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Une certitude étonnante

 

Le poète ressent un délicat plaisir

À lire ce que ses mots heureux ont pu saisir,

Dictés par sa pensée, lors d'un instant de grâce.

Un écrit spontané permet qu'il ne s'efface.

Soudain, il peut avoir l'envie d'en faire offrande.

Il recopie ses vers et les met sur les ondes.

Aurait-il pu imaginer, deux jours après,

Qu'ils furent déjà lus trois cents fois à peu près?

C'est sur un même site, offrant des statistiques,

Que j'apprends où séduit mon talent poétique.

Viennent souvent à moi, en foule des  personnes.

Un constat agréable et qui certes m'étonne.

Messieurs les éditeurs, mes regrets se sont tus.

Votre aide refusée, des écrivains sont lus.

Un poème charmant rend des âmes joyeuses,

Apaise aussi parfois, aux heures douloureuses.

22 mai 2013

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administrateur théâtres

 

Yuntian Liu (Chine, 23 ans)  &  Andrew Tyson (USA, 26 ans)

 

Yuntian Liu (Chine, 23 ans)

Après avoir étudié au Conservatoire de Musique de Xinghai, Yuntian Liu poursuit sa formation aux États-Unis. Il s’est produit dans plusieurs villes américaines, chinoises et européennes, en récital ou en soliste. Premier lauréat du Concours International de Wiesbaden, en 2004, il est également lauréat du Concours National Golden Bell, en Chine (Médaille d’or, 2004) et du Concours International Horowitz pour jeunes pianistes, en Ukraine (2e Prix, 2007).

Le malicieux Yuntian Liu révèle une intériorité poétique marquée dès son entrée dans  les Sonetto 123 del Petrarca (Franz Liszt). A la surprise de l’audience, il n’hésite pas à muser la mélodie et convoque sous ses doigts une douceur de sonorités très colorées. Il plonge dans le romantisme  qu’il semble savourer avec bonheur. Moelleux, souplesse de la rêverie musicale.   On croit dès lors 12272904672?profile=originalque toute l’exécution de son récital sera caractérisée par le raffinement des sonorités et portée par une exaltation profonde.

 Il enchaîne tout de suite  son  Dream (Frederic Rzewski), connu par cœur,  une perle d’exécution pianistique. Il fabrique les trilles les plus impérieuses de tous les candidats. Elles  jettent l’auditeur dans les tensions intenses des différentes facettes du ying et du yang.  Des forces sombres et claires s’opposent avec énergie au sein de  l’immensité poétique.  Devinez quelles seront ses 4 dernières notes suspendues à mi-course du rêve  et qui se brisent soudain sans prévenir ?  Quatre délicates notes de yang, sans nul doute!

Crescendo dans l’audace et la construction de son programme, Liu laisse là la poésie pour tâter du chaos, de l’inquiétude et de la guerre.  Sa Sonate n. 6 en la majeur op. 82 (Sergey Prokofiev) explose de sensations fortes et fracassantes. De la matière musicale  veloutée surnage ici et là dans les éclaircies lyriques, mais très vite les accents parfois jazzy se mutent en notes piquées brutales, en accords abyssaux. La frappe de l’Orlando furioso chinois devient acharnée, les triolets rapides lancinants se culbutent  avant d’aller sonner le glas à la main gauche. Chevauchée ardente et  déferlements d’octaves envahissent le clavier, c’est incandescent, méphistophélique et sarcastique. Yuntian Liu a le sens de la narration…  Passent des pantins désarticulés. Le pianiste fait des moulinets avec sa main droite avant de lancer les derniers cataclysmes. On ne peut s’empêcher de penser à du Stockhausen!

 

 Son Concerto n. 17 en sol majeur KV 453 (Wolfgang Amadeus Mozart) d’une précision absolue, superbement charpenté et mélodique présenté  le premier jour  des demi-finales semble bien loin de ce récital trépidant. Tout le monde se souvient encore de sa très belle expressivité et de la beauté de ses timbres. Le jury sans doute aussi!

 

 http://www.cmireb.be/cgi?usr=2q26nk7khv&lg=fr&pag=2427&tab=146&rec=19356&frm=0&par=secorig2016&id=5390&flux=85268548

 

12272904467?profile=originalAndrew Tyson (USA, 26 ans)

Ses parents adorent la musique mais ne sont pas musiciens. Le jeune pianiste débute sa carrière concertante à 15 ans à New York. Elève de Robert Mc Donald à la Juilliard School, il remporte le cinquième prix au Concours de Leeds en 2012. Il écume les plus prestigieuses salles de concert américaines mais donne aussi des concerts chez lui. Il voyage  en Europe (Suisse, Portugal, Pologne), au Mexique ou en Nouvelle-Zélande, tant en soliste avec différents orchestres américains qu’en musicien de chambre, avec des partenaires comme R. Díaz, R. Kirshbaum, J. Silverstein, Ray Chen.

Son Concerto n. 21 en ut majeur KV 467 (Wolfgang Amadeus Mozart), présenté dès le premier soir de la demi-finale a séduit d’emblée, quelle classe ! De l’émotion  juvénile véritable couplée à une virtuosité impeccable. Sa cadence très personnelle, intense et lumineuse, éclairée par le sourire intérieur le place tout de suite au rang des pianistes que l’on rêve de  suivre jusqu’au bout. Qu’à cela ne tienne, puisqu’il nous emmène avec tant d’intelligence et de goût.  Il est à l’écoute de l’orchestre, jetant souvent des regards furtifs vers les violons alto et semble éprouver du plaisir. Son récital sera étincelant.

 Après un Dream (Frederic Rzewski) hiératique en hommage à la musique contemporaine, il convoque avec autorité naturelle  tout l’esprit du compositeur dans La Partita n. 1 en si bémol majeur BWV 825 (Johann Sebastian Bach). ll égrène  de ses longs doigts des nuances généreuses. La main gauche se prend pour un violoncelle et la main droite est aérienne. Mais voici Le jeu des contraires (Henri Dutilleux) où il s’élance avec jouissance. Il crée des sonorités vibrantes, jouant par à-coups d’inspiration lumineuse. Il nous plonge avec audace dans l’envers des choses, s’aventure dans des sentiers inconnus, émiette des bulles de cristal, gronde des rages contre le monde, court-circuite les émotions et captive l’audience par ses fulgurances.La Sonate n. 3 en fa dièse mineur op. 23 (Aleksandr Skryabin) fait preuve de dramaturgie puissante. Il cerne les soubresauts et les tortures de l’âme avec conviction. Peu à peu émergent des débris de valse. On assiste à une débandade sonique, les doigts pirouettent dans les gerbes d’accords sombres. L’esquisse de bonheurs tranquilles affleure en fondus enchaînés. Devant la fonte des sentiments et la fuite du temps, seule la musique sans doute est divine et consolatrice. Le pianiste s’en prend à la réalité dure et rebelle, la saisit par les cheveux et lui fait courber la tête avant de se fondre dans les bras de la mélodie retrouvée. On reste pétrifié devant tant de talent naturel. 

http://www.cmireb.be/cgi?usr=2q26nk7khv&lg=fr&pag=1996&tab=102&rec=2687&frm=0&par=secorig1994&par2=atvorig3771&id=6803&flux=85275870   

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12272903661?profile=originalCes "Lettres" sont un recueil de lettres de Julie Jeanne Éléonore de Lespinasse (1732-1776), publiées en revue et chez divers éditeurs à partir de 1809. On retiendra notamment les publications suivantes: Lettres de Mlle de Lespinasse, écrites depuis l'année 1773 jusqu'à l'année 1776, édition établie par la comtesse de Guibert à Paris chez Collin en 1809; Lettres de Mlle de Lespinasse, suivies de ses autres oeuvres (Paris, Charpentier, 1876, éd. E. Asse); Lettres inédites de Mlle de Lespinasse [...] (Paris, Dentu, 1887, éd. Ch. Henry); Lettres de Mlle de Lespinasse, précédées d'une notice de Sainte-Beuve (Paris, Garnier, 1893); Correspondance entre Mlle de Lespinasse et le comte de Guibert (Paris, Calmann-Lévy, 1906); Letters to and from Mme du Deffand and Julie de Lespinasse (New Haven, Yale Univ. Press, 1938, éd. W. H. Smith).

 

Julie de Lespinasse tint à Paris, de 1764 à 1776, un salon fréquenté par l'élite progressiste des Lumières. Aux côtés de d'Alembert, elle recevait régulièrement Condorcet, Turgot, Marmontel, les Necker, et d'autres polygraphes très en vue à l'époque même si l'Histoire les a quelque peu oubliés, tels La Harpe, Suard, l'abbé Morellet. Hume lui rendit souvent visite lors de son séjour à Paris. Diderot, qui fit quelques apparitions dans son salon, la mit en scène dans le Rêve de d'Alembert, ce que d'ailleurs elle n'apprécia guère. La publication en 1809 de sa correspondance amoureuse avec Guibert par la veuve du comte révéla au public que la salonnière raffinée avait été aussi secrètement une amante passionnée, douloureuse, mais en même temps scandaleuse: à la fin de sa vie, et malgré l'amour fou que lui vouait d'Alembert, elle était tombée deux fois amoureuse, d'abord de Mora, puis de Guibert, qui lui firent vivre les tourments de la passion et de la culpabilité, puisqu'elle s'accuse sans cesse d'avoir trahi le premier pour le deuxième qui ne le méritait pas. Elle mourut en 1776 de la tuberculose, après une longue agonie qu'elle se complaît à décrire comme une mort d'amour.

 

Des quelque quatre cents lettres de Mlle de Lespinasse qui subsistent, ce sont d'abord les fameuses Lettres à Guibert qui firent sa notoriété d'épistolière: ces lettres furent lues un peu comme des Lettres portugaises vécues. Mais la comtesse de Guibert en avait donné une version expurgée, et, au début du XIXe siècle, de nombreuses rééditions plus ou moins truquées les transformèrent en un véritable roman épistolaire. Il fallut attendre longtemps pour disposer de textes plus sûrs, et voir les autres lettres publiées.

 

Cependant, l'établissement du texte de la correspondance complète reste aujourd'hui encore problématique. D'abord parce que Julie, qui n'avait aucune intention de publication, apporta plus de soin à la destruction de ses lettres qu'à leur conservation: on n'a pas retrouvé trace à ce jour de ses lettres à d'Alembert ni de celles à Turgot, et elle a ordonné dans son testament que soient brûlées ses lettres à Mora, son amant espagnol. En outre, nous disposons de peu de manuscrits originaux: ceux de la correspondance avec Guibert, par exemple, sont inaccessibles et, pour les autres correspondants, il faut souvent se contenter de copies. On voit que Julie a savamment entretenu le secret autour de sa vie privée (ses biographes débattent aujourd'hui encore la question de l'identité de son père), ce qui laisse le champ libre à toutes sortes d'interprétations romanesques que Julie contribua à entretenir.

 

En dehors des quelques lettres adressées à Marmontel, au comte de Crillon, à Bernardin de Saint-Pierre, à Necker, à Mme du Deffand et à David Hume, on peut distinguer trois grands groupes de lettres qui forment des ensembles cohérents. Une soixantaine à Abel de Vichy, neveu de Julie, nous restent de la correspondance qu'elle entretint avec lui depuis son départ pour Paris jusqu'à sa mort. L'intérêt qu'elle porte à ce neveu bien-aimé l'amène à lui prodiguer des conseils dans tous les domaines. Elle s'occupe de sa carrière, remue ciel et terre pour lui obtenir la croix, et suit de près l'éducation de ses enfants, cherchant notamment à persuader Abel de les faire inoculer. La correspondance est régulière et abondante dans les années 1760-1770, puis s'espace, ce qui attriste Julie. Parmi les lettres aux amis proches, nous sont parvenues environ cinquante lettres et billets d'une correspondance régulière avec Condorcet, qui s'établit à chaque fois qu'il quitte Paris. Au début, en 1769, elle s'amuse, avec d'Alembert, à faire l'éducation mondaine du mathématicien. Puis l'amitié devenant plus profonde, la correspondance se fait plus intime, et Julie, souvent, épanche sa tristesse dans de belles pages à la tonalité élégiaque. Les dix-huit lettres à Devaines ont toutes été écrites en 1775, au moment où, premier commis de Turgot, il était attaqué par un libelle particulièrement injurieux. C'est l'occasion pour Julie de montrer sa capacité à partager la douleur de ses amis, sinon à les consoler. Suard fut le confident de ses amours douloureuses avec Mora, dans quelque vingt-cinq lettres échangées de 1768 à 1776. Bien évidemment, ce sont celles adressées à Guibert qui forment le groupe le plus volumineux (240 lettres) et le plus dense. Cette correspondance amoureuse, qui commence lors du premier voyage en Prusse de Guibert en 1773, se passe ensuite du prétexte d'une séparation pour se poursuivre, jusqu'au dernier souffle de Julie en 1776. Elle se déploie comme une immense variation sur les thèmes de la passion et du remords, du désir et de la mort, jusqu'au non-sens et à la folie, au point que la parole s'y perd: «Je n'ai plus de mots, je n'ai que des cris», écrit-elle à Guibert, et aussi, consciente de l'échec que représente cet amour démesuré pour un soldat arriviste: «C'est à vous que j'aurais voulu devoir d'être heureuse.»

 

Comment lire aujourd'hui la correspondance de Julie de Lespinasse? Il importe tout d'abord de ne pas lire que les lettres à Guibert. En effet, elles ne prennent tout leur sens que replacées dans un ensemble, qui permet de dégager une «poétique» personnelle de la lettre chez Mlle de Lespinasse. D'abord, Julie tourne résolument le dos à la tradition épistolaire mondaine. Elle ne respecte pas les exigences de brevitas et de varietas inhérentes au genre. Elle dit n'avoir «qu'un ton, qu'une couleur, qu'une manière», et recommande à Guibert: «Ne craignez pas d'être triste avec moi, c'est mon ton, c'est mon existence que la tristesse.» De même, dans ses lettres, on ne trouve pas grand-chose qui ait été écrit avec le souci d'une possible lecture publique: pas de portraits, pas d'anecdotes brillamment contées, et même très peu de nouvelles de la vie parisienne, mis à part quelques comptes rendus de lecture ou de spectacle. Mais elle parle souvent de l'Orphée de Gluck, parce que, dit-elle, «en me faisant fondre en larmes, il me fait un bien sensible». En fait, dans tous les registres, elle pratique justement l'écriture sensible (on sent l'influence des romans sentimentaux, de Prévost à Richardson). Écrire des lettres revient pour elle à trouver toutes les manières de parler de ses sentiments, de dire son affection pour son correspondant, ami ou amant (dans le cas des lettres à Guibert, la lettre devient une véritable héroïde, où la déclaration d'amour se mêle à la plainte de l'amante abandonnée). Un autre trait caractéristique de son écriture épistolaire est que la place occupée par les bulletins de santé (la sienne ou celle de ses proches) va grandissant au fur et à mesure que la maladie la mine. Alors, pour celle qui «meurt en détails», s'installe l'obsession de la mort, et l'écriture devient une souffrance en même temps qu'une consolation.

 

Mais ces missives sont une réussite épistolaire surtout dans la mesure où la situation de Julie est en adéquation totale avec le mode d'écriture que suppose la lettre: il s'agit d'écrire dans l'instantané, au jour le jour, et le statut social de Julie lui interdit d'envisager aucune sorte d'avenir. Il s'agit d'une écriture personnelle, d'un discours solitaire sur soi, et Julie la bâtarde mène une quête perpétuelle de son identité. Il s'agit d'écrire chaque jour au risque de la répétition et même du ressassement, et Julie a un tempérament complètement obsessionnel, elle qui «conçoit à merveille comment Newton a passé trente ans de suite à la même chose». Il s'agit d'une tentative de communication à distance, et Julie, inlassablement, a besoin de réaffirmer la profondeur du sentiment qui la lie à ses correspondants. On arrive donc avec ces lettres à une sorte d'épure du genre épistolaire, où la fonction phatique du langage est en permanence exacerbée, où tout ce qui s'écrit n'est qu'une tentative toujours réitérée pour conjurer la solitude, l'absence, l'attente, en manifestant sa présence par l'intermédiaire d'une feuille de papier pliée.

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Un nouveau savoir-faire

 

Je complète, ce jour, une autre année de plus.

Le soleil est absent, une lumière douce

Éclaire le jardin où les plantes repoussent.

Un vent léger les sèche, il a longuement plu.

Une fleur d'hibiscus, tout près de moi, expose

Sa fragile beauté qui me charme et m'émeut,

C'est un rayon d'espoir. Lors je formule un voeu,

Contemplant le satin de ses pétales roses.

Je souhaite garder le goût de la gaieté,

Qui engendre, je crois, un regain d'énergie,

Et pouvoir savourer les plaisirs de la vie,

Pour demeurer sereine et en bonne santé.

On devrait accueillir l'humour, l'humilité,

Quand on se voit privé de la grâce de plaire.

Accepter d'acquérir un nouveau savoir-faire.

Moi, je n'y parviens pas avec facilité.

21 mai 2013.

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Et vogue l'arche...

En rond...

Depuis des millénaires.

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Pour qui ? Pour quoi ?
Telle est l'insoluble énigme
Retroussée par nos imaginaires
Par-delà l'infinité de la pensée
Elle ne laisse jamais coi.

Pour calmer mon désarroi
J'ai exploré par-delà les abysses
Ces milliers de paradigmes
Savamment élaborés 
Jalousement 
Cruellement
Par le temple, le logos et la science, 
Se les disputant sans sapience
A coups de machettes, de mousquets et de chansonnettes
Cris de hussards charognards connards cabochards 
chauffards et combinards épars
Coup de blizzard...
Ave maria... mater dei !

Dei-dei, des i-dées
Idéaux brassards !
Figés, diviseurs,
Blancs, jaunes, rouges, noirs...

Sur Gaïa et ses enfants
Ces élites proclamées ont disposé sans limite
Créant au gré des typhons 
et de leurs banqueroutes
Fables et mythes

Peurs et malheurs 
Là où la vie se meurt.

Par-delà les séraphiques digues torpillées
Céans, la banquise se fond 
Extirpant de ses soutes
Les restes de l'héritage 
dilapidé
Recouvert de l'excès de nos joutes
Larmes impuissantes des dominés
Dégorgeant du bleu des océans


©Mai 2013. Marilyn Gè
J'ai choisi cette illustration de Beksinski qui n'exprime qu'une facette de ce texte assez sombre. Aussi, si un(e) artiste peintre du réseau est inspiré, j'en serais ravie.

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Départ pour le Sud Ouest

Chères amies (Cher amis) Ne m'en voulez pas trop de ne plus être beaucoup sur Facebook en ce moment, mais je suis en plein déménagement. En effet, je quitte la région 
parisienne pour allez dans le Bassin d'Arcachon ou sont toutes mes attaches. Une nouvelle page se tourne. Mais c'est
avec le plus grand plaisir que dès que je serai installée je vous donnerai de mes nouvelles. 

En attendant mon site web a fait peau neuve ! Vous y trouverez un large choix de tableaux contemporains disponibles à la vente.
A très vite, Amitiés à tous, Martine.

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administrateur théâtres

Stanislav Khristenko (Russie, 28 ans)  & Boris Giltburg (Israël, 28 ans)

12272897698?profile=originalStanislav Khristenko (Russie, 28 ans)

Diplômé du Cleveland Institute en 2010, Stanislav Khristenko a commencé ses études au Conservatoire Tchaikovsky de Moscou. Deuxième prix au Concours de Pretoria en 2012, il vient de remporter le Concours International Maria Canals à Barcelone. Ses concerts le mènent à travers les cinq continents. Dès le début des épreuves éliminatoires il a étonné le public par sa stature hors du commun : un alliage étonnant de bienfaisant colosse et de poète fluet dont la patte est d’une efficacité extraordinaire. Un régal d’écoute ! Il n’est pas étonnant qu’il ait choisi la Sonate n. 2 en ré mineur op. 14 (Sergey Prokofiev)  pour débuter son récital. C’est tout lui : une attaque en force qui fait chanter l’instrument et débouche sur de délicates pirouettes. Son jeu vivant et fascinant sonne viril et décidé, le   phrasé est d'une clarté exemplaire, la palette dynamique. Une grande variété de styles anime son interprétation. Hiératique ou trempé de sueur par la transe musicale il agit en véritable force de la Nature tout en maniant le rubato avec délices.  Dream (Frederic Rzewski), joué de mémoire bien sûr,  lui permet des gestes brusques et des grands contrastes. Virtuosité dans les aiguës lâchées par poignées, il égrène des cailloux chargés de mystère dans l’oreille de l’auditeur.  C’est surréaliste et hallucinatoire. Sa Rhapsodie espagnole (Franz Liszt) est un mythe vivant, un pot-pourri d’humeurs ibériques, parsemé de poudre musicale; le pianiste russe imaginatif ne boude nullement son plaisir de jouer et il n’abrite rien moins que la Musique !

 

Une Musique qu’il hume longtemps les yeux fermés, avant de commencer son Concerto n. 23 en la majeur KV 488 (Wolfgang Amadeus Mozart). Le visage est entre la torture et la félicité. Le colosse délivre ses notes comme si elles étaient un peuple de lilliputiens. Mais c’est aussi un géant de la compassion lorsqu’il distille la musique, fondu avec l’orchestre. Après la majesté musicale de l’Allegro, le sublime Adagio en fa dièse mineur dépose des larmes sur le clavier dans un recueillement intense et le sens inné du drame. Déconcertant dans son troisième mouvement très brillant, on croit entendre un jeu ludique et même légèrement swingué ! Il est en finale le commandant d’une armée de doigts qui répondent …au doigt et à l’œil !

http://www.cmireb.be/cgi?usr=cp2agd8snf&lg=fr&pag=1996&tab=102&rec=2711&frm=0&par=secorig1994&par2=atvorig3771&id=6867&flux=79324460

 

12272898274?profile=originalBoris Giltburg (Israël, 28 ans)

Il est attendu avec passion par les auditeurs qui ont découvert chez lui une sensibilité extraordinaire. Né dans une famille de pianistes, Boris Giltburg commence sa formation avec sa mère, puis il devient l’élève d’Arie Vardi. Il est lauréat de nombreux Concours Internationaux : de Santander (2002), de Lisbonne (1er Prix en 2003), et de Tel Aviv (Rubinstein, 2e Prix en 2011). Il joue régulièrement en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Asie, et en Israël. Dream (Frederic Rzewski) débute son récital après le passage de Stanislav Khristenko.  La lumière se tamise progressivement et voici une musique nerveuse, sérieuse, funèbre presque. Ses trilles chantent à l’infini et une note seule vaut mille tocsins en dépit des explosions macabres de la composition. Boris verse dans les quatre dernières mesures quatre gouttes de perfusion vitale. C’est magnifique. Dans l’Etude-tableau in C minor op. 39/7 (Sergey Rachmaninov)  le pianiste se ramasse sur lui-même, crée comme à son habitude des sonorités rares. Il possède une technique fascinante et use d’une dynamique impressionnante. Sa Sonate in B minor (Franz Liszt) sera spectaculaire de romantisme. Il libères ses doigts d’acier trempés dans la passion, opère des crescendos magistraux, fait pleuvoir des étoiles, donne de l’espace à l’infinie petitesse et à la solitude humaine. Nous avons là un hymne à l’intelligence et à la finesse. Ses développements sont intimistes, des pétales de fleurs tournent à la bourrasque. Non ! au bouillonnement intérieur … maîtrisé. Son introspection minutieuse fouille les tréfonds de l’âme : fragilité et grandeur.

 Il jouera le Concerto n. 15 en si bémol majeur KV 450 (Wolfgang Amadeus Mozart).  Il entre en scène après qu' Arie Van Liesbeth, président du jury, a rendu hommage à l'Orchestre royal de chambre de Wallonie qui a, sous la baguette calibrée et nuancée  de Michael Hofstetter, soutenu avec passion les 24 finalistes. Le pianiste écoule ses sonorités splendides si particulières, cela coule en vagues, cela sonne en carillons, cela explose en pastilles sonores. Le tout coiffé de rideaux de perles musicales et de rythmes éblouissants. C’est lui qui semble donner le tempo à l’orchestre tant il est dans le jeu musical. Puis tout d’un coup, il s’égare, on en pleurerait !... et reprend avec une maîtrise de soi inouïe. Il joue maintenant suspendu aux mains de Michael Hofstetter, un quatre-mains émouvant ! Le pianiste  de génie a retrouvé toute son énergie et ses timbres lumineux dans le troisième mouvement, gracieux, élégant, assumé, spirituel ! Le jury ne tiendra pas compte de ce passage hors du temps.   

 

http://www.cmireb.be/cgi?usr=j4k4rzdma4&lg=fr&pag=1996&tab=102&rec=2668&frm=0&par=secorig1994&par2=atvorig3771&id=6845&flux=79255984

 

 

 

 

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Renaissance

Dans l'abîme profond

Les larmes coulent

Un torrent s'est formé

S'écoule à l'infini

Un long ruban d'argent

A travers les roches grisonnantes

 

Dans la mélancolie du tourment

Confusions et sentiments se cachent

L'isolement se fait long

La tristesse s'installe

 

En l'espace d'un moment

L'être se retrouve dans le noir

L'esprit se replie

 

S'établissent des racines nouvelles

Se mêlent et s'entremêlent

S''installe l'arbre de l'espoir

 

S'annonce en ce jour nouveau

Une renaissance.

 

Dominique Prime Mai 2013

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administrateur partenariats

Le jardin des fleurs
David VIRASSAMY

Le jardin des fleurs

Etre une femme

Désir de vous,
robe rouge, un peu froissée,
tremblements du corps,
il pleut dehors.
Mon ventre blanc et nu,
au vôtre fait des aveux,
contre votre pull clair,
tourne ma tête,
brûle mon sang,
s’ensilencent mes lèvres,
des soupirs les traversent,
vous touchent.
Mes lèvres seules rougissent,
les vôtres s’ensemencent en secret, de mes mots,
sur les miennes se posent,
dans votre tête, en douce !
Ma peau est aux aguets de la vôtre,
ne se nourrit que d’elle,
d’un bouton de rose a la couleur.
Dans mes yeux, des fleurs noires s’ouvrent,
ingénues, s’épanouissent ;
ce désir que j’ai de vous, électrique,
monte, traîne un peu,
se sait tout dévoilé,
par le vôtre peut-être ?
Je vous aime.
Un partenariat
Arts
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Lettres


Les contributions, textes et images, se feront sur invitation ou proposition

à Liliane Magotte

via la messagerie interne du réseau.

Les textes seront soumis à l'approbation de Robert Paul.

 

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Un message de l'au-delà

 

Je possède un volume que j'ouvre peu souvent.

Cependant il contient des propos étonnants,

Parfois sophistiqués, des discours poétiques,

Des citations savantes, des envolées lyriques

Et de nombreux instants de grâces savoureuses.

En ce jour de printemps, ensoleillé et chaud,

Seule en mon jardinet, mais ravie et joyeuse,

Je murmure des vers que j'avais trouvés beaux.

« Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin

De venir dans ma chambre, un peu chaque matin »

Pour rendre hommage à ma mémoire, à sa rigueur,

Je vais chercher mon livre, au hasard le feuillette

Et j’y trouve des vers me mettant l'âme en fête.

C’est une invitation faite un vingt et un mai

D’errer dans la nature, qui étale ses fleurs.

« Puisque mai tout en fleurs, dans les prés nous réclame »

Ce jour même se trouve être un vingt et un mai,

Un peu particulier, c'est mon anniversaire.

J’accueille dans la joie ce poème troublant.

Venu de l'au-delà, insondable mystère!

Or, en soirée, pour ajouter à mon émoi,

Sur mon petit écran s'affiche face à moi,

Le portrait du vieil homme, auteur des Misérables

On va y projeter son oeuvre remarquable.

J'ai reçu un message, une évidence claire!

21 mai 1999

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administrateur théâtres

Rémi Geniet (France, 20 ans)  &   Roope Gröndahl (Finlande, 23 ans)

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Rémi Geniet (France, 20 ans) 

Commençons par saluer son parcours hors du commun et sa filiation avec la très renommée Brigitte Engerer, pianiste française, 3e lauréate au concours Elisabeth en 1978. Le tout jeune  Remi Geniet est dès la première épreuve un favori du public. En 2010, Rémi a été lauréat des concours Adilia Alieva à Gaillard près de Genève et du prestigieux concours Horowitz à Kiev. Il y a en particulier reçu le prix spécial d'interprétation Horowitz. Tout y est chez lui : le style, le phrasé, la sensibilité artistique. Il se démarque par la richesse de sa musique et une attitude  réservée. Serait-il joueur d’échecs à ses heures ? S’il lui en reste… car le mental et la concentration sont ses atouts majeurs. Il semble pousser très loin la mathématique musicale, mettant naturellement en évidence  toutes les articulations de l’œuvre jouée.  Pour preuve, le fait d’avoir choisi délibérément dans son récital la  Partita n. 4 en ré majeur BWV 828 (Johann Sebastian Bach). C’est ciselé, les notes sont luisantes, le rythme précis, le phrasé a l’air intuitif alors que tout est maîtrisé par le virtuose. Il possède une façon lumineuse de  galber les contours de la musique.  Sa palette de colorations décline tout en camaïeux, le toucher est cristallin. La Sonate n. 4 en ut mineur op. 29 (Sergey Prokofiev) le fera sculpter la polyphonie. Quelques allusions jazzy et le voilà qui crève la toile, il joue comme un peintre passionné. Il est de ces variations à peine perceptibles, des mouvements enflammés, des élans chromatiques, de la danse macabre déguisée.  Quant à son interprétation de  Dream (Frederic Rzewski) elle  laisse songeur. Aura-t-il décrit un monde gelé pris par la solitude et le vide effrayant, ses sonorités semblent appartenir à un univers de cauchemar glacé.

 

C’est dans le  Concerto n. 20 en ré mineur KV 466 (Wolfgang Amadeus Mozart) qu’il se révèle totalement le vendredi soir. Son magnifique toucher fait vibrer la musique. Il extrait des perles de son instrument, se passionne avec une volubilité moelleuse, affirme les basses avec vigueur. Sa musique a une source intérieure, c’est sûr ! Son engagement total galvanise l’orchestre qu’il mange d’ailleurs des yeux.  Dans le deuxième mouvement sa puissance devient solaire. Il construit tout de façon méticuleuse, ne laissant rien au hasard. Il possède une sève musicale qui vient des racines même de la musique. Son dernier duo avec les flûtes dans le Rondo final est passionnant : il  renoue avec humour avec l’esprit de compétition entre musiciens. Le voilà soudain méditant, les notes graves déclenchent une envolée de clarté carillonnante, et le cor siffle d’admiration. Pour le public, c’est un triomphe.

http://www.cmireb.be/cgi?usr=gm8m4ke4nm&lg=en&pag=1996&tab=102&rec=2688&frm=0&par=secorig1994&par2=atvorig3771&id=6839&flux=76522223

 

 

 

 Roope Gröndahl (Finlande, 23 ans)

mini_GrondahlRoope19083.jpg  Après avoir étudié à l’Académie Sibelius d’Helsinki, ce jeune pianiste finlandais vit à Londres, étudiant à la Royal Academy of Music. Son récital n’a peut-être pas impressionné par sa clarté mais les œuvres choisies étaient elle-même très complexes: Brahms et Skryabin…. Il semble affectionner la musique moderne, ne ménageant pas ses coups de coude sur le piano dans  Dream (Frederic Rzewski). Il donne une qualité surnaturelle aux sonorités et ne donne pas l’impression d’une œuvre où sont pourtant rassemblées toues les embûches possibles pour un pianiste. Son exécution semble démontrer que tout est possible, … dans le rêve.

Dans les 8 Klavierstücke op. 76 (Johannes Brahms), une œuvre touffue,  l’introduction avec son déferlement de doubles croches ascendantes séduit. Le pianiste lutine son clavier, son visage semble pris d’illumination céleste, infusant la rêverie et les lignes chromatiques syncopées, variant les cadences. Une belle complainte populaire rassure… oui, mais, on aimerait plus de corps à la musique. Un peu plus de tonus et netteté, peut-être moins d’abstraction. cette partition convient sans doute très bien à une  personnalité complexe et intériorisée.  Sa  Sonate n. 10 op. 70 (Aleksandr Skryabin) est plus fougueuse et enflammée. Le pianiste ménage des scènes mouvementées intéressantes et dégage quelques passages plutôt moqueurs. N’empêche, une certaine froideur intellectuelle ressort encore. Parfois c’est comme si la musique parvenait d’une  tour d’ivoire. Un public aime être emmené quelque part dans l’imaginaire musical et ce musicien fait un peu peur avec cette blancheur de vibrations.  Mais voici un bijou : Droit comme le i de inspiré, son Concerto n. 27 en si bémol majeur KV 595 (Wolfgang Amadeus Mozart) a une belle assise et des sonorités claires et agréables. Le musicien tourne presque le dos au public tant il aspire à la communion avec l’orchestre. La musique semble lui tomber du ciel : " demande et il te sera donné !" . Le Larghetto est lent et profond, prenant tout son temps pour ciseler sa mélodie à la manière  d’un conteur. Et l' Allegro final du concerto bouscule les cœurs, tant la joie exulte ! 

http://www.cmireb.be/cgi?usr=jx88mdasc2&lg=fr&pag=1996&tab=102&rec=2698&frm=0&par=secorig1994&par2=atvorig3771&id=6845&flux=76748652

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Des voix qui ne se sont pas tues

 

À la fin de l'automne sont

Considérables les ravages

Que le vent soufflant avec rage

Et la pluie, en tornade, font.

Si chaque fois, l'on s'en émeut,

On sait que les métamorphoses,

Qui ponctuellement s'imposent,

Auront nouvel aspect sous peu.

La mystérieuse énergie,

Qui se manifeste sans cesse,

Crée, reproduit, embellit, blesse,

Se retirant prive de vie.

Elle peut demeurer active,

Après avoir détruit le corps.

L'âme et l'esprit ne sont pas morts,

Quand leurs mots la tiennent captive.

D'un être exilé de la terre,

Nombreux en entendent la voix,

En un même instant quelques fois.

Chacun l'écoute solitaire.

20 mai 2013.

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administrateur théâtres

Les deux finalistes Tatiana Chernichka (Russie, 28 ans)  &  Zhang Zuo (Chine, 23 ans) seront les premières à se produire le premier soir des finales du concours Reine Elisabeth au Palais des Beaux-Arts des Bruxelles le lundi   27/05 [20:00]

 

 


12272897864?profile=originalTatiana Chernichka (Russie, 28 ans)

Première à ouvrir les demi-finales cette pianiste de l’âme et de ses tourments aurait plu à Charlotte Brontë. Pour son côté sauvage, impliqué et décidé.  Elle a le souffle, la vision et des qualités sonores exceptionnelles. Ce n’est nullement au figuré que Tatiana attaque son récital par les Sarcasms op. 17 de (Sergey Prokofiev). La force brutale est tournée en dérision. Son esprit moqueur de farfadet insaisissable taquine les basses de façon subversive. La fluidité de la mélodie est battue en brèche par des accords furieux de la main gauche. Sorte de David au féminin, l’esprit ou la musique effleure le clavier et s’évanouit. Le doigté prend des allures de flocons de neige. Quelques derniers aboiements féroces et réguliers s’éteignent pour toujours! Le public est déjà gagné par l’admiration.  Passons aux  Voiles  de (Claude Debussy). Voici la pianiste devenue harpiste ou dentellière de la musique. La main gauche fait sonner une note insistante, ensuite viennent des affleurements mélodiques et, silence.  Ce qu'a vu le vent d'ouest (Claude Debussy) répand des rafales sauvages, démonte une mer orageuse : flots débordants, ruptures abruptes. Elle joue ensuite  Dream de (Frederic Rzewski), par cœur!, en apprivoisant les notes qui éclaboussent l’imaginaire. Longues trilles qui évoquent les stalagmites d’une grotte immense éclairée de couleurs acides. Elle traduit à merveille l’œuvre de l’eau sur la pierre, celle de l’esprit sur le néant. Après une lecture du Dante (Franz Liszt). La pianiste s’échappe dans un soulèvement tectonique. Elle lâche des sonorités vibrantes de tocsin et s’élance vers l’infini. Elle est capable de notes douces, timides, harmonieuses, paisibles qui rejoignent une réalité assumée par la main droite seule. Le rêve ensuite s’éprend des deux mains qui voltigent sur tout le clavier. Trois quart d’heures de passion, de gammes frénétiques ou d’alchimie pour fabriquer l’élixir de douceur. Passionnante à voir et à entendre ! Dommage que nous n’ayons pas pu assister à son concert de Mozart : Concerto n. 23 in A major KV 488 (Wolfgang Amadeus Mozart) ! On l’imagine bien en concertiste enflammée !

http://www.cmireb.be/cgi?usr=nt246sfj32&lg=en&pag=2427&tab=146&rec=19503&frm=0&par=secorig1942&id=5324&flux=74563132

12272897672?profile=original  Zhang Zuo (Chine, 23 ans)

Elle apparaît au récital, vêtue d’un fourreau de noires paillettes d’Ondine qui sort des flots. Dans l’ordre elle interprétera la pièce imposée de  Dream (Frederic Rzewski) puis,  Ondine (Maurice Ravel Gaspard de la nuit) et les 12 Etudes symphoniques op. 13 (Robert Schumann Elle a le sourire aux lèvres et un copion de la partition dans le piano. Elle semble masser le piano et extraire tour à tour de la fièvre et des notes hallucinatoires. Elle respire ses notes comme des frémissements aquatiques. Tableau musical liquide, chevelure ou fil mélodique de l’eau? Elle a terminé Dream avec extrême sensibilité musicale. De son toucher caressant, elle pétrit la musique d’Ondine  comme une matière vivante et délicate, elle taquine les touches noires en de longs frissons prolongés avant un dernier plongeon furtif.  Son exécution d’une des œuvres les plus difficiles de  Schumann ne manque pas de timbre et de variété d’atmosphères. Entre l’appel du large et la légèreté des piqués chargés d’humour, sautillants et juvéniles elle part en chevauchée d’amazone musicale entre les accès de tendresse ou de colère. C’est un carillon féerique qui nous emmène dans une autre réalité. Cadences variées et créatives : doux, énergique,  brillant, expressif et mobile à l’extrême. Superbe complexité polyphonique aux très beaux reliefs. Tout se transforme, à l’infini même si le thème réapparaît avec insistance.  Avalanches de bonheur, promenade sentimentale d’être solitaire  et ardent ?  De toutes façons,  credo vital dans la musique qui se termine sur un final en panache.

 

Des applaudissements enthousiastes accueillent son Concerto n. 24 en ut mineur KV 491 (Wolfgang Amadeus Mozart). Équilibre de la construction, très beaux accords pleins de vivacité, doigté à la légèreté féerique. La pianiste a créé une véritable osmose avec l’orchestre, ses regards dansent avec le chef d’orchestre. Le Larghetto fait arrêter le public de respirer, son toucher moelleux est toute volupté et sensibilité. Le visage se contracte d’intelligence avec la musique, l’orchestre lui donne la réplique, au cœur de l’émotion.  L’Allegretto ne décevra pas. La pianiste peut y déployer toute sa maturité et sa  fantaisie musicale. Elle quitte la scène du Studio 4 de Flagey avec un sourire lumineux,  plus qu’épanoui. Voilà une artiste accomplie, porteuse de joie. Que demander de plus?  

 

http://www.cmireb.be/cgi?usr=khx65etydu&lg=en&pag=1996&tab=102&rec=2712&frm=0&par=secorig1994&par2=atvorig3771&id=6912&flux=74607716

 

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Toreras

j'ai mis en œuvre une déclinaison de "TORERAS" (celles qui vont toréer la vie comme d'autres les taureaux dans l'arène). si le cœur vous en dit,

la première attend votre visite.

venez voir la "TORERA FLAMENCA"

amicalement Ben-Kâ

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http://www.histoire-pour-tous.fr/actualite/65-evenements/4126-jeanne-darc-legerie-de-charles-vii-theatre.html

Danièle Léon est une connaissance depuis notre jeunesse et nous nous retrouvons souvent dans des groupes de recherches et travail sur Paris.

Aussi j'ai le plaisir de vous présenter sa pièce de théâtre sur JEANNE D'ARC qui a l'originalité d'élargir la vision historique et spirituelle de ces évènements jalonnant le destin de la Pucelle d'Orléans.

J'ai hautement apprécié cet ouvrage et je le recommande.

Avoir la chance de pouvoir assister à la pièce de théâtre monter par Danièle Léon serait aussi très appréciable.

Danièle Léon a écrit d'autres ouvrages dont celui sur Betheven.

Par ailleurs, elle avait monté LA PLUME DE SATAN d'après un extrait de l'oeuvre de Victor Hugo avec plusieurs acteurs amis et j'ai eu le grand bonheur de pouvoir assister à cette pièce de théâtre de haute portée artistique lors de l'un de mes séjours parisiens.

A ne pas manquer si cette pièce se rejoue.

Je me propose d'inviter Danièle Léon à rejoindre notre réseau des Arts et Lettres:

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LES QUATRE SAISONS DE LA VIE

L'esprit de l'homme aussi a ses quatre saisons

Il a son vigoureux printemps où la claire imagination

A l'aise d'une main toute beauté recueille

Il a son été quand, avec volupté

il aime à ruminer le miel printanier

Au plus prés du ciel son âme a son automne

de havres calmes , lorsqu'il replie ses aile

Il a son hiver aussi de pâleur défigurée

Sans quoi il renierait sa nature mortelle

 John Keats ( Seul dans la splendeur)

Aquarelle AA (12272904454?profile=originalle Mourillon Toulon)

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