Jeune, on a d’ardentes envies.
On veut un suprême bien-être.
On ouvre large les fenêtres
Et l’on accueille les défis.
À ce stade, on a des données
Mais nombreuses restent manquantes,
Essentielles ou importantes.
On s’en aperçoit étonné.
Les faits heurtant les théories,
On se retrouve dans le doute.
Or, au bout d’une longue route,
On a, peu à peu, mieux compris.
Devenus songeurs avertis,
Dans le jardin de la vieillesse,
On se détend avec sagesse,
En éveil, on se divertit.
À chacun sa philosophie
Pour se protéger des embûches,
Se relever quand on trébuche,
Avancer serein dans la vie.
10 mars 2007
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