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LE TEMPS...

Le temps...

Ne compte plus le temps!

Il y a si longtemps...

Si longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus,, le temps!

Il est  long le voyage

Le chemin loin de toi!

J'étais pris en otage...

De ce coeur dans l'émoi!

Il y a si longtemps...

Si longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus le temps!

J'en ai perdu du temps

A trop chercher l'oubli!

De nos rêves d'enfants...

A nier les défis!

Il y a si longtemps...

Si longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus le temps!

Ils sont loin les désirs

Qui nous rendaient si forts!

Le temps est vilain Sire...

Il nous donne toujours tort!

Il y a si longtemps...

Si longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus le temps!

Je voudrais aujourd'hui

Retrouver chaque instant!

car si j'ai beaucoup fuit

Je suis là, à présent!

Il y a si longtemps...

Si longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus, le temps!

Il est loin de mon coeur

Ce désir de néant!

Et je n'aurai plus peur...

Je veux vivre en t'aimant!

Il y a si longtemps...

Si longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus, le temps!

Oui, je veux bien souffrir

Si c'est payer le prix!

Pour pouvoir te l'offrir...

De l'amour... le doux cri!

Il y a si longtemps...

Si longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus, le temps!

Il est long le voyage

Beaucoup trop long, sans toi!

Je t'apporte mon bagage...

Ne me prive plus de toi!

Il y a si longtemps...

Trop longtemps maintenant!

Le temps...

Ne compte plus, le temps!

J.G.

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Propos

 

Sur la planète où nous vivons, La nature impose ses lois. Elles tendent à créer l'harmonie et à préserver les espèces.

Lors, chacun élit sa chacune, lui ressemblant, bien que moins belle. Un chien n'a certes d'autre choix qu'une chienne pour se satisfaire.

Les hommes sont des mammifères se considérant supérieurs. Leurs concubines se maquillent, s'attifent, éprouvent le besoin de plaire. Comme leur mâle, ce sont des bêtes!

Il découle à l'évidence, de ce que je viens d'affirmer, que si la bête est un cochon, sa belle est assurément une truie.

Je viens d'apprendre, sur la toile, qu'un nouveau livre vient de paraître. Il a pour titre :La belle et la bête.

La bête serait un cochon, donc sa concubine une truie.

En conséquence, moi je pense que ce titre ne convient pas. Je suggère à son auteur de le changer. Il deviendrait : La truie et son compagnon.

Les conteurs de fables prêtaient aux animaux les nombreux travers des humains, sachant qu'ils n'abusaient personne. Nul n'ignore que seuls les hommes, et les femmes, font preuve de cupidité, d'hypocrisie, de jalousie et accueillent la calomnie.

La médisance a souvent des effets fâcheux.

On ne se grandit pas en abaissant les autres, malheureusement on leur nuit.

21 février 2013

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L’artiste, le philosophe et la vérité offerte

L’artiste, le philosophe et la vérité offerte
(essai)

Antonia Iliescu

Qu’est-ce que « la vérité » ? À la première vue on pourrait la cataloguer comme  l’antonyme du mensonge. Dans un sens restreint elle pourrait être définie comme l’antidote du mensonge. Mais dans un sens large, regardée sous un angle notionnel et philosophique, quelle définition pourrait la comprendre ? Qui pourrait la délimiter ? Une caste, une communauté peuvent décréter comme « vérité » un fait abstrait boiteux ou même un faux qui pourrait servir leurs intérêts. Il s’agit d’une « vérité » fabriquée et fonctionnelle, qui apporte des fruits immédiats, qui usurpe toute alternative de renversement de sa position, préétablie, de vérité unique et irrévocable et qui sert les intérêts politiques de cette caste, communauté ou parti politique.

L’artiste authentique, comme le philosophe, cherche la vérité par d’autres moyens, il n’étant pas contraint que par sa propre conscience, dans la démarche de lui définir le contenu, les formes et les limites. L’artiste et le philosophe sont des récepteurs de valeurs captées par intuition, parmi lesquelles la vérité a la qualité d’axiome. Elle ne doit donc pas être démontrée, mais seulement exposée dans des formes convenables, intelligibles, sensibles et surtout non calculées ou programmées. L’onde pure ne doit pas être habillée dans des choses sophistiquées, autrement elle risque de ne plus pouvoir être contenue par tout un chacun et son but primaire – celui d’être un médiateur entre l’homme et le Divin – serait ainsi dénaturé, ou pire encore, tué par inutilité. L’artiste, tout comme le philosophe, pendant ses instants de grâce, est celui qui entend sans oreilles, celui qui voit sans yeux, celui qui sait sans avoir cherché, « celui qui croit sans avoir recherché ». Il est l’enfant éternel qui a été investi avec des parties de la Grande Vérité Universelle.

La vérité ne peut pas pénétrer dans le monde qu’à travers des gens solitaires, qui en témoignent, après avoir expérimenté cette partie de vérité qui s’est dévoilée à eux par un travail/vécu fastidieux couronné de révélation. C’est ainsi que les philosophes ont apparu, malgré eux, en se promenant comme Socrate dans l’Agora et en conversant avec la foule.

Socrate, ce subtil artiste de la raison, ingénieux philosophe qui n’a écrit au moins une seule ligne, a influencé la pensée de l’humanité par l’art avec laquelle il faisait sortir la vérité de l’esprit de ses contemporains, en les incitant de la découvrir tous seuls. Sa tactique se servait des questions, Socrate se faisant passer pour un novice dans différents problèmes. Avec beaucoup de subtilité, il corrigeait les fautes de ses contemporains athéniens, en les poussant de penser eux mêmes et de découvrir par eux mêmes d’abord l’absurde et ensuite la vérité. Au nom de cette vérité, que Socrate considérait au delà de la vie même, il fut condamné à mort par ses adversaires politiques. Le calice à ciguë bu par Socrate et plus tard, la croix de Jésus, furent les signaux d’alarme pour un monde en pleine décadence, inconscient, peiné d’accepter le chemin difficile de son évolution comme être rationnel, spirituel et moral.

Une vérité totale et unique existe, certainement, mais elle nous sera toujours inaccessible, tout comme l’image de la Divinité, impossible à reconstituer. Nous allons mourir nous aussi de soif de vérité ou de faim d’absolu, en vivant les mêmes supplices que le  mythique Tantale.

L’histoire de la vie n’a fait que décimer la vérité en milliards et centaines de milliards de débris, son unicité accessible étant tout aussi impossible que l’identité des êtres terrestres, les uns par rapport aux autres. Et c’est  juste parce que la vérité est une somme de pensées et d’interprétations, qu’elle n’est pas vraie qu’en rapport avec la somme des individus qui ont modulé leurs pensées, en s’accordant les interprétations. Cette somme est elle aussi partielle que relative, ne pouvant jamais être vérifiée in integrum. Une affirmation, une idée devient d’autant plus vraie que le nombre de ses adeptes augmente. Dans l’idée que l’unique décideur  de l’authenticité d’une vérité c’est le nombre de ses adeptes, le mensonge, la rumeur et la calomnie peuvent se substituer à la vérité avec immenses chances de réussite. Nous vivons dans un monde où le nombre dicte tout : l’éthique, la morale, la valeur des choses. La quête  et/la vérification de la vérité par l’individu qui se veut honnête, devrait commencer par son détachement du « nombre », de la somme et la découverte de la vérité à partir de son intérieur et non en partant de l’extérieur.

Il existe plusieurs types de vérités. Parmi ceux-ci la vérité humaine non communiquée est peut-être la plus importante de toutes les vérités possibles, étant absolument authentique et gratuite ; elle reste malheureusement presque toujours cachée, étant enterrée avec l’homme; c’est la vérité découverte par tout un chacun, par sa propre expérience de vie ; c’est le grain de pollen qui s’accroche aux petits pieds de l’abeille et qui est portée plus loin, de fleur en fleur, devenant ainsi source et garant pour la continuation de la vie ;

la vérité scientifique est celle basée sur des théories, recherches et expérimentations ; ce type de vérité est éphémère étant toujours perfectible, la vérité historique (je me réfère à cette vérité non falsifiée à l’intérêt d’une caste), est celle basée sur des documents et preuves matérielles venant des époques révolues qui est elle aussi éphémère et perfectible en fonction des moyens d’investigation du passé historique, la vérité philosophique est partielle et totalement subjective… combien de philosophies autant de vérités, la vérité artistique, qui ne peut nullement être démontrée, mais qui convainque dans quelques fractions de seconde, en ne demandant à son interlocuteur aucune érudition préalable mais seulement la bonne volonté de connaître le monde extérieur, façonné et donné par l’artiste par l’intermédiaire de son oeuvre.

Cette vérité artistique offerte et pure est la matière première de l’artiste authentique qui ne peut pas y faire œuvre d’art qu’en la transformant en vérité brute, intégrée à la matière ou à la non matière, qu’elle soit pierre, couleur, forme, son, mouvement ou verbe. L’artiste est un alchimiste avec une mission inversée, celle de transformer l’or Divin en plomb terrestre, accessible à nous tous, les gens ordinaires.

Entre l’homme et l’artiste, Dieu interpose volontairement sa vibration lente de l’Onde Pure (Logos), qui est heureuse d’accepter la dégradation dans le but noble de la sensibilisation de l’homme. L’artiste sent le sacrifice divin, le comprend et y répond en faisant de son mieux.

Quand l’artiste est attiré à son insu dans l’Agora politique changeante, abasourdi et harcelé, se rompt de l’Onde Divine et meurt, en s’éteignant par sa propre volonté, il ne pouvant pas accepter un autre dictateur en dehors de sa Muse. Chaque artiste a accès à la Divinité par l’intermédiaire d’une Muse avec une voix extrêmement fine et subtile, qui le reconnaît et avec laquelle il établit des relations d’amitié dès sa naissance.

Le détournement de la conscience de l’artiste de son devoir – celui de capter le cliquetis de la Muse  – est un acte de violence. En vain tire l’homme vers lui la branche de l’arbre aux fruits encore verts. L’arbre va pencher tout seul la branche chargée de fruits, dès qu’ils y auront compris suffisamment de soleil et de substance. L’artiste, comme arbre escarmouché aux fruits aigres, ne peut nourrir personne.

 Manipuler la conscience de l’artiste, par son implication involontaire dans des actes à finalité de nature politique, est un sacrilège dirigé contre l’homme atteint par la grâce divine. Et cette magnifique et généreuse Grâce peut atteindre uniquement ceux qui résonnent avec la sincérité de la création authentique et avec tous ses dérivés accessoires – révolte, auto flagellation, passion, délire passager, humanisme, sincérité poussée jusqu’à l’exhibitionnisme et folie. La sincérité créatrice, cette folie incommode, embarrassante et nécessaire, volontairement acceptées par l’artiste, ne devraient pas léser ni les orgueils des « Salieri » ni les envies cabotines de certains.

Par contre, cette offrande absolue de l’artiste, offrande de la vérité pure de la Grande Vérité passée par lui-même, l’artiste, devrait imposer du respect et piété. Car, comme il a été dit par le poète Eugène Evu dans son essai « Poessai sur la découverte », « ce sont les génies qui font bouger le monde », en déterminant d’une manière consciente passée par l’inconscient, « la régénération de l’être humain même ».

Peu de gens politiques ont compris cette chose, dans le cas Eminescu ou dans le cas de Goga, en les détournant ainsi de leur mission et en les dirigeant vers des voies sans retour. Ils ont sacrifié de cette manière sinistre la conscience des mondes futurs, en la laissant boiteuse sans une multitude jamais exprimée de « différentielles divines", comme l’aurait dit Blaga.

L’artiste n’est pas obligé de faire de son art de la politique, mais le politicien devrait faire de sa politique un art.

(avril 2008) 

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(extrait du volume « Gouttes de pensées et bourgeons de conscience » - Antonia Iliescu, Ed. Pegasus Press, Bucuresti 2010)

 

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Un mot peut devenir poème

 

Quand un mot se présente à moi,

Surgi soudain, en solitaire,

Arrêtant ma pensée qui erre,

Je n’en cherche pas le pourquoi.

...

Je l’accueille avec intérêt,

Attentive à ce qu’il veut dire,

Lors, ma mémoire que j’admire,

L’aide à me livrer ses secrets.

...

D'un mot, surgissent des images,

Brillantes ou faites de nuances,

Porteuses de réminiscences,

D'anciens ou de nouveaux présages.

...

Or, par la grâce de l'esprit,

Un mot peut devenir poème,

Une balade que l'on que l'on aime.

Une tirade qui ravit.

21 février 2013

 

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administrateur partenariats

Vous vient-il à l'idée, vous qui peignez, de subitement créer un groupe, lui donner un nom pompeux, accrocheur, digne d'une enquête marketing ?

Créer une page sur soi, montrer son parcours, ses oeuvres, les partager avec des amis, les commenter....c'est normal, je pense....

Créer un groupe, montrer son parcours, ses oeuvres, les faire admirer et puis inviter , inviter, et recevoir, toute la journée, des centaines d'oeuvres, du meilleur au pire, d'illustres inconnus...et les commenter, au début, puis, submergés, juste aimer, même ce qui est douteux, car on n'a plus le choix,  les photos se déroulant pendant des heures, inanimées....

Pourquoi ?

Pourquoi ?

Adhérer à un de ces groupes, c'est poster ses créations, et puis ?

Les jeter en pâture, les offrir à tout va, les dénaturer de leur essence, perdre leur contrôle, vous qui payez si cher vos cimaises, et qui remerciez l'acheteur qui vous aura fait le plus beau des cadeaux en offrant une somme d'argent pour devenir le propriétaitre privilégié de votre petit morceau d'âme .....

Quel manque de respect finalement !

Quels sont les buts poursuivis par ces groupes ?

Car on y adhère !! eh oui !!! et vite, encore !!

On se précipite, flatté de l'invitation .

On s'y commet, partageant nos photos, livrant nos plus belle créations à un inconnu et tous les adhérents du groupe, des centaines d'inconnus, sans aucune modération, alors que l'on trie soigneusement ses amis sur son profil...

Ego ? Sentiment de reconnaissance ? Appartenance à un groupe ?

Perte de tous ses repères sociaux ?

L'heureux administrateur d'un tel groupe reçoit , reçoit, reçoit....

Que donne-t-il?

Qu'en fait-il, de tous ces cadeaux ?

Qui pleuvent....

 

Liliane Magotte, ayant quitté tous ces groupes les uns après les autres, en se posant toutes ces questions !!

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Exister, mais ne pas vivre !

Inspiré par : « La Fanette »  de Brell.

 

La Frontière de l’Âge, … ou, … Exister, mais ne pas Vivre

 

 

Nous étions à un âge « différent » et la Dame m’aimait.

Ses épaules découvertes, fleuraient bon le mois de mai.

Si mes amis s’en souviennent, Chacun vous le dira,

Comment pour la Dame, mon cœur s’enflamma.

 

Venu là, pour apprendre des mots neufs,

J’engrangeais de l’amour, et un cœur tout neuf.

Si mes amis s’en rappellent, ils pourront vous dire

Que la Dame et moi, n’étions plus qu’un sourire.

 

Nous vivions mal unis, et nos cœurs le savaient,

Eperdu, par la fenêtre notre amour s’évadait

Si mes amis s’en souviennent, chacun vous le dirait

Comment sur un tapis d’air volant, Nos corps s’enlaçaient.

 

Ces yeux rieurs rivés aux miens, ou était ce le contraire

Mon cœur accordé au sien, sur son la entonnait le même air

Si mes copains avaient chanté la chanson d’un ami

C’eut été: Allons, raconte nous … Tu nous l’avait promis !

 

Nous aurions du, La jeune Dame, et, moi qui l’aimais

A en souffrir,  féconder notre Amour, le vrai, qui pleurait

Oui, vous mes amis qui n’avez rien pu, l’Amour parfois,

L’Amour, le vrai, perd face à la vie, amis dites moi : Pourquoi !

 

Arteepee,  le 20/02/2013

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administrateur littératures

Telle une croisade!

Parvenir à sortir de l'édition à compte d'auteur est un véritable parcours du combattant: cinq ans après en être venu à l'écriture, j'ai "décroché" un éditeur professionnel, pas un "grand" de type traditionnel mais un qui commence à compter dans le milieu de l'édition et qui donne leur chance aux nouveaux auteurs. Frissons, tension, déprime, inquiétude, doutes, j'ai connu tout ça durant ma croisade, et autour de moi personne ne croyait en moi.

Placer l'écriture au coeur de sa vie est exaltant mais on peut être l'objet de risées et bien pire, j'ai connu cela. 

Je ne suis pas une star de la littérature, ne me prend pas non plus pour une star et ne souhaite jamais le devenir, mais j'ai ma fierté, veuillez m'en excuser. En fin d'écriture, je m'offre toujours un Martini Bianco, mais ne me cataloguez pas sur ce détail.

Ma croisade? Pas terminée: après la "reconnaissance" d'un éditeur, il y a celles des lecteurs à conquérir. Un véritable défi que je relève avec plaisir tout en espérant ne pas y laisser des plumes.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout, je vous en suis reconnaissant.

Thierry-Marie Delaunois

PS: j'ouvrirais bien un débat sur les comités de lecture traditionnels mais je risquerais peut-être de me faire censurer.

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L'instant

 

Je suis à regarder la neige,

Qui précipitée par le vent,

Avec vélocité, assiège,

Les invisibles habitants.

Deviennent confus les volumes,

Derrière un rideau qui s'agite.

Aucune cheminée ne fume,

Car c'est le vide qui l'habite.

Sous un éclairage sans joie,

Le décor me paraît austère.

Me sens prisonnière chez moi,

Déçue, je ne m'attendris guère.

L'instant, soudain, se modifie;

Les flocons tombent en poussière,

S'est atténuée l'énergie,

Une balayeuse s'affaire.

Mon entrée, vite déblayée,

Je cesse d'être prisonnière,

Or, pour me sentir égayée,

J'ai l'envie d'un flot de lumière.

20 février 2012

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Etre une femme (suite)

Sur moi cet enneigement chaud,

vous, un monde,

un désert de peau,

par ci, par là, des mots,

vos lèvres comme des oiseaux,

sur moi, voyageuses,

votre corps un manteau

 sur le mien murmurant,

chancelant.

Mon corps, parsemé d’arbres bleus,

a  éclos sous la clarté chaude

 de vos yeux verts-brun,

sous l’assurance délicate de

vos mains mêlées aux miennes si pâles,

perdues, offertes.

Mon corps enclos par le vôtre,

s’illimite, se découvre sous l’ample drap bleu du ciel,

son infini regard, devenu féminin !

Puis arrive le crépuscule,

la nuit marine,

s’alourdissent nos paupières,

qui tombent,

nos yeux se désenlacent,

nos corps  s’enlacent,

font mine de se taire ;

oh juste un murmure,

un bruissement de soie,

entre vous et moi.

A l’aube dans les arbres bleus,

des roses blanches s’étirent

 avec souplesse et grâce,

s’épanouissent.

 

 

 

 

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administrateur théâtres

 12272868093?profile=originalSU N D E R L A N D  ? Va-y!    dirait Le Soir!  ... mis en scène par le Petit Théâtre de Paris. Ils sont  une toute petite semaine à Bruxelles... Au centre culturel d'Auderghem!

 

L’exposition de la pièce peut  paraître un peu longuette, le décor peu joyeux. Il est vrai que l’on se perd  un peu dans les liens  improbables qui unissent les trois filles qui ont déboulé sur le plateau. Il est vrai qu’on a été sonné  par  l’amorce audacieuse de la pièce qui n’est rien moins  qu’un bruyant one-woman-show de téléphone rose en style 90 shades of Grey. Puis tout se met en place. La petite ville du Nord de l’Angleterre où l’usine de poulets a dû fermer  à cause de la grippe aviaire. Une famille décapitée. Pas d’argent. Ouf, personne ne picole. Que du café imbuvable.  La mère disparue et  fantomatique, version irlandaise de  Billy Holiday,  ce n’est pas peu dire ! Mais qu’est-ce qu’elle est belle cette Vénus au teint clair qui a oublié ses enfants,  quand ses filles se font leur cinéma et la projette sur leur écran noir! Emotion et  esthétique à la fois ! La copine SDF qui fabrique du téléphone rose, sert de tiers  psychologique et ne mâche pas ses mots. A la bonne heure! On se serre les coudes, les filles!

 

Et puis, voilà l’arrivée d’un couple particulier. Gordon et Paul.  Il fait sourire et nous projette dans l’actualité française récente. Mais l'enjeu est de taille pour Sally : accepter de devenir mère porteuse pour eux  et sauver de l’institution, sa petite sœur Jill à la sensibilité et l’esprit mutilés,  ou la voir arrachée à  ce qui reste de son triste terreau familial et mourir à petit feu loin de tout.

Il n’est pas juste de présenter le problème en ces termes. C’est sous la pression d’une situation financière  intenable que la jeune femme se voit forcer de louer son corps comme une coquille. Bonjour la dignité de la femme ! Bonjour les dégâts affectifs chez le futur bébé dont la mère n’aura été qu’un éclosoir ! Le désir (égoïste ?) du couple de messieurs bien sous tous rapport passera au second plan on l’espère, car bien plus terrible est la problématique des mères porteuses. « Et le gosse ? T’as pensé au gosse ?»

Les chaises de formica dépareillées,  la machine à laver, le  frigo couleur Coca-Cola, l’évier de cuisine et  l’appareil de chauffage symboliquement en panne, où vient s’affairer quotidiennement le vieil  ami footballeur de  la grande sœur forment un décor haut en couleurs de misère.  Qu’est-ce que Sally a contre lui ? « Je lui en veux juste d’être d’ici » C’est tout dit !12272868275?profile=original

 Il y a aussi cet étonnant  vivarium symbolique que la jeune autiste transporte au milieu du plateau, à chaque fois qu’elle tremble d’émotion. C’est là que vit la reine des fourmis  et sa colonie, qui se mange les ailes pour mieux se reproduire… Autre symbole très parlant.

 Les filles sont fagotées de vulgarité involontaire et donc pardonnable. D'autant qu'elles jouent leur rôle avec une justesse incroyable. C’est l’émotion alors qui vous prend par le cœur, comme dans les plus beaux films de Ken Loach. Mais on est sur des planches et l’humour finit par l’emporter haut la main sur le  misérabilisme tentateur. Les séances du protocole de procréation sont particulièrement hilarantes. Le message   - ou l’interpellation, à deux doigts de la journée internationale de la femme -  en sera encore plus strident. Une vraie bombe parmi les spectateurs du douillet centre culturel d’Auderghem, qui réveille à souhait la conscience humaine et les dangers de l’eugénisme.

Clément Koch, auteur français, a signé ici une  comédie sociale très habile que de  nombreux rappels ont clôturée. Les comédiens au mieux de leur forme  sont éblouissants. Explosés, les grands principes.

http://www.ticketnet.be/fr/manifestation/idmanif/6690/idtier/289298

 

Distribution

et la participation de Bénédicte Dessombz (la mère)

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Cher Ami,

 
La terre, en région  parisienne,  me parle si joliment du soleil aujourd’hui.
Cette terre si bleue, dont vous connaissez le moindre souffle, est riche de sa langue, généreuse de ces mots qu’elle nous donne ;
prenons juste le temps de rester, d’évoluer dans ses pas chaussés de soie !
Oui, elle nous parle si délicatement de cet ensoleillement, sans euphorie aucune.
Le bonheur est un murmure profond.
Moi, je ne le puis de vous, mais grâce à l’écriture tout-de-même un peu !
Il existe des gestes, des attitudes sonores ;
Prendre votre main, sans même la demander, naturellement, s’en enchanter partout en soi, sans le dire.
Serait-ce l’envolée de votre main vers le mienne si émue ?
Votre regard s’indissocie au mien, le bouscule un peu, l’ouvre ; don de moi, de vous, de nous.
Pourtant, j’ai un peu peur, dans ces moments là de moi, de ce corps pour vous si plein d’amour, de cet abandon.
Nos lèvres alors sont évincées par nos regards porteurs du mot « qui exprime tout », nous désenchaîne.
 
 
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Lettre ouverte à mon doux ami

 

Sans ta tendresse, je chemine.

En méditant, je me souviens.

Parfois, la lassitude mine

La volonté que j'entretiens.

Je voudrais que ma joie persiste,

Je loue la chance que j’ai eue.

Tu sais je continue, j’existe!

Cependant, je ne chante plus.

Je combats la mélancolie,

N'aime pas me sentir maussade.

Le fait d’écrire me délie,

Je fais de douces escapades.

Tu disais aimer mes poèmes,

Manuscrits, maintes fois relus.

- Je te déchiffre sans problème

Pas de courriels, n'en parlons plus!

Ce message n'a pas d'adresse,

Je vais le confier au vent.

Je crois que tu serais content,

Je n'accueille plus la tristesse.

16 septembre 2011

 

 

 

 

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12272867301?profile=original
Cette main qui donne, tout un symbole.
Protège, serre mais jamais ne viole. 

Ma main dans la tienne.
Et ce, quoi qu'il advienne. 

Elle parvient à transformer la matière brute. 
Aide l'artiste à réaliser ce magnifique buste. 

Les mains usées d'un ancien maçon.
Toute sa vie a construit des maisons.

Mes mains abîmées d'avoir tant travaillé.
Des regards peu agréables, c'est la réalité. 

Ma main qui danse, qui donne la cadence. 
Instrument de base pour ceux qui chantent. 

Ta main qui protège la tête d'un enfant. 
Face aux dangers de la vie, trop souvent. 

Mes mains qui caressent ta belle peau satinée.
Sensations et moments exquis à ma destinée.

Ma main qui rejoint l'autre, je lève encore les yeux. 
Je vous salue Marie, Notre Père qui est aux cieux. 

Un bébé qui tente de se lever. - Donne-moi ta main. 
Viens, marche dans mes pas, prenons ces chemins. 

Donner et recevoir, un bonjour puis un au revoir.
Signe de la main à ses frères, faites bon voyage.

Une nouvelle fois, je tape mon poing sur la table. 
Trop de violence encore, c'est fort regrettable ! 

Mon souhait, des mains qui donnent, qui serrent et protègent. 
Tant d'enfants et de femmes battues ici, sur cette terre. 


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L'âme de la danse

 

Muse divine, Terpsichore,

Offre grâce et légèreté,

Un courant de pure beauté,

Des spectacles que l’on adore.

Cette déesse a ses élus,

Héros superbes, romantiques,

Qui, interprétant sa musique,

Charment des nymphes en tutus.

Par son génie transcendantal,

L’immortelle Muse à la lyre,

Crée un éblouissant délire,

Un univers sentimental.

La toute fine demoiselle,

Jadis, passait près de chez lui,

Sous le soleil ou sous la pluie.

Il murmurait: elle a des ailes.

Elle avait l’âme de la danse.

Lors, il se décida enfin,

À le lui dire un clair matin,

Ému et le regard intense.

6/12/2005

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de la peinture au spectacle

Salut à tous,

je ne savais pas bien où placer cette présentation mais bon...

Voilà voilà, comme beaucoup d'artistes je bosse dans un atelier (pas bien chauffé mais assez grand). Toile, papier, lino etc... ces créations rencontrent un public lors des expos, salons, marché d'art. C'est agréable, les horaires sont souples (pour ma part, je peins plutôt la nuit), c'est un travail de long terme et d'introspection très gratifiant... mais qui n'est vu que par une minorité de personnes, des gens curieux, instruits, bref le public des galeries et autres lieux culturels.

Très tôt, avec des amis, nous avons tenté d'utiliser la rue comme espace d'expo avec des détournements d'affiches et des marouflages... Bien entendu, nous étions bien loin d'égaler les talentueux Banksy et Ernest Pignon Ernest (et tant d'autres) mais le résultat était quand même honorable. Reste qu'avec la multiplication de l'image en milieu urbain, le passant traverse de plus en plus la ville comme dans une bulle qui l'immunise contre les autres, contre son environnement.

L'idée nous est donc venu avec un ami de chercher une nouvelle voie pour la peinture via le spectacle vivant.

Dès 2004, nous avons créé Peinture choisie, une performance picturale accompagnée de sons électros à l'accordéon diatonique. Puis, afin de se rapprocher encore plus de la forme "spectacle", nous avons mis jour Peinture Contée en 2009. Mon collègue, Cédric, exerce ses talents de comédien/musicien/marionnettiste face au public pendant que j'illustre l'histoire qu'il raconte, caché derrière une bâche plastique en lumière noire.

Après ces deux formes, il nous fallait trouver un nouveau moyen d'aborder la peinture en jeu de scène. Nous y travaillons depuis un an et les premières représentations devraient voir le jour en 2014. Nous sommes en train de créer une "BD-spectacle" nommée Serial Couleurs basée sur la BD illustrement inconnue de Jack, le fameux z'enquêteur.

Je continue bien entendu mon travail "de chevalet" et vous invite bien sûr à jeter un œil sur mon site. Mais ce petit laïus a plutôt pour objet de vous inciter à visiter le site de la Cie t^ete d'enclume (vous y trouverez des photos et des vidéos) d'y jeter un œil et de me donner vos retours.

d'avance merci.

http://www.tetedenclume.net/

le-bea15.jpgpeinture choisie à Salamanca

peintu19.jpgpeinture contée à Blois

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Le corps, l'esprit et l'âme

 

 

 À Josette Gobert


Mon âme en éveil se soucie

De prendre soin, avec tendresse,

De ce corps lui donnant sans cesse

Une indispensable énergie.

Si, quelquefois, par négligence,

Elle omet de le bien nourrir,

Je me sens prise d'indolence,

Et accepte de m'assoupir.

Mais, la plupart du temps, joyeuse,

Panse pleine, corps satisfait,

Je jouis d'un confort parfait,

Dans la lumière cajoleuse.

Mon esprit, qui fait que je pense,

Par ma mémoire alimenté,

M'offre des espaces habités,

Des émois qui furent intenses.

D'où vient l'élan spirituel?

Pendant que mon corps s'ensoleille,

Soliloquant, je m'émerveille,

Un doux plaisir habituel.

18 février 2013

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A la bibliothèque où je travaille nous organisons le premier café littéraire fontainois.

Cette année, la Bibliothèque et le Centre culturel de Fontaine-l’Evêque s’associent pour vous présenter le premier café littéraire fontainois. Ce café littéraire s’inscrira dans une journée de la littérature belge. Des activités diverses seront proposées : lectures des écrivains, débat, échange avec les écrivains, bar à mignardises, livres dédicacés à gagner,… Le café littéraire se déroulera l’après quatre heures du jeudi 28 février 2013 (Ouverture des portes à 17h – Début des activités 17h30 – Fin prévue à 19h30).

Vous pourrez y rencontrer des écrivains belges d’exception :

Justine Lalot
Jeune écrivaine locale, elle se démarque par un style dynamique et audacieux. En 2008, elle est lauréate du Prix du Jeune écrivain en France avec sa nouvelle Pic…Nic…Douille. Quatre ans plus tard, elle publie son premier roman Pas grand chose aux éditions Luce Wilquin. Celui-ci remporte le prix Saga café l’année qui suit.

Caroline De Mulder
Ecrivaine révélée lors du Prix Victor Rossel 2010, elle a fait vibrer la Belgique au son de rythmes éffrénés tangoèsques. Auteure à la plume subtile et délicate, elle nous a fait frémir à travers ses milongas. Elle nous est revenue récemment avec son deuxième roman Nous les bêtes traquées. Elle y dévoile les amours tortueux d’un couple (a)typique.

Luc Baba
Auteur diversifié et prolifique. Il écrit non seulement des
romans (une douzaine) mais aussi pour le théâtre et comme chanteur/slameur. Il sera lauréat du prix Liège Jeunes auteurs et il remporte en 2001 le prix Pages d’or. Il publie en 2011 son troisième roman pour adolescent Les aigles ne tuent pas les mouches.

Prix : 5€, café & mignardises offerts. L’entrée vous donne droit à un ticket pour le tirage au sort d’un roman spécialement dédicacé pour vous !
Adresse :

Bibliothèque de Fontaine-l’Evêque,
Place de Wallonie, 15
(Fontainel’Evêque)
Date et Heure : 28 février 2013 dès 17h30.
Réservation indispensable : à la bibliothèque (071/52 31 93) ou au Centre culturel (centre.culturel@villedefontaine.be)

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"La vie d'un simple" sont les mémoires du métayer Tiennon Bertin. Roman d'Émile Guillaumin (1877-1951), publié à Paris chez Stock en 1905. L'auteur retouchera son texte pour l'édition Nelson en 1922. Dans «l'Autodidacte devant l'expérience», introduction à la réédition chez Stock en 1932 (Préface de Daniel Halévy), Guillaumin signale le retour au texte original sur les conseils de l'éditeur, mais il rétablit la plupart des corrections en 1943.

Dédié à la mémoire des paysans d'hier, le chef-d'oeuvre d'Émile Guillaumin tranche sur la production française de romans de la campagne, dont il bouleverse la tradition. Loin des idylles sandiennes, de l'apologétique d'un René Bazin, de la noirceur zolienne ou des fictions paysannes en faux style rustique, la Vie d'un simple vaut comme document véridique sur la vie paysanne au XIXe siècle, et plus particulièrement sur celle des métayers, ces exploités soumis à leur maître et à la dure loi des locatures. Trame des travaux et des jours, récit d'une expérience personnelle, justesse du ton, poésie du quotidien, tout milite pour sublimer ce texte en véritables «Géorgiques françaises» (J.-L. Curtis).

 

L'Avant-propos donne la teneur de l'ouvrage: il s'agit des récits à peine romancés d'Étienne Bertin, dit le père Tiennon, métayer du Bourbonnais. En 48 courts chapitres, il relate sa vie, de sa naissance en 1823 aux alentours de 1900. Enfant sous la Restauration, bercé par les souvenirs de l'épopée impériale et de la retraite de Russie qu'aime à lui conter son oncle Toinot, jeune homme sous la monarchie de Juillet, Tiennon ne perçoit que les échos assourdis des événements politiques. Ses parents, métayers de M. Fauconnet, se séparent de leur maître après une discussion violente portant sur les baux. Ils s'installent à Saint-Menoux et travaillent pour M. Boutry, pharmacien à Moulins. Dans leur vie de labeur, rythmée par les saisons, comptent parfois quelques rares plaisirs: l'auberge, la bourrée un soir de dépiquage, les noces... Tiennon tire un bon numéro et échappe au service militaire. Malgré quelques pauvres aventures, il arrive vierge au mariage, quand il épouse Victoire Giraud. Ils louent à Bourbon la ferme de la Creuserie, et ont affaire au régisseur Parent qui représente M. Frédéric, le patron. Aléas du travail, naissances, et même «tentation du diable» (pendant dix-huit mois Tiennon voit sa maîtresse Marianne): Tiennon est un métayer comme les autres, chez qui s'éveille lentement une conscience sociale; ne veut-il pas envoyer ses enfants à l'école? Catastrophes personnelles (une jambe cassée et la grêle en 1861) et nationales (guerre de 1870) assombrissent ces années. Il perd ses économies en les confiant à un escroc. A la mort de leur père, les filles de M. Fauconnet lui donnent congé. Une nouvelle locature le conduit à Clermoux chez M. Noris, qui meurt, puis à Saint-Aubin chez le fils Fauconnet. Après la mort de Victoire en 1891, Tiennon se retire chez ses fils, métayers comme lui, et y attend tranquillement la mort: «Je ne demande qu'une chose, c'est de rester jusqu'au bout à peu près valide.»

 

Une vie fruste, les incertitudes des récoltes, la dépendance totale à l'égard des maîtres, fussent-ils bons: l'on ne peut que survivre. Si, vers la fin, Tiennon s'affiche «quasi socialiste», il retranscrit fidèlement l'aliénation du petit peuple des métayers, également soumis au curé prêchant la résignation, la morale et l'ordre (la défaite en 1871 ne punit-elle pas «l'orgueil»?). S'en tenant toujours à l'essentiel, Guillaumin choisit le détail révélateur, l'anecdote significative, le trait de langage éclairant et évocateur, reproduisant à bon escient le patois vivant de cette terre de traditions. Sans monotonie aucune, il privilégie une certaine égalité de ton qui ordonne la sobre succession des événements. Mais, fidèle au cours même du siècle, il confère à l'Histoire de plus en plus de poids, surtout avec l'arrivée du chemin de fer, où Tiennon, mi-craintif, mi-sceptique, voit lucidement le signe de la modernité. Si, à en croire Daniel Halévy, ce roman rendit Mirbeau optimiste, le «sage d'Ygrande», cette grande figure de la paysannerie française, en exploitera la veine dans ses six autres romans, dont Rose et sa Parisienne (1908).

 

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