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12272731069?profile=originalLe Dimanche du Conte de mai vous propose de profiter des fleurs. Les fleurs qui peuvent aussi éclore au pied des immeubles de quartiers populaires. Des fleurs qu'une princesse ramasse pour les mettre dans ses cheveux...


La princesse que nous vous présentons s'appelle Elisabeth Troestler. Pas d'inquiétude, elle ne viendra pas vêtue d'une crinoline... C'est plutôt chaussée de Dog Martens et emplie d'une bonne dose d'imagination qu'elle traverse les murs de béton et prend son envol.
 
Il y a des histoires que vous reconnaîtrez peut-être, après coup. Car cette jeune conteuse adore lire autrement les histoires déjà écrites. Avec une franchise et un naturel désarmant, Elisabeth donne forme à un univers, et d'une voix sans artifice, vous mène par le bout du nez...
 
 
Au plaisir de vous voir!
Perrine Deltour et Julie Boitte,
pour l'asbl les Dimanches du Conte

 

Quand? Dimanche 08 mai à 20h.  Les places sont à retirer au plus tard à 19h45
Le bar est ouvert dès 19h30 à prix démocratiques.
Où? au Centre Culturel Bruegel, 247 rue Haute à 1000 Bruxelles
Qui?  adultes, et adolescents à partir de 14 ans
Combien? 8/5 euros
Petite restauration à prix démocratiques après le spectacle.
Réservation nécessaire au 0485 67 10 89 ou info@dimanchesduconte.be

Pour de plus amples informations, consultez notre site: www.dimanchesduconte.be

Les Dimanches du Conte de Bruxelles ont lieu grâce au soutien de Hamza Fassi-Fihri, Échevin de la Ville de Bruxelles en charge de la Culture.

 

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journal de bord, dimanche 1er mai 2011

"T'as eu du succès avec ta prestation ?"

 

M'a demandé, hier, sur un début d'autoroute, une connaissance.

 

Je lui avais parlé, en long et en large, de la Nuit de la Chanson Française, à Anderlecht, la veille. Soirée où j'ai participé, en tant que chanteur. Soirée où pas mal de gens (de qualité), que je connaissais déjà ou que j'ai découverts, passaient, m'ont procuré mille et mille émotions, mille et mille images.

 

"T'as eu du succès avec ta prestation ?"

"Je passais le dernier !"

"Tu n'as pas répondu à ma question"

 

En effet ... je n'ai pas vraiment répondu à la question. Je ne l'ai même pas fait exprès. C'était tell'ment automatique. Faut dire : en répondant "je passais le dernier", j'établissais un amalgame (encore inconscient) avec une phrase spontanée de ma pote Véronique Laurent (qui animait la soirée) et qui m'avait dit un truc (humoristique) du genre "veinard, tu pass'ras en vedette". Comme je prends parfois (souvent)  les phrases (qu'on me lance, même au s'cond degra) au pied de la lettre, j'avais inévitablement emmagasiné ces mots si caressants, si encourageants avec ... le fait de passer le dernier.

 

Faut dire ...

 

J'étais encore incapable de savoir, de répondre ... si ma prestation avait plu (au public) ou non.

 

Ce n'est pas toujours évident de savoir, avec exactitude, comment les autres nous perçoivent. Les signes ne sont pas toujours visibles, palpables.

 

Revenons à notre belle "Nuit de la Chanson", à Anderlecht, que je ne regrette pas le monde ...

 

J'ai interprété deux chansons. Comme tous ceux, comme toutes celles qui s'étaient inscrit(e)s à la scène ouverte.

 

Je m'attarderai sur le premier de mes deux morceaux : "J'AI PERDU MON BIC".

 

D'habitude, quand je la chante en public, les gens se marrent à chaque bout d'phrase, j'entends clair'ment les éclats de rire qui fusent par ci par là, je joue même avec les éclats de rire, je ralentis l'tempo, je le réaccélère, je marque des temps de pause pour laisser le public rigoler, je me marre avec. Après la prestation, des gens me reparlent de la chanson (un jour, un gamin m'a carrément offert un bic).

 

Or, ici, à Anderlecht, quand je l'ai reprise ...

 

Je ne percevais aucun écho ... à chaque bout de phrase. J'avais régulièr'ment l'impression que mon morceau tombait dans le vide. Ce qui ne veut rien dire ... dans l'absolu. Mais je n'ai pas senti la complicité (avec le public) que je ressens, d'habitude, quand je reprends "J'AI PERDU MON BIC". Ai-je loupé ma cible ? MOn état d'hyper fatigue, lié à ce que j'avais précédemment vécu la journée, a-t-il joué ? Mystère et boule de gomme.

