Florence était si belle...
Le temps était si chaud!
Perdues dans les ruelles
Je suais sang et eaux...
Les yeux émerveillés
De cette lumière qui mousse
Les sens exacerbés
Par cette beauté si douce...
L'Arno suivait son cours
Il caressait la ville
D'un manteau de velours
Pour des épaules fragiles...
Et quand le soir venu
Les lanternes s'allument
On voit par le menu
La beauté qui s'exhume...
Florence est tellement belle
Et fière de son histoire
Qui même parfois cruelle
A imprimé sa gloire...
Heureuse d'être là
Dans ce giron si chaud
Séduite par ses appas
Elle me colle à la peau...
Dans la douceur du soir
La fatigue me fuit
Et les yeux plein d'espoir
Je savoure sa nuit...
J.G.
Commentaires
Perdue dans les ruelles de Florence, la lumière qui mousse, la beauté qui s’exhume et la fatigue qui vous fuit. Merci Jacqueline de nous faire partager ces instants merveilleux.
Je me suis réjouie de te lire.
Amitiés
Nada
Bonjour Gil,
Si tu mets ton rêve à exécution, ce que je te souhaite, vas-y au printemps en mai par exemple c'est la plue belle période, le climat n'est alors en principe pas trop chaud, c'est ...merveilleux!
Belle journée à toi
Jacqueline
Bonjour Jacqueline
Tu m'as réveillé de belle façon cet ancien rêve d'aller un jour à Florence...
Bonne journée. Amitiés. Gil
Chers Amis d'Arts et Lettres,
Pendant plus de 15 ans, nous avons eu mon mari et moi la chance de nous rendre à Florence 2 à 3 fois l'an pour nos affaires. Nous y restions une petite semaine car nous avions cette volonté un peu perdue aujourd'hui de joindre l'agréable à l'utile...
Je me souviens de la première fois et des plaisanteries de la famille lorsque nous sommes arrivés en voiture par les faubourgs qui comme tous les faubourgs sont plutôt laids!
"C'est ça ton Florence dont tu nous rabaches les oreilles ?..." et puis lorsque nous sommes arrivés au coeur il n'y avait plus que le silence de l'admiration! C'était la fin du jour et le coucher de soleil sur l'Arno m'émeut encore aujourd'hui.
Florence est une ville grave et lumineuse à la fois, somptueuse et populaire, austère et légère, bref tout en contradiction et il faut s'en imprégner pour tenter de la comprendre.
Contrairement aux ides reçues sa cuisine est légère, simple, robuste parfois et toujours pleine de saveur.
Je serais inconsolable Olivier de n'y avoir jamais été et je te souhaite d'y faire très vite un petit séjour qui pour l'artiste sensible que tu es, sera sans aucun doute source d'inspiration!
S'il existe encore il y avait un petit resto dans une ruelle du centre appelé OTORINO, les petite pâtes fraîches aux truffes blanches en entrée et une sole meunière accompagnée d'une salade de pomodore ( tomates) avec juste un tour de moulin à poivre et un filet d'huile d'olive, me fait encore saliver aujourd'hui, OH! j'oubliais accompagné bien sûr de ce délicieux vin blanc ORVIETO... Ou alors, un staeck à la Fiorentina (juste bien grillé) avec une tranche de citron et une bouteille de rouge ANTINORI ! Merveille des merveille... J'arrête ici, heureuse d'avoir ravivé des souvenirs ches certains et d'avoir donné à d'autres envie d'en avoir...
Merci de votre intérêt, belle fin de week-end et à bientôt!
Amicalement
Jacqueline
Merci pour la saveur ...et au week end prochain..;-)...avec des chocolats belges ?
Excellent ! Merci Jacqueline ! Grâce à tes lignes, me voici revenue à la magie de " Firenze " !
Un de mes plus beaux " voyages d'études " , dix jours de découvertes artistiques... toutes disciplines confondues , souvenirs impérissables malgré les dizaines d' années écoulées ! Et, bien sûr, courtes nuitées dans un vieux petit hôtel sur l'Arno ( chambrette avec plafond peint, à la florentine ) !
Je te " guettais " ... jeudi et vendredi étant tes jours favoris pour partager tes lignes avec les Amis d'Arts et Lettres !
Belle fin de semaine ensoleillée ! Amitiés, Nicole