Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (109)

Trier par

Un rosier rouge

Laisse-toi aller
où te conduisent tes pas
ne sois pas si pressée
on ne sait parfois
ce que l’on cherche
qu’après l’avoir trouvé
un rosier rouge
dans un jardin
plein de ronces
et d’herbes folles

(Martine Rouhart)

Lire la suite...

La Symbiose

12273259491?profile=original

J'ai posé sur ton cœur de sel
Une perle de mon essentiel
Un peu de moi au goût sucré
Avec cette saveur d'éternité

Délicatement, tu l'as absorbée
Et en toi, elle s'est développée
Comme une douce alchimie
La symbiose de nos deux vies

En véritable diamant sacré
Douceur et finesse alliées
En ton âme, je me suis lovée
Pour ensemble nous élever

Alors, de l’obscurité, une étincelle
Éclabousse de reflets lumière
Rebondie dans l’atmosphère
En éclats de poussières...

Nos deux cœurs à l'unisson
Dans une mélodie en diapason
Ne font désormais plus qu'un !
Aujourd'hui et demain...

Laurence D. © LouMiss 05.10.16

Image du Net

Texte protégé à découvrir sur blog https://loumissangelpoesie.blogspot.be/2016/10/la-symbiose.html

Lire la suite...

Ma vie est devenue un conte

À Alain

Le présent occupe mon temps.
À exister, je me prélasse,
Mets en des mots certaines grâces,
Le fis pour mes émois d'antan.

Il advient que je m'en souvienne.
Quand j'admire une photo,
Réagit souvent aussitôt,
La très vigilante gardienne.

La frêle jolie demoiselle.
Aux longs cheveux, et aux yeux clairs,
Radieuse disait des vers,
Surprenant des copains près d'elle.

À la Maison des Étudiants
Avec une grande innocence,
Elle faisait la connaissance
De ceux qu'elle trouvait brillants.

Elle devenait amoureuse.
N'avait le goût de travailler,
Laissait fermés livres, cahiers.
S'émouvait des nuits somptueuses.

Avec vague à l'âme, le soir,
Elle écrivait de courts poèmes
Ne s'adressant qu'à elle- même.
L'important était de vouloir.

Ma longue vie d'efforts et voeux!
Je souris me sentant sereine.
Ma constance ne fut pas vaine.
Mon sort me semble fabuleux.

30 octobre 2017

Lire la suite...

Ton image en tous lieux peuple ma solitude.
Quand c'est l'hiver, la ville et les labeurs d'esprit,
Elle s'accoude au bout de ma table d'étude,
Muette, et me sourit.

A la campagne, au temps où le blé mûr ondule,
Amis du soir qui tombe et des vastes couchants,
Elle et moi nous rentrons ensemble au crépuscule
Par les chemins des champs.

Elle écoute avec moi sous les pins maritimes
La vague qui s'écroule en traînant des graviers.
Parfois, sur la montagne, ivre du vent des cimes,
Elle dort à mes pieds.

Elle retient sa part des tourments et des joies
Dont mon âme inégale est pleine chaque jour ;
Où que j'aille, elle porte au-devant de mes voies
La lampe de l'amour.

Enfin, comme elle est femme et sait que le poète
Ne voudrait pas sans elle oublier de souffrir,
Lorsqu'elle me voit triste elle étend sur ma tête
Ses mains pour me guérir.

Charles Guérin.

Lire la suite...

J'ai dit à mon coeur Musset

J'ai dit à mon cœur, à mon faible cœur :
N'est-ce point assez d'aimer sa maîtresse ?
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,
C'est perdre en désirs le temps du bonheur ?

Il m'a répondu : Ce n'est point assez,
Ce n'est point assez d'aimer sa maîtresse ;
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
Nous rend doux et chers les plaisirs passés ?

J'ai dit à mon cœur, à mon faible cœur :
N'est-ce point assez de tant de tristesse ?
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse,
C'est à chaque pas trouver la douleur ?

Il m'a répondu : Ce n'est point assez,
Ce n'est point assez de tant de tristesse ;
Et ne vois-tu pas que changer sans cesse
Nous rend doux et chers les chagrins passés ?
Lire la suite...
administrateur théâtres

Mises en résonance : « Magritte, Broodthaers & Contemporary Art » Ceci n’est pas une rétrospective…

 12273257259?profile=original

Pour le 50e anniversaire du décès de Magritte, voilà deux compères réunis ! En 150  tableaux, sculptures, installations, films et documents, on peut parcourir  les liens de pensée esthétique entre Magritte et Marcel Broodthaers et en observer les nombreux prolongements auprès d’artistes  contemporains, à la manière d’une amplification plastique, poétique et actuelle. C’est ouvert 7 jours sur 7 aux Musées Royaux des Beaux-Arts à Bruxelles jusqu’au 18 février.

L’ami de Magritte, Marcel Broodthaers, poète et artiste belge est né dans la commune de Saint-Gilles à Bruxelles, en 1924 et est décédé à Cologne en 1976. Avant quarante ans, il pratique diverse métiers peu lucratifs, mais nimbés de liberté bohème chérie – écrivain, poète, libraire, guide d’expositions, journaliste et photographe… En 1964, le poète belge Marcel Broodthaers se vend aux arts plastiques en se nommant « artiste Pop ». Il abandonne sa Muse pour se mettre à fabriquer des produits visuels. Grand admirateur de Mallarmé, il justifie son changement de cap  en résonnance avec son fameux  « coup de dés » qui a inventé « l'espace moderne et contemporain de l'art ». Un manifeste contre l'exaltation romantique qu’il veut démythifier.

Il entrera dans le monde de l’art par la porte d’un pragmatisme ironique. Puisque ses livres de poésie ne se vendent pas, il en fera de l’art. « Moi aussi, je me suis demandé si je ne pouvais pas vendre quelque chose et réussir dans la vie. Cela fait un moment déjà que je ne suis bon à rien. Je suis âgé de quarante ans. L’idée enfin d’inventer quelque chose d’insincère me traversa l’esprit. Et je me mis aussitôt au travail… » Lors de sa première exposition, à la galerie Saint-Laurent à Bruxelles,  il expose donc une pile d’invendus de son dernier recueil, Le Pense-Bête (1964), agglutinés  dans  une enveloppe de plâtre. « Tiens, des livres dans du plâtre ! » Enfin, voilà le public qui réagit, ignorant que le poète enterrait sa muse!   « L’idée d’inventer quelque chose d’insincère me traversa l’esprit ». Et voilà des  casseroles remplies à ras bord de coquilles de moules vides avec ou sans sauce, accolées les unes aux autres dans un geste de dérision  caustique. Diable ! 68, c’est l’époque des pavés et de la provoc! Et les assemblages d’objets hétéroclites et jeux d’images et de mots marchent mieux que la poésie! Il meurt à 52 ans à Cologne et est enterrée au cimetière d’Ixelles.

12273257095?profile=original

Sous la conduite de Michel Draguet, le commissaire en collaboration avec Charly Herscovici de la Fondation Magritte et Maria Gilissen, la veuve de Broodthaers, l’exposition « Magritte, Broodthaers & Contemporary Art »  parcourt l’œuvre de Magritte en en sens inverse du temps, depuis sa dernière toile achetée en remontant vers les tableaux de ses débuts, tout en associant son ami Broodthaers à chaque  étape et  le clin d’œil amusé d’artistes associés à  leur démarche  comme  Andy Warhol, Robert Rauschenberg,  Jaspers Johns, César, Ed Ruschan Sean Landers, David Altmejd, George Condo, Joseph Kosuth, Gavin Turk, …dans une mise en scène ludique, intéressante, presque théâtrale. Ce sera l’occasion de découvrir ces autres artistes à travers le  parcours à rebours de l’univers de Magritte. D’alpha à oméga : d’une pastille de Lune devant des feuillages (La page blanche 1967) jusqu’au Soleil éblouissant de la tombe (L’au-delà, 1938).


12273257476?profile=original

L'Année Magritte a  commencé ce 11 mars 2017 dans le repère du surréalisme: "l'auberge-galerie d'art surréaliste où Magritte avait l'habitude de s'asseoir,  à La fleur en Papier doré, 55 Rue des Alexiens, à Bruxelles". René Magritte, né à Lessines en 1898, réside successivement  à Charleroi où il passe une enfance houleuse, Perreux-sur-Marne, Jette et enfin Schaerbeek. Très jeune, il nourrissait une véritable passion  pour le super héros  "Fantomas" ainsi que les auteurs de romans policiers  tels qu’Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc ou encore Gaston Leroux. Il ne se remettra jamais du suicide de sa mère dans la Sambre, alors qu’il avait 14 ans. Lorsqu'il suit ses cours  à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1916-1920), il est d ‘abord  influencé par l’Impressionnisme et découvre ensuite le "Futurisme", un mouvement né en Italie  qui rejette les traditions esthétiques traditionnelles. C’est une révélation pour lui,  lorsqu’il découvre le Canto d'amore  (1914) de Giorgio De Chirico maître de l'art métaphysique,   qui lui fait comprendre que la question n'est pas de savoir comment peindre mais bien ce qu'il faut peindre.

12273257855?profile=original

L'"idée" devient donc pour Magritte la question essentielle. Il confronte les différentes réalités : l’idée, le mot,  l’écriture, l’image. Magritte est celui qui  veut rendre  la pensée visible, il s’interroge sur  le statut de la peinture, de l'objet, du langage, sur le rapport entre signifié et signifiant. Il estime que le langage trahit la réalité de l’objet. Magritte réunira sur ses toiles des objets appartenant à la banalité du quotidien de manière inhabituelle et surprenante, créant ainsi mystère et questionnements sans réponse, offrant un champ vierge de présupposés et libre pour l’imaginaire.

12273258071?profile=original

Son but est de déboussoler le spectateur pour lui faire entrevoir d’autres réalités. Pour bouleverser notre vision, il crée des atmosphères denses,  figées, minérales. Il utilise la frigidité des couleurs, des perspectives faussées, des tailles d’objet disproportionnées… et donne ainsi naissance à l’absurde. L’antidote des émotions? Ou la transmission de l’inquiétude métaphysique ? Un bel exemple: le peigne, le blaireau, l’allumette, le ciel à la place des murs, le verre vert  plus grand que l’armoire à glaces où se reflète une fenêtre absente du décor dans « Les Valeurs personnelles » (1952).

"La peinture n'est pas un miroir qui reproduit les apparences du monde. C'est un miroir qui produit tout ce qu'il veut, y compris le dos des choses, leur face cachée. Confondre la peinture avec un art de la reproduction est une sottise."

  Après trois années très productives à Paris, il expose en 1929 son œuvre légendaire « Ceci n’est pas une pipe »  au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles mais l’accueil est toujours indifférent et c’est  New York (1936) et  Londres (1938) qui enfin, le consacreront. A Bruxelles, deux groupes de surréalistes se rapprochent pour se moquer des surréalistes parisiens qui hantent les salons: celui de Paul Nougé, fondateur du surréalisme bruxellois et adversaire de l'écriture automatique chère à André Breton et, et celui du peintre René Magritte. Plus intransigeants, ils ne considèrent pas  la littérature et l'art comme des fins en soi et ils en appellent à  des prises de conscience subversives, pour dénoncer l’oppression religieuse et l'ordre bourgeois.

12273258098?profile=original Magritte est devenu un artiste-phare du 20e siècle, mondialement connu et sa gloire posthume est pratiquement sans limite. La célèbre œuvre  Magritte, « Ceci n’est pas une pipe »,  dont le titre éloquent est « La trahison des images » (1929) est revenue en Belgique, le temps de l’exposition. Une belle brochure  vademecum en trois langues, rédigée par le passionnant Jean-Philippe Theyskens, historien de l'art et guide-conférencier aux musées  est à la disposition du public pour la visite. Amusez-vous, empipez-vous!  Et n’hésitez pas à passer un moment créatif dans l’atelier Magritte, Broodthaers & you!

Service de réservations :
Téléphone : +32 (0)2 508 33 33
Email : reservation@fine-arts-museum.be 

L'exposition est exceptionnellement ouverte tous les jours (7/7) ainsi que le Musée Magritte Museum

du 13.10. 2017 au 18.02.2018.

Lire la suite...

La petite crèche JGobert

Depuis des nombreuses années, un petit personnage apparait dans ma vie au moment des préparatifs de la période de Noël. Il est discret, agréable et bien présent. Il emplit de bonheur ces jours étranges des fêtes de la nativité. Jours fébriles, agités qu’il transforme de sa présence en tendresse et amour.

Ces journées sorties de mon imaginaire, du fond de mon enfance, font partie d’un bien ancestral encré au cœur de ma famille, de mon être.  Ces aurores inhabituelles que je savoure petite comme un don de vie, un don du ciel.

Une petite crèche faite par un grand-père trop tôt disparu est devenue le point de départ de ces réjouissances magiques. Elle sort de sa boite en carton méticuleusement enveloppée de papier de soie jauni et prend possession de la pièce. Noël n’est pas riche à cette époque, une cougnole, du cacao et le bonheur simple autour d’une table à peine décorée. Du givre sur les carreaux et une douce chaleur bienfaisante fait le reste. La magie est là pour quelques jours.

J’y pense depuis des semaines à ce petit être fabuleux. Je guette par la fenêtre. J’attends des heures entières sa venue. Je l’imagine, vêtu de rouge et gambadant dans le jardin d’hiver. Cette année encore, je l’espère souriant et souhaite qu’il me donne un signe joyeux de sa présence. Je sais qu’il est là quelque part derrière cet écran de feuilles. Caché, dissimulé et attentif,  il observe ce monde qui n’est pas le sien et perçoit étonné le moindre bruit.

Depuis quelques années, les préparatifs de la fête ont pris une toute autre allure. Un magnifique sapin est entré dans la maison amenant avec lui guirlandes et ornements scintillants. Majestueux, il trône en maître et chacun l’admire.

