J’évoque, émue en ce matin,
Les chants joyeux, charmants refrains,
Emplis de grâces ou de brillance,
Offerts aux écoliers de France.
À capella, à notre compte,
Nous reprenions de jolis contes
Et des poèmes du terroir,
Toujours aux couleurs de l’espoir.
Passe le temps au sablier,
M’est impossible d’oublier
L’inconstante bergeronnette
Qui voltigeait, vive et coquette.
Quand le réel se fait pesant,
Je donne congé au présent.
Je m’immerge dans le silence
Pour y retrouver l’innocence.
23 janvier 2007
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