Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Etre une femme (suite)

Sur moi cet enneigement chaud,

vous, un monde,

un désert de peau,

par ci, par là, des mots,

vos lèvres comme des oiseaux,

sur moi, voyageuses,

votre corps un manteau

 sur le mien murmurant,

chancelant.

Mon corps, parsemé d’arbres bleus,

a  éclos sous la clarté chaude

 de vos yeux verts-brun,

sous l’assurance délicate de

vos mains mêlées aux miennes si pâles,

perdues, offertes.

Mon corps enclos par le vôtre,

s’illimite, se découvre sous l’ample drap bleu du ciel,

son infini regard, devenu féminin !

Puis arrive le crépuscule,

la nuit marine,

s’alourdissent nos paupières,

qui tombent,

nos yeux se désenlacent,

nos corps  s’enlacent,

font mine de se taire ;

oh juste un murmure,

un bruissement de soie,

entre vous et moi.

A l’aube dans les arbres bleus,

des roses blanches s’étirent

 avec souplesse et grâce,

s’épanouissent.

 

 

 

 

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

  • Oh un infini merci Pasqui !

  • Ce poème est magnifique. Il traduit bien toute la pudeur et 'l'amour que vous portez à vos parents et à votre enfance protégée puis à votre adolescence où le ciel un jour vous a révélé femme.

This reply was deleted.

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles