Inspiré par : « La Fanette » de Brell.
La Frontière de l’Âge, … ou, … Exister, mais ne pas Vivre
Nous étions à un âge « différent » et la Dame m’aimait.
Ses épaules découvertes, fleuraient bon le mois de mai.
Si mes amis s’en souviennent, Chacun vous le dira,
Comment pour la Dame, mon cœur s’enflamma.
Venu là, pour apprendre des mots neufs,
J’engrangeais de l’amour, et un cœur tout neuf.
Si mes amis s’en rappellent, ils pourront vous dire
Que la Dame et moi, n’étions plus qu’un sourire.
Nous vivions mal unis, et nos cœurs le savaient,
Eperdu, par la fenêtre notre amour s’évadait
Si mes amis s’en souviennent, chacun vous le dirait
Comment sur un tapis d’air volant, Nos corps s’enlaçaient.
Ces yeux rieurs rivés aux miens, ou était ce le contraire
Mon cœur accordé au sien, sur son la entonnait le même air
Si mes copains avaient chanté la chanson d’un ami
C’eut été: Allons, raconte nous … Tu nous l’avait promis !
Nous aurions du, La jeune Dame, et, moi qui l’aimais
A en souffrir, féconder notre Amour, le vrai, qui pleurait
Oui, vous mes amis qui n’avez rien pu, l’Amour parfois,
L’Amour, le vrai, perd face à la vie, amis dites moi : Pourquoi !
Arteepee, le 20/02/2013
Commentaires
Elle nous enseignait l'anglais, la façon de dire: ....I need You,.... I love you, ....so much my honey ?
Un délicat poème à la Ronsard. Dédié aux femmes de la maturité, tellement belles qu'un jouvenceau s'y laisse prendre.
"Nous vivions mal unis" hélas et tout est dit. C'est doux, délicat et cruel à la fois car la fuite du temps est inexorable. Et la question "Pourquoi" en finale combien de fois a-t-elle été posée depuis les commencements??
Très beau. Merci Robert.
Il faut être femme pour si bien en saisir la sève. Merci Liliane.
L'injustice , ces années qui vous séparent et ternissent les regards....
Merci "ami" Serge !
Parce que l'amour est prompt, mais que la chair est faible?