Sous le sapin s’abrite la petite crèche de papy, discrète, dissimulée sous les branches envahissantes du nouvel arrivant. L’ensemble est coloré, joliment assorti et l’odeur du sapin frais ajoute une touche nouvelle à cet intérieure modeste.

Les jours passent et le petit personnage n’est toujours pas apparu. Ma fantaisie s’impatiente.  Lui d’habitude si présent, si important à mon cœur ne vient pas. Mon imaginaire le cherche, le prie et l’implore. Les souvenirs se poussent, se bousculent contre les parois de mon coeur et ne comprennent pas cette absence, cet abandon.

Le petit personnage a-t-il mal compris nos transformations de vie, nos dernières craintes, nos nouvelles défiances ? A-t-il mal saisi le sens d’un cri ? Lui rendre sa liberté imaginaire n’a pas été facile et renouer avec le fil de la réalité non plus.

Le petit personnage fabuleux manque à la fête. Je n’oublie pas tout ce bonheur joyeux donné pendant ses visites intemporelles. La petite crèche tristement l’attend inconsolable. Cette année, la neige tombe plus froide et aucune marque ne s’aperçoit sur ce tapis de douceur. Un vide immense s’installe où tombe la solitude des jours sans fin.

Lire la suite...

L'Essence des Mots

12273258684?profile=original

Quand le silence s’installe
Quand la distance s’étale
Les mots manquent cruellement
Et la tendresse devient détresse

D’un doux murmure
Que l’on vous susurre
Un souffle de vent
Un léger frémissement

Et la mémoire se rappelle
Le cœur alors se réveille
Juste un mot délicatesse
Comme une douce caresse

Et votre émotion en agonie
Reprend enfin vie
Comme c’est inattendu
Ce léger frisson perdu

De ces mots simplement
Tendrement chuchotés
Le cœur peut s’emballer
Et le corps entier vibrer

Cette sensation oubliée
Du langage intime sensuel
Est une poésie parfumée
Écrin de l’amour éternel

Laurence D. © LouMiss 23.07.16

Image du Net

Texte protégé à découvrir sur le blog https://loumissangelpoesie.blogspot.be/2017/01/lessence-des-mots.html

Lire la suite...

La poésie

La poésie est une rivière qui prend sa source dans l'enfance.
Trop longtemps souterraine, elle a choisi un jour d'octobre pour rejaillir au soleil.
La poésie coule dans mes veines.
Elle ouvre mon cœur et mon esprit.
La poésie est un éternel printemps.
C'est un cœur d'enfant, un émerveillement.
J'appartiens à la poésie de cet univers.
Je suis poésie.
La poésie, le jardin secret de mes jeunes années
fleurira encore dans mes jours d'hiver.

Lire la suite...

De l'autre côté...

Dwayne Ford - Blue Sky Day

En franchissant le pas
Mon corps si froid
A retrouvé cette chaleur
Et disparue... Cette peur
De l'autre côté
De ce monde bondé
Mon âme a découvert
Un inconcevable univers
Couvert de chants célestes
Je me suis faite modeste
Mais une grande douceur
A envahit ma pudeur
Ma famille, mes amis
Sont venus m'accueillir
Cette expérience intense
D'une profonde renaissance
Est une ouverture nouvelle
En ce lieu magique suprême
Chargé d'ondes solennelles
Où la joie du ciel étincelle
Pure et douce en arc-en-ciel
Balayée par l'élégant ballet
Éther médusé raffiné
Ce spectacle lumineux
Nous attire en ce milieu
Ici tout est harmonieux
Comment ne pas s'y plaire
Avec toutes ces bulles d'air
Pures, libres et sincères
L'effusion de tous ces cœurs
S'écoule en source de bonheur
Effaçant nos peurs et nos douleurs
Clapotis légers fleurissent à flots
Scintillants dans un ruisseau
Où chacun peut y boire à volo
Chaque jour, un bain de jouvence
Pour l'élévation en alliance
Un épanouissement fusionnel
Lustre d'une plénitude éternelle
Ce havre de paix et d'amour infinis
Illumine ce jardin d'Eden inouï
Parfumé de divines essences velours
Nous, nouveaux élus, ici
Sommes désormais investis
Un seul devoir, une seule mission
De ce "Paradis", goûter aux joies
Et en apprécier l'amour et ces émotions
L'inconditionnel "Nirvana"

Laurence D. © LouMiss 28.10.17

Lire la suite...

La balade des mots !

La balade des mots !

Comme un baladin qui parcoure les routes
Semant la poésie aux vents des quat' saisons
Vous me lirez pour sûr, et ce jour-là sans doute
Vos yeux se porteront sur la ligne d'horizon.

