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L'alphabet de Notre-Dame la vierge De Max Elskamp

L'alphabet de Notre-Dame la vierge. S. d. (Anvers, Edition du Conservatoire de la

Tradition populaire, 1901). "Achevé d'orner, dessiner et graver le 2 octobre 1901 par Max

Elskamp, Imagier à Anvers et J.E. Buschmann Imprima', in-4 (26,2 x 21).

 

Ouvrage entièrement xylographié tiré à 215 exemplaires numérotés.

Collection Robert Paul

 

Gravé par Elskamp sur bois, elle est nécessairement limitée par la place qui lui est réservée dans l'encaderment ornemental: "Il a été tiré: 5 exemplaires sur Japon, 10 sur Chine, 100 sur Hollande, 100 sur vélin".

 

Dès lors, vu sa précision, le "bulletin de souscription" est particulièrement précieux sur la genèse de cette oeuvre magistrale. Il est libellé au nom de Laurent Fierens, avenue du

commerce, Anvers. Ami d'Elskamp, membre-fondateur du "Spectateur catholique" pour

lequel il rassemblait déjà les cotisations, il sera le trésorier de la commission du Musée de Folklore en 1907. Auparavant, il avait été un des 3 piliers du "Conservatoire de la

Tradition populaire, et certainement, comme nous le montre ce "bulletin", le trésorier de

cette association qui publia sa première édition avec cet "incunable du XXe siècle" dira

Ramaekers.

Le bulletin nous donne l'exacte répartition des couleurs suivant les divers papiers:

 

-La date de vente est fixée au 20 décembre 1901 (l'achevé d'imprimer est du 2 octobre).

 

-les grands papiers les plus rares sont les 2 Japons en noir, jaune et bleu.

 

-il existe le même nombre d'exemplaires en noir, jaune et bleu qu'en noir, mauve et rose

pour les 200 exemplaires sur Chine, Hollande et vergé. Curieusement, l'on rencontre plus

souvent les deuxièmes.

 

-le tirage s'est fait sur vergé anglais (antique laid) et non point sur vélin comme le dit la

justification.

 

-les Hollande et vergé en couleurs n'ont été tirés qu'à 95 exemplaires chacun et non point

100: la justification gravée sur bois incluait pour gagner de la place les 10 exemplaire

noirs.

 

 

"Quand il se passionna pour les estampes japonaises, écrira Jean de Bosschère, il en étudia le tirage, scruta les procédés xylographes, la fabrication des encres. Il éprouva une bonne joie d'ouvrier, quand il eut la fortune de manier tous les outils du graveur nippon."C'est Jacques de Bosschère, frère de Jan, qui les lui avait prêtés. Il l'en remercia: "J'ai passé la soirée d'hier et cette matinée à étudier ces pointes, ces gouges et ces ciseaux, qui sont vraiment  admirablement compris pour la facilité qu'ils doivent donner au travail(...) m'a permis de constater cette chose curieuse: c'est que les outils que nous avons dû inventer, mon grand ami et maître M. Paul Buschmann et moi, pour essayer de reprendre l'ancienne taille bois de fil, correspondent à très peu de chose près, aux autres que vous avez rapporté du Nippon. Ceci semble démontrer que ces burins, pointes et gouges sont le résultat d'une "nécessité". Il reste la virtuosité des artistes japonais, et là nous seront toujours inférieurs".

Paul Buschmann junior, docteur en histoire de l'art, est le fils de Paul B. senior qui apprit

la typographie à Elskamp. Directeur de la revue "L'art flamand et hollandais" (l'ancienne

"De vlaamse school") où il appela Jean de Bosschère, il fit partie de la commission du

Musée de Folklore à la mort de son père en 1909.

 

 

Orenementation des mannekensblaren

 

Glose: sur deux exemplaires nous trouvons ces envois autographes: "Au cher Poète Pol de Mont,/ ces "mannekensblares" suivant / Flandre, en tentative d'un / renouveau de notre vieille ima- / -gerie et en cordiale amitié / Max Elskamp (Collection particulière), et "à

mon vieux, très cher, et très fidèle Henri Van de Putte, ces "manenkensblaren" pour ses

gosses et en cordiale affection, Max Elskamp". Dans sa dédicace à Octave Maus, il dira

simplement "à titre de folklore flamand"

 

 

Elskamp, dans un article sur les images enfantines, recensant le vocabulaire dialectal des images à découper, note: "A Anvers et à Beveren, les images prennent la désignation exacte et joyeuse de "mannekensblaren" et de "mannekenspapier", littéralement: feuilles ou papiers à bonhommes, ce qui est tout à fait clair ,suggestif et joli".

 

L'encadrement aux petits coeurs entrelacés

 

Le double coeur

 

Reproduit ici en noir et blanc

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Jardin d'innocence

 

 

Collection Robert Paul

Reproduction interdite

A suivre

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L'accoutumance poétique

 

 

La beauté, qui ne laisse aucune âme insensible,

Incite à désirer l’imiter en créant,

Certes dans la mesure où ce serait possible.

Restent très limités les talents les plus grands.

 

Les phases de la vie, chacune profitable,

Préparent les humains à des habiletés.

Ils sont soumis aux lois, qui demeurent durables,

Progressent au mieux de leurs capacités.

 

La marche a précédé l’usage de la course

Or celle-ci demande effort et frénésie.

Conduisent les enfants auprès de la grande ourse,

Les comptines rimées, pleines de poésie.

 

Ils goûtent l’harmonie engendrés par des mots,

Et découvrent l’humour née de la fantaisie,

Engrangent des structures, en leur jeune cerveau,

Deviennent amateurs friands de poésie.

 

Mais ceux qui n’ont pas eu accès à cette joie,

Exposés par le sort à d’autres certitudes,

Ont certes été, souvent, privés de faire un choix.

Se sont accoutumés à d’autres habitudes.

 

30 septembre 2011

 

 

 

 

 

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Complémentarité.

 

Vous êtes le champagne,

l’effervescence je suis,

Vous êtes la bouche,

le sourire je suis,

Vous êtes un spiritueux,

la vigne je suis,

Vous êtes le cœur,

le sang je suis,

Vous êtes la mer,

l’iode je suis,

vous êtes l’ensoleillement,

le bel été je suis,

Vous êtes le désir,

le frisson je suis,

vous êtes le jour,

la clarté bleue je suis,

vous êtes la nuit,

l’étoile insomniaque je suis,

vous êtes la lune,

le songe je suis,

vous êtes la colère,

la révolte rouge je suis,

vous êtes le peau,

la caresse je suis,

vous êtes Paris,

la Seine je suis,

vous êtes le silence,

la sérénité je suis,

vous êtes la promesse,

l’enfance je suis,

vous êtes la terre,

L’arborescence je suis,

vous êtes la liberté,

la parole je suis,

vous êtes le chagrin,

l’absence vive je suis,

vous êtes la joie,

l’éclat de rire je suis,

 

vous êtes l’ondée,

la rose déboutonnée et pourpre,

offerte au ciel je suis.

 

Enfin, vous êtes l’infinitude,

L’indocile poésie dans toute son

amplitude, oh solitude je suis

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Mots.

Mots,  oiseaux de passage, rares mais d'apparence banale, mais qui restent quand même dans le cœur de certains hommes, dès lors, qu'ils puissent y prendre de l'altitude, y voyager, jusqu'à donner naissance à d'autres !

 

Plus qu'un ciel parfois, votre cœur m'étonne, entonne un chant étrange, me donne tout un Monde. 

 

Juste écouter l'alphabet de la pluie et du vent, du feu dans l'âtre, de ces bruits minuscules, de la mort qui recule ; la vie en majuscule !  

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Humanité possible.

 

Oh, ne sommes-nous pas sur terre, pour aimer l’autre,

l’écouter et tenter de l’entendre, lui parler, partager nos richesses culturelles, artistiques, bref fondamentales ?

 

Bel alliage humain, vie précieuse alors !

 

Humanité possible.

 

Puis étonnements souvent, face à l’immensité d’un arbre, à la joliesse sobre d’une fleur, à la grâce d’un visage, à la musicalité d’une voix ou d’un texte, à un choc amoureux, enfin au « que c’est beau » !

 

A chaque étonnement, avancer encore davantage, grandir !

 

Une claque en soie ; conscience alors que la vie est bien là, l’écrire ou pas, la partager peut-être.

 

Cette idée là, me plaît :

 

« Je suis née d’un ensoleillement ».

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Manège

Manège,

J’ai plein de papillons dans ma tête,

 

des bouts précieux d’enfance,

inestimable et lente,

 des petites fêtes.

 

Tourne, tourne ma tête tel mon

premier manège à Paris sous la

neige, puis l’inépuisable, l’implacable

sourire de Nadège,

 

l’inlassable, la toute bleue !

 

Dédicace étincelante dans toute

ma chair, partout en moi. 

 

De ce sourire est né un Monde,

 puis mon enracinement,

 

cette drôle de fleur sauvage,

enfin l’écriture qui chante plus ou moins

juste, mais qui respire, se cueille avec

des yeux écarquillés et ronds.

 

Oui j’ai plein de papillons dans ma

tête !

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Laure à Paul,

Cortège de vous ;

 

regard profond,

gestes infinis et fous,

dans la nuit un peu flous,

voix chaude et claire,

 

sur la vallée blonde

de mon corps, s’élancent,

se posent, s’égarent,

puis s’aventurent,

 

brûlures,

 

jusqu’à la floraison de moi,

la flamboyance de mes ombres

d’hier; petits soleils supplémentaires,

bleus et verts !

 

Célébration silencieuse,

 

d’une peau,

d’une rencontre,

d’un amour.

 

de nous enfin !

 

Battements exacerbés

de nos cœurs d’adolescents; échos

de nos baisers dans le monde tout

entier,

 

qui se perd, indécent …..

 

Oh grand jamais, ne plus

tomber, sauf amoureux …..

 

Un jour,

une nuit,

toute une vie

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Secret,

De la pluie,

 

cette goutte

 

je voudrais être,

 

du ciel,

 

tout neuf,

 

être

 

simplement née,

 

transparente,

 

mêlée à toutes

 

mes sœurs.

 

 

Unique.

 

 

Musicale et légère

 

m’aventurer un peu,

 

avoir,

 

ton cœur et puis tes yeux,

 

pour seuls terrains de jeux,

 

vastes comme le Monde.

 

 

Oh tu n’y verras que du feu,

 

puisque c’est un secret !

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Ecriture,

Vouvoiement de l'écriture,

 

en vérité,

 

l'élégance du "tu",

 

son étoffe précieuse,

 

une soie pour vous,

 

noire ou bleue,

 

déchirante plus ou moins.

 

Vouvoiement de l'écriture,

 

peut-être,

 

une proximité discrète,

 

une voix pour vous,

 

pleine, légère,

 

entièrement vôtre !

 

Reine.

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Le livre bleu.

Toi,

 

le livre bleu,

 

dans ton ventre,

 

une mère,

 

une enfant,

 

mêlées et rencontrées,

 

je te défends,

 

je te protège,

 

je cours dans tout Paris,

 

vite, vite,

 

te mettre juste à l’abris.

 

Partout avec moi je

 

t'emporte.

 

Mon amour pour toi

 

n’a nulle limite,

 

euphorique et fébrile à la

 

fois  je suis.

 

Pourtant c’est un été fort triste,

 

le ciel a la couleur de la

 

suie, mais de lui

 

cette musique s’enfuit,

 

pour remplir tout mon cœur,

 

à n’importe quelle heure !

 

Cœur,  où tu as vu le jour,

 

sans faire exprès,

 

en urgence, sans douceur,

 

et pour toujours.

 

Papillon en plein Paris,

 

un peu fou, un peu

 

ivre, dont les ailes

 

sont des lettres de

 

toutes les couleurs,

 

infatigablement je vole.

 

 

Oh bonheur !

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Petit caillou.

 

Dans mon cœur

circule ce minuscule caillou plus léger mais

plus fort qu’une pierre, aussi précieuse soit-elle,

pour se perdre mais respirer quand même

dans une nuit sanguine et noire.

 

Ce petit caillou résiste à toutes les pulsations

violentes ou douces ; il est tout blanc, voire

transparent, ne se dissout jamais, prend toute

la place car vous êtes partout,

mais insuffisamment fou pour rester là.

 

Ce petit caillou doit rester debout,

jamais à genoux face à votre cœur de pierre,

qui préfère avec la Seine flirter,

avec mon cœur sans fin jouer, le taquiner,

au risque de le perdre un peu,

puis tout-à-fait un jour.

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Laure à Paul.

 

 

 

 

Épuisement,

 

baisers que je ne vous ai pas donnés,

 

trébuchement de mes mots au contact

 

des vôtres froids et terriblement blancs,

 

non point indifférents mais distants,

 

prudents.

 

Je les préférerais absents !

 

Vos mots désarment mon cœur désespérément

 

chaud, ligotent mes lèvres livides qui

 

à force d’enfantements de mort-nés, même pas vus,

 

 de nudité vaine,

 

s’affaiblissent, écrivent,

 

 enfin crient,

 

se peignent en rouge,

 

baisers forcés,

 

violence de l’écriture,

 

solitude.

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Petit focus sur le Groupe Bruxelles culture

 

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Brussel's by night La Grand Place par NICOLAS Blanche Nadine

 

Ce groupe compte actuellement 204 membres et 216 commentaires.

Il compte également 42 pages documentaires dont voici les titres :

La Maison Autrique à Bruxelles 

Un Jalon important de l'art nouveau à Bruxelles (Horta 1893) Chaussée de Haecht, 266 1030 Bruxelles Tel : 02/2156600 info@autrique.be La Maison Autrique   Affichage »

Un beau lieu culturel à Bruxelles: L'Hôtel Hannon 

L’année 2003 fut l'année du centenaire de l’Hôtel Hannon, très bel hôtel de maître Art Nouveau, situé avenue de la Jonction à Bruxelles. Il fut effectivement construit en 1903-1904 par l’architec… Affichage »

Le Musée Wiertz à Bruxelles

"Aussi bien cet atelier est comme un cerveau, avec ses pensées visibles, le grand mêlé au trivial, et çà et là, parmi la clarté, des trous d’ombre, des hantises hideuses, un effrayant cauchemar. De l… Affichage »

Le Musée Constantin Meunier

Un charmant petit musée qui présente, dans son atelier-domicile d’origine, l’oeuvre du sculpteur et peintre Constantin Meunier (1831-1905). Marqué par le réalisme social cher à Courbet et à Zola, ses… Affichage »

Le Musée d'Art moderne de Bruxelles

La collection va du XIXe siècle à aujourd’hui. Situé dans le même bâtiment que le musée d’Art ancien, sa particularité est d’être souterrain, sur 8 niveaux, ce qui est un peu angoissant malgré un pui… Affichage »

Le Musée d'Art ancien de Bruxelles

Ce musée est en réalité le département d’art ancien du musée royal des Beaux-Arts, bâtiment conçu à la fin du XIXe siècle par l’architecte Alphonse Balat. Sa scénographie, datant des années 1970-80,… Affichage »

Le Musée Charlier à Bruxelles

      Le musée Charlier était la résidence du mécène et amateur d'art bruxellois Henri Van Cutsem. En 1890, afin d'exposer ses collections, il fait aménager son hôtel particu… Affichage »

Patrimoine: L'Ommegang de Bruxelles

L'Ommegang, toute la cour de Charles Quint s'y retrouve avec ses 1400 figurants au total, souvent issus de la noblesse. L'Ommegang permet également d'éviter d'oublier un moment de l' histoi… Affichage »

La nouvelle identité 2010 - 2011 du Musée d'Ixelles

Nouvelles expositions et Partenaires du Musée d'Ixelles Voir en plein écran Affichage »

Les peintres de la Forêt de Soignes - Jardin de Buxelles

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Folklore bruxellois: Manneken-Pis, petit ketje de Bruxelles

  Le Mannenken-Pis  constitue de nos jours l'un des principaux attraits du folklore bruxellois.  Voici quelques siècles, il s'agissait d'une des nombreuses fontaines alimentant l… Affichage »

Esquisse historique de la facture d’orgues à Bruxelles

Bruxelles a connu un passé prestigieux dans le domaine de la facture d'orgues. Dès le début du XVe siècle, des facteurs étaient installés dans ses murs. Mentionnons Maître Diericke, Joost De Muldre a… Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Anderlecht, la Collégiale, le Béguinage et la Maison d’Erasme

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Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le Quartier des Etangs d’Ixelles

Ixelles, ma belle   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le Quartier Sainte Catherine

Et les anciens Quais   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le Quartier des Squares

Squares de Bruxelles   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le Parc Léopold

Architecture et nature   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le quartier royal

Le Quartier royal de Bruxelles   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Hisoire : Le rêve de Léopold II : Le Cinquantenaire

Le Cinquantenaire et son site   Affichage »

Le patrimoine protégé monuments et sites de Bruxelles: Commune d' Auderghem

Auderghem: patrimoine protégé   Voir en plein écran Affichage »

Le patrimoine protégé monuments et sites de Bruxelles: Commune d' Anderlecht

Anderlecht: patrimoine protégé   Voir en plein écran Affichage »

Manneken Pis, l'enfant qui pleut ou la Recherche de l'âme de Bruxelles dans les dédales de son histoire

Un film de Anne Lévy-Morelle - Belgique Le berceau de l'enfant pisseur fait le récit d'une épopée: celle de la Grand'Place de Bruxelles, l'une des plus belles du monde et le "héros" de ce film. On y… Affichage »

Trésors des Communes bruxelloises Part 2: Evere

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Trésors des Communes bruxelloises Part 1: Woluwe-Saint-Lambert

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La deuxième enceinte de Bruxelles

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La première enceinte de Buxelles

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Quelques trésors des Archives de l'Académie royale de Belgique

Exposition virtuelle : feuilletez et déchiffrez des autographes de personnalités ! Les Archives de l'Académie royale de Belgique possèdent des trésors qu'ils souhaitent mettre en lumière. Pour l… Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le Square Armand Steurs

A Saint-Josse-ten-Noode   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le Quartier du Béguinage et le Grand Hospice

Béguinage et Hospice   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : La Grand-Place de Bruxelles

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Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Trois visages de Passages au XIXe siècle

Galeries Saint-Hubert Galerie Bortier Passage du Nord   Affichage »

Bruxelles, ville d’Art et d’Histoire : Le Sablon

Le Quartier et l’Eglise Affichage »

Trésors des Communes bruxelloises Part 12: Saint-Gilles

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Trésors des Communes bruxelloises Part 11: Etterbeek

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Trésors des Communes bruxelloises Part 11: Molenbeek-Saint-Jean

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Trésors des Communes bruxelloises Part 10: Ixelles

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Trésors des Communes bruxelloises Part 9: Sint-Josse-Ten-Noode

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Trésors des Communes bruxelloises Part 8: Woluwe-Saint-Pierre

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Trésors des Communes bruxelloises Part 7: Schaerbeek

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Trésors des Communes bruxelloises Part 5: Anderlecht

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Trésors des Communes bruxelloises Part 4: Forest

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Trésors des Communes bruxelloises Part 3: Uccle

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De quoi intéresser les amoureux de cette belle ville

Si vous appréciez ce groupe, et que vous connaissez hors réseau des personnes susceptibles d’être également intéressées, n’hésitez pas à les inviter à s’inscrire sur le réseau et à rejoindre et participer aux communications du groupe.

Cordialement

Robert Paul

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administrateur théâtres

Un certain Plume au théâtre du grand Midi à Ixelles

 

Texte d’Henri MICHAUX   avec Raffaele GIULIANI – Amélie SEGERS – Marvin MARIANO – Sarah FIORIDO
Réalisateur Bernard DAMIEN


les 27 – 28 – 29 – 30 septembre et le 1er octobre à 20h30


Avec le(s) personnage(s) énigmatique(s) de PLUME, le clown n'est plus celui dont on rit, mais celui qui rit du rire ! Et ce rire n'est pas sourire, ou rire entendu, ou simple rigolade ironique : il est risée totale ! Le rire est l'adjuvant de cette démarche, son instrument premier, il ouvre les horizons intérieurs, contrecarre les figures sociales. Il est l'exact inverse de l'importance. Il remet les choses en place, ouvre la temporalité. Sa valeur est bien d'ouverture, d'éclosion heureuse...

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La scénographie de Monsieur Plume est un bijou simple et beau, mobile et en arrêt sur images. Les volumes, les objets, les couleurs, les lumières et les textures, tout est étudié comme pour composer des cartes postales à l’infini. Des tableaux qui nagent en plein ciel.

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 Et pourtant les ingrédients sont d’une banalité insensée. Quelques poubelles - avec couvercle - emboîtables, empilables, jetables et de couleurs vives nous mèneront sur les chemins de l’onirisme. Quatre chapeaux boule et un cinquième sur un invisible personnage, quatre nez rouges, quatre parapluies façon Magritte. Des tailleurs pour les deux femmes ravissantes et des complets vestons pour les deux hommes miroirs en guise d’habillement.

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La musique est tour à tour rock, foire, carrousel et peuple.

 

La poésie est dans la gestuelle, dans les mots, dans les yeux et à la bouche de ces quatre comédiens tombés dans la potion magique du verbe et du geste.

 Un théâtre d’émotion et d’abstraction. Surtout se laisser aller à l’humour bourré de surréalisme, l’imaginaire scandé par les cymbales des couvercles.

S’abstraire du monde réel, glisser dans le fantasme et le dessiner comme Prévert dessine la cage et l’oiseau.

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Oser se réfugier dans le sommeil et les songes. Oser imaginer une compagne écrasée par un train meurtrier, une marche  d’équilibriste au plafond, l’achat d’une côtelette invisible dans un restaurant. Oser faire un bouquet de  têtes coupées, faire la cour à une reine, se faire plumer tout en  rendant des services en nature à des femmes assoiffées de plaisir, tuer des voyageurs bulgares, frôler sans cesse l’idée de la mort et se retrouver sain et sauf.

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 C’est grotesque, surprenant, déroutant et sarcastique. Mais le fil rouge, c’est ce Monsieur Plume démultiplié, serviable, qui a toujours peur de froisser l’autre, en butte avec l’autorité froide de la police, ou de l’administration, ou de la justice. C’est un hapax de gentillesse dans le monde hostile qui nous entoure. «… Et il s’endormit »

 

http://www.xltheatredugrandmidi.be/index.php?pid=1

 

 

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Il y a beaucoup de réalisateurs, de comédiens et de techniciens de cinéma dans le Narbonnais dans le Sud de la France;

Peut-être les traces laissées par Jean Eustache réalisateur des années 60, 70, qui a tourné deux films à NARBONNE : " Mes petites amoureuses " et " Le Père Noël a les yeux bleus " en récupérant de la pellicule de films de Godard.

Puis au début des années 2000, mon ami Serge-Elie MASSON crée deux films comiques : " Mon île " et " Baptiste " qui séduiront le jury du Festival du film méditerranéen à Gruissan, notamment Jean-Pierre Mocky et Claude Pinoteau.

Ensuite viendra le " CAPREOLUS " de Stéphane KOWALCZYK.

Puis, les courts-métrages de Vincent DIDEROT, récompensé du Prix Beaumarchais au Festival de Cannes 2010.

Bien d'autres attendent de prendre la suite : Benoît JAOUL, Gilbert CORBIERES, David RINALDI,Marc AZEMA...

 

Bande-annonce de " Mon île " :

 

 

Bande-annonce de " Baptiste" :

 

 

CAPREOLUS :

 

 

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La langue humaine (essai)

La langue humaine

(essai)

Antonia Iliescu

 

Malgré leur construction (anatomiquement parlant et en excluant les cas pathologiques) selon le même modèle, avec des organes similaires destinés à l’émission et à la réception des informations verbales, les humains ne parlent pas tous la même langue. Jusqu’ici, rien de nouveau. Moins connu peut-être c’est le fait qu’il existe sur la Terre une multitude de langues et jargons, environ 6000, groupées en 400 familles. On suppose que toutes ces langues auraient à l’origine une protolangue maternelle, qui serait apparue 50 000 auparavant (Ruhlen, “The origin of Language. Tracing the evolution of the mothertongue”, 1994). Mais peu importe leur origine, commune ou non, toutes ces langues créent un ensemble : la langue humaine qui facilite la communication entre les hommes appartenant à des différentes communautés. Mais toutes ces expressions verbales, répondent-elles toujours à leurs desiderata de départ, celle de l’entente entre les hommes ?

