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Publications en exclusivité (3136)

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Nuages

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Dans un ciel gris anthracite
Un fil d’or relie l’orage
Les éclairs foudroyants
Éclairent notre firmament
Du courage qu’il nous faut
Pour manier la faux
Les nuages de pluie remplissent notre ciel
De la pluie, de l’eau
Pour remplir notre seau

Dominique Prime 3 mai 2013

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BOURSICAULT*

 

Un  écureuil  économise,

Par petits tas son stock pour l’hiver,

L’infortuné,  perd  sa  chemise,

Un  peu  frileux  sur  son découvert.

 

Une  fourmi  engrange  son  blé,

Dans des greniers creusés sous le sol,

Le  gros  banquier est  toujours flatté,

Des  fortunes  planquées au  sous-sol.

 

La  mouche  à  miel  glane  du  nectar,

La  reine  pond  et  mange  royal,

Dans l’Olympe pour joyeux fêtards,

Boit comme les Dieux, l’hydromel ancestral.

 

Le  garde-corps  et  ses  deux  côtés,

Maintient l’ordre des gens et des biens,

Les   boursicaults  peuvent  s’acquitter,

Et  les fraudeurs  garder  leurs moyens.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

*Boursicault petite somme mise en réserve.

 

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administrateur partenariats

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Bouleau au doux Amour et Vénus dédié

 

Ô toi, arbre entre tous, joli,

Si délicat, fin et gracile

Tout à Vénus dédié,

Je te contemple émerveillée,

De jour comme et de nuit,

Dans ta grâce immobile.

Tu irradies amour et beauté

Et ton feuillage aérien et fin

Fait de mille tendres cœurs petits

Exhale une douce et mobile clarté

Et verse en nous un chant serein.

Je m’extasie du tendre blanc éclat

De ton écorce au toucher délicat.

A travers toi,

J’entrevois

Vaste, tout un pays

Dans sa mystérieuse poésie,

Reprenant le flambeau de l’Esprit.

Tout jeune encore dans ses possibilités

Mais riche d’éveil pour un lointain

Cultivant le Beau et le Bien.

La Russie au cœur gonflé

D’amour et fraternité

Où dévotion sincère s’épanouit

Pour le Saint des Saint,

Où tous les germes d’avenir

Seront prêts

A éclater

Pour le Devenir

De notre mère Terre.

Et préparer le Temps béni

 Où notre planète bannira la guerre.

Arbre adolescent sacré

Que de bienfaisante bonté

Tu détiens et promets !

Dans tes racines profondes

Sont inscrits de lointains nouveaux mondes,

Où il fera bon vivre et chanter,

 Où chaque humain sera entouré et soigné,

Où l’Art à l’Amour Universel sera consacré.

Rebecca Terniak

Poète

" Génèse de l'arbre vénusien " Video de Robert Paul

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Un partenariat d'

Arts

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Lettres

 

 

 

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administrateur partenariats

 

"Le printemps"

Acrylique 90x60

L.Magotte

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Le printemps.

 

Le printemps s’envole comme une alouette,

Dans  un  ciel  de  blessure  hivernale d’hier,

Les  arbres  s’étirent  hors  de  leur couette, 

De  neige  fondante  mangée  à  la  cuiller.

Leurs branches se couvrent du bonheur de la vie,

Pour  protéger  les  nids  des  oiseaux  à  naître,

La jeunesse ranime  les vigueurs d’eau-de-vie, 

De  la  sève  ardente  qui  pousse  à   renaître.

 

Tout s’éveille au soleil qui frissonne au plaisir,

De  jouer  avec  l’ombre  encore  indolente,

Du  froid  en  dormance  pour  se  ressaisir,

En  attendant  l’été  de  fièvre  brûlante.

Crocus  et  jonquilles  dressent  leurs  corolles,

Dans les grands parterres aux couleurs de la joie,

Qui  sonnent  et chantent  quelques barcaroles,

Aux parfums de la terre éclairée par leurs soies.

Le  printemps  s’envole  comme  une  alouette,

Dans  un  ciel  d’espérance  ensoleillé  d’amour.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

Poème dédié à mon amie Liliane Magotte.

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Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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Visiter le blog du spectacle "Sur un nuage"

BONNE NOUVELLE, voici le blog qui présente le spectacle « Sur un nuage »

Rencontre Hypno-poétique entre un écrivain et une musicienne. Tout un univers à voir et à écouter.

Musique, composition et chant : Marielle Vancamp
Paroles, textes : Pascal Feyaerts

http://mariellevan.wix.com/sur-un-nuage

Quelques extraits :

Tristan et Yseut : https://www.youtube.com/watch?v=4QCmvILXbzE&feature=player_embedded

Telle l’atrabile : https://www.youtube.com/watch?v=XyDvbMdlU9o

Minuit, rues  désertes : https://www.youtube.com/watch?v=TERn25OO2yI

J’habite un nuage : https://www.youtube.com/watch?v=JTXoLBq_gmQ&feature=player_embedded

Petit Pierre : https://www.youtube.com/watch?v=zugRHk0ukrY&feature=player_embedded

Un père attentif : https://www.youtube.com/watch?v=K9_HRmc0S6o&feature=player_embedded

N’hésitez pas à nous contacter nous recherchons des dates et des lieux à visiter.

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Jean C. Baudet est  philosophe, auteur de nombreux ouvrages et spécialiste de l'histoire des systèmes de pensée.

Il examinera la question de l'Art par le biais de l'histoire et de la critique philosophique. Il sera en particulier traité du rapport entre l'Art, la Technique et le fait religieux, et l'on tentera une analyse des concepts de Beau, de Sacré et de Véritable. La situation de l'Art dans une Humanité mondialisée sera ainsi déterminée dans son évolution et dans sa "fonction".

La conférence-causerie se déroulera en date du samedi 4 mai 2013 (19 H) à l'Espace Art Gallery, 35 rue Lesbroussart (Bruxelles) à l'initiative d'Arts et Lettres.

Entrée libre - Verre de l'amitié.

Réservation obligatoire au 0497/ 57 71 20

Arts 
12272797098?profile=originalLettres

 

Jean Baudet à la librairie Filigranes à l'occasion de la sortie de son livre "Histoire des sciences et de l'industrie en Belgique aux Editions Jourdan

 

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En plus d’expositions documentaires historiques et littéraires

rehaussées d’iconographie à l’appui, de conférences débats

et autres épisodes scéniques en tant que « diseuse » de mots émaux

issus du patrimoine portant sur le thème de l’Empire de Flore,

 

Valériane d'Alizée propose des rencontres revêtant la forme

D’Ateliers pédagogiques d'initiation naturaliste

 « À Fleurs de Mots » et « Voix au Chapitre »

 

(Écrit et Oralité

Vers et Prose)

 

 

liés aux rythmes des saisons,

thème tant sacré que profane :

 

Interventions ponctuelles en milieu scolaire, foyers sociaux culturels

Centres spécialisés, Musées, Maisons de l’Environnement,

ainsi que sous forme de stages,

et selon proposition, possibilité de cours particuliers,

 

 Sessions organisées tant au service des « Anciens »,

 que de « pousses juvéniles » introvertiesjeunes en difficulté,

individus souffrant d'handicaps légersde troubles cognitifs,

de déficience visuelle, d’instabilité émotionnelle, de troubles bi polaires, de pathologie d’Alzheimer, d’autisme, sans oublier les malades

en longue hospitalisation, les détenus… etc. :

 

 

En introduction, tenter de faire prendre conscience à chacun d’entre-eux de la valeur fondamentale de la Terre, notre Mère universelle, et de sa fille, la Nature…

 

1. Évocation des grands botanistes explorateurs de l'histoire…

2. Valorisation d’une noble essence végétale ce « géant » qui nous survit : l'arbre, rameaux persistants ou caduques, lierre, laurier noble et autres feuillages symboliques…

3. Valorisation de la "Reine des fleurs", la Rose, et son pendant tout aussi royal, le Lis candide, de la Vigne, des Vergers présidés par Pomone et récoltes fructifères semblables aux céréales…

4. Hommage à notre Mère universelle à tous, Gaïa, Hommage à l'art d'Hortésie (les jardins), qu’ils soient bouquetiers, à vocation utilitaire…

5. Aux plantes potagères, médicinales, « Fleurs de simples » et autres espèces florales méconnues, rares ou en voie de disparition, telle la violette double dite de Parme cultivée à Toulouse, sans oublier les « fleurs à parfum » du pays de Grasse, chantées par Maurice Maeterlinck (« l’Intelligence des Fleurs »)…

6. Aux fêtes découlant du calendrier chrétien, telle la "célébration de Noël" ponctuant "l'Hiver, saison de l'art serein", selon une formule de Stéphane Mallarmé…

7. Mise en lumière du corpus ou d’une pièce d’un auteur, ses accords majeurs et correspondances stylistiques noués avec l'un de ses "frères de plume" ou d’art… tel que le mythe d’Ophélie

8. Études naturalistes portant sur Colette : "Regards croisés mêlant Herbier et le genre félin, sur Francis Jammes, ce "Faune habillé de bure" et maintes personnalités ambassadrices louant le culte de Natura…

Signé Valériane d'Alizée

 

A lire, pour mémoire:  Portrait ou Parcours artistique de Valériane d’Alizée, Auteur-Interprète

 

La page de Valériane d'Alizée où vous pouvez la contacter

 

Note de l'éditeur responsable:

Si vous dirigez une organisation, un groupe où l'on peut s'intéresser à La Flore dans l'Art et l'Histoire à travers les siècles, Valériane d'Alizée est la personne compétente pour vous proposer des animations culturelles de qualité.

R. P.

 

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Savez-vous que arts et lettres expérimente une version mobile du site.

Parmi les items disponibles l'on peut y trouver entre autres l'ensemble des photos mises en vedettes.

Festival de belles oeuvres:

http://ning.it/11BWMBH

L'on peut accéder sur son mobile également à
L'activité du réseau
Les photos
Les membres
Les groupes
Les blogs
Les évènements
Deashelle
François Esperanza
Olivier Dumont
Les billets de Robert Paul

La version mobile globale accessible à l'adresse

https://artsrtlettres.ning.com/m

Soit l'adresse du site suivie par /m       ( m comme mobile )  C'est simple à retenir!

Si l'on ne possède pas de smartphone, l'on peut suivre ces essais sur son ordinateur en tapant simplement /m dans le champ http tout au dessus de votre écran.

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administrateur théâtres

Ensemble et séparément

Spectacle sublime

Porte Clair-obscur

Jeune avant-garde au garde-à-vous

Visages lisses.

Turkish delights dans une boîte de Pandore

Pas d'instruments, pas de couleur

Chaises suspendues sans peur du vide

Partition lumineuse à quatre mains

Pas à pas des éblouissements

Bombardement photographique haletant

Fragmentation du trio assis en cinq dimensions:

Quinze personnages.

Fascination de clignotements dont on ne peut comprendre la trame

Logettes, ruche, lucarnes, cellules brillantes claquent

Tout s’agite en solo sur ce  mur d’urnes qui parlent.

Mystérieux glissements de place

Vociférations muettes fracassantes, gestes picturaux

Palabres et prières en éclats

Concert de voix  parlée dans une langue inconnue sopranos, alto, baryton

Débit ultra rapide et totalement articulé  à tous les étages

Ensemble parfait mélodieux et tendu

Oiseaux migrateurs qui se sont abattus quelque part dans la ville.

Un sac de dame dans lequel on fouille rageusement

Perte de mémoire

Poses corporelles calculées au millimètre

Robes  de ville stylées et costumes bien coupés

Sombrent en un éclair

Maquillages parfaits

Chevelures soignées

Violents coups de talon au sol 

Les personnages se trouvent traqués

Dans leurs conversations anodines

Par la lumière comme des animaux

Des  forêts émus traversant la route, la nuit.

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administrateur théâtres

petit peuple joyeux fait pour le bonheur

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Premier mai

Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ;
L'atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine
Des déclarations qu'au Printemps fait la plaine,
Et que l'herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
A chaque pas du jour dans le bleu firmament,
La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise
Envoie au renouveau ses baisers odorants ;
Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
Dont l'haleine s'envole en murmurant : Je t'aime !
Sur le ravin, l'étang, le pré, le sillon même,
Font des taches partout de toutes les couleurs ;
Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ;
Comme si ses soupirs et ses tendres missives
Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
Et tous les billets doux de son amour bavard,
Avaient laissé leur trace aux pages du buvard !
Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ;
Tout semble confier à l'ombre un doux secret ;
Tout aime, et tout l'avoue à voix basse ; on dirait
Qu'au nord, au sud brûlant, au couchant, à l'aurore,
La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants,
Répètent un quatrain fait par les quatre vents.

 V. H. 

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administrateur partenariats

Acrylique 80x100

                                                                       

Etape 1                               Etape 2

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Etape 3

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Dernière étape

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Depuis toujours, j'analyse les mécanismes de la composition de la peinture, que ce soit la mienne ou celle des autres. Les règles strictes de la composition , la règle d'or entre autres, sont capitales.

 

Symétrie, obliquité, correspondance des formes, équilibre des forces, rectangle d'or... à cela ajouter les correspondances dans les couleurs et les valeurs, l'unité dans la variété et  la variété dans l'unité, chaque mouvement, qu'il soit statique ou dynamique, autant de paramètres importants, instinctifs ou réfléchis, donnent à la peinture terminée un caractère de puissance picturale et font d'une composition originale, d'un dessin, d'une peinture de quelque technique que ce soit, une oeuvre  que l'on pourra qualifier d'art.

Au niveau de la composition, j'ai donné un mouvement descendant .

La toile est divisée en 2, en diagonale du coin supérieur gauche, au coin inférieur droit;  le regard glisse du visage vers le pied, conduit par la jambe et les bras tendus, le mouvement des drapés renforce encore l'obliquité , dynamise le composition, tout en procurant une paix provoquée par le mouvement descendant.

La toile est également découpée par les médianes.

 Le centre de la toile est sous le genou, l'oeil glisse vers le pied ensuite.

 La ligne horizontale supérieure de la baignoire correspond à la médiane horizontale , la ligne de droite de la jambe sous le genou correspond à la médiane verticale.

 Au bout du pied, se trouve le pied de la baignoire.

 Il représente l'élément romantique de la composition. Strié, il répond aux formes striées de la chaussette, et par sa verticalité, conduit le regard au sol, ce qui donne de la stabilité et un arrêt au mouvement du regard.

Les couleurs.

Les couleurs du corps sont les complémentaires jaune et mauve qui, sans aucune addition de noir ou de blanc, passent du clair au foncé en réagissant l'une par rapport à l'autre.

Le ton moyen est donné par leur mélange, un ocre rehaussé par des touches orange pur.

L'orange pur des draperies renforce le côté intimiste de la scène: en effet la théâtralité du rouge réchauffe une atmosphère crue au départ, les différentes touches d'orange placées sur la baignoire, la chaussette et le pied de la baignoire , tels des reflets, accentuent encore cette intimité.

Le challenge ici est de se servir de couleurs qui en principe hurlent entre elles, et de les maîtriser par leur densité formelle afin d'obtenir l'inverse de ce qu'elles inspirent comme émotion.

Coup de pinceau final

Terminer une toile à l'acrylique , pour moi , c'est la signer de mon coup de pinceau.

Le pinceau libéré de toute contrainte, dans un mouvement spiralé , tournoyant.

Le trait libère la forme statique, ouvre la toile vers le monde.

Dans ce cas - ci, le trait vient de l'extérieur et s'enroule sur lui- même, resserrant le modèle dans son intimité .

 

 

 

 

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administrateur théâtres

Du théâtre de Boulevard, typiquement parisien, dernière pièce dans la programmation Paris-théâtre du centre culturel d'Audergem. "Une semaine . ..pas plus." à l'affiche, pour une semaine seulement,  jusqu’au  28 avril.

Rendez-vous l'année prochaine pour un nouveau cycle!  Dès le  14 octobre avec la comédie de Boulevard de Nicolas Poiret et Sébastien Blanc : "MEME PAS VRAI !"

"Une semaine ...pas plus! "  est une pièce écrite par un jeune auteur parisien : Clément Michel qui s’est accordé le premier rôle de la pièce:  Paul !"

Une comédie de Clément MICHEL – Avec Sébastien CASTRO, Maud LE GUENEDAL et
Clément MICHEL – Mise en scène de Arthur JUGNOT.

 

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Délassant mais pourrait être plus spirituel...ou comment l'esprit vient aux hommes!  

 

12272892297?profile=originalUne histoire fort basique dans un décor tout aussi basique. Un intérieur sans atmosphère entre le bureau et le studio de célibataire. Paul au téléphone avec Martin (l'excellent Sébastien Castro) se plaint de sa relation avec Sophie qu’il ne peut plus voir en peinture après quatre mois de cohabitation. Elle est pourtant enveloppante, gentille et sympa. Trop parfaite sans doute, à part la voix, il la voudrait avec des failles pour se sentir mieux !

Mais il lui manque cette composante masculine essentielle, en totale voie de disparition qui se nomme Courage. Pour la faire fuir, il propose un break, un ménage à trois temporaire avec Martin, au fallacieux prétexte que la mère dudit Martin serait subitement morte, sûr que ce genre de cohabitation ne peut que faire voler les relations en morceaux !


De violents quiproquos se construisent sur des incompréhensions grosses comme des baleines. Lors de l’expérience, non seulement Martin se montre sous des dehors d’homme idéal : respectueux, attentionné, discret, cuisinier et bricoleur joyeux, excellent créateur d’atmosphère. Sophie adore la paupiette de saumon à la mozzarella avec un filet… de jalousie bien sentie de la part de Paul. On vous laisse imaginer la suite : les retournements où elle voudra, ainsi que le scénario le prévoyait, quitter Paul, pour des raisons évidentes.

Mais, effet miroir humoristique, elle n’a pas cette composante féminine  essentielle, en totale voie de disparition qui se nomme Cruauté ! Comique de punching ball en sous-titre d’accidents catastrophiques de camions qui écrasent tour à tour épouses, mères et épouses-mères! Si l'écriture s'avère relativement efficace, l'élément déclencheur de cette copieuse piperade de discours hypocrites et de mensonges paraît bien mince pour engendrer l’adhésion du spectateur obligé de supporter nombre de propos inutilement scatologiques. Probablement que l’idée de départ de la pièce était aussi un peu faiblarde.
Dommage pour des comédiens talentueux qui rivalisent de savoir-faire comique. Certains spectateurs se sentiront même peu empathiques à cause de la voix grinçante prise par la comédienne. Une note satyrique bienvenue émerge cependant de ce vaudeville : l’infantilisation chronique du mâle et la victoire solitaire de la femme totalement maîtresse du jeu.

http://www.ticketnet.be/fr/manifestation/idmanif/6692/idtier/289298#

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ALEXANDRE SEMENOV : LE SYMBOLE REVISITE

                          ALEXANDRE SEMENOV : LE SYMBOLE REVISITE

 

Du 10-04 au 28-04-13, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050, Bruxelles) vous invite à découvrir les œuvres d’une famille de peintres Russes. ALEXANDRE SEMENOV (le père), ELENA GORBACHEVA (la fille) et IRINA SEMENOVA (la mère), composent une famille d’artistes au talent assuré.

Il y a dans l’œuvre de Monsieur ALEXANDRE SEMENOV un côté « brut » pour ne pas dire « brutal », lequel est à l’origine d’un trait, situé à l’intersection entre l’expressionnisme et le symbolisme.

Sa dimension expressionniste s’exprime par des couleurs sombres, parfois lugubres, pour mieux mettre en exergue la dramaturgie de l’action narrative.

Son symbolisme est un prétexte pour introduire sa propre vision de la réalité. Car l’artiste a horreur de perdre son temps avec les symboles, étant donné qu’il les trouve stériles, sans charge émotionnelle aucune.

La réalité constitue, elle-même, le creuset dans lequel se logent tous les symboles possibles.

Les images conçues par le peintre coulent de source. Plusieurs d’entre elles donnent à voir un personnage bâillonné à la parole occultée (ROMANTIC SWINGS – 40 x 50 cm).

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Un second leitmotiv parcourt également sa peinture, à savoir la rose.

Si la parole occultée affirme la liberté bâillonnée, la rose, qu’elle soit au repos, plantée dans l’herbe (TOY - 40 x 50 cm), 

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placée dans un vase (STILL LIFE TOY - 40 x 50 cm)

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ou bien alors perçant  l’intérieur d’un verre (FLOWER TOY - 40 x 50 cm)

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exprime (et non « symbolise » de façon conventionnelle) la force tranquille de l’Homme.


FLOWER TOY
offre la vision d’une fleur dont la tige défie les lois de la nature en transperçant le verre dans lequel elle est contenue. Contre toute attente, celle-ci « symbolise »  la volonté de l’Homme à transpercer le mur des obstacles et des apparences.

Placée à portée de ce visage monstrueux hurlant, elle s’inscrit à l’intérieur d’une parabole intemporelle, amorçant la volonté d’aborder la forme la plus primitive du visible.

Des éléments chrétiens sont également présents dans l’œuvre exposée de l’artiste.

Trois tableaux de dimensions diverses forment une sorte de triptyque illustrant à la fois l’attente du Christ au jardin de Gethsémani. Sa mise à mort (son assassinat) et sa résurrection non encore accomplie (son corps étant encore prisonnier de son linceul).

Chromatisme et sujet forment un tout dans l’évolution de la narrative. Une constante unit GREAT SATURDAY – 60 x 70 cm)

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et GREAT THURSDAY – 100 x 70 cm)

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dans l’atmosphère sombre et lourde servant de prélude au drame à venir. Par contre, GREAT FRIDAY – 75 x 60 cm)

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oppose le contraste entre un pan de lumière dorée annonçant la Résurrection avec le corps du Christ encore sanglant et lacéré avant le retour à la vie.

ALEXANDRE SEMENOV est un peintre nourri des principales influences esthétiques du 20ème siècle. PICASSO est incontestablement l’une d’elle : le visage de la femme bâillonnée vu simultanément de face et de profil (ROMANTIC SWINGS). Cela n’est pas étonnant, étant donné que l’artiste préfère les sujets complexes, recelant des vérités imbriquées l’une dans l’autre, dans le but de faire ressortir l’humain de ses arcanes, au fur et à mesure que le regard voit se dessiner chaque détail se dévoilant sur la toile.

Nous avons cité plus haut la présence de ce visage hideux, lequel répond à la rose contenue dans le verre (FLOWER TOY). Ce même visage, ou plus exactement, la déformation de celui-ci témoigne d’une autre influence subie par l’artiste, à savoir celle de FRANCIS BACON.          

Avec LOOKING MAN IX – 40 x 50 cm),

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c’est encore plus explicite, tant dans la forme (déformée) que dans la couleur. Forme et chromatisme s’associent pour atteindre un langage personnel.

Il est toujours fascinant de constater de quelle façon, à toutes les époques, un ou quelques styles s’impriment sur le substrat culturel de telle société.

Cette déformation du visage témoigne d’une influence graphique sur la façon de représenter le cauchemar de l’oppression sociale sur l’individu. Elle participe d’une esthétique expressionniste personnelle héritière (même à son insu) des terreurs sociales inspirées notamment par la littérature d’un Kafka.

La peinture d’ALEXANDRE SEMENOV est une peinture intimiste malgré les sujets qu’elle aborde. C’est aussi une vision personnelle basée sur une redéfinition du symbole véhiculée par le symbolisme. En se servant de « symboles » appartenant au Nouveau Testament biblique, l’artiste les réinterprète en les projetant dans une vision contemporaine de la résistance, en soulignant la constante universelle et intemporelle de tout ce qui façonne l’Etre humain.

Cet ex-illustrateur de livres, formé à la Moscow Printing University Art Department, a définitivement abandonné la peinture à l’huile pour se tourner avec bonheur vers l’acrylique. Une technique parfaitement appropriée pour servir de matière à ses vastes horizons.

François L. Speranza. 

© Copyright 2013

Une publication

Arts 
12272797098?profile=originalLettres

Note de Robert Paul

Une importante monographie sur Alexander Semenov est parue en mars 2012 (256 pages):

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N.-B.: 

Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, administrateur général d'Arts et Lettres

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administrateur théâtres

12272889873?profile=originalDans toute situation le malheur ne donne aucun droit sur la vie des autres

12272890268?profile=originalVoilà. Il y a cet étage par-dessus un jardin de ville invisible, les rideaux bougent, les locataires observent ce qui se passe chez les gens d’en-dessous. Ils entendent des bruits alarmants  La violence de becs d’oiseaux essayant de s’extirper d’un puits ou d’une cheminée, selon Bob? Un voisin esseulé et bienveillant ( interprété par  le formidable Tony D'Antonio) qui n’a plus la garde de ses enfants, envoyés à l’Assistance lors de la rupture de son couple.  Il y a la vieille voisine omnisciente, au surmoi démesuré, qui commente ses minutieuses observations à longueur de journée et ne veut pas se mêler des drames qui se jouent à ses pieds. C’est  la merveilleuse Jacqueline Nicolas qui endosse ce terrible rôle.  « Au nom de quoi » devrais-je intervenir ? Pourtant rien ne lui échappe : la violence conjugale, l’aveuglement érotique de la mère, la souffrance très probable de Sharon,  3 ou 4 ans. Une gosse taiseuse qui refuse de manger et de dormir. Sait-elle seulement parler?    D’une indifférence percutante à la souffrance de l’autre,la voisine  referme sa porte. Son histoire personnelle l’empêche de voir la réalité.   Le balcon d’où  ces êtres  lâchent leurs confessions, ressemble à s’y méprendre à la barre d’un tribunal!

12272890489?profile=originalL’intérieur des gens d’en-dessous est noir corbeau : des chaises de cuisines, à la toile cirée, au sofa où le couple primaire s’ébat mécaniquement et sans vergogne. La jeune femme a tout de la simplette du quart-monde, le compagnon a tout du camionneur paumé et  imbibé d’alcool.  Isolement, absence totale de communication, seules les pulsions ont la parole avant  le passage à l’acte. De symboliques masques de singe hantent les lieux, sous forme de loubards pour bien plomber l’atmosphère, et d’un tag qui semble dire: ne rien voir, ne  rien entendre,  ne rien dire. Rien à signaler.  Le titre de la pièce anglaise  « Getting Attention»  est doublement  chargé  de sens : C’est l’enfant que l’on ne voit jamais qui est l’acteur principal de cette pièce. Il essaie par son comportement d’attirer l’attention, mais il est caché par ses « gardiens toxiques » et n’a pas droit au regard des autres. Il dérange ce couple bancal, il encombre la jeune  mère (Valérie Lemaître), il est dans le chemin de l’amant ( Denis Carpentier). Et tous deux de retourner de façon infantile à leurs propres pulsions, négligeant d’abord, maltraitant ensuite cette enfant silencieuse que tout le monde a vu s’amuser à  manger de la terre. And Nobody pays attention. L’auteur, Martin Crimp, nous  implore  de ne pas être complices de la souffrance.

12272890672?profile=originalUne assistante sociale très bien campée par Bernadette Mouzon dans son costume cool est la seule personne qui pourrait dire STOP! Elle  essaie bien de s’affilier au couple meurtrier lors de ses timides visites, mais elle n’arrive jamais à établir la confiance et n’arrivera pas à rencontrer l’enfant encore vivant. Comment peut-elle croire qu’une enfant de 4 ans s’enferme à clef? Elle aussi semble être isolée ou aveugle et incapable de poursuivre plus avant  ses pauvres recherches.  Tout comme certains policiers qui passent juste à côté d’une cave où seraient retenus des enfants prisonniers.

L’intensité du jeu des acteurs est absolument poignante dans cette mise en scène de George Lini.  La justesse de ton est au rendez-vous et la traduction ne fait pas souffrir le texte. La fiction théâtrale se mue progressivement en choc avec une réalité sociale pas bonne à voir. Le couple immature, la vielle voisine, le voisin solitaire, l’assistante sociale jouent tous à merveille, tant sans doute, l’équipe théâtrale est unie et  imprégnée par son sujet.  Il faut dire que la structure de la pièce de Martin Crimp  est redoutablement  intelligente, puisque jamais l’enfant ne paraît. Georges Lini tire fort adroitement  parti du texte pour user de regards, de silences, de  lourds sous-entendus, d’explosions verbales,  de non-dits afin de permettre au spectateur bouleversé  de former dans son esprit les images de l’horreur.   Tout se déroule avec le sordide fatalisme des films de Ken Loach. L’étude extrêmement lucide de la situation est sans appel. Une situation qui par ailleurs est totalement banale aux dire des pédopsychiatres, la place de l’enfant dans notre société pose réellement  encore question. Que couvrent involontairement médecins, famille, écoles, voisins et au nom de quoi ? Le message est banal lui aussi, mais urgent: il faut à tout prix rompre l’isolement, oser prendre le parti de l’enfant, alerter les services d’accompagnement (plutôt que la justice) pour donner une chance au lien parent-enfant de  pouvoir se reconstituer.12272891088?profile=originalRIEN A SIGNALER Titre original : Getting Attention

Du 16 avril au 11 mai 2013 à 20h30 au théâtre de Poche

 

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administrateur théâtres

 Signez "Non" au déversement du flux télé du Concours  Reine Elisabeth sur Musiq3

URL Courte : https://12827.lapetition.be/

Une pétition qui intéresse l' Art et  la culture :  Le Reine Élisabeth de Musiq3, c’est fini !


La RTBF a décidé sans concertation que pour la finale du concours, il n’y aura plus de commentaires distincts en radio et en télévision.

Dorénavant, seuls les propos télévisés seront diffusés sur tous les supports.

Et c’est la fin de Musiq3 en tant que média spécifique du Concours !

http://www.lesoir.be/212001/article/culture/medias-tele/2013-03-21/hadja-lahbib-presentera-reine-elisabeth-2013

Après la viande de cheval qui se fait passer pour du boeuf, voici le son de la télévision étiqueté « c’est de la radio ! »

• De qui se moquent les responsables du service public culturel francophone?
• Pourquoi ont-ils si peu de respect pour leur/notre outil ?!
• Si peu de respect pour le métier artistique des techniciens, des réalisateurs et des présentateurs de la radio? Jusqu’à virer du jour au lendemain certains de ses collaborateurs contractuels sans considération des engagements pris.

Alors que se prépare l’événement-phare belge et international qu’est le Reine Élisabeth, voilà qu’on lui ferme les micros pour la finale? « Ôte-toi de là que j’my mette! », décrète la télé. 
Pour des raisons d’économie. C’est incroyable.

Musiq3 n’est pas de la télé sans image, c’est une radio.
La musique ne peut pas se laisser faire.

Nous, mélomanes des musiques classiques, jazz et contemporaines, 
Nous, minoritaires en audimat mais qui avons les mêmes droits que les téléspectateurs de jouir des médias que nous avons choisis et faits nôtres,
Nous, qui existons dans la société et qui apportons notre part active dans la vie culturelle de la cité,
Nous, qui payons le Service Public pour ce qu’il est et devrait être,
Nous n’acceptons pas que la direction de la RTBF nous fasse prendre des vessies pour des lanternes et de la télé pour de la radio.

Rendez-nous notre radio !

On se pince à devoir rappeler quelques évidences aux professionnels qui pilotent nos médias nationaux :
• Les commentaires de télévision sont conçus dans le cadre d’une image
donnée, dans des temps contraints et complètent un programme considéré
comme un tout.
Alors que la parole-de-radio constitue un tout en soi et génère par elle-même les images mentales chez les auditeurs.
• La parole de télé est tributaire des exigences de ce média:
-commentaires d’une image que les auditeurs de radio ne voient pas, par définition (vu que c’est leur choix d’écouter la radio),
-présence d’images qui ne sont pas toujours liées au sujet (jamais en radio).
• Le réalisateur de télévision privilégie logiquement l'image par rapport au son, et mixe le son en fonction de cette image. Donc le son que restitue un poste de télévision est traité différemment avant diffusion, pour «calibrer» le son sur ce qu'on voit. 
Ce n’est pas le cas en radio (mais on nous a informé que le son musical de Musiq3 serait bien le son « de radio »).

Les présentateurs choisis pour la finale, des professionnels que le public aime bien, ne sont pas en cause. 
Mais la télévision est un média « grand public » cherchant légitimement à bien vulgariser et à satisfaire le plus grand nombre. 
Les auditeurs de Musiq3 seront, eux, privés des commentaires pointus développés dans la durée par différents spécialistes, et auxquels tout aussi légitimement, ils ont droit.
Non, tout ne se vaut pas!

Quelles autres émissions se verront ainsi « télé-déversées » dans Musiq3 ?
Est-ce la suppression de la chaîne qui est programmée ?

Musiq3  soutient la vie musicale de notre pays. 
Notre chaîne n’exclut personne, quiconque veut l’écouter est le bienvenu. Elle est seulement différente des autres chaînes ... et de la télé — à chacune sa spécificité.

Ce qui se passe ici va dans le sens du nivellement généralisé auquel, tant bien que mal, Musiq3 résiste. L’attaque par la direction — oui c’est une attaque — est «facile» parce que Musiq3 est une petite chaîne. Il y a là quelque chose d’absolument scandaleux puisque s’exerce sans régulation la loi du plus fort.
Or, c’est précisément parce que Musiq3 est une petite chaîne originale qu’il faut la défendre.

Nous voulons que soit respectée la spécificité de notre radio. Il faut annuler cette invention et retrouver la variété des commentateurs spécialisés de Musiq3 parlant non face à un objectif mais devant leur micro de radio.
Ceci est une manifestation de défense d’une des rares radios francophones belges où l’on se donne le temps de développer un propos et où il n’y a pas de pub.

C’est aussi une question de résistance philosophique: la radio est le dernier bastion de l’oreille. Il nous faut la défendre *à ce titre*.

Alexandre Wajnberg
Chroniqueur scientifique à Musiq3, musicien et aussi auditeur.

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 10/04 au 28/04/2013 l’exposition  événement d’un collectif familial Russe à Bruxelles : Alexandre Semenov (Rus), Elena Gorbachevski (Rus) et Irina Semenova (Rus) peintures.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 10/04 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Alexandre SEMENOV (Rus) peintures

« Three days and toys »

 

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Le travail de l`artiste russe Alexander Semenov (Sasha Semenoff) a incontestablement un intérêt pour les spectateurs du monde entier. Il va au delà des frontières et des particularités culturelles. Il s`est inspiré de Picasso, de Bacon, de Chagall, des formes d'art ayant transformé les symboles usuels.

L'artiste a donné une nouvelle expression à la recherche postmoderne. Les traditionalistes interprètent ses œuvres comme excessivement profondes, et les pionniers par contre trop romantique. Or l`artiste crée une vision d`un nouvel espace et de nouvelles sensations, en utilisant indissociablement le jeu des teintes et des couleurs. Le but étant de changer l'attitude habituelle des spectateurs sur le monde par ses images inattendues.

 

1938 né à Moscow, Russia;

1969 études faites à“ Moscow Printing University, Art Department“

Depuis 1970 participation a des expositions d’art

1979 – 1987 membre de «Gallery in Malaya Gruzinsskaya st » art union

«Vernissage», ARS-2, ART-MYTH 1 and ART-MYTH 2;

 

Credo de l'artiste :

 

« Je définis mon art en tant que symbolisme expressif. Nous appartenons à deux mondes. D`un coté l`être humain est une créature naturelle appartenant à l'espace objectif. De l`autre, une créature spirituelle. Dans cette mesure l'être humain est un symbole classique, et la vie qu'il mène est devenue un mythe.

Les caractères de mes œuvres vivent dans un espace bondé au quotidien. Ce manque d`espace n'est pas du à la taille du logement mais à l'insuffisance métaphysique de l'être humain. Ce qui explique pourquoi il y a une interaction entre les personnages et les fragments. Cet interaction détermine la forme et la couleur de l`œuvre.

 

Les Anges, Adam et Eve, les arlequins, les portraits, les paysages sont facilement transférables d`un espace à l`autres formant un tout. L'image du monde représenté par mes œuvres ne reflète pas concrètement la vie sociale.

Il est difficile d`exprimer le sens de mes œuvres en langage. Il existe toujours des zones amples qui sont définis comme rationnelles et qui exigent une contemplation libre. Chacun peut trouver dans l`art ce qu'il désire voir. »

 

Elena GORBACHEVSKI (Rus) peintures

« Others »

 

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Elena Gorbachevski, artiste née à Moscou et fille d’Alexandre Semenov, a terminé ses études d'Art à la Moscow State Pedagogical University, en 1989. Très tôt, Elena développait son propre style, y incorporant des techniques acquises lors d'études au Theater Art College à Moscou. En 1989, elle y a créé son propre atelier. Emigrée aux Etats-Unis, elle a, depuis, intégré dans son art ses profondes racines russes avec son vécu aux Etats-Unis. C'est à Fredericksburg, en Virginie, qu'elle a ouvert un atelier, en 1995. Depuis 2008 Elena travaille au Luxembourg.

 

Elena a fait des expositions a travers les Etats-Unis et l’Europe. Elle a reçu diverses distinctions pour son approche créative et l’excellente exécution de ses œuvres.

 

Galerie “Mars” – Moscow

Galerie “Vernissage One plus Twenty” – Moscow

“Galery Solanka” - Moscow

Galerie “Flying Birds” – Antwerpen

“Studio A” Fredericksburg, VA

“Longview gallery” Sperryville, VA

Touchstone Gallery, Washington DC

Nevin Kelly Gallery, Washington DC

Alex Gallery, Washington DC

Del Mano Gallery, Los Angeles

ARTEXPO, New York

Rivington Arms Gallery, New York

CODA Galler, New York

Art Gotham, New York

Galerie Fred Becker, Luxembourg

Galerie Armand Gaasch, Dudelange (L)

InterArt Galerie Reich, Cologne (D)

 &

 

Irina SEMENOVA (Rus) peintures

« Glass and Painting Fantasy »

 

Collectif de la GALERIE :

 

         Jean-Luc LABAT (Fr) peintures

         Francis WILLM (Fr) peintures

         Jennifer et Fabrice CAUBERE (Fr) peintures

         Pierre CONTENT (Fr) sculpture

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

         Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Information pratique : Pour les visiteurs de la galerie qui viennent en voiture. Les parkings rue Lesbroussart et environs sont payant jusqu’à 20h 30 ! Si vous ne trouvez pas de places dans le quartier il est tout à fait possible d’utiliser le parking Flagey sous la place. Il est à 5 minutes de la galerie et cela sans tourner en rond à la recherche d’une place disponible. Ou alors venir après 20h 30 et trouver une place en surface. Et il y a aussi les transports publics : le tram (lignes 71 et 81) et le bus (lignes 38, 54 et 60).

 

Et à titre d’information voici les cinq prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le 20/03/2013 de 18h 30 à 21h 30 en la galerie même.

Exposition du 20/03 au 19/05/2013 à l’Espace Art Gallery II.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 02/05 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche. Un deuxième VERNISSAGE a lieu le 08/05 de 18h 30 à 21h 30 pour l’artiste Philippe Louguet.

 

-Titre : « Atmosphère d’une âme »

Artistes : Claude Dejegher (Fr) peintures

Vernissage le 02/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 02/05 au 19/05/2013.

&

-Titre : « Horizons et séduction  »

Artistes : Michel Snoeck (Fr) sculptures.

Vernissage le 02/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 02/05 au 19/05/2013.

&

-Titre : « Traces projetées »

Artistes : Philippe Louguet (Fr) peintures.

Vernissage le 08/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 08/05 au 19/05/2013.

 

-Titre : « Collectif de la galerie »

Artistes : Michel Bernard (Suisse) gravures cristallisées en LAP « Matière Lapidaire »

Vernissage le 02/05 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 02/05 au 19/05/2013.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:      http://espaceartgallery.be

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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Un Événement Parisien rarissime

du 22 Mars au 22 Juillet 2013

ou "Une Invitation au voyage" baudelairienne...

                          Natif d'Honfleur, parti rejoindre les étoiles  de sa chère voûte constellée, dans sa dernière demeure de Deauville, Eugène Boudin (1824-1898) est à la fois peintre normand et le peintre de la Normandie dont les ciels et les lumières lui fourniront la quintessence de son art. 

                         " Vous êtes le roi des ciels ", lui déclarait Corot. " Vous êtes un séraphin, il n'y a que vous qui connaissiez le ciel... " renchérissait Courbet ..., cependant que le poète des "Fleurs du Mal", célèbre critique d'art évoquera au cours du  Salon de 1859 ses « beautés météorologiques », et que l'auteur de "J'accuse", ne manquera pas de louer  « son originalité exquise ».

                       C'est la raison pour laquelle, en la circonstance d'un événement prenant racine au coeur de Lutèce , je livre ici à l'attention de nos amis d'Arts et lettres épris de l'art d'Apellanire, un billet pour une fois des plus laconiques, laissant la parole à des amateurs de l’œuvre  d'un artiste encore bien trop discret, sinon méconnu du grand public...

                        Exposition d'une envergure exceptionnelle  vouée à "réhabiliter", si tant est qu'il en est besoin, un peintre novateur, éminemment attachant sur le plan de la personnalité, dont il nous a été donné d'apprécier la droiture et autres vertus d'une grande noblesse, même lorsque des turbulences touchant à sa subsistance traversaient son existence, comme son confrère le malheureux Jongkind qui su ce que misère veut dire !

                       Quel privilège ce fut pour nous, que de pouvoir découvrir l'homme, masqué sous le portrait de ce peintre honfleurais, en nous imprégnant d'une trentaine de lettres émouvantes, signées de la plume  de ce "Séraphin" tutoyant l'azur...

                       Et dire qu'il y a vingt ans de cela, certains snobs faisaient les "Précieux dégoûtés" à la Erik Satie ! Gageons, que quelques années plus tard, il se rétractent en se convertissant !

                       Ainsi, je me permets de fortement inciter ceux qui en auront le loisir, de visiter la collection de toiles réunies pour la première fois au Musée Jacquemart-André (Paris), en soulignant que le commissaire de l'exposition est un fin connaisseur de ce "Roi des Ciels" à qui Claude Monet, entre-autre doit beaucoup, Laurent Manoeuvre ayant réalisé par le passé de subtiles publications à son sujet !

                       En souhaitant vivement que vous goûterez au plaisir de découvrir ou de redécouvrir la palette solaire ou tourmentée d'une pépite normande, dont l'Art avec un grand A, fait florès hors de nos frontières, et que nous dédaignons que trop, hélas, au cœur de notre hexagone !!!

12272888058?profile=originalle Havre : le bassin lumineux de l'Eure

d'Eugène Boudin (1867)

BIOGRAPHIE D’EUGÈNE BOUDIN (source : Musée Jacquemart-André)

La vie de Boudin nous est connue de manière extrêmement détaillée, grâce à sa correspondance et à ses journaux intimes. Seules les principales étapes de sa carrière sont mentionnées ici.

1824
Naissance d’Eugène Boudin à Honfleur, le 12 juillet.
1835
La famille Boudin s’installe 51 Grand Quai au Havre. Eugène devient commis, puis papetier.
1846
Boudin décide de se consacrer à la peinture.
1851
Le conseil municipal du Havre lui accorde une bourse afin qu’il aille étudier la peinture à Paris pendant trois ans.
1854
Il s’installe à la ferme Saint-Siméon, à Honfleur. Début des années de doute et de misère.
1858
Boudin convainc Monet, de seize ans son cadet, de venir travailler avec lui sur nature, aux environs du Havre.
1859
Il expose pour la première fois au Salon. Rencontre Baudelaire au début de l’année, et Courbet en juin.
1862
Au cours de l’été, il peint ses premières scènes de plages. A l’automne, il fait la connaissance de Jongkind.
1863
Il épouse au Havre Marie-Anne Guédès. Boudin inaugure une organisation à laquelle il restera fidèle toute sa vie : il passe l’hiver à Paris et, aux beaux jours, il se rend sur le littoral (en Normandie d’abord).
1869
Il commence à recevoir des commandes de peintures de marines, ce qui l’amène à délaisser les scènes de plages.
1870
En décembre, il est appelé à Bruxelles par le marchand Gauchez.
1871
Il travaille à Bruxelles et Anvers ; désormais, il voyagera pour « varier ses produits ». Au cours des années suivantes, il se rendra en Bretagne, à Bordeaux, à Berck et aux Pays-Bas.
1874
Il présente 2 peintures, 6 pastels et 2 aquarelles à l’exposition de la « Société Coopérative Anonyme des Artistes Peintres, Sculpteurs, Graveurs, etc. » (couramment appelée exposition des Impressionnistes), chez Nadar, 35 bd des Capucines à Paris.
1875
Début de la crise du marché de l’art, qui se poursuivra jusqu’au début des années 1880. Boudin ne vend pratiquement plus. Par économie, il limite ses voyages à des séjours en Normandie.
1881
Durand-Ruel lui achète son stock. Il reçoit la médaille de 3e classe pour son tableau exposé au Salon, « La Meuse, à Rotterdam ». Reprise des déplacements fréquents.
1883
Inauguration des nouveaux locaux de Durand-Ruel avec une importante exposition d’oeuvres de Boudin ; les critiques favorables à l’avant-garde se montrent élogieux. Succès croissant et début de reconnaissance. Il reçoit la médaille de 2e classe pour ses deux tableaux exposés au Salon, « L’Entrée » et « La Sortie ».
1884
L’Etat achète « Marée basse », l’un des deux tableaux du Salon, et le dépose au musée de Saint-Lô. Boudin prend possession de la maison qu’il vient de se faire construire, rue Oliffe, à Deauville.
1886
L’Etat achète « Un grain », l’un des deux tableaux du Salon, et le dépose au musée de Morlaix.
1888
L’Etat achète « Une corvette Russe dans le bassin de l’Eure ; – Le Havre », l’un des deux tableaux exposés au Salon.
1889
Mort de Marie-Anne Boudin ; le peintre est désemparé. Invité par Antonin Proust à participer à l’exposition universelle, il recevra une médaille d’or.
1890
Il délaisse le Salon des artistes français, où il exposait chaque année depuis 1861, pour rejoindre la Société nationale des Beaux-Arts, dissidente.
1892
Boudin découvre la Côte d’Azur. Par décret rendu sur le rapport du ministre de l’Instruction Publique, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur.
1895
Il se rend à Venise en passant par Turin, Gênes et Florence. Il en reviendra par la Suisse, où il compte rester « trois ou quatre semaines ».
1897
Il expose pour la dernière fois au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Périple en Bretagne. Il travaille également pour la dernière fois à Honfleur.
1898
Il passe le printemps dans le Midi. Très affaibli – il ne sustente plus que de lait – il parvient à se rendre à Deauville où il meurt le 8 août. Il est inhumé le 12 août au cimetière Saint-Vincent de Montmartre.

 

Outre le hors série du Figaro très bien documenté, que  je vous recommande, je vous renvoie, si toutefois le cœur vous en dit, vers des liens suivants, conduisant à de très beaux articles :

A.Dossier de Presse expo_eugene_boudin Jacquemart André.pdf

I. http://www.latribunedelart.com/eugene-boudin

II.http://www.artscape.fr/eugene-boudin-paris-musee-jacquemart-andre/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+artscape+%28Artscape.fr%29

III. : Eugène Boudin, un chevalet sur la plage

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/04/02/03015-20130402ARTFIG00241-eugene-boudin-un-chevalet-sur-la-plage.php

IV. : Eugène Boudin en pleine lumière

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/03/29/03015-20130329ARTFIG00349-eugene-boudin-en-pleine-lumiere.php

V. Ce n'était pas Monet, c'était Boudin !

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/03/18/03015-20130318ARTFIG00357-ce-n-etait-pas-monet-c-etait-boudin.php

VI. Expo: Boudin, entre ciels et mers

http://www.huffingtonpost.fr/jerome-stern/exposition-boudin-paris_b_2924666.html

VII. http://www.journaldespeintres.com/eugene-boudin-a-jacquemart-andre/

VIII. http://www.rfi.fr/france/20130403-eugene-boudin-le-peintre-instants-particuliers-jacquemart-andre

Et davantage, si Affinités...

12272888484?profile=originalCrépuscule sur le Port du Havre

d'Eugène Boudin

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administrateur théâtres

                                  Le mystère Sherlock Holmes de Thierry Janssen

 

 

                     12272891498?profile=original L’imagination au pouvoir, le pouvoir de l’imagination. Il semblerait que Thierry Janssen, comédien dans la pièce, ait tout le loisir de devenir un véritable Holmésien depuis qu’il nous a livré son  pastiche apocryphe du vénéré Sherlock Holmes écrit spécialement pour la circonstance.  Il  a  en effet accepté d’offrir au théâtre du Parc  une nouvelle production spectaculaire dans sa programmation 2012-2013, aussi  réussie que le «Tour du monde en 80 jours » de l’année précédente. Ici, non seulement l’ingénierie  fantastique des décors fascine le spectateur, mais un texte bardé d’humour et de parodies savoureuses vous tient en haleine, malgré quelques passages un peu enchevêtrés. Voici Sherlock Holmes à la recherche du temps perdu. Le voici bientôt comme un enfant lâché dans une forêt magique, Petit Poucet (!) à la recherche de ses racines, vaillant combattant de la monstrueuse figure paternelle, nostalgique absolu de l’amour maternel. Ainsi en décidait la très sévère éducation anglaise d’antan.

                   « Te crois-tu assez courageux pour vaincre tes propres démons? » demande Violet, la mère de Sherlock Holmes. Toute la question est là.            

                    12272892896?profile=originalEntendez: drogues hallucinogènes aidant, nous assistons à une enquête mi-psychanalytique, mi-policière à propos de l’enfance du héros immortel. Voici un univers palpitant et symbolique - Maeterlinck notre prix Nobel de la littérature doit se retourner de jalousie dans sa tombe – fait d'atmosphères envoûtantes. Une île maudite prise dans les brumes, sise sur la Bouche des Enfers, bientôt cernée par les glaces à laquelle on accède à l’aide d’un passeur encapuchonné d’un sinistre manteau qui fait froid dans le dos lorsqu’il tend la main pour recueillir son obole. Le château macabre d’où fusent les incantations étranges de rituels sataniques ouvre ses grilles sur des scènes d’Alice au pays des Merveilles avec le Chapelier fou qui s’amuse à servir le thé. Les mets sont empoisonnés. Le gâteau aux carottes est la  madeleine de Proust. Des passages secrets mènent droit aux Enfers débordants de flammes dévorantes. Un violon ensorcelé ou des salves de révolver aident à la concentration de l’illustre enquêteur.

                   12272893068?profile=original Le crime, le sang, la vengeance, la jalousie mortelle : tout est fait pour terroriser et pour plaire à un public friand de mystérieux et de macabre. Les surprises de la machinerie du décor déferlent dans un rythme infernal, « à en avoir la chair de poulpe » selon le mot de l’inspecteur Lestrade, qui se gorge de lapsus drôlatiques. Mr. Lewis Carroll est l'ex-professeur de littérature du jeune Richard Blackmore, le jeune comte infortuné qui n’a jamais grandi suite à un violent traumatisme. La comtesse Margaret Blackmore, sa mère, épouse du défunt Arthur, cache  un passé inavouable. Poignards et squelettes se poursuivent, les cadavres disparaissent. Le fantôme du père de Holmes erre sur la lande...  Oswald, le majordome rondouillard flanqué de son Cerbère de toutou se retrouve sans tête. Surgissent des animaux chimériques faits de poil, plume, corne et écailles.... et même des allusions au Docteur Jekyll et Mr. Hide.

                      Le théâtre ainsi conçu s’empare voracement  de votre imaginaire, que vous le vouliez ou non. Les jeunes et très jeunes adorent. Les moins jeunes se disent que l’accumulation de procédés a un côté satirique très désopilant.12272892683?profile=original La scandaleuse Irène Adler se transforme en médium lascive et intéressée et Lestrade de  Scotland Yard n’en a pas fini de jalouser l’intelligence du grand Sherlock Holmes qui possède cette mémoire étonnante et cette logique tellement prompte  et … intuitive. Mais Sherlock Holmes doit soudain affronter le déferlement de ses émotions. « Tous ces souvenirs m'empêchent d'y voir clair. Je ne sais plus qui je suis. » Le voilà enfin humain! Grande innovation!

                     On adore Watson, son agilité de cabri, sa bienveillante patience et son amitié indéfectible, car Sherlock Holmes est plutôt rugueux malgré ses apparences de Dandy : « Seule la logique vous sauve de l’ennui». On peut presque comprendre l’irritation chronique devant tant de suffisance, de Lestrade l’enquêteur  méthodiquement jaloux de Sherlock Holmes et dépourvu d’imagination. … Elémentaire, mon cher Watson !

                      L’aventure de la création de ce spectacle a dû être une  véritable épopée pour l’équipe théâtrale au complet  où l’imaginaire de chaque participant a pu s’ébattre en toute liberté sous les conseils judicieux de l’illustre  metteuse en scène Jasmina Douieb. Cela se sent dans la production qui fourmille de splendides costumes, de  surprises bouillonnantes, de références irrévérencieuses, de clins d’œil et d’humour. La musique de Peer Gynt suggère le cadre d’une légende où le fils quitte sa mère pour aller à l’aventure, les coups de tonnerre et les éclairs sont de la partie ainsi que les musiques d’épouvante, car tous les éléments participent à ce pandémonium savamment orchestré par … le Diable  lui-même.  Un feu d’artifice théâtral fracassant QUI FAIT EXPLOSER L'IMAGINAIRE.

Du 18 avril au 18 mai 2013

http://www.theatreduparc.be/

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