 

Faut dire : il f'sait noir dans la salle.

Faut dire : beaucoup de gens étaient partis (je passais le tout dernier, je l'ai dit).

Faut dire : le premier rang, assis devant moi, dont je percevais quand même les visages et les ombres, était remplis d'artistes comme moi. De gens que je connaissais, que j'estime et qui sont, aussi, comme moi, très critiques envers eux-mêmes et ... envers les autres artistes (ce qui est normal). Cet état de fait, cette prise de conscience, je l'avoue, ajoutée à mon état de fatigue, me déforçait, me bouffait une bonne partie de mon énergie.

 

Faut dire, aussi ...

 

Quand j'ai démarré ma chanson, j'ai encore ... cafouillé (je dis "encore", oui, parce que ça m'arrive souvent).

 

J'avais emprunté une guitare qui n'était pas la mienne. C'était voulu de ma part. Elle sonnait juste. J'avais, avant de passer, entendu, parmi tous les artistes qui passaient en scène ouverte, Stephan, son propriétaire, chanter et s'accompagner avec cette belle guitare, j'avais été enchanté par le son. Spontanément, je lui avais demandé si je pouvais l'essayer. J'aime tant ces emball'ments, ces émerveill'ments (musicaux ou autres) de dernière minute.

 

Et ... la sangle qui reliait la rosace au chevalet de cette guitare, qu'il faut mettre autour du cou pour tenir l'instrument en équilibre me donnait un sentiment de légèr'té pas possible.

 

Et ... quand j'ai démarré ma première chanson, j'ai encore ... cafouillé.

 

Je n'avais pas prévu que ... la position de la guitare était extrêm'ment basse par rapport à ma taille (ou mon tour de poitrine).

Je n'avais pas prévu que ... pour jouer les accords (rapides) de "J'AI PERDU MON BIC", où il faut changer de ton à tous les couplets, mes doigts allaient trimer lorsqu'il allait falloir sout'nir le rythme.

De fait ... la guitare que j'utilise d'habitude, je la mets beaucoup plus haut, beaucoup plus près de mon cou.

 

En plus ... je me gourrais dans les rimes. Dans les bouts de phrase qui démarrent les couplets, qui suivent "j'ai perdu mon bic", je disais "oui c'est dramatique" au lieu de "voilà bien le hic", et vice versa. D'accord, ça ne choque pas. D'accord, ça m'arrive pratiqu'ment chaque fois que je reprends la chanson. D'accord, j'arrive toujours à rebondir. Mais dans l'état d'esprit où je la chantais, vendredi, au Bizou, ce détail, ajouté à tous les autres, ne me faisait ... pas trop de bien.

 

Si bien que ...

 

Je me suis arrêté après le premier (ou le deuxième) couplet. J'ai pris un tabouret. Je me suis assis. J'ai repris ma chanson. Je me suis senti plus à l'aise. J'ai pu tracer. J'ai pu chanter. Pas de réaction hostile dans le public. Pas d'encourag'ment "visible", non plus. INcertitude, toujours.

 

Est venu ensuite la chanson : "OS'RAIS-JE ENCORE DIRE TON PRENOM ?"

 

Avec l'heureuse surprise d'être accompagné par ... Miche (Stennier) à l'harmonica, Philippe (Mai) au ukulélé, Véronique (Laurent) à la flûte, Aurélien (Belle) au piano. Merci pour cette complicité. Sans nous concerter, l'ensemble, qui avait déjà repris ce morceau, lors d'une autre soirée mémorable, s'est mis autour de moi pour donner des ailes à ma chanson. J'aimais, j'aimais, j'aimais. Je suis prêt à recommencer ... à chaque fois que nous nous retrouv'rons.

 

Sauf que ...

 

Pris, à l'intérieur de moi, par mes éternelles contradictions, mille pensées, au moment où j'interprétais ma chanson, se sont greffées dans mon cerveau, dans mon coeur, au même moment. Je pourrais passer, soyons francs, autant de temps (écrire peut-être un roman) à décrire tout ce qui se passe en moi, au moment où je chante, et que personne, dans le public, peut-être, ne voit, ne sent, ne perçoit. Les artistes qui m'ont accompagné, les artistes qui me liront me comprendront sans doute sept sur sept (ça doit leur arriver aussi, lorsqu'ils prestent).

 

En chantant : "OS'RAIS-JE ENCORE DIRE TON PRENOM ?"