Laissant la pansée voyager en toute liberté vers ces temps où la parole avait descendu des ténèbres cosmiques, on voit la parole se poser sur Terre, où elle fut encastrée au fil des millénaires, dans la pierre, le papyrus, l’argile, le papier et le matériel informatique. Perçant ensuite les couches de l’histoire saignant de mystères, avec notre esprit, certaines questions surgissent. Existe-t-il vraiment un créateur, ou la vie apparaît-elle spontanément avec la première bactérie issue de « la soupe organique primordiale », selon la théorie de Oparin ? (Entre parenthèses soit dit, quoi que la soupe organique ait été reproduite en laboratoire par Stanley Miller, aucune bactérie n’y sortit, mais uniquement de la matière organique inanimée, comme les acides aminés et …) ? Et si l’on suppose qu’Oparin disait vrai, ou que la vie était venue du cosmos sous forme de spores, selon la théorie de la panspermie de Svante Arrhenius, comment est-on  arrivé de la simple cellule à la matière intelligente, capable de communiquer verbalement ? Quelles furent les aventures de la matière aveugle dans son chemin vers la lumière, celle venant de l’intérieur ?

Me voilà oser  faire une petite incursion (sans prétention de traitement exhaustif) dans les théories qui sont aujourd’hui véhiculées dans différents articles scientifiques et films documentaires relatifs à l’évolution.

Ce sont trois grandes théories qui se confrontent aujourd’hui : l’évolutionnisme, basé sur la sélection naturelle des espèces ou le darwinisme, qui est enseigné dans les écoles et qui appartient à la doctrine matérialiste ; le créationnisme, qui est fondé sur les sources bibliques et qui soutient que l’Univers fut créé en 6 jours et en fin, le néo-créationnisme (ou « Intelligent Design ») qui est un courant nouveau, très répandu aux Etats Unis, mais aussi en France, sous l’influence de Teilhard de Chardin, l’homme de science universel, ayant une grande ouverture vers la spiritualité. Ce dernier courant groupe des chercheurs appartenant à des domaines d’étude plus diversifiés, parmi lesquels la paléoanthropologie, la génétique, la médecine, la linguistique, les mathématiques, l’astrophysique, l’économie.

Certains parmi ces chercheurs nient l’appartenance à ce courant ou à un autre de type créationniste, essayant d’échapper à l’harcèlement des polémiques lancées et soutenues par les partisans darwinistes. Mais les résultats de ces "néo-créationnistes" - malgré eux, convergent vers une même conclusion : la matière vivante est fabriquée conformément à un plan évolutif intelligent et l’évolution est orientée vers un « point oméga », qui pourrait s’identifier au Créateur.

Un réputé mathématicien français, Jean-Louis Krivine, continuant la série de recherches initiées en 1931 par son homologue autrichien, Kurt Gödel, soutient que le programme de construction et d’évolution de la matière vivante est écrit dans un langage logique, nommé « lambda calcul », très ressemblant au programme informatique utilisé dans la programmation des ordinateurs (Science & Vie , N° 1013, 2002). Ce serait le langage universel ou « la première couche » de langage, sur laquelle se superposent d’autres couches, de plus en plus élaborées, comme par exemple, le sous conscient, le langage naturel, la pensée, la conscience. Dans ce sens, nos propres pensées ne seraient que la montée à la surface des  « morceaux » du programme d’origine. Si J-L. Krivine avait été contemporain avec Blaga, il aurait peut-être nommé ces « morceaux » différentielles divines et le programme de base, Le Grand Programme, en faisant sortir de cette manière le Créateur du Grand Anonymat.

Des recherches de date récente, dans le domaine surnommé « néo-créationnisme », ont dévoilé un fait d’une importance capitale : l’évolution a un sens et ce sens va de l’intelligence de la matière inconsciente à la conscientisation de cette intelligence.

En effet, l’homme incarne toutes les stades de l’évolution de la matière intelligente, en commençant avec les organismes monocellulaires les plus simples, celles dites procaryotes (dépourvus de noyau), comme c’est aussi le cas des globules rouges, et terminant avec l’organe le plus complexe de l’homme : le cerveau. Tout ce qui est vivant sur notre planète semble être conçu le crayon à la main et selon une logique parfaite. Toute la matière organique est constituée des mêmes substances de base (…), qui se lient l’une à l’autre dans un ordre spécifique à chaque individu, l’ordre étant dicté par son propre ADN (acide désoxyribonucléique), inscrit dans chaque cellule ; c’est lui « la tête » qui détient le code. Ce code est universel (il contient des combinaisons de trois bases azotées, des quatre possibles, notées par les abréviations : A, C, G, T), mais il est aussi spécifique (l’ordre de liaison de ces bases, ainsi que leur degré de répétitivité tout au long de la chaîne d’ADN, sont différents d’un être à l’autre). L’ADN serait ainsi un livre de la Grande Bibliothèque, un livre avec lequel nous sommes nés et qui nous inspire au fil des jours de notre vie, pour pouvoir grandir et vivre. Notre livre a un sens parce que quelqu’un l’a écrit avec du sens.

A l’appui de cette croissance qui a un sens, les chercheurs ont un mot important à dire. Anne Dambricout-Malassé – une réputée chercheuse dans le domaine de la paléoanthropologie, qui a publié de nombreux articles et qui est aujourd’hui dans le collimateur des darwinistes – vient avec des données concrètes : l’évolution de l’os sphénoïde au fil de l’histoire évolutive de l’homme, à partir de l’australopithèque jusqu’à homo sapiens. Cet os bizarre, en forme de papillon, situé à la base du crâne, a souffert les 60 derniers millions d’années, 5 modifications de forme et de position par rapport à la colonne vertébrale (correspondant aux  5 grandes étapes évolutives des êtres vivants, jusqu’au dernier chaînon, l’homme) ; il est directement impliqué dans « l’humanisation » de l’homme (verticalité, modifications du crâne, entraînant le rétrécissement du visage et des mâchoires, ainsi que le développement du cerveau suivie par l’apparition de la conscience).

            L’os sphénoïde s’est levé de l’horizontale vers une position oblique (aujourd’hui), étant encore en évolution, mais « toujours dans le même sens » - dit la chercheuse – fait qui contredit la théorie de l’hasard, incluse dans l’explication du processus de l’évolution par sélection naturelle (le darwinisme). Ces modifications sont d’ordre génétique, elles étant inscrites dans le programme évolutif de l’embryon humain.

            Mais cette nouvelle conception de l’évolution est combattue par les partisans du darwinisme, par une série d’accuses, avec ou sans arguments. On reproche à Madame Dambricourt-Malassé (dont les travaux, selon ses propres affirmations, n’ont rien à voir avec la religion) d’avoir remis en question le point principal de la théorie de Charles Darwin, notamment l’adaptation à l’environnement comme facteur décisif de l’évolution de l’homme. On lui reproche encore (le journal « Le Monde » du 29. 10. 2005) l’association au courant religieux introduit dans le domaine de la science par l’abbé Breuil et Teilhard de Chardin et le fait d’être «soutenu par des organisations efficaces dont les importants moyens financiers viennent parfois d'outre-atlantique."  La théorie que la chercheuse expose est aussi attaquée par certains journalistes qui étalent une série d’arguments détaillés sous différents titres du type « un seul os ne peut pas être essentiel » ou « croire que l’homme continue d’évoluer est une illusion » ou « écrire une loi mathématique de l’évolution ne repose sur rien de sérieux » ou « il n’existe aucune preuve d’une loi cachée dans nos gènes » (Science & Vie, décembre N° 1059, 2005). Ces arguments-révolver tombent à une lecture plus attentive (et plus avisée) de certains articles scientifiques publiés au fil des 4 dernières années, voir la collection de la même revue.

            Laissant la science à part et contemplant cet os tellement controversé, avec des yeux intuitifs et bien lavés des préjugés d’ordre scientifique ou religieux, il est impossible ne pas s’émouvoir devant sa forme bizarre. Ce papillon ossifié, assis à la base du crâne, a une « forme »… dépourvue de forme ! C’est une pièce œuvrée d’un grand raffinement, un véritable bijou dentelé ; une vague de mer minuscule, en mouvement, dont l’écume fixée dans le réseau de calcium du tissu osseux, semble vouloir nous suggérer les 26 dimensions de l’univers. Le sphénoïde cache dans sa cavité – « la selle turcique » - une glande (l’hypophyse), ayant une importance capitale dans le maintien de l’équilibre énergétique du corps, grâce à 8 hormones qu’elle secrète, et qui sont directement impliquées dans le processus de la croissance et de la maturation sexuelle de l’individu. On pourrait assimiler le sphénoïde à une antenne interne, qui s’oriente grâce aux modifications génétiques, pour mieux capter « le plan intelligent ».

 Mais voilà, à la même conclusion – du « plan intelligent » - arrivent, par d’autres chemins, des chercheurs de prestige appartenant à d’autres domaines. Le belge Christian de Duve (le prix Nobel de la médecine, 1974) dit que la matière « est obligée » d’aller vers la complexité, « parce qu’elle n’a pas d’autres choix » et que ce processus évolutif est dirigé vers le perfectionnement du cerveau humain, ayant comme but ultime de l’évolution, l’apparition de l’intelligence et de la conscience. Jean Chaline (paléontologue français) reconnaît que la loi de l’évolution est inscrite à l’intérieur de chaque cellule, dans l’ADN. Une équipe interdisciplinaire, - formée de Jean Chaline, l’astrophysicien Laurent Nottale et l’économiste Pierre Grou, - a établit une loi mathématique capable de prévoir les mutations génétiques liées aux grands sauts évolutifs (Science & Vie N° 1059, 2005).

En penchant notre attention vers ce programme de synthèse et d’évolution de la matière vivante – écrit à l’encre sympathique qui, comme on le sait bien, a besoin de lumière ( !) pour dévoiler les vérités qu’elle cache – nous pouvons nous rendre compte de l’unité de la vie terrestre, de notre origine commune, mais aussi de son énorme diversité. Comment ?! J’ai dit « origine commune » et « diversité » ?! Mais les darwinistes soutiennent la même chose : nous tous sommes apparus au bout d’un long processus évolutif des primates, qui, à leur tour, sont apparus d’une autre lignée, ayant pour base la salamandre !! Les deux courants, tellement opposés en apparence, le darwinisme et le néo-créationnisme, pourraient être donc complémentaires… Leur conciliation pourrait commencer à partir des deux constats suivants : « Intelligent Design » envisage le but de la création et le finalisme global de l’évolution, tandis que le darwinisme fournit uniquement les étapes impliquées dans la réalisation de ce processus évolutif, par des petites périodes.

La forme de papillon du sphénoïde, fut choisie semble-t-il expressément pour nous rappeler qu’avant de pouvoir voler, le papillon fut d’abord une larve. Le fait d’être caché dans le crâne, à la base du cerveau, serait le signe que le vol commence à partir de là.

Teilhard de Chardin, ce réconciliateur visionnaire entre la science et la religion, disait: "For the observers of the Future, the greatest event will be the sudden appearance of a collective humane conscience and a human work to make."(„Pour les observateurs du Futur, le plus grand évènement sera l’apparition soudaine d’une conscience humaine collective et du travail humain à faire).                   

Les environ 6000 langues terrestres, où la langue humaine sortie peut-être du premier Verbe, seront-elles capables de travailler à l’accomplissement de la prophétie de Teilhard?
                                                                                                                      1 décembre 2005 
 
(ROMANIAN ACADEMY, Romanian Committee for the History and Philosophy of Science, INTERDISCIPLINARY BULLETIN No. 2,- 2007)

 

 

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Au quotidien

 

Jeune, on a d’ardentes envies.

On veut un suprême bien-être.

On ouvre large les fenêtres

Et l’on accueille les défis.

 

À ce stade, on a des données

Mais nombreuses restent manquantes,

Essentielles ou importantes.

On s’en aperçoit étonné.

 

Les faits heurtant les théories,

On se retrouve dans le doute.

Or, au bout d’une longue route,

On a, peu à peu, mieux compris.

 

Devenus songeurs avertis,

Dans le jardin de la vieillesse,

On se détend avec sagesse,

En éveil, on se divertit.

 

À chacun sa philosophie

Pour se protéger des embûches,

Se relever quand on trébuche,

Avancer serein dans la vie.

 

                                                              10 mars 2007

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Coule le temps au sablier

 

J’évoque, émue en ce matin,

Les chants joyeux, charmants refrains,

Emplis de grâces ou de brillance,

Offerts aux écoliers de France.

 

À capella, à notre compte,

Nous reprenions de jolis contes

Et des poèmes du terroir,

Toujours aux couleurs de l’espoir.

 

Passe le temps au sablier,

M’est impossible d’oublier

L’inconstante bergeronnette

Qui voltigeait, vive et coquette.

 

Quand le réel se fait pesant,

Je donne congé au présent.

Je m’immerge dans le silence

Pour y retrouver l’innocence.

 

                                                           23 janvier 2007

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Au creux de ma réalité

 

 Charme et douceur de cet instant.

Le temps qui passe se fait lent.

Les fleurs nouvellement écloses,

Caressées d’un souffle léger,

Semblent encore ensommeillées.

Tout près d’elles, je me repose.

 

Bleu clair d’un silence parfait.

Joyeux, mon esprit vogue en paix.

Nuages figés au soleil,

Tissés de neige printanière,

Immaculée, et si légère.

Fascinée, je reste en éveil.

 

Confortablement immobile,

  Je savoure la joie tranquille

Qu’il m’est donné de ressentir.

Pas de sublimation trompeuse,

Ni de rêverie fabuleuse,

Plus n’ai besoin de me mentir.

 

                                                                          26 juin 2005
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SOUVENIRS D' ITALIE...

Florence était si belle...

Le temps était si chaud!

Perdues dans les ruelles

Je suais sang et eaux...

 

Les yeux émerveillés

De cette lumière qui mousse

Les sens exacerbés

Par cette beauté si douce...

 

L'Arno suivait son cours

Il caressait la ville

D'un manteau de velours

Pour des épaules fragiles...

 

Et quand le soir venu

Les lanternes s'allument

On voit par le menu

La beauté qui s'exhume...

 

Florence est tellement belle

Et fière de son histoire

Qui même parfois cruelle

A imprimé sa gloire...

 

Heureuse d'être là

Dans ce giron si chaud

Séduite par ses appas

Elle me colle à la peau...

 

Dans la douceur du soir

La fatigue me fuit

Et les yeux plein d'espoir

Je savoure sa nuit...

J.G.

 

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