Mes mots comme des appeaux vous imprègnent,
Et ciblent votre coeur ! Votre âme en est émue
Et qu'arrive la nuit quand les lumières s'éteignent !
Et vos lèvres répètent les rimes qu'elles ont lues.

Tous ces mots qui m'assaillent comme un raz-de-marée
Les mots faits pour aimer, les mots d'amour osés !
Bousculent rimes et vers qui soulagent mes maux,
Dans les ors de l'automne ! Qu'ils soient rires ou sanglots ?

Ils peuvent être cascade, ou histoire d'eau qui coule,
Torrent impétueux d'un bruit de pierres qui roulent !
Mes mots détalent, et puis s'étalent, vous éclaboussent !
Évanescents ! Réveil des sens, sur un tapis de mousse.

Comme feuilles qui volent, mes mots frivoles,
Prennent leur envol ! Écrin arc-en-ciel de couleurs,
Mots patinés de mes pensées, mots en farandole !
Mots maraudeurs ! Ma poésie prend de la hauteur.

Au gré des vents et des saisons, au gré des flots,
Elle respire, tressaille, pétille ! Devient murmure
Puis s'élevant très haut ! Elle pirouette dans l'azur
Et retombe dans vos rêves de ses mots en écho !

Comme la silhouette d'une merveilleuse femme !
S'offrant nue à vos yeux dans sa candeur sublime.
Ma poésie s'envole dévoilant tous ses charmes,
Espérant vous séduire dans sa tendresse ultime.
Au gré des vents et des saisons, au gré des flots,
Elle retombe dans vos rêves de ses mots en écho !

José Delattre 14/09/2017.

      

Lire la suite...

Après l'ivresse

Sans que j'eus l'option de choisir,
J'avais glissé en un espace
Où rien ne se voit ni se passe,
Un vaste lieu de loisir.

Dans un remarquable silence,
Ne ressentant pas d'énergie,
Aucun des besoins de la vie,
Je vécus une autre existence.

Or, portée par de l'allégresse,
J'ouvris les yeux et je pus voir
Qu'il allait sans tarder pleuvoir,
Certainement avec tendresse.

Déjà la fin de matinée!
Continuant à ne rien faire,
J'accueille une pensée très claire,
Médite sans imaginer.

Dans les parcs, ce rare automne
Crée un suave enivrement,
Surprend, ravit à tout moment.
Des feuilles d'or y papillonnent.

Je sais qu'arrivent après l'ivresse,
Même parfois rapidement,
D'inévitables changements;
Du chagrin ou de la détresse.

Bien heureuse d'être en éveil,
Je ne crains pas l'inexistence.
Dans la suprême indifférence,
Elle offre un repos sans pareil.

29 octobre 2017

Lire la suite...

Je t'attends

Je ferme les yeux et je t'attends.
Mais tu ne viens pas.

J'attends que tu me prennes dans tes bras.
J'attends que tu te glisses en moi....
Je prie pour que tu m'emportes dans tes rêves.
Avant que le soleil se lève.

Je ferme les yeux et je t'attends.
Mais tu ne viens pas.

Mon cœur bat trop fort, je respire trop vite.
Mes envies de vivre te font peur.
Tu me fuis, tu m'évites.
Tu n'es jamais à l'heure.

Je ferme les yeux et je t'attends.
Mais tu ne viens pas.

Sans toi, pas de grasse matinée.
Je me sens abandonnée, délaissée.
Par toi, qui m'est si souvent infidèle.
Mon cher et doux sommeil.

Je ferme les yeux et je t'attends.
Mais tu ne viens pas.

Lire la suite...

Extrait de Distances

Cette traversée faite de toi et de moi

Tous deux révoltés, combatifs Querelleurs parce qu'incomplets, Se subdivise et se fragmente, S'égraine

En mille facettes,

Sept ou multiples pour rejoindre le soleil, Particules de comètes,

Pont suspendu au dessus du vide, Vois dans ce nombre de visages Multiplié par le miroir triple,

Cette contrainte appliquée, de l'homme,

À l'homme,  partout toujours, Le beau et le vrai momifiés,

Ta mariée est enrubannée de voiles

Jusqu'à l'alliance...

Tu ne te tromperas pas si tu doutes. Ton pas s'effraie de se poser

Car inconsciemment il te murmure que tu ne sais rien, Ne serait-ce pas un bitume fluide,

Un immense puits ?

On dirait que la foi permet simplement de marcher sur l'eau, De traverser

Sept pas, prenons un peu d'élan, Miracle de l'épreuve du chevalier, Pars à l'aventure

Comme Ulysse, à travers les flots, Les douceurs des sirènes

Ne sont que quelques pâles repos Jusqu'à la récompense suprême... Le retour.

