Dans mon cœur
circule ce minuscule caillou plus léger mais
plus fort qu’une pierre, aussi précieuse soit-elle,
pour se perdre mais respirer quand même
dans une nuit sanguine et noire.
Ce petit caillou résiste à toutes les pulsations
violentes ou douces ; il est tout blanc, voire
transparent, ne se dissout jamais, prend toute
la place car vous êtes partout,
mais insuffisamment fou pour rester là.
Ce petit caillou doit rester debout,
jamais à genoux face à votre cœur de pierre,
qui préfère avec la Seine flirter,
avec mon cœur sans fin jouer, le taquiner,
au risque de le perdre un peu,
puis tout-à-fait un jour.
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