 

Je me suis rapp'lé d'un commentaire d'une personne de mon entourage, lié à ce morceau, quand je l'interprète, en étant accompagné (par un ou plusieurs musiciens) : "C'est drôle, je ne reconnais plus ta chanson ... tu chantes beaucoup dans l'aigü ... et quand tu la chantes seul avec ta guitare, tu descends dans les basses ... et ton morceau passe mieux". Je ne sais si ce commentaire reflète la réalité. Je peux dire : il est intéressant, pertinent, ce commentaire. Ca me donne envie d'essayer, de voir. Tout en étant méfiant, à l'idée de descendre dans les basses, quand je suis accompagné par plusieurs musiciens (quand je vais dans les graves, ma voix perd en sonorité et je crains que la totalité des instruments ne l'étouffent). Mais bon, mes appréhensions sont ce qu'elles sont, elles n'ont peut-être rien à voir avec la perception du public, donc ... le meilleur moyen d'avancer est de risquer. Donc : j'ai chanté ma chanson, accompagné par mes amis, en veillant (consciencieus'ment) à descendre dans des tons graves et à risquer la voix intimiste. Je n'ai pas senti de réaction apparente, dans le public. Faut dire : une chanson intimiste, ça s'écoute aussi ... en silence.

 

Après le spectacle, je me suis isolé. Seul à une table. En regardant tous les potes éparpillés dans la pièce. Certains, autour d'une table, causaient autour d'une bière. Chacun a ses repères pour vivre ses prestations, décanter, reprendre pied à la réalité. J'ai beaucoup de mal, après un moment où j'ai chanté, où j'ai donné mon coeur, vidé mes tripes (ou tenté de les vider), de replonger dans un rapport social avec les gens, où on parle de tout et de rien, où il faut rester debout. J'ai besoin de reprendre mon espace, de reprendre mon souffle (quand on chante, on se dépense physiquement, et la respiration s'en ressent). Je me sens même incapable, dans cet état d'abatt'ment (provisoire) de desserrer les dents et de ... parler. Je me sens extrêm'ment vulnérable devant ... les gens qui passent devant moi, qui m'ont vu chanter et ne m'accordent, en apparence, aucun regard. Je me sens aussi extrêm'ment vulnérable devant ... les gens qui viennent me parler. J'ai si peur de leurs critiques, de leurs restrictions. Je sais à quel point, dans ces moments fragiles, mon coeur ne sait pas les entendre, ces critiques (si vraies soient-elles).

 

Au moment de partir ...

 

Une des participantes m'a dit, en toute amitié : "Ton bic, je commence à le connaître". Allez, ma chanson poursuit sa route et fait son ch'min dans plus d'une oreille. Mais ... à tête froide, un jour plus tard, quand je revisite ce commentaire, je me dis : "ne me fait-elle pas comprendre, dans un sourire, que je chante toujours le même morceau et que j'aurais intérêt à me renouveler ?". Incertitude, à nouveau. Chaos, carrément. Solitude extrême. Tout passe dans mes pores.

 

Dieu sait si je n'aime pas me répéter dans mes morceaux.

Dieu sait si j'aime surprendre, étonner (surtout ceux qui me connaissent).

Dieu sait à quel point j'aime ... me surprendre.

 

Faut dire : en voyant le piano, sur la scène, je voulais tenter "LES PIGEONS DE L'ETANG". Une chanson récente. Qui peut tenir la route au piano. Mais ... j'avais si peur de me planter. Je ne l'ai pas encore vraiment dans les doigts, je m'en rends compte quand je la répète sur mon piano, chez moi ou chez des amis. Mais ... j'avais si peur d'entendre : "C'est dommage que tu la bâcles, celle-là, tu as tell'ment de morceaux au point".

 

Où est l'équilibre ?

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administrateur théâtres

12272733661?profile=originalTraversée de Paris

 

Dans un débordement vocal et physique magistral, Francis Huster met à nu le véritable Marcel Aymé.  Cette « Traversée de Paris » a perdu son « La » bien-pensant de  « -La- traversée de Paris », film pacificateur et édulcoré réalisé par Claude Autant-Lara en 1956 où le trio mythique de  Jean Gabin, Bourvil et de Funès firent merveille.

 

 Ici on renoue avec le texte original de la nouvelle de Marcel Aymé, un texte brut  qui ne ménageait pas les envahisseurs allemands, les adeptes du marché noir, les collabos de tout poil. L’histoire est plus rude aussi. Elle stigmatise une France peu reluisante avec  l’appât du gain, l’égoïsme, la violence, la morale bafouée, la délation, l’étoile jaune.  Les deux compères entreprennent nuitamment cette traversée de Paris afin de livrer un cochon découpé dans des valises… Soit ! Mais l’atmosphère est grinçante  et viciée dès