Alors,               bien sûr,

La passerelle tangue...

Lire la suite...

SI TOUS LES PEUPLES...

https://www.youtube.com/watch?v=RwCno1ayRDY&feature=youtu.be

Si tous les peuples de la terre

Parlaient d'un même verbe

Ils comprendraient que le pouvoir

N'apporte ni bonheur, ni savoir !

 

Si tous les hommes un peu censés

Communiaient avec affinité

L'humanité entière serait guérie

De toutes haines et jalousies...

 

Si nous, pauvres et naïfs humains

Nous nous donnions la main

Pour une simple et pure prière

Nous mêlant enfin de nos affaires

 

Plutôt que de faire la guerre

Nous sauverions l'univers

N'est-il pas mieux ainsi

Au lieu de créer l'ennemi ?

 

Aider et vivre en paix

Un monde de solidarité

Pour un bien-être en équilibre

Coexister pour une unité enfin libre !

 

A force de querelles

L’apocalypse nous consumera

Tous ces rebelles

Et gouvernants qui font combats...

 

Il est grand temps de comprendre

Nous sommes issus de mêmes cendres

Et quoi que nous fassions

Bonnes ou mauvaises actions

 

Quand sera venue l'heure

De franchir l'ultime passage

Nous serons tous d'un voyage

Qui pour certaines âmes

Ne sera pas sans heurts !

 

Laurence D. © LouMiss 10.04.17

 

Support : https://www.youtube.com/watch?v=RwCno1ayRDY&feature=youtu.be

Ecriture automatique sur HAVASI — Voices of Change ft. Harlem Gospel Choir and Gigi Radics (Official Video) 

 

Lire la suite...
administrateur théâtres

                             Anne-Frank-4_visu.jpgMiep Gies-Santrouschitz, née le 15 février 1909 à Vienne et morte le 11 janvier 2010 à Hoorn aux Pays-Bas à l'âge de 100 ans, est néerlandaise et  cache Anne Frank et sa famille des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Par miracle elle ne sera jamais arrêtée. A la suite d'une délation dont l'auteur ne sera jamais identifié, la famille entière est arrêtée le 4 août 1944. Elle essaye vainement d’empêcher leur déportation. Miep trouve le journal intime d’Anne Frank dans la cachette et le conserve sans le lire dans un tiroir, en attendant son retour, puisque la guerre était enfin finie ! Hélas,  elle apprend le décès de l'adolescente et de sa sœur en février 45 dans le camp de concentration de Bergen-Belsen et confie alors tous les documents relatifs au Journal à Otto Frank, le père d’Anne qui fait publier le livre en 1947.  Miep est reconnue Juste parmi les nations et  a reçu la médaille de Yad Vashem.

 

La pièce (The 1956 Pulitzer Prize Winner in Drama) écrite par le couple d’écrivains américains Frances Goodrich et Albert Hackett commence par l’évocation insupportable d’Otto Frank, survivant d’Auschwitz libéré par les Russes le 27 janvier 1945, qui pénètre dans l’Annexe, lieu évident de pèlerinage. Il est le seul survivant des 8 clandestins réfugiés dans l’ "Achterhuis" située au 263 Prinsengracht à Amsterdam, siège de  la société Opekta. Il est de retour dans ces lieux où ils ont vécu cachés, avec sa femme, ses deux filles Margot et Anne, pendant deux ans sans pouvoir jamais sortir,  jusqu’à leur arrestation le 4 août 44 et leur déportation en Allemagne le 3 septembre vers Auschwitz, par le dernier convoi en partance de Westerbork. 

Anne-Frank-10_spectacle.jpg

Il  découvre le journal de sa fille, de retour aux Pays Bas le 3 juin 45. Dans le premier acte, on revit leur installation, leur difficile mode de vie avec une autre famille -  la famille Van Daan (La famille van Pels) - qu’ils ont eux-mêmes accueillie et un autre juif - le dentiste Dussel (Fritz Pfeffer) -  fuyant lui aussi la Gestapo.   Anne confie à son journal sa vie quotidienne de recluse auprès de ses compagnons d'infortune, ses craintes, ses espoirs et ses rêves d'adolescente… Des extraits du journal intime d'Anne Frank sont soit  joués par la comédienne, soit lus en voix off, entre les différentes scènes de vie quotidienne où le fin mot est la préservation de la dignité humaine.  La figure paternelle d’Otto Frank est admirable. Il installe des règles de vie qui doivent servir de rempart aux peurs paniques, aux affres de la faim, à la folie de l’enfermement et aux diverses jalousies. Anne Frank éprouve une réelle vénération pour son père. « Papa a raison, nous avons beaucoup de chance ! »  Le deuxième acte est envahi par … l’amour naissant d’Anna  pour Peter, le fils des Van Daan. D’enfant turbulente qu’elle était, la jeune fille est heureuse de se sentir transformée en femme. Elle croit fermement que le monde, lui aussi se transformera... 

