Paraît qu'il y a des solutions, quand on renverse un verre d'eau sur un "smartophone" tout neuf.
On aurait r'péré l'homme le plus représentatif de la race humaine.
Voler une voiture, dit-on, c'est simple comme tout.
Khadafi, en Libye, est en mauvaise posture. Dans les années 70, il était déjà au pouvoir. J'avais même entendu dire ... qu'il faisait couper les mains aux voleurs. J'ai froid, rien qu'en y (re)pensant. A l'époque, aussi, j'étais passionné de cinéma (héritage paternel !), je me créais des scénarios (en douce) et j'avais déjà imaginé un film, dont l'action se pass'rait en Libye, et dont le héros de l'histoire renverserait le chef de l'état local, le colonel ... Mutaga.
HIer, en rentrant du boulot, en retirant le courrier, chez moi, je suis tombé sur une facture de ... 702, 82 euros.
Coup d'froid.
C'est pas normal, autant de sous à rentrer, pour la société (qui gère mon immeuble), avant le ... 15 mars.
Je me sens compressé dans mon corps. Je me retiens de râler. Je me retiens de céder à la mauvaise humeur imbécile dans laquelle plongent tant de gens, dans des moments pareils. J'encaisse le coup, quand même.
"C'est pas normal de payer autant ! Tu dois faire quelque chose !"
Me disent, d'un bond, ceux (et celles) à qui j'en parle.
"C'est pas normal de payer autant ! Tu dois faire quelque chose !"
Me disent, d'un bond, les fantômes de ceux (et celles) à qui j'en parle ... mental'ment.
Je regarde à nouveau la feuille : décompte locatif de Monsieur Draye, répartition des charges communes pour la période du 01/10/10 au 31/10/10 ... frais nettoyage-produits d'entretien-contrôle ascenceur ... achats combustible ... prix de la quotité ... pour en finir avec la mention "solde en notre faveur : 702, 82"
"On abuse de toi !", disent encore les p'tites voix ?
La barbe, les fantômes !
Dix minutes ont le temps de s'écouler. J'ai le temps de reprendre la situation en main, de la regarder d'un peu plus près, cette feuille, cette facture. Final'ment, la conclusion : même si cet ensemble de choses notées sur la feuille ne m'est pas forcément accessible dans tous les détails, rien ne me paraît faux.
Quant à mettre sur la main sur "ce qui ne va pas", c'est une autre histoire. Se révolter, c'est bien, c'est fondamental, mais ... faut trouver les arguments solides, vérifiables.
Je réfléchis toujours.
Une idée me vient : téléphoner à la société pour en savoir un peu plus. Ah oui, ils pourraient toujours me dire, me confirmer qu'ils ont exagéré, à tort, dans leurs calculs, et qu'ils avaient l'intention d'écrire à tous leurs locataires, en vue de s'excuser pour le désagrément. Ca tient déjà un peu la route. Après tout, c'est crédible.
Une autre idée me vient : téléphoner à la société pour leur demander si je ne peux pas payer la même somme, par petites tranches, mensuell'ment, via un ordre permanent qui leur confirme mon paiement au début de chaque mois. Oui, plausible, aussi. Je risque, tout au plus, un oui ou un non.
Un autre déclic me vient.
En supposant que ... je doive verser les 702, 82 euros, comptant, avant le 15 mars prochain ...
En supposant que ... je les verse concrèt'ment, dans les temps voulus ...
Je n'ai final'ment pas trop de souci à me faire.
Quand je calcule les économies, franc par franc, que j'ai mises de côté, depuis quelques mois ...
Quand je retire, de ces économies, les maudits 702, 82 euros que je devrai cracher ...
Il me reste encore suffisamment d'argent pour profiter de mes vacances, en juillet. Je pourrais même, en m'organsiant, me débrouiller avec la moitié.
Mon coeur se déstresse déjà.
En continuant à économiser, dans les temps à v'nir, j'ose imaginer qu'une place, qui m'est nécessaire pour mes loisirs, ne s'en ira pas de sitôt.
Et que ...
Même si une facture de merde s'implante, comme un cancer, dans mes tripes ...
J'aurai (encore) de quoi la liquider, comme il se doit. Je m'assur'rai, encore pour un p'tit temps, un toit, un refuge, un chez moi, un lit (bref : le mimimum qui m'est nécessaire pour vivre et être heureux).
"Tu n'es pas réaliste !", me diront-ils.
J'ose croire et affirmer le contraire.
Aujourd'hui, après-midi ...
Je m'envole à Chiny, pour la Nuit des Contes.