

Lors, ce sera la fin du drame,

De l'intelligence en éveil.

21 septembre 2013

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administrateur théâtres

 

12272935653?profile=original"Reprenons l’ordre chronologique : a)  L’écriture de Roberto Athayde  b) Ce qu’en fit Annie Girardot en 1974, c) Ce qu’en fit le théâtre Le Public en 2013"

 

 Conçu par l’auteur brésilien Roberto Athayde, ce seul en scène était une attaque virulente contre les délires politiques des dictateurs en Amérique du Sud. Une métaphore osée qui met en scène une instit pathétique (silence dans les rangs !) pour combattre un système qui boucle la parole, encourage la délation et réduit l’humain à un porte-faix …. Mais plus personne ne parle chez nous  de ce cinéaste, dramaturge, écrivain  et poète brésilien.

 

Le monologue de Madame Marguerite a fait fureur en France dès qu’Annie Girardot créa sur scène en 1974 ce personnage névrosé de Madame Marguerite. Institutrice de CM2, Madame Marguerite pratiquait avec ses élèves un absolutisme pédagogique quasi intégriste. Elle se sentait investie d’une mission vitale, détenait un savoir obscurantiste absolu (!) ainsi que le pouvoir totalitaire (!). Ses sautes d’humeur, de la basse flatterie à  l’insulte en passant par un registre de propos malveillants exposaient une caricature bienvenue du délire de la violence. Joué  à l’époque devant un auditoire médusé au Paul-Emile Janson à l’ULB avec tout le talent et la férocité dont Annie Girardot était capable, on ne pouvait sans doute pas taxer ce spectacle d’outrancier.    

 

12272935666?profile=originalAvec Le tandem Virginie Hocq (à la mise en scène) et Marie-Paule Kumps (l’institutrice omni-théâtrale), on plonge dans le surréalisme si cher à notre pays. Car le texte a vraiment pris un sérieux coup de vieux tandis que les images du couloir de la salle de classe belge sont  hyper-réalistes. (Bravo à Céline Rappez pour sa scénographie et ses costumes ton sur ton avec les murs jaunes et le tableau vert!)  Les portraits royaux cuvée 2013 sont de la dernière actualité… Dès l’entrée les spectateurs sont conditionnés à être des élèves soumis et sans défense, sauf celle de rire !  Mais comment être touché par ce texte devenu plutôt banal à nos yeux? Certes, il rend compte des gains inestimables de Mai 68, époque révolue, où il était indispensable de combattre le délire dictatorial en général, offrir la liberté sexuelle, libérer les femmes, changer la relation maître-élève. Las, tout cela semble être bien dépassé et finit par ennuyer. Surtout que l'on  reçoit  aussi en plein visage  des tonnes  de préjugés durs à cuire vis-à-vis de l’homosexualité. Et on subit, impuissants, la banalisation et les dégâts de l’utilisation des drogues, tabac compris.

12272936477?profile=originalDe récréatif et vachement critique, le spectacle devient glauque, orné de vulgarités de tous genres et lourd de  platitudes.  Dommage car, après quelques décrochages et bâillements au milieu des rires assidus des spectateurs bien conditionnés, on arrive enfin dans le vif du propos. Alors, les dix dernières minutes du spectacle sont foudroyantes car elles dénoncent la vitesse de l’évolution d’une société où tout d’un coup les choses vous échappent. Comme dans la terrible maladie d’Alzheimer. Cela est très émouvant et splendidement joué par Marie-Paule Kumps. Le travail du jeu de l’actrice est remarquable dans la montée de  son délire psychiatrique.  Madame Marguerite est devenue superbement folle dans cette parodie, car la société est devenue folle!

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UNE CRÉATION ET PRODUCTION DU THÉÂTRE LE PUBLIC. PHOTO©BRUNO MULLENARTS.

Assistanat à la mise en scène: Monia Douieb

Scénographie et costumes : Céline Rappez

Couturière : Carine Duarte

Lumière : Maximilien Westerlinck

Régie : Louis-Philippe Duquesne

Stagiaire régie : Aurore Mignolet

Photos: Morgane Delfosse

 

http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=340&type=1

MADAME MARGUERITE

de ROBERTO ATHAYDE Adaptation Jean-Loup Dabadie

DU 05/09/13 AU 26/10/13

Marie-Paule Kumps sera l'Invité du Public le 5/10/2013

Quelques photos, ainsi que celles d'Arts et Lettres: ici

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Dans l'espace de ma routine

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Quand je fais de bien longues pauses,

Je me contente d'observer,

Sans le moindrement m'activer,

Dans le silence qui repose.

Lors, je me surprends à penser .

À me souvenir sans tristesse,

Assez souvent avec tendresse.

Je ne reçois rien d'insensé.

Même décor que les saisons,

De fond en comble, modifient.

Je m'abandonne ou me méfie,

Au soleil ou dans ma maison.

Relisant les vers d'un poème,

Que j'ai écrit spontanément,

Je ne m'aperçois nullement

Que mes émois restent les mêmes.

Ne surprenant pas, la routine,

Créent de semblables réactions.

Être en éveil, dans l'inaction,

Ne rend pas l'oreille plus fine.

20 septembre 2013

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administrateur théâtres

Jacquard N&B

Ce triste jour du décès d’Albert Jacquart est l’occasion de (re)lire l’une de ses grandes lettres publiques, adressée à son arrière-petit-enfant, pas encore né lors de sa publication. Généticien de réputation mondiale, humaniste incarnant la tolérance et le respect de l’autre, indigné permanent avant la lettre, esprit de concorde et d’optimisme, il était l’un des derniers grands hommes d’une génération française qui, de la Seconde Guerre Mondiale aux guerres injustes du XXIème siècle et aux désastres écologiques, aura été de tous les combats.

icone temps de lecture                             Temps de lecture :                                 3 minutes                            

 

Tu découvres cette lettre le jour de mon centième anniversaire. Entre l'été 99 où je l'ai écrite et l'instant où tu la lis, plus d'un quart de siècle s'est écoulé. Tu vis un "aujourd'hui" qui est pour moi un inaccessible "demain". En lisant ces phrases, peut-être as-tu le désir de tisser un lien ténu avec cet homme lointain, dont ta famille t'a parlé, qui pour toi n'est même pas vieux puisqu'il a disparu, ton arrière-grand-père, moi.

Tout ce que je sais de toi est que tu es un de mes arrière-petits-enfants. Es-tu une fille, un garçon ? As-tu quinze ans, ou plus, ou moins ? Celui de tes parents qui te relie à moi est-il une de mes petites-filles, Sarah, ou Aurore, ou Chloé ou Marion, ou un des mes petits-fils, Julien, ou Béryl, ou Nathan ou Simon ? Je l'ignore. L'un deux a été le transmetteur d'une part de ce que la nature m'avait donné pour construire mon corps, et que j'avais moi-même transmis […]. Cette part de moi est, à vrai dire, bien faible : un huitième, car je ne suis que l'un de tes huit arrière-grands-parents. Peut-être même as-tu été adopté(e), ce qui réduit cette part à zéro, mais ne modifie en rien mon désir de parcourir à travers le temps, à trois générations de distance, le chemin qui me conduit à toi.

Ce chemin n'est pas déjà tracé, il est véritablement à construire ; les quelques milliers de gènes (tu le sais peut-être, la génétique a été le domaine scientifique sur lequel j'ai travaillé) qui en toi sont la copie des miens ne sont qu'un matériau dérisoire ; il me faut trouver d'autres parcours pour te rejoindre, m'agripper à d'autres prises pour m'approcher à portée de voix de toi.

Toi, un contemporain de mes après-demains,

Toi, qui es déjà sans doute obsédé par ton propre avenir,

Toi qui, en me lisant, sens ta vie palpiter, au rythme même où en moi elle palpite en cet instant où je t'écris,

Toi qui regardes un ciel semblable au mien, et pourtant différent, car le passage du temps a transformé tout ce qui emplit le cosmos,

Toi qui commences à imaginer la personne que tu deviendras,

Toi pour qui je ne suis même pas un souvenir, à peine un prénom parfois évoqué, un personnage flou sur de vieilles photos, pardonne-moi de sauter à pieds joints par-dessus ces vingt-cinq années, et de m'inviter pour quelques instants dans ta vie.

En la partageant je m'attribue, au-delà de ma mort, des instants que la nature m'a refusés. J'ai parcouru la plus grande partie du XXe siècle ; tu vas parcourir le XXIème. A toi de jouer, à moi d'essayer de t'éclairer. Permets-moi ce monologue qui me réinsère dans le flot des vivants.

[...]

En m'adressant à toi, je t'ai donné existence.

A l'instant où j'écris ces lignes, tu n'es pas. A l'instant où tu les lis, tu l'es ; tu deviens. A chaque phrase, je peux m'exprimer aussi bien au présent qu'au futur. […]

Mais qui es-tu ? Une fille, un garçon ; nous avons vu que cela n'avait guère d'importance. Au départ, j'ai imaginé que l'un de tes parents était l'un de mes petits-enfants, ces quatre garçons et quatre filles ont pour moi une telle présence ! Mais ce lien génétique est dérisoire. Je sais de toi l'essentiel : tu es de mon espèce. Et cela suffit à établir une connivence nous associant définitivement dans une même aventure, car l'espèce humaine est singulière.

Il est facile d'énumérer tout ce qu'elle a en commun avec tous les êtres dits vivants sur la Terre. […] Nous sommes l'une des branches, l'un des rameaux, parmi des millions d'autres, d'un arbre généalogique qui s'est différencié au cours de trois milliards et demi d'années.

Il se trouve que ce rameau se distingue de tous les autres. Pour le généticien, cette différence se résume à quelques mutations récentes. Intervenues au cours des quelques derniers millions d'années, une durée bien courte dans l'histoire de la planète, elles nous ont donné une complexité cérébrale qui nous a entraînés sur un chemin où aucune autre espèce n'a pu nous suivre. Ainsi un nuage poussé par un vent un peu plus fort passe seul au-delà du col et apporte la pluie sur un espace nouveau. […]

Les interrogations sur les évènements passés sont certes passionnantes mais l'important est le présent, car il nous permet de décider de l'avenir.

Longtemps nous nous sommes contentés, comme tous les animaux, de subir. Nous avons maintenant les moyens de choisir et d'agir. Un chant de triomphe ne serait pas déplacé devant les pouvoirs que nous nous sommes donnés. Sur tous les fronts nous venons de progresser, contre la maladie, contre la douleur, contre l'obligation du travail. Ce dernier siècle nous a apporté une extraordinaire moisson de possibilités dont nos ancêtres osaient à peine rêver.

Et pourtant que de guerre, de massacres, de misères, de désespoirs ! La cause de ce lamentable gâchis ne peut être trouvée ailleurs qu'en nous-mêmes. Quel est donc le ver dans le fruit ? Je me hasarde à te proposer une hypothèse. Ce ver qui pourrit tout ne serait-ce pas l'attitude que nous adoptons envers les autres ? Cette attitude est aujourd'hui (peu importe que ce soit dû à la nature ou à la culture) fondée sur la méfiance, la compétition, la lutte. L'évidence est pourtant que la coopération est seule féconde. Nous l'oublions car nous nous trompons sur la définition de nous-mêmes.

Lorsque nous disons "je", nous pensons à l'individu autonome, localisable, identifiable, unique, que nous sommes. Mais nous ne sommes pas que cela.

[…] "Je est les liens que je tisse." Avec cette définition, que je t'ai rappelée, la compétition, la lutte contre l'autre, apparaissent comme des comportements au mieux infantiles, au pire suicidaires.

C'est à ce niveau qu'il faut situer la révolution nécessaire : chaque membre de notre espèce est "plus que lui-même" par son appartenance au réseau des rencontres.

Ce réseau, depuis mon enfance, je l'ai tissé au présent en échangeant avec mes contemporains, au passé en lisant les livres ou en admirant les oeuvres de ceux qui m'ont précédé. Avec toi je l'ai tissé en me projetant vers l'avenir. Grâce à toi je peux prendre à mon compte l'orgueilleuse apostrophe : "Mort, où est ta victoire ?"

                                                                                   Albert Jacquard, A toi qui n'es pas encore né(e), Ed. Calmann-Lévy, 2000                        
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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 25/09 au 13/10/2013 l’exposition  événement des artistes suivant : Jean Paul Bodin (Fr) peintures et Bernard Lambot (Fr) sculptures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 25/09 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Jean Paul Bodin (Fr) peintures

« Surréaliste & Suairique »

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Il est un personnage particulier parce qu’il est insaisissable, homme de voyage qui parcours les sentiers, les petits chemins... Il part en tant que découvreur de la nature fragile et victime de nous autres, nous les simples humains qui ne voyons pas plus loin … Du moins  pas aussi loin que lui. Cette deuxième vision, du cinquième ou 6ème plan, celle qui nous échappe.  Devant son chevalet il en fait des tours de mondes, ceux qu’il nous offre sont  ceux qu’il imagine …  Ces rêves sont peuplés d’images vivantes qui habitent  son esprit.  Il nous   invite  sur la scène de sa toile. Nul ne sait comment l'imaginaire est venu s'inscrire au fil de ses étoiles qu'il côtoie en plein jour. Il est déjà dans les cieux lorsque nous sommes dans nos draps. Il est aussi au cœur d'une forêt semée de clairières, lorsque nous vaquons à nos soucis quotidien. Il croise des biches donnant la vie à leur progéniture, oui il est présent dans ces moment-là, il espère … et pourquoi pas rencontrer un être d'avant la glaciation, un quelconque préhistorien, ou pourquoi pas un bébé mammouth laineux ! Dans cette quête il ne perd pas courage. JP Bodin est un fervent défenseur de la planète et de toutes les espèces animales et végétales. Il est un doux coléreux selon les tons qui s'imposent à lui en toutes saisons. La fascination des couleurs n'est pas anodine, ce n'est pas rien toutes ces teintes qui s'offre à son trait, à sa création ; il en parlerait des heures durant.

Il est l'habitant solitaire de son espace de création «  son atelier ». Le visiteur n'est pas admis dans cet antre, la seule à qui l'accorde un droit de visite est la lumière du jour uniquement, que le jour soit sombre ou clair … Être un artiste ce n'est pas un statut professionnel, c'est un état, un état d'être un état d'âme, c'est un sacerdoce qui est sa religion de plus de 40 ans.

Les visiteurs de toutes les expositions ou il a été invité, semble défilé devant un spectacle haut en couleurs. Nous ne sortons pas indemnes d'une telle visite. Jean Paul Bodin nous donne une image vivante de son talent.

 

LA PERIODE SUAIRIQUE… EMPREINTES   2012/2013

 

Un nouvel élan de l’artiste a donné lieu à une rencontre technicienne différente de celle qu’il l’employait jusqu’à lors. Rien n’est prévu, rien n’est pensé, le geste est instinctif plus que jamais. Ne lui demandons pas où il va quand il déploie sur la toile … il maîtrise la couleur, mais pas le thème. C’est un délire externe aux habitudes du chef, une recette restée secrète… La surprise de la cerise au-dessus du dessert.  Quel plaisir à l’arrivée de découvrir un suaire qui délivre un message pour chacun de nos paires d’yeux.

Je vous laisse mes empreintes pour l’éternité, faites en bon usage. Que les résonances de ces suaires vous accompagnent  au-delà des clichés vus et revus. Qu’à chacun de vos regards vous y trouviez votre âme, comme dans un miroir voilé.

 

Bernard Lambot (Fr) sculptures

« Du temporel à l’intemporel »

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« Né le 4 octobre 1956 Bernard Lambot est issu d'une famille nombreuse où tous excepté lui ont suivi la voie de hautes études dans la lignée des parents médecins.  Attiré par toute forme d'expression artistique il se tourne vers des études d'ébénisterie espérant y assouvir son besoin de création et d'expression, très vite il s'éloigne du classicisme du métier qu'il apprend et crée des sculptures sur bois et s'inscrit à l'académie des Beaux-arts de Liège.

 

Après un passage obligé par le service  militaire et un mariage avec une fleuriste, il laisse sa passion quelques années de côté et se lance dans une carrière de fleuriste et se spécialise dans les compositions florales personnalisées.  Toutes ces années il ne cesse de penser à l'avenir où il pourra enfin laisser libre cours à sa passion : la sculpture.  Il s'inscrit à l'académie d'Ixelles et d'Etterbeek et à l'institut des métiers d'arts d'Anderlecht  afin de parfaire certaines techniques comme le Raku ou la sculpture sur pierre mais ne s'épanouissant pas pleinement dans cet apprentissage "scolaire" de la sculpture, il se met à créer ses propres personnages  où se mêlent réalité et précision  du corps  et le côté aérien et irréel des visages aux nez épurés à la Modigliani  où les têtes creuses viennent accentuer l'importance de l'expression corporelle pour l'artiste dans ses œuvres;  on s'éloigne de la raison et exprime l'imagination.  On ressent indéniablement dans les premiers personnages l'influence de Folon.  Il s'en détache cependant et peaufine  sa technique pour un rendu presque humain du corps de personnages irréels empreints de grande sensibilité.

 

Bernard Lambot n'a pas le profil type de l'artiste.  C'est un rêveur, passionné, sensible, il vit dans son monde et fonctionne à l'instinct de son imagination. Il laisse vagabonder son esprit à la recherche d'un nouveau personnage.

 

Très exigeant et minutieux il s'imprègne d'abord mentalement du mouvement qu'il désire rendre et se met ensuite à l'ouvrage avec une rigueur du détail et un souci de la perfection, c'est pourquoi il consacre beaucoup de temps à chaque œuvre dans un souci de renouvellement perpétuel ce qui en fait un artiste dans l'apogée de sa création. »

 

                   JACQUES GROTARD

 

2008 :         exposition art sur heure

                   exposition Libramont

2009 :         exposition galerie Vivreart L Isle sur la Sorge  (France)

                   exposition art sur heure

                   exposition maison communale de Wavre

2010 :         exposition privée à  Ohain

                   exposition art sur heure

2011 :         exposition maison communale de Wavre

2012 :         exposition galerie artpéro à Crupet

2013 :         exposition Espace Garance Mont sur Marchiennes

                   exposition art sur heure

                   exposition Espace Art Gallery 1050 Bruxelles

 

 

Collectif de la GALERIE :

        

         Anette GUSTAFSSON (Suède) aquarelles

         Dusan D. PETROVIC (Serbie) peintures

         Pierre CONTENT (Fr) sculpture

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

         Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Exposition du 25 septembre au 13 octobre 2013.

 

Et à titre d’information voici les cinq prochaines expositions:

 

-Titre : « Les collections à l’espace Yen »

Artistes : Collectif d’artistes.

Vernissage le 04/09/2013 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.

Exposition du 04/09 au 03/11/2013 à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « Luminescence »

Artistes : Henriette Fritz-Thys (Be) peintures.

Vernissage le 16/10 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 16/10 au 03/11/2013.

&

-Titre : « La seconde vie »

Artistes : Christian Leduc (Be) peintures.

Vernissage le 16/10 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 16/10 au 03/11/2013.

&

-Titre : « Matière, lumière, couleur… »

Artistes : Créations Christiguey (Be) peintures & joaillerie d’art.

Vernissage le 16/10 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 16/10 au 03/11/2013.

 

-Titre : « Collectif de la galerie »

Artistes : Pierre Content (Fr) sculpture, Lydia Léfi (Fr) peintures, Viviane Pérez Lorenzo (Fr) peintures & images numériques et ADeleau (Fr) sculptures.

Vernissage le 16/10 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 16/10 au 03/11/2013.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:       http://espaceartgallery.be

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

 

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Nicolas Poussin, "Et in Arcadia ego"

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Les bergers d'Arcadie (deuxième version), Musée du Louvre
 
Aucune oeuvre picturale, sauf peut-être La Joconde de Léonard de Vinci n'a fait l'objet d'autant de commentaires, d'interrogations et de spéculations que ce célèbre tableau de Nicolas Poussin (1594-1665).
 
Le premier "mystère" réside dans le fait qu'il n'y a pas un, mais deux tableaux portant le même titre. Le plus célèbre, reproduit ci-dessus, est daté de 1637-1638 et se trouve au musée du Louvre, l'autre, le premier, composé une dizaine d'années auparavant (1628-1630) se trouve en Angleterre, à Chatsworth House, dans le Derbyshire. Ces deux oeuvres témoignent d'une évolution artistique (passage du baroque au classicisme) mais aussi intellectuelle, voire spirituelle du peintre.
 
Commençons par le deuxième tableau, le plus connu. On peut y voir quatre personnages : trois personnages masculins : deux jeunes gens couronnés de feuilles de laurier, symbole d'immortalité et attribut du dieu Apollon, le dieu des Arts et un homme plus âgé, portant un collier de barbe et une belle jeune femme richement vêtue dans un décor stylisé  d'arbres et de rochers. Les hommes tiennent à la main une houlette qui symbolise leur état de berger. L'ensemble donne un sentiment d'harmonie, d'équilibre et de clarté caractéristiques du classicisme français que l'on retrouve à Vaux-le-Vicomte ou à Versailles, dans  les tragédies de Racine ou les odes de Malherbe.
     
Les couleurs du paysage correspondent à celles des vêtements : le bleu de la robe de la jeune femme et du vêtement du berger agenouillé avec le bleu du ciel, le jaune d'or du châle de la jeune femme avec la lumière qui baigne la scène et les deux arbres à gauche du tableau. La jeune femme porte un turban blanc qui rappelle la blancheur des nuages, tandis qu'un nuage noir, qui pourrait symboliser la mort, s'étend du sommet d'une montagne (ou peut-être d'un volcan ?) au bord droit du tableau, comme une menace cachée. Le turban blanc de la jeune femme pourrait signifier qu'elle échappe à la mort, qu'elle appartient à la dimension céleste, comme la montagne et les nuages et qu'elle n'est donc pas vraiment une bergère, mais une déesse.
 
Le "berger" à droite du tableau porte un vêtement rouge (l'éros, le désir), celui de gauche un drapé couleur chair.
       
Le berger le plus âgé a posé un genou à terre et semble dessiner quelque chose sur la paroi du tombeau (les contours de son ombre ?) avec son index qui est pointé sur la lettre "R" de l'inscription "ET IN ARCADIA EGO". Accoudé au tombeau, l'un des adolescents le regarde faire ou peut-être "l'inspire", tandis que l'autre désigne du doigt le tombeau en regardant le spectateur ("Regarde et cherche à comprendre !'). On a nettement le sentiment d'une connivence entre les deux adolescents et la jeune femme qui s'appuie sur l'épaule de celui qui regarde le spectateur et du fait qu'ils n'appartiennent pas au même monde que le berger agenouillé. Aucun des trois d'ailleurs ne semble s'intéresser au tombeau, comme s'ils n'avaient rien à en apprendre. Ils regardent soit le berger agenouillé, soit le spectateur.
     
Certains commentateurs ont remarqué une anomalie dans l'ombre portée du bras et de la main du berger  agenouillé qui se terminerait en forme de faux, symbole de la mort. Le berger agenouillé serait donc le seul "mortel" du groupe, les deux autres bergers étant en réalité des dieux et le personnage féminin une déesse. Cette interprétation serait confirmée par le fait que les deux jeunes gens couronnés de feuilles et la jeune femme richement parée sont dépourvus d'ombre, contrairement à l'homme agenouillé.      

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Sur la paroi du tombeau figure une inscription en latin  : "Et in Arcadia ego (sum)" qui signifie "Et moi, je (suis) aussi présente en Arcadie.". L'Arcadie était une région imaginaire (une utopie) réputée pour sa douceur de vivre.
 
On s'est beaucoup interrogé sur la signification de cette inscription. Pour les uns, le sujet du verbe "sum" sous entendu et auquel renvoie le pronom emphatique "ego" (moi) ne peut être que la Mort, L'inscription signifierait donc :  "Et moi (la Mort), je suis aussi présente au pays des délices.". En soulignant la finitude sans remède de la condition humaine, cette interprétation confère à l'oeuvre une dimension tragique.
 
Pour les autres, le verbe sous-entendu serait au passé (fui et non sum) et le sujet serait la personne qui repose dans le tombeau. La phrase signifierait alors : "Et moi aussi (pourtant), j'ai vécu en Arcadie." Les deux interprétations ne s'excluent pas forcément : la mort est partout, même en Arcadie, celui ou celle qui repose dans le tombeau fut un jour jeune et belle (en supposant qu'il s'agit d'une femme) et goûta jadis le bonheur parfait au pays des délices. Cette interprétation confère au tableau une signification plus élégiaque que tragique.


Elégie : (1500, mot latin d'origine grecque elegia). Poème lyrique exprimant une plainte douloureuse, des sentiments mélancoliques... Toute oeuvre poétique dont le thème est la plainte.

 
On a donc affaire à une double figure de style : une allégorie : personnification d'une idée abstraite, en l'occurrence la Mort et/ou une prosopopée : faire parler un mort.
 
La prosopopée (substantif féminin), du grec prosôpon (« le visage ») et poiein (faire, fabriquer) est une figure de style qui consiste à faire parler un mort, un animal, une chose personnifiée, une abstraction. Elle est proche de la personnification, du portrait et de l'éthopée. En rhétorique, lorsqu'elle fait intervenir l'auteur, qui semble introduire les paroles de l'être fictif, on la nomme la sermocination.
 
Une autre interprétation confère au tableau une dimension chrétienne et apologétique : l'oeuvre picturale s'apparenterait alors à un sermon. Les trois bergers seraient les disciples préféres de Jésus, ceux qui ont assité à sa Transfiguration sur le mont Thabor : Pierre (le plus âgé), Jacques et Jean et la femme vêtue d'or et de bleu serait la Vierge Marie. L'inscription "Et in Arcadia ego" signifierait donc : "Moi, le Christ, je suis dans le Royaume des Cieux, ne vous attachez pas aux biens de ce monde, cherchez des biens qui ne périssent pas et vous aurez la vie éternelle, ne craignez pas car j'ai vaincu la mort tant redoutée des païens."
 
On peut aussi conjecturer que le personnage agenouillé n'est pas l'apôtre Pierre, mais Adam (le premier homme), les deux jeunes gens représentant les hiérarchies célestes et la jeune femme la Sagesse éternelle guidant l'homme vers son accomplissement, du paradis terrestre (l'Arcadie) à la Jérusalem éternelle (la parousie).

La juxtaposition de la tonalité tragique, élégiaque, voire épicurienne et chrétienne du tableau n'était pas de nature à dérouter un chrétien du XVIIème siècle nourri de culture gréco-latine.
 
La coexistence de toutes ces tonalités n'est pas non plus forcément étrangère à un esprit moderne : on peut avoir conscience de la finitude de la vie humaine ("Memento mori"), profiter de l'instant qui passe ("Carpe diem"), regretter le bonheur passé et désirer éterniser les instants heureux.
 
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Le Guerchin, "Et in Arcadia ego" (1618), le même sujet, interprété par Le Gerchin  (mouvement baroque)

La  première utilisation d'une tombe avec inscription dédicatoire "Et in Arcadia ego",  dans le monde enchanteur de l'Arcadie apparaît à Venise au XVIème siècle
 
La toile du Guerchin, conservée à la Galerie nationale d'art ancien du palais Barberini à Rome, rend plus évident le sens de cette inscription par la figuration d'un crâne posé sur le tombeau, au premier plan, au-dessus de l'inscription dédicatoire. Au second plan, deux bergers, un adolescent et un homme mûr découvrent le crâne. Le plus âgé, le berger au vêtement rouge, a un regard vide, comme aveugle ; le plus jeune, le berger au vêtement blanc, semble plongé dans une méditation mélancolique. Mais seul le spectateur peut  voir à la fois le crâne et l'inscription dédicatoire : "Et in Arcadia ego" qui s'expliquent en quelque sorte l'une l'autre. Non sans cruauté, le peintre a figuré une mouche (sur le crâne) et une souris (à côté) pour évoquer non seulement la mort, mais aussi la décomposition de la chair.
 
On distingue une forme étrange à la verticale du crâne et à la hauteur du sommet de la tête des deux bergers : comme une tête d'oiseau avec un oeil unique qui semble fixer le spectateur, posée sur une branche en forme d'éclair. On distingue nettement une ombre en forme de doigt soulignant la lettre "D" de l'inscription dédicatoire.

 
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Les Bergers d'Arcadie (première version, Chatsworth House (Derbyshire)

 
La première version des Bergers d'Arcadie de Poussin, celle de Chatsworth House, est probablement une œuvre de commande, inspirée de la toile du Guerchin. Son style est nettement plus baroque que la seconde version. Le "punctum" (le crâne) est décentré vers la droite, alors que dans la seconde version, le point central (le doigt posé sur la lettre "R" de l'inscription dédicatoire) est au centre du tableau qui s'organise "en étoile" à partir de lui. Les bergers découvrent l'inscription avec une expression de curiosité ; la bergère debout à gauche est représentée dénudée, dans une pose suggestive, très différente de l'attitude austère de la seconde version.
 
La première version représente quatre personnages : trois personnages masculins et un personnage féminin symbolisant les deux sexes et les trois âges de la vie : la jeunesse, l'âge mûr et la vieillesse. Un vieillard endormi aux cheveux blancs, couronnés de feuilles de laurier (Saturne ?) et tenant une jarre dont l'eau se répand à terre, symbolise la vieillesse, mais aussi le temps qui s'écoule inexorablement, tandis que le nuage noir que l'on retrouve dans la seconde version recouvre en partie l'or du couchant.
 
Dans la première version, beaucoup plus sombre, dramatique et tourmentée que la seconde, Poussin illustre les thèmes traditionnels de la brièveté de la vie et de la vanité des plaisirs et invite à se souvenir de la mort ("Memento mori").

 La différence la plus importante entre les deux versions, c'est que dans la première version, l'un des bergers se contente de pointer du doigt la lettre "D" de l'inscription dédicatoire "Et in Arcadia ego", alors que dans la seconde, le berger agenouillé trace la silhouette de son ombre avec son doigt qui est pointé sur la lettre "R" (Resurrexit" ?). Selon une ancienne tradition (Pline l'Ancien, Histoire naturelle, XXXV 5, 15), c'est le moment de la découverte de l'art pictural : l'ombre du berger est la première image de l'histoire de l'art.
 
Mais l'ombre sur la tombe est aussi un symbole de la mort. Dans la première version, celle-ci est symbolisée par un crâne posé sur la tombe, dans la seconde par l'ombre en forme de faux de la main et du bras du berger agenouillé.
 
Le sens, beaucoup plus complexe de la seconde version semble être que l'Humanité surgit de la découverte de la mort inéluctable et de l'invention simultanée de l'Art, réponse créative à la finitude.
 
Ainsi, la prétention de la mort à régner même en Arcadie est récusée par l'Art, symbolisé par la jeune femme au drapé d'or, à droite dans la seconde version et qui pourrait être Mnémosumé (Mémoire), la mère des Muses ou la déesse Vénus, plutôt qu'une bergère, Apollon et Mercure, dieux des Arts et de l'écriture,  apparaissant sous les traits des deux bergers adolescents. 
 
Les deux versions des Bergers d'Arcadie témoignent d'une évolution non seulement picturale : passage du baroque au classicisme, mais aussi intellectuelle, voire spirituelle chez Nicolas Poussin dans sa manière d'envisager son art et l'art en général par rapport à la finitude humaine : dans la première version, l'art met en scène la surprise de l'homme face à la mort et souligne, dans la tradition des "Vanités" la vanité du "Carpe diem".
 
Mais en l'espace de dix ans, Poussin a pris conscience que le sentiment de la finitude peut certes encore se décliner sous la forme de la nostalgie utopique d'un monde sans la mort : l'Arcadie ou sa version judéo-chrétienne : le paradis terrestre, mais aussi, par un mystérieux paradoxe, que dans la lutte amoureuse entre Éros (le désir) et Thanatos (la mort), la mort est la condition même du désir, de la pensée et de la création humaines, non pas un simple "objet de pensée", mais, pour ainsi dire le moteur - et même, pour parler comme Aristote, le "premier moteur" -  de la pensée et du désir.

"La mort n'est pas pour la pensée quelque chose d'autre : au contraire, d'une certaine façon, elle la trouve en elle-même. La pensée de la mort n'est pas une pensée particulière, comme s'il y avait des pensées différentes, et, parmi elles, entre autres, la pensée de la mort, mais la mort est posée en même temps que la pensée, et toute pensée est, comme telle, pensée (de) la mort." (Marcel Conche, La mort et la pensée, éditions de Mégare, 1973, p. 9)
 
Mais, comme le suggère Jean-Louis Vieillard-Baron dans son livre Et in Arcadia ego. Poussin ou l'immortalité du Beau, Poussin, ce contemporain de Descartes, a pris conscience d'autre chose encore : l'ego de "In Arcadia ego", ce n'est pas la mort. La mort n'a pas de moi, la mort est une allégorie, ce n'est pas une personne. L'ego, c'est l'ego humain qui prête un ego à la mort, c'est l'homme qui cherche à déchiffrer l'énigme de l'inscription qu'il a lui-même gravée, c'est l' homme qui a peint les bergers d'Arcadie - et pas n'importe quel homme, mais un homme bien précis : Nicolas Poussin. C'est moi qui contemple ce tableau et qui essaye, à mon tour, d'en déchiffrer l'énigme, c'est l'homme qui médite sur le plaisir, sur la brièveté de la vie, sur la vanité, c'est moi qui  sais de science certaine que je vais mourir, c'est moi qui espère en l'immortalité, le regard perdu dans un châle de lumière.

C'est sur un tombeau que l'homme, inspiré par les dieux, trace les premiers signes. Mais, préfigurant la joie parfaite, la femme à l'étole d'or est la promesse pour "moi" que la mort n'aura pas le dernier mot.
 


Bibliographie :
 
Jean-Louis Vieillard-Baron, Et in Arcadia ego. Poussin ou l'immortalité du Beau, Éditions Hermann, 2010
 
Yves Bonnefoy (1995). Dessin, couleur, lumière. Mercure de France.

 

 

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Nicolas Poussin, né au hameau de Villers, commune des Andelys, le 15 juin 1594, mort à Rome le 19 novembre 1665, est un peintre français du XVII ème siècle, représentant majeur du classicisme pictural. Actif aussi en Italie à partir de 1624. Peintre d'histoire, compositions religieuses, mythologiques, à personnages, ou encore de paysages animés. Il fut l'un des plus grands maîtres classiques de la peinture française, et un "génie européen", comme le rappelle l'exposition Nicolas Poussin de 1994 à Paris, à l'occasion de la célébration du quatrième centenaire de sa naissance. (source : encyclopédie en ligne wikipedia)

 

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AVERSION


J’abhorre ces têtes rébarbatives !
Celles des êtres faussement graves,
Et qui ne rient, et qui ne savent
Apporter joies à nos dérives.

Ces gens couvrant leur nullité
D’un vilain masque de sérieux,
Alors qu’ils n’ont au fond des yeux
Que l’ombre de l’inanité.

Ces êtres que le Vrai dérange,
Mais dont les principes font loi.
Quand à la ferveur de leur foi,
Elle n’est qu’hésitation et fange.

L’indécision tache leur regard.
Et leur conscience, tel un nuage,
Est suspendue sans nul attelage
Ni sens pour ses pas, ni gare.

Khadija ELHAMRANI, Bris de Passion.

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LE SECRET...

Le cœur a tant souffert de trop d'indifférence

Et maintenant il va tirer sa révérence...

Il va danser enfin dans l'infini glorieux

Et quitter cette terre, finalement, heureux(

Les yeux, au fil des âges, ont tellement observé

Le vie dans leurs bagages, ils ont su emporter...

Ont vu dans le matin, se recueillir les roses

L'océan et le ciel dans une parfaite osmose!

Les mains ont su trouver des fruits épanouis

Elles ont pu caresser et tomber dans l'oubli!

Mais, elles ont pris plaisir à créer la beauté...

Ont trouvé le courage, qui les a fait oser!

Et l'âme qui nous habite, pourra voler très haut

Souffler dans l'atmosphère, un parfum doux et chaud.

Rien n'arrête jamais, on fait partie d'un tout...

Finalement le mystère, il est niché en nous!

J.G.

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September flowers

 

 

Les fleurs, embellissant l'automne,

Me comblent de joyeux émois.

Robustes et tendres, à la fois,

Sous le soleil, elles rayonnent.

Je m'attendris, en contemplant

Des roses rouges, qui résistent

Au froid nocturne et qui persistent

À garder leur éclat troublant.

Les chrysanthèmes, jolies fleurs,

Qui en hiver, restent vivantes,

Encore fraîches et ravissantes,

Ont de délicieuses couleurs.

Les sedums ont grandi, superbes.

Y butinent et s'y ensoleillent

De jolies paisibles abeilles.

Des épis ont poussé sur l'herbe.

M'offre de savoureux moments,

Mon coin de terre, endroit magique,

Où un courant énergétique

Circule mystérieusement

19 septembre 20013

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A La rencontre des Chamois…

4h du matin le petit village de Ventron, dans les Hautes Vosges, est toujours plongé dans un sommeil profond et réparateur…

Le cri strident du réveil tel une sirène hurlante m’arrache du pays des songes…  je mets quelques longues secondes à prendre conscience de moi-même et de mon environnement

« Ca y est ! Nous y sommes ! Le moment tant attendu est enfin là… ».

La nuit a été fraiche, mes yeux se sont habitués à la pénombre de la chambre et je m’extirpe discrètement de sous la couette chaude et douillette !!!! Un petit frisson me parcoure, me transperce, effaçant au passage les derniers séquelles d’une nuit un peu trop courte…

Je rassemble et contrôle pour la xième fois, les sacs et le matériel minutieusement préparés la veille. Après un succinct brin de toilette je prépare le petit déjeuner.

Je réveille tout en douceur ma plus fidèle accompagnatrice qui s’extirpe de son sommeil tant bien que mal et après un copieux petit déjeuner nous nous mettons en route pour le Hohneck !

Nous y arrivons 1/2h plus tard, il est à peine 6h et il fait encore nuit noire. Le ciel commence tout doucement à s'illuminer coté est. Il fait frais mais pas froid. Le parking est quasi vide, il fait un calme presque anormal, voire inquiétant.

Un autre véhicule arrive dont sortent deux hommes camouflés équipés ... d'appareils photos.

Nous leur laisserons prendre un peu d'avance. Deux touristes égarés équipés.. comme des touristes emboîtent le pas des chasseurs photos.

Nous goûtons pleinement à ces instants, il nous semble que le monde entier est endormi, un peu comme si nous étions seuls au monde ! C'est géant ! Génial ! Enorme !! Cerise sur le gâteau, nous allons assister à son réveil !

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Nous commençons une progression, lente, silencieuse... comme si nous étions en pleine procession, nous avançons religieusement. A peine les premières dizaines de mètres parcourues que j'aperçois au loin de petites tâches sombres... je n'en crois pas mes yeux ! Des mois que j'attends ce moment !

Je pensais que nous devrions nous enfoncer dans les chemins montagnards mais non ils sont là, tout au plus à deux cents mètres du parking. Je colle mon œil au viseur et je mitraille tant et plus !

Ils sont loin... il fait fort noir... les photos seront de moyenne qualité...

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Nous poursuivons notre lente procession, les chamois inquiétés par les touristes font mouvement et semblent disparaître. Les deux touristes disparaîtront à leur tour de ma vue.

Je gardais en point de mire un chamois resté sur ma gauche, isolé, paissant tranquillement sans prêter la moindre attention à notre présence. Je finirai par le perdre de vue.

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Le jour commence à se lever, je jette un regard distrait sur ma droite .... !!! et que vois-je à une vingtaine de mètre en contrebas ??? un petit groupe de quelques bêtes. Je décide de jouer le tout pour le tout et de tenter de m'en approcher... j'ai le coeur qui bat la chamade, les jambes qui flageolent, excité comme un gosse qui déballe son premier cadeau !!

Je m'approche, et m'approche de plus en plus, ma présence ne semble pas les inquiéter le moins du monde ! De plus j'ai le soleil dans le dos et un vent contraire ! Les Dieux sont avec moi et je ne suis pas encore au bout de mes surprises !

Après de longues minutes d'observation, délectable situation... une petite chose se met à bouger à moins de 20 mètres de moi...

« Un lapin !!!?? » pensais-je au premier instant... je le vise et effectue ma mise au point pour découvrir l'oeil écarquillé ... un jeune chamois, tout petit tout mignon qui accompagnait sa maman... un moment vraiment inoubliable que je vous propose de découvrir en quelques images...

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Et la maman 

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administrateur théâtres

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        Vous cherchiez un remède contre le blues du changement de saison ? Un spectacle qui a été applaudi sur des ruines provençales  sous les étoiles ? Un duo de comédiens étincelants, jeunes  et complices ? Suivez les facéties, intermèdes et clowneries de la compagnie Plume, dans l’un des derniers spectacles présentés par Bernard Damien à l’XL théâtre du Grand Midi. Il va en effet bientôt s’établir définitivement en France dès le 31 décembre 2013. Ses fidèles spectateurs le regretteront, car la disparition d’un tel théâtre dans la vie culturelle Bruxelloise a de quoi laisser un grand vide. Vide comme un grenier vide.

 12272941256?profile=originalVide grenier ? C’est l’un des textes surréalistes écrits par Feydeau et présentés au public dans ce spectacle à rire baptisé : « Eclats de rirrres » ! Mieux vaut rire que pleurer d’ailleurs,  même si Bernard Damien se réjouit lui de quitter nos cieux belgo-gris ou couleur de lait. Cette série clin d’œil - et l’œil de la comédienne Amélie SEGERS a de quoi faire tressaillir ! – apporte détente, et sourire bon enfant. On se prend à se laisser passionner par le jeu  scénique très vif et très varié des deux nez rouges qui gardent leur précieux nez  planté sur leur chapeau. Raffaele GIULIANI qui s’est illustré dans plusieurs pièces magistrales dans ce théâtre en fuite nous est apparu ici sous un angle tout différent : celui de clown pas triste. Les deux comédiens travaillent de concert tout en subtilité et sensibilité. On glousse, on rit, on flirte avec le non-sens et l’on s’amuse de tous les semblants, vrais ou faux,  les quiproquos et situations surréalistes qui plaisent tant à la Belgique.12272941868?profile=original Les sujets sont pêchés par les spectateurs  dans des seaux et cuvettes vides : animaux domestiques, lettre d’amour, mésaventures, voyages en train...   Comme quoi, il a  parfois quelque chose dans le vide ! Et il se passe des choses : comme de la magie théâtrale sur cette scène improvisée à coups de parapluies. Il y a ce perpétuel  duo de monologues  rafraîchissants entre ces deux comédiens dont le sourire et les mimiques étonnent, réchauffent et pétillent sans jamais saouler. Autodérision à la clé.  Feydeau  le dit d'ailleurs: il détèèèste les monologues, remarquez, on s'en doutait un peu!

Un monsieur qui n’aime pas les monologues:

«Non ! je m’en vais ! cela m’agace ! Il y a là, à côté, cette grande brune, vous savez, cette grande brune qui dit des monologues… Eh bien ! Elle en dit un en ce moment !…

Des monologues ! a-t-on idée de cela ! Si j’étais la préfecture de police, je les défendrais ! C’est faux ! Archi-faux ! Un homme raisonnable ne parle pas tout seul ; il pense, et alors il ne parle pas ! C’est ce qui le distingue des fous qui parlent et qui ne pensent pas. Admettre le monologue, c’est rabaisser l’humanité ! On devrait le défendre ! cela me rend malade !»

« Moi, je n’admets le monologue… qu’à plusieurs ; parce qu’alors ce n’est plus un monologue ! » « Tenez, c’est comme les acteurs ! Eh ! bien je les supprimerais, les acteurs ! Ce sont eux qui tuent le théâtre !  » « Tenez ! le théâtre ! on dit toujours : "Il n’y a plus d’auteur ! " Eh bien !  ça n’est pas vrai ! La vérité, c’est qu’il n’y a plus de pièces ! » …Plus de théâtre non plus,  très bientôt. Plus que deux ultimes spectacles*  et place au RRRRRideau de Bruxelles qui va bientôt  pouvoir poser ses bagages et jouer aux Bernard-l’hermite dans ce lieu qui nous est si cheRRR !

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Rirrres,  puisqu’il ne faut pas pleurer !

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d'après ....les monologues de FEYDEAU

 

 DÈS CE SOIR ET ENCORE DEMAIN, rions de bon cœur aux facéties burlesques  de la Compagnie des PLUMES qui virevolte  de jeux d'esprits en jeux de mots, de situations vaudevillesques en épisodes tragi-comiques !

Un moment de plaisir, de rire et de détente à l'XL Théâtre du Grand Midi.

En coproduction avec La Cie des PLUMES que vous avez pu applaudir à L' XL Théâtre lors de la création de UN CERTAIN PLUME de Henri MICHAUX

 

avec

Amélie SEGERS et Raffaele GIULIANI

 

Du 17 au 21 septembre 2013 à 20h30 - Petite Salle

 

Réservations conseillées au 02 513 21 78

 

XL Théâtre du Grand Midi - Direction Artistique Bernard Damien - rue Goffart, 7a 1050 Bruxelles

http://www.xltheatredugrandmidi.be/   info sur les deux derniers spectacles

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