Anne-Frank-1_visu.jpg  

La distribution calque parfaitement les personnages. Avec Sophie Delacolette une Miep éblouissante d’espoir et de solidarité. Anne-Claire pour Edith, la mère d’Anne, inquiète, maladroite dans ses sentiments maternels, exclusive et guindée. Catherine Claeys, une madame Van Daan, pathétique dans son besoin de paraître et son insupportable mari, Michel Poncelet, admirable dans sa veulerie. Margot, une soeur de rêve sous les traits gracieux de Laura Fautré. …Peter Vandaan, adolescent contrariant, timide et timoré, admirablement campé par Gaspar Rozenwijn. Les rôles semblent faits sur mesure! Aussi pour Marc De Roy qui incarne Monsieur Dussel. Il reste l’héroïne, et son fabuleux père: Bruno Georis.  Dégotée par les soins de Fabrice Gardin : Juliette Manneback, dont on ne pense que du bien.  Elle passionne l’auditoire, infuse sa gaieté juvénile, ses colères, ses indocilités, son bonheur d'écrire, son amour de la nature, elle qui vit enfermée,  ses passions et un incomparable esprit de résilience et de foi en la vie alors qu’elle se trouve, comme tous ces clandestins,  au seuil d’une mort programmée. Elle incarne en continu un poignant message d’humanité devant une société qui trop souvent, détourne le regard. 

Anne-Frank-16_visu.jpg  

Fabrice Gardin tourne notre attention vers les nouveaux rescapés de guerres qui ne cessent de sévir au 21e siècle, tout à côté de notre confort occidental. Il est indispensable de "Rappeler de temps en temps l’Histoire ne fait pas de mal quand on voit l’intolérance et la haine qui habitent notre monde".  Le metteur en scène monte cette pièce à la fois pour ressusciter le souvenir de cette adolescente lumineuse qui traversa la profondeur des ténèbres et peut être considérée comme un modèle planétaire d’humanité, de tolérance et d’espoir. La production sur scène au théâtre des Galeries  correspond à l'anniversaire des 70 ans de la publication du Journal d'Anne Frank, aux 75 ans des premières lignes tracées à l'âge 13 ans par la jeune fille dans son journal, offert par son père pour son anniversaire, le 12 juin 42. Un journal que tout d’un coup, on a envie de relire ou de faire lire,  grâce à la pièce.

Anne-Frank-3_visu.jpg

Quelques temps avant son  arrestation Anne Frank avait eu l’immense joie de savoir qu’elle serait publiée ayant appris par la radio libre néerlandaise de Londres que le gouvernement hollandais en exil promettait d’éditer les mémoires et souvenirs des rescapés de  guerre. Un rêve d’adolescente qui lui, ne sera heureusement jamais assassiné!

Photos : Martin Gallone / www.martingallone.be

http://www.trg.be/saison-2017-2018/le-journal-d-anne-frank/en-quelques-lignes__7908

   

Du 18 octobre au 19 novembre 2017 au Théâtre Royal des Galeries
Galerie du Roi, 32 1000 Bruxelles  Contact  http://www.trg.be 
infos@trg.be 
02-512.04.07   

 

Lire la suite...

RÊVE INDIEN !

C'est un rêve d'enfance...
Que d'aimer la nature,
Dormir sous les étoiles,
Une envie qui perdure.
J'aurais bien aimé vivre,
Comme au temps des indiens,
Dormir dans un tipi...
Un de mes rêves anciens.

Alors je l'ai rêvé...
Car j'en avais envie,
Ce rêve de toujours,
Rêvez-le avec moi...
Je vais vous le conter.

Regardez tout là-haut,
Au sommet du Mont bleu...
Mon tipi si parfait,
Et qui fait des envieux.

La colline où je gîte,
Est comme un sein de femme,
Arrondie... Maternelle...
Chapeautée d'un wigwam.
Sous elle, une étendue...
De grands fûts nonchalants,
Comme une mer d'émeraude,
Calinée par le vent.

A son pied...
Un village de peaux,
Aux pointus de cocagnes,
Avec des peintures noires,
Sur des tissus tendus.

Une rivière clapote...
Sur le dos des galets,
Semblant charrier de l'or,
Dans son sillon pourpré.        

Les tipis plantés là,
Sur la croupe des airs,
Dérivent immobiles,
Dans la chapelle immense,
D'une forêt de pins...
Aux pilliers gigantesques.

Mon chez moi est là-haut,
Là juste...regardez...là
Et enviez Sa prestance,
...Rêvez-le avec moi.

On y entre courbé,
Apportant avec soi,
Le parfum des collines...
Et des herbes froissées.

Au milieu, un foyer,
Cerné de galets ronds...
Où dansent prisonniers,
Des lutins affolés.

Ici, tout est nature,
Transformé en pratique,
La glaise y est timbale...
...Et, marmite à bouillir.
Cruche au bedon bombé,
Pot de terre, peau de lait
Poudrier sympathique,
Et lampe à huile dorée,
Coupes pour fruits séchés,
...Et même, calumet.

Des arcs sont posés,
En faisceaux dans un coin,
Et des carquois ornés,
De duvets et de crocs,
Ressemblent à s'y méprendre...
À des vases en goulet,
Où s' épanouiraient,
Dès épis sur roseaux.

Et puis levez le nez,
Vers le trou dans les peaux,
Là-haut, oui, tout là-haut,
Voici les attrapes-rêves,
Agitant leur plumeau.
Tout en filtrant l'haleine,
Du feu qui leur confie,
Les songes des héros.

Dans de petites coupettes,
Tout un jeu de couleurs,
Et de brindilles d'osier,
Pour peindre les visages...
...Et les corps, sans douleurs !

Car ici on se peint,
Et non point pour la guerre,
Mais plutôt pour l'amour,
Qu'en ce tipi, on fête.
Dans ce logis tout rond,
Comme un nid de fauvettes,
La gaîté est de mise,
Point de pleurs, ni de cris.

Le tomawak est là,
Accroché... inutile...
Et les coiffes de plumes,
Servent à brasser l'air,
Parfois un peu épais.

Il y a des bouquets d'herbes,
Mises en brassées qui sèchent,
Et cela sent le miel...
La menthe...
La Bergamote...
Un mélange joyeux,
De parfums, végétal
Qui tend à faire sourire,
Qui finiront tisanes,
Où onguents pour guérir.

Ici point de fauteuils,
Ni de sièges, voyez-vous,
Mais des fourrures douces,
Éparpillées au sol.

Et pour dormir à l'aise,
Et au plus près du feu,
Des hamacs suspendus,
Comme de longs fuseaux...
Offrant leurs mailles souples,
Au lourd poids du repos.

Deux hamacs suspendus,
Dans cette case ronde,
Deux hamacs encadrant,
Un berceau en osier,
Ou dort un petit ange...
Un papoose doré,
Et dans ses poings fermés,
Ses rêves de bébé...
Dès rêves de tipis...
Comme j'en ai rêvé...

... Une demeure rêvée,
Où j'aurais tant aimé,
Couler des jours heureux
Entre des herbes sèches...
Des serments, des aveux,
Et le fruit d'un amour...
Et de braises...
Et de feu...

José Delattre.                                           06/04/2016.                

Aucun commentaire:

    

Lire la suite...

Ton envie, ta lubie

12273254083?profile=original

Au fond de mes iris

Une douce lueur

Sans crainte, sans peur

Réchauffe mon cœur

Anime ma vie

Apaise mes soucis

 

Au fond de mon œillet

Vert et guilleret

Se cache en secret

Un doux rêve parfait

Ce bonheur d'éternité

 

Au fond de mon âme

Qui souvent s'enflamme

Jumelle matricielle

Quintessence qui s'éveille

En l'absence qui veille

 

Au plus profond de moi

Je vibre en harmonie

Et me grandis de toi

Au souffle de ta vie

Fusionnant ton esprit,

J'en deviens ton envie

Ta lubie ...

 

Laurence D. © LouMiss 06.04.17

 

Image du Net

 

Texte protégé à retrouver sur blog 

https://loumissangelpoesie.blogspot.be/2017/04/ton-envie-ta-lubie.html

Lire la suite...

En ce jour, pensons à Elle!

À Jacques, Danièle et Michèle


Je me souviens: vingt-sept octobre!
Ce jour, on fêtait notre mère,
Sans peu de moyens pour le faire,
Une célébration bien sobre!

Nous chantions, mes soeurs et moi.
En accueillant notre tendresse,
Elle rayonnait d'allégresse
Et nous révélait son émoi.

Plus tard, à son anniversaire
Nous pûmes enfin compenser
Joyeuses, la récompenser.
Je crois qu'elle se sentait fière.

Ses filles et ses petits enfants
Avons eu une énorme chance.
Elle fixait les exigences
À satisfaire au cours des ans.

Et comme elle chantait toujours,
Même arrivée à son vieil âge,
Et partageait son héritage,
Elle nous rendit troubadours.

27 octobre 2017

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles