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CHEMINEMENT D’UN POETE…

CHEMINEMENT D’UN POETE…

…Mon ciel est de nouveau entrouvert
Sur un horizon qui sourit à l’aube
C’est un autre panorama qui m’invite
Et où les arbres laissent passer les messages
J’ai fini par croire
Que les amis sont toujours là… !
Il se fait qu’on oublie
Et les pages griffonnées
Et les mille promesses…

Je tiens à reprendre ma place
Gérer de ma croisée
L’avancée des essaims d’oiseaux
De décrire l’ambiance de mes échappées
Quand de ma solitude je crée des voyages
Quand de ma rive j’avance ma barque
Pour accoster quelque part
Et lire en toute quiétude
Les mille lignes tatouées…

Je vois que ma muse refuse le retour
Et je me dis au fond de mes évasions :
Qu’importe… !
Elle est loin cette passion
De suivre le sillage des nues
De crier aux portes scellées
Je change une fois de plus
Et je m’en vais au gré des chemins… !

La main de la destinée aveugle
Tâtonne toujours dans l’inconnu
Elle vient souvent me serrer la main
Et puis elle s’éloigne en me tournant le dos
Je n’ai guère besoin de ce sort
Du moment que les lignes sont tracées
Vivre ma vie comme de coutume
Avec une feuille suspendue à un arbre
Qui tarde à se détacher
Quitter son territoire
Et s’étioler sans bruit…

Je viens pour clamer mon silence
Brosser une autre toile
De mes mains je caresse une étoile
Descendue du firmament
Je l’expose sous mes yeux éblouis
Elle est là dans toute sa nudité
Une fleur à peine éclose
Et qui livre son cœur
A un être qui ne fait que… rêver

© kacem loubay
Samedi 10 Septembre 2005
Khénifra / Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive

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Découvrez les beaux livres colorés et irradiant de forces de lumière

de LA LYRE D'ALIZE -


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Là où s'ébauche le flash harmonique de mes nuits

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Là où s'ébauche le flash harmonique de mes nuits, ma course
des mots révèle ma dissemblance en une éruption effusive.
Dans son sillage exalté, la coulée syllabaire courtise
la dualité des contrées parementées de ma comédie allégorique
où la semence de l'obscur échevelle l'ardeur de ma plume élective.
Alors, dans un fracas de ligne et de vapeur, l'auguste pouvoir
s'épanche dans les veinules de ma page et le soufre
de son feu virginal clame l'ampleur de ses téphras
dans un brasier où je m'enlie.
Pénétrés par la mansuétude de mes visions mystique,
les linéaments de la liqueur noire s'étirent
de tout son règne et la fièvre sensuelle qui convulse
entre mes doigts dépasse les versants farouches
de l'admonestation de la normalité amaurose.
Dès lors, ineffable et alliciant, le verbe devient chair
le masque devient visage et, en la lumière
de la gnose, s'accomplit en amant à la blanche rose
jouissant de mon être en osmose.

Nom d'auteur Sonia Gallet


recueil © 2016

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La nuit, je suis

12273137877?profile=original

La nuit,

Les étangs brillent
Du peu de lumière des étoiles.

La nuit,
Je marche seul
Accompagné du bruit feutré de mes pas.

La nuit,
Un souffle léger
Porte les fragrances estivales.

La nuit,
Un air estival
Me couvre de son drap soyeux.

La nuit,
Un cri m'effraie :
Qui a le plus peur de l'ombre ?

La nuit,
La pluie tombe aussi,
Elle crépite sur mon crane.

La nuit,
Le sol gelé craque
Le bruit fait mon chemin

La nuit,
La neige crisse sous les pas
Une ombre légère les enfonce.

La nuit,
Un vent glacial
Fouette durement ma peau.

La nuit,
Je m'allonge dans l'herbe
Pour sentir les étoiles ou la pluie.

La nuit,
Je suis seul,
Seul, avec le grand Tout !

La nuit,
Le silence respire
Il porte, sourit, accompagne.

La nuit,
La paix m'habille
Et la nature me baigne.

La nuit,
Sous le ciel étoilé
Sous le ciel embrumé,
Pétillant, généreux et aimant
Je marche ;

La nuit,
Sous le ciel lunaire
Sous le ciel accueillant,
Serein, joyeux ou obscur
Je marche ;

La nuit,
Sous le ciel qui pleure
Qui duvette ou qui bruine
Sous le ciel incessant
Je marche ;

La nuit aussi,
Je suis.

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Hors du temps

Je sèche mes joues, attristée
Sans comprendre ce qui se passe.
Rien de la mémoire ne s'efface
Or fus vraiment ressuscitée

.

Emplie d'une immense tendresse
J'ai versé des pleurs abondants.
Ne me souviens plus depuis quand
N'y eus recours dans la détresse.

M'imprégnant des pages d'un livre,
Relatant un événement
Auquel je pris part dans le temps.
Soudain me mis à le revivre.

Maître Max Guedj talentueux,
Se fit pilote impitoyable
À éviter comme le diable.
À Londres, devint glorieux.

Dans le jardin du tribunal,
Mes confrères rendent hommage
Pour son téméraire courage
À l'ami au destin fatal.

Me font connaître un être tendre,
Cultivé, qui aimait la vie.
Sa mère est digne mais meurtrie.
Moi je pleure sans m'en défendre.

24 octobre 2015

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Hors du temps

Je sèche mes joues, attristée
Sans comprendre ce qui se passe.
Rien de la mémoire ne s'efface
Or fus vraiment ressuscitée.

Emplie d'une immense tendresse
J'ai versé des pleurs abondants.
Ne me souviens plus depuis quand
N'y eus recours dans la détresse.

M'imprégnant des pages d'un livre,
Relatant un événement
Auquel je pris part dans le temps.
Soudain me mis à le revivre.

Maître Max Guedj talentueux,
Se fit pilote impitoyable
À éviter comme le diable.
 À Londres, devint glorieux.

Dans le jardin du tribunal,
Mes confrères rendent hommage
Pour son téméraire courage
À l'ami au destin fatal.

Me font connaître un être tendre,
Cultivé, qui aimait la vie.
Sa mère est digne mais meurtrie.
Moi je pleure sans m'en défendre.

24 octobre 2015

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administrateur théâtres

 Nous sommes en 1942 dans la France occupée. Deux officiers allemands  ont été  abattus devant un immeuble. Dans un des appartements on fête un anniversaire. Le Commandant Kaubach - il adore Horace et Virgile - vient annoncer  poliment que deux otages devront être désignés parmi les convives… c’est son cadeau d’anniversaire ! « Si vous ne vous décidez pas, je vous fais fusiller tous les 7 !» 

Julien Sibre a eu l'idée de monter la pièce en 2001, en voyant à la télévision le film de Christian-Jaque, Le Repas des fauves, avec Claude Rich, France Anglade, Francis Blanche, Antonella Lualdi. Il contacta Vahé Katcha, l'auteur de la pièce écrite dans les années 60, pour retravailler l'adaptation avec son accord. Cinq ans de travail  assidu, avant de  monter la pièce en 2010. « Je souhaitais un point de vue un peu plus moderne, que le spectateur soit l'acteur d'une histoire à laquelle il aurait pu ou pourrait un jour être confronté. » Aux Molières 2011, le spectacle a gagné 3 récompenses : Molière de l'adaptateur, Molière du metteur en scène et Molière du théâtre privé pour cette chronique cruelle et lucide de la barbarie ordinaire.  Le spectacle a été joué à Bruxelles en 2012 au Centre Culturel d’Auderghem, récoltant un très franc succès. Déjà joué plus de 600 fois, le revoici sous la griffe d’ Alexis Goslain  au Théâtre des Galeries en 2015 en décors d’époque, avec une très brillante distribution de comédiens rôdés aux comédies de boulevard, tous des artistes sincères et généreux. Le sujet est pourtant grave. Et le défi de faire rire dans un contexte aussi tragique relève de la prouesse, car dans ce jeu difficile, la faute de goût guette chacun des gestes des acteurs, chacune de leurs intonations. Et comment rester crédible, ne pas surjouer des rôles qui frisent la caricature?  Le festin des fauves sera-t-il un dîner parfait? Un régal théâtral très applaudi dès la première, en tous cas. Avec Christel Pedrinelli, Stéphanie Van Vyve, Denis Carpentier, Marc De Roy, Dominique Rongvaux, Fabrice Taitsch, Lucas Tavernier et Michel Poncelet.

Tombe la neige!

Max ne viendra pas ce soir,

 Il est liiiibre Max!

Trève de Haiku, la question glaçante que chacun se pose en dehors de l’aveu de la lâcheté de tous en situation de danger de mort, c’est de  se demander quelle vie vaut plus que celle d’un autre ? Et qui peut oser porter ce jugement? Est-ce celle de Françoise qui a le courage de distribuer des tracts de la résistance? Celle du couple Victor et Sophie Pélissier dont on fête justement l’anniversaire et qui pourrait être enceinte? Celle du médecin grisonnant, enclin aux bassesses les plus immondes mais qui pourrait sauver la vie de tout une patientèle et rejoindre sa femme Madeleine? Celle de Vincent, électron libre qui n’a peut-être plus rien à perdre mais qui, dégoûté par la découverte de la lâcheté générale  et la férocité mutuelle des soi-disant « amis », ne se porte plus volontaire pour devenir l’un des deux otages de l’officier allemand ? Celle de Pierre, devenu aveugle au front, ayant combattu pour la France? Celle enfin de cet industriel  exécrable, Monsieur André, l’homme d’affaire bien décidé à sauver sa peau en se mettant du bon côté, en jouant la loi du plus fort et en prenant les commandes pour manipuler tout ce beau monde terrorisé, afin de mieux se protéger? Mais ils sont tous faits comme des rats. Des propos impensables d’inhumanité et de bassesse ou de mauvaise foi fusent de toutes parts  sous le regard  amusé de l’officier. Le public n’a que son rire pour se défendre. C’est un sauve-qui-peut ignoble et détestable, jusqu’au coup de théâtre final.  …Qu’ils aillent donc tous au Diable éternel, se cacher et  boire la honte de leur triste nature humaine.

Jusqu’au 15 novembre, au théâtre des Galeries

Avec : Christel Pedrinelli, Stéphanie Van Vyve, Denis Carpentier, Marc De Roy, Dominique Rongvaux, Fabrice Taitsch, Lucas Tavernier et Michel Poncelet.

Dans la mise en scène d’Alexis Goslain

Décor et costumes de Charly Kleinermann et Thibaut De Coster, les lumières sont signées Laurent Comiant

 

http://www.trg.be/saison-2015-2016/le-repas-des-fauves/en-quelques-lignes__6020

 

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HISTROIRE COURTE 32.

LE MIROIR DORE...

Tout est possible! Même si cela fait deux décennies qu'il trône dans l'entrée au dessus de l'élégante commode en chêne clair. Aujourd'hui, je peux, je vais le décrocher ce miroir à la dorure patinée, au tain légèrement dépoli, au charme intemporel!...

Je vais me l'approprier. Il va gravir un étage et fleurir sur le mur bleu pâle de ma chambre, au dessus d'une autre commode marquetée à la sophistication plus élaborée, à la couleur mordorée...

Chaque matin à mon lever, il sera le premier sur quoi je poserai mon regard. Il gardera le secret d'un visage au saut du lit, pas toujours reposé mais toujours inquisiteur.

Miroir, mon beau miroir, oui la vie vaut la peine! Combien de temps encore... je l'ignore. Mais toi, qui es le symbole du changement, toi qui as rythmé depuis si longtemps la vie de toute une famille que tu regardais passer par le hall, si rapide et si irrespectueuse du message que certain jour tu aurais aimé faire passer! Toi désormais, tu ne seras plus que mon confident...

Et voilà, c'est fait, tu es pendu. Je découvre en t'observant la frondaison des arbres du jardin dans ton reflet. Bel automne chante en toi avec ses couleurs vibrantes à connotations impressionnistes, tellement vivantes, que je surprends mon reflet à respirer, comme si je pouvais sentir dans la chambre close, l'odeur de la pelouse encore humide.

Je redescends et contemple le hall dépouillé de toi... qui m'interroge sans aménité!

-Et moi maintenant, comment vas-tu me décorer?

Je souris en retirant du plaid blanc qui la protège, une toile où la mer semble danser au soleil levant. C'est cette vision, si apaisante qui désormais accueillera les visiteurs qui franchiront le seuil de la maison familiale.

Alors... tout à coup, le hall, renonçant à toute plainte, m'a sourit...

J.G.

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LA PUISSANCE DES MOTS...

  LA PUISSANCE DES MOTS...

... Je change souvent de montures
Celles de mes verres de lunettes
Et l'autre : la plus fertile
Ma plume, ma compagne des jours... !


Je purifie de nouveau les yeux
Enlève l'opacité de la cataracte
Pour permettre à ma floue vision
Un autre espace ouvert
Et un horizon à l'état virginal


Dans le lac de la vie
Soumis à tous les changements
A tous les décors mouvants
A toutes les peintures des saisons
Le lac sublime des évasions
Me donne la possibilité de l'errance...
Comme ces plantes aux profondes racines
Qui s'en vont chercher de nouvelles sèves
Dans le coeur de la terre ancestrale...


J'ai vécu dans toutes les hibernations
Mes pensées vivaient dans le silence
Et je les laissais dans les silos de l'enfance
Ou ce sont-elles qui me délassaient
Je ne sais plus... !


Pour moi chaque jour est un voyage
Chaque instant une gestation
Que j'essaie d'enfanter loin des regards
Je refuse le baptême des monuments
L'inauguration des sites oubliés
Et je reste en équilibriste
Entre le délire du passé
Et ce présent, Ô combien aléatoire... !


Mes amis il est difficile de lire
D'intercepter les trames des messages
De changer les modules de la musique
Et la fréquence des battements de l'âme
Je suis qui ?
Et puis je ne sais plus... !

Une simple étoile filante
Echappée du règne du firmament 
Qui passe au dessus des têtes
Une boule de feu qui dévale l'espace
Sous le regard apeuré des autres étoiles
Et qui finit par s'éteindre
Dans les bras de l'éternité... !


Amis des autres rives inexplorables
Je change souvent de position
Je change parfois de cap
Je suis un apatride de l'écriture
Qui vit dans différentes dimensions


Je vis de plus en plus de l'inassouvissement
Pour accéder à l'inachèvement des toiles
Quoique mes sombres pensées
Surgissent du tunnel de la mémoire
Donnent un terne éclat au feu de l'âtre
Pour finir dans la froide nuit des cendres
Grisâtre, noirceur des teintes déteintes
Des notes griffonnées d'un laps séjour
Sur cette espèce de galère : ma vie... !


Chacun de vous exprime ses voyages
Dénoue les lacets de ses mots
Pour laisser d'autres empreintes
En peignant l'axe du temps de ses visions
Je subis l'avalanche des souvenirs
Glane les uns après les semences
Les autres à la saison des récoltes
Et dans un coin reculé de mon monde
J'essaie de remettre les pieds sur terre
Et à la lueur d'un papillon de nuit
Je laisse à l'encre fluide de mes pensées
La force de voler au temps le temps
Et sur la page volante de l'espace
Captée lors de son détachement de l'arbre
Comme elle me ressemble dans sa descente
Nous scellons dans l'intimité notre rencontre
Elle comme substrat d'une toile de fond
Et moi comme un simple... voyageur de passage

© Kacem loubay
Samedi 20 Mars 2004
Khénifra - Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l'autre rive

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administrateur théâtres

12273135272?profile=original12273135698?profile=original 

« LE CHAT » adaptation théâtrale par Christian Lyon & Blandine Stintzy de  l’œuvre de Simenon. A la mise en scène : Didier Long et Julie Marboeuf.  Décor de Jean Michel Adam. Costumes de Camille Duflos. Lumières de Philippe Sazerat. Musique de François Peyrony.

Avec : Myriam Boyer et Jean Benguigui  

Dans le cadre de la série Paris-Théâtre 

 Au CENTRE CULTUREL D’AUDERGHEM,

Boulevard du Souverain  183  - 1160  Bruxelles 

Infos Réservations : 02 / 660 03 03

http://www.cc-auderghem.be/

 

 

 « Les regards qui rongent ! » Tout un programme ! Inspiré de la communication difficile de Georges Simenon avec sa mère, ce roman noir écrit en 1967,  met en scène Emile et Marguerite qui, cherchant une nouvelle raison de vivre,  ont refait leur vie l’un avec l’autre,  suite à leur veuvage.12273136262?profile=originalMais comment oblitérer le passé ? D’une part, il y a eu Angèle Bouin dont  Emile garde un souvenir ému : vendeuse aimable dans une charcuterie,  elle négligeait la cuisine et le ménage pour aller au cinéma dans la journée. …Façon le grand Georges quand il chantait « Elle laissait beaucoup trop d’pierres dans les lentilles mais s’pendait à mon cou quand j’perdais mes billes! ». Rancœurs : il ramène, pour humilier sa trop honorable nouvelle compagne, le souvenir d’une sexualité ardente, de repas arrosés au resto, et un p’tit coup vite fait sur les chantiers,  alors que les femmes honorables comme Marguerite… restent de bois, ne boivent que de l’élixir des Alpes à  menues gorgées, et vont à la messe!12273135859?profile=original Le cœur d’Angèle a lâché après un accident de bus. Et puis  surtout maintenant, il y a la mort de son chat! Retour de manivelle vengeur pour la mort du perroquet de Madame.  D’autre part, pour La Dame des lieux, il y a le frissonnant souvenir de  Frédéric, son premier mari, qu’elle a épousé en toute innocence alors qu’il avait ruiné son père… Vous  la verrez  parler avec émoi à ce souvenir enchâssé dans un décor très subtil, face à la cuisine en formica,  paré de toutes les qualités : l’amour de la musique, le raffinement, la richesse d’antan, un monde de différence!

 Mais les nouveaux mariés  sont tous deux dans une impasse, regardant ensemble et impuissants, leur monde s’écrouler sous les assauts des promoteurs. C’est profondément triste. Elle a voulu faire front avec son ouvrier de voisin, exigeant le mariage pour la bienséance, mais sa détresse s’est mutée en haine profonde de son manque de manières et devant le spectacle intolérable des maisons de son ancien patrimoine qui meurent une à une autour d’elle!

12273135657?profile=originalLa mise en scène volette d’une époque à l’autre, au gré de la mosaïque des souvenirs épars.  Elle (se) rejoue leur improbable rencontre, son émoi attendrissant de jeune-fille alors qu’elle est une « Mamy », sa jeunesse à elle sans la moindre goutte d’amour et leur mutuel élixir de haine en pleine croissance. Il y a de la part des comédiens  un art consommé de l’observation des comportements et celui d’une interprétation intemporelle, éminemment juste et nuancée. Les paysages d’antan tournent sur eux- même, à la façon d’une horloge à remonter le temps, tandis que la ruine mutuelle se tricote inexorablement.12273134700?profile=original Superbe opus théâtral sur  la triste réalité de certaines  vies quotidiennes, qui suscite  heureusement plus souvent dans la salle le rire que les larmes. L’interprétation magistrale de Myriam Boyer et Jean Benguigui  est au moins  aussi glaçante  que ne l’était celle de  Jean Gabin et Simone Signoret dans le film éponyme de 1971.  Mais il s’agit d’un  tout autre registre, plus profond, moins manichéen et peut-être moins impitoyable!

12273136096?profile=original

....Marguerite!

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Le mystère des muses

Le silence m'endort dans la lumière douce.
Aucun impératif ne vient me déranger.
Une vieille habitude à réagir me pousse.
Je me sens aussitôt certainement piégée.

Je suis conditionnée à poser certains gestes
Quand paresseusement je me plais à flâner.
Sans efforts ils se font, à mon insu du reste.
En éveil, attentive, je me mets à glaner.

L'espace bleu du ciel me charme ou me ravit.
J'essaie d'en conserver l'attendrissante grâce.
Je la traduis en vers, dans un petit écrit.
De tout instant heureux, j'aime à garder la trace.

Étrangement les mots me viennent à l'oreille
Sans que j'aie à penser à leur exactitude.
Ma mémoire activée fidèlement y veille.
J'en fais une dictée en toute certitude.

Du don qui me fut fait, que je trouve troublant,
Je m'étonne souvent que les effets persistent.
Penser à une muse  est certes stimulant.
Ne sais quelle énergie anime les artistes.

23 octobre 2015

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12273134501?profile=original"Continuation des pensées diverses" "Ou Réponse à plusieurs difficultés que Monsieur*** a proposées à l'auteur" est un essai de Pierre Bayle (1647-1706), publié à Rotterdam chez Reinier Leers en 1704.

Dès 1694, Bayle envisagea une suite aux Pensées diverses. Occupé par d'autres travaux, il ne put se mettre à cet ouvrage qu'en octobre 1703.

Selon la méthode habituelle du philosophe, le livre présente une série de chapitres, dont le lien n'est pas toujours évident. On peut toutefois distinguer quelques séquences. Bayle réfute d'abord l'argument classique du consentement général des peuples à reconnaître Dieu (chap. 5-18; 22-38). Il condamne de nouveau l'astrologie (39-48). Il se refuse à admettre l'utilité morale de la religion païenne (49-54). Il anéantit l'anthropocentrisme, qui nous persuaderait que l'univers a été fait pour nous (55-62). Il nie la connaissance par les païens d'un Dieu unique, et la valeur de leur religion (63-74). Il redit que l'athéisme n'est pas le pire des maux (75-89) et termine par un parallèle, où est démontré que l'idolâtrie est plus néfaste que l'athéisme (90-166).

La dernière partie fut, en fait, la première à laquelle le philosophe ait songé. «Il n'y a eu dans les Pensées diverses qu'une seule chose, avoue-t-il, qui m'ait déterminé au dessein d'une apologie: c'est le parallèle de l'athéisme et du paganisme.» Puis il se décide à «satisfaire à plusieurs difficultés qui [lui] avaient été proposées» concernant d'autres endroits de l'ouvrage.

Bayle revient donc sur les grandes idées que lui avait inspirées la comète de 1681. Il les systématise et aboutit à une conception générale de l'humanité et du monde. Il existe _ Kant et Rousseau se souviendront de ces pages _ un absolu moral, qui s'impose à tous, même aux athées. On peut «trouver dans la nature même, et non pas dans les opinions de l'homme, le fondement [des] trois espèces de biens [...], le bien agréable, le bien utile et le bien honnête». Les vertus et les vices sont aussi évidents que des vérités mathématiques. Mais l'homme ne connaît d'ordinaire que l'amour-propre, et la corruption est universelle. Il faut même d'énormes efforts pour retrouver la morale, partout oubliée, voire effacée: «C'est un fruit de culture, que l'instruction, la réflexion, la philosophie, la religion, produisent.»

Si parmi les hommes l'intérêt et les vices triomphent, ce n'est pas forcément un mal pour la société ni le devenir de notre espèce. Comme l'a dit Fontenelle dans les Nouveaux Dialogues des morts, comme le diront Mandeville et le jeune Voltaire du Mondain, les vices des particuliers assurent la prospérité générale. Il faut que les soldats soient vaniteux pour être braves, que les commerçants, les diplomates et les politiques aiment l'argent et le pouvoir pour être efficaces.

C'est ainsi que les deux grandes idéologies du XVIIIe siècle sont juxtaposées dans cet essai. Bayle s'y montre à la fois un théologien prékantien, qui affirme l'absolu de la «raison pratique» et ruine toutes les arguties de la «raison pure», et un philosophe des Lumières, enclin à accepter, presque à sacraliser, toutes les passions et toutes les déviations. Cette philosophie, qui unit, ou plutôt qui laisse présager Voltaire et Rousseau, n'est pas incohérente. En tout cas, l'athéisme n'est plus le pire des maux, et l'enseignement de l'Évangile n'a, pour ainsi dire, rien à faire dans le monde. La morale s'en passe, et les sociétés l'ignorent. Pour autant, Bayle ne doit pas ête considéré comme un propagandiste plus ou moins sournois de la mécréance; car son pyrrhonisme _ hostile avant tout aux faciles théodicées qui réconcilient le bien et le vrai _ ne trouve en fait d'issue que dans un acte de foi: on croit à l'Évangile, que rien n'atteste; on veut croire que la tragique histoire des hommes est orientée vers le bien et concertée par une Providence cachée.

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je tu il elle, quel est ton genre ?

je tu il elle

12273134298?profile=original

Suis-je homme ou bien femme,

Qu'importe, je suis humain

Comme toi.

Nous nous parlons et nous nous écoutons,

Quand nous nous lisons,

Quelle importance d'avoir un genre.

On peut même avoir le genre

Qu'on veut se donner :

C'est beau quand la femme s'exprime au sein de l'homme

C'est beau quand l'homme s'exprime au sein de la femme.

Je et Tu sommes humains,

Laissons tomber les robes et les pantalons.

(Messieurs, oui on est bien en robe légère dans le vent d'été.)

Et l'autre, là-bas : il ou elle ?

Qu'importe encore,

Il ou elle est un être humain

Ou un animal,

Il ou elle est à accueillir,

Il ou elle est à rassurer,

Il ou elle est à soigner,

Il ou elle est à aimer.

Il ou elle, qu'importe !

Qu'il y ait

Un mouton noir au milieu de blancs

Ou un mouton blanc au milieu de noirs

On dira qu'il y a des moutons...

Brebis, béliers et agneaux compris.

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Pourquoi chez les humains

Il serait-il le genre prioritaire ?

En quoi un, deux ou trois ils seraient-ils blessés

D'être assimilés à des elles

Si elles sont plus nombreuses...

Je et Tu c'est Nous,

Pas besoin de genre,

Il ou Elle a un genre qui est le sien

(Il faut bien qu'on ait des différences...)

Mais de grâce, pensons-y,

Il ou elle est avant tout

(Un) humain(e)*.

[* Zut, ON ne s'en sortira jamais avec le français...]

Voir aussi ici une petite dissertation sur l'humain, le genre, le temps, le mouvement et la vie à l'occasion de la réouverture du musée de l'Homme !!!

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 Antinéa

une aquarelle

d'Adyne Gohy

12273128483?profile=original

à été inspirée par

Antinéa

un poème

de Raymond Martin

Mes pensées voguent vers toi, ô énigme, source d'incertitude,

Es-tu là gisante, sous les sables d'ocre ardent?

Je pense à toi, énigme cruelle que la raison rude

Occulte de la mémoire, ton visage rayonnant

Déesse mythique, reine, tu obtins sensualité et beauté en héritage.

Ton royaume antique n'était pas celui de Saba

Mais, digne, Salomon t'aurait certes aimée et vénérée sans partage

Si même l'aurais-tu, cruelle, mené au fatal trépas.

Où es-tu, toi dont tout l'univers se jetait à tes pieds?

Les Dieux t'auraient-ils oubliée dans ce royaume de dunes?

Hantes-tu encore les mortels, les nuits fraîches par les étoiles irradiées,

A la recherche du dernier et insouciant amant au clair de lune?

Hantes-tu encore, lascive dans ton palais lugubre du Hoggar

Cherchant d'hypothétiques indices du passé glorieux de ton aïeul Atlas

Qui régna de la grande île mystérieuse jusqu'à l'Egypte avec égards,

Procurant beauté et sagesse aux peuples bonasses?

Tu régnas des sables fins aux rocs de l'Atlas,

Par la plume romanesque d'un chantre peut-être initié

Ô toi, Antinéa, reine d'Atlantide mystérieuse et salace,

Tu hanteras mon âme troublée pour l'éternité.

Raymond Martin

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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12273129866?profile=original

« Le corbeau noir d’ébène ]…[ a l’air de se demander

 quelle réponse il devra rapporter à l’arche. »

Bret Harte

 

C’est un endroit qui ressemble au pays Shan, en Birmanie...

Ou ailleurs, quelque part entre le Pays imaginaire de James Matthew Barrie et la jungle de Rudyard Kipling…

C’est un endroit étonnant où nature et sculptures s’imbriquent et s’interrogent. Un petit bout-du-monde à Chessy en bord de Marne. Un rêve debout, un rêve sans fin…

C’est un bestiaire fantastique, un petit jardin d’Eden, loin des courants, loin des marchés de l’art et de la mode, entre champs et bosquets, quelques pavillons coquets et la Marne qui coule là paisiblement.

Des matériaux de récupération, quelques outils et du temps, du temps encore et toujours, pour inscrire dans la pierre calcaire sa conception plastique du monde.

Cette œuvre en devenir et pourtant déjà bien constituée, puisque une quarantaine de sculptures monumentales s’élèvent déjà, est due au sculpteur Jacques Servières.

Au départ, il y avait un aqueduc construit dans les années 1860 pour alimenter Ménilmontant des eaux de la Dhuys. Un pont-aqueduc enjambait la Marne et l’eau-vive courait vers Paris. Au début de la Seconde Guerre mondiale le pont est bombardé. Le site est dès lors abandonné.

Des ruines, des pierres, une friche… inspirent Jacques Servières. L’artiste y voit Angkor, ses voyages d’Orient.

Et c’est d’abord l’art khmer qui guide sa main.

12273130078?profile=original(photo L. M.)

Et puis… et puis l’imagination file, la toile se tisse. Un patchwork d’influences, un entrelacs de formes où la nature domine. La femme et l’homme s’y lovent. Le style s’affirme.

 

12273130296?profile=original(photo L. M.)

 

Alors, bien sûr, on pense aussi  à Joseph-Ferdinand Cheval (1836 - 1924). Le Facteur Cheval et son Palais Idéal, qu’il nommait initialement son Temple de la Nature.

 

« Est-on dans l’Inde, en Orient, en Chine, en Suisse ; on ne sait

car tous les styles de tous les pays et de tous les temps sont confondus et mêlés. »,

J-F Cheval, 1911

On peut aussi y voir l’imagination d’un Charles Billy (1909-1991) et son Jardin de Nous-Deux, de Raymond Isidore (1900-1964) et sa Maison Picassiette. Plus encore, peut-être, l’œuvre de l’abbé Fouré (1839-1910), le tailleur fou qui cisela La légende des rochers de Rothéneuf dans le granit breton des côtes de Saint-Malo.

Outre l’influence cambodgienne initiale, il y a aussi des apports de l’antiquité égyptienne ou de l’art précolombien.

12273131652?profile=original(photo L. M.)

Plus loin, l’Art déco s’insinue. Là un moaï s’élève.

 

12273131495?profile=original(photo L. M.)

 

Entre ces cultures le dialogue s’engage…

 

12273131899?profile=original(photo L. M.)

… et l’artiste pétrit son humanité.

 

12273132477?profile=original(photo L. M.)

 

Et puis Bourdelle (1861-1939) est aussi un « voisin », dont le jardin-musée à lui entièrement dédié est situé à la pointe sud de la Seine-et-Marne.

Plusieurs sculpteurs reconnus, universellement admirés, peuvent également être évoqués.

12273132888?profile=original(photo L. M.)

En premier lieu, le norvégien Gustav Vigeland (1869-1943) et son installation au parc Frogner à Oslo.

 

12273133101?profile=originalGustav Vigeland, Frognerparken, Oslo (photo L. M.)

 

D’autres sculpteurs, comme l’américain d’origine ukrainienne Archipenko (1887-1964) ou le Suisse Tinguely (1925-1991) et son Cyclop installé en Essonne à Milly-la-Forêt, peuvent aussi bien être convoqués. Ou même des architectes, tels Kiesler (1890-1965) et sa maison sans fin, lui aussi Américain d’origine ukrainienne,  ou le Catalan Gaudi (1852-1926) au Parc Güell…

Hors les sentiers battus, plus loin plus proches, un esprit follet peut aussi penser à d’autres singuliers contemporains. Filippo Bentivegna (1888-1967) en son Château enchanté de Sciacca en Sicile. Jean-Marie Pidou, sculpteur Tout est Un du granit limousin, et ses Pierres initiatiques de Saint-Nicolas. René Raoult et son Jardin de Pierre en Bretagne. Jacques Warminski qui anime L’Hélice Terrestre en Anjou…

Sans oublier Picasso et son « Rêve », ou ses « Deux femmes courant sur la plage », voire une « Construction molle avec des haricots bouillis », une vision de Dali.

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Deux femmes courant sur la plage, Torremolinos,

près de Malaga, ville natale de Picasso (photo L. M.)

 

Mais Servières est Servières, Dali is Dali, comme un soleil dans le gris du ciel.

Un sculpteur d’infini, qui, d’un nuage, modèle sa paréidolie.

Vive l’utopie !

Vive le Jardin de sculptures de la Dhuys !

Monsieur Servières merci !

12273133892?profile=original(photo L. M.)

Continuez à porter votre projet que d'aucuns disent fou.

Et à bientôt pour le second volet de notre mini-série…

Michel Lansardière (texte et photos)

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Formes et couleurs


La nature avec art façonne des volumes
Et harmonieusement les orne de couleurs.
Elle recrée sans cesse usant écailles, plumes
Et tout ce qu'il lui faut pour faire des splendeurs.

Des formes colorées émerge de la joie
Quand la lumière inopinée les ensoleille.
On ressent aussitôt comme un élan de foi.
Le désir d'inventer chez certains se réveille

.

J'ai inventé un jeu qui souvent me passionne.
Sur du blanc je répands de vibrantes couleurs.
Je les vois se mêler en dessins qui m'étonnent.
Lentement devient stable un intrigant ailleurs

.

Alors qu'il faut talent et savoir-faire en art,
Ma créativité n'a que des préférences.
Le résultat dépend des grâces du hasard.
Lors je me sens comblée quand j'ai eu de la chance.

27 novembre 2008

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Vent de Vie

Les vents prodiguant des caresses,
Qui nous emplissent de tendresse,
Sont accueillis avec plaisir.
Ils se nomment Brise et Zéphyr.

Ce dernier est parfois fripon,
Se faufilant dans les jupons.
Il secoue feuilles et tiges
Mais il ne blesse ni n'afflige.

Un courant brutal nommé Bise
Peut causer d'affreuses surprises.
Perçu comme un dangereux fou,
Il fait redouter son courroux.

J'ai intitulé Vent de vie
Un livre de poésies,
Grâces et émois mis en vers.
Souvent ils me furent offerts.

21 octobre 2015

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La jalousie : le fléau

La jalousie est la tare originelle qui fait le malheur du monde. Elle est dénoncée par toutes les religions donc par tous les sages qui en ont bien saisi les méfaits. Comment un tel poison peut-il courir dans les veines de chacun d’entre nous et par ricochet se propager à l’humanité toute entière ? Voyons le chemin. Au début rien n’était structuré comme aujourd’hui, l’homme était nu, il avait faim, il était en danger car d’horribles bêtes le dévoraient s’il ne se cachait pas à leur approche. Il fallait qu’il se vêtisse, se protège. C’est un instinct naturel comme celui de manger. Il fallait inventer les moyens de tuer les bêtes pour se nourrir mais aussi pour pouvoir circuler en toute liberté. Déjà il était bricoleur et pouvait façonner des outils et des armes afin qu’elles lui servent à survivre. Puis de trouvailles en trouvailles il a fabriqué son univers où il se devait de protéger ce qu’il avait inventé, veiller à ne pas être copié par son voisin lequel pouvait lui voler sa capacité d’exister. Animé par l’instinct sexuel, il se reproduisait et veillait à ce que la construction de sa famille soit préservée de tout danger. Il faisait donc la guerre tout naturellement car il était jaloux de tout. Il n’a pas changé même devant l’évidence que rien ne lui manque et ne peut se débarrasser de la jalousie originelle fondée sur sa peur.

Ayant peur de tout, il se barricade de tout alors qu’il y a suffisamment pour tous. Il ne veut pas partager car s’il venait à être démuni il pourrait se retrouver nu comme à son origine, sans défense, dépossédé de sa famille, castré en somme ! Vivant dans la défiance permanente et donc dans la peur il ne se rend pas compte qu’il n’a plus rien à craindre. Des armes, il n’en manque pas, des outils, il n’en manque pas, l’argent qu’il a inventé coule à flot mais jalousement gardé ne profite à personne- ni aux riches, ni aux pauvres ! -. Il peut se reproduire sans crainte, fonder une famille sans avoir à monter la garde. Le feu ne risque pas de s’éteindre et les animaux sauvages ont pratiquement disparu. Imaginons des dinosaures hauts de cinq étages à combattre !

La jalousie est une tare de l’humanité, génétiquement ancrée dans la peur, encouragée par notre éducation de la propriété, de la récompense du meilleur, des notations exclusives conduisant l’homme à fuir constamment sa vie pour chercher dans un univers inaccessible le bonheur qu’il lui suffirait de fabriquer aussi simplement qu’il a su tailler la pierre et forger le fer. Non content d’être à l’origine des chaos qui bouleversent le monde aujourd’hui il fabrique des fusées pour répandre son progrès sur d’autres terres avec l’espoir de tout recommencer !

Pensée nocturne du jour !

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Sous le grand chapiteau

En hommage à la princesse Stéphanie

En attente face à la piste
Où se produisent les artistes,
Je fixais le plafond de toile
Cachant à mes yeux les étoiles.

De Bainville nous dit qu'un jour,
Au son du fifre et du tambour,
Un clown trouvant les gens minables
Fit un saut inimaginable.

Trouant le toit du chapiteau
Dans le ciel s'éleva très haut,
Fut immergé dans la lumière.
Ainsi s'acheva sa carrière.

Prudhomme aussi aimait rêver.
Se promenant les yeux levés
Durand la nuit noire, sans voile,
Il parlait en vers aux étoiles.

11 décembre 2009

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