À la fin de l'automne sont
Considérables les ravages
Que le vent soufflant avec rage
Et la pluie, en tornade, font.
Si chaque fois, l'on s'en émeut,
On sait que les métamorphoses,
Qui ponctuellement s'imposent,
Auront nouvel aspect sous peu.
La mystérieuse énergie,
Qui se manifeste sans cesse,
Crée, reproduit, embellit, blesse,
Se retirant prive de vie.
Elle peut demeurer active,
Après avoir détruit le corps.
L'âme et l'esprit ne sont pas morts,
Quand leurs mots la tiennent captive.
D'un être exilé de la terre,
Nombreux en entendent la voix,
En un même instant quelques fois.
Chacun l'écoute solitaire.
20 mai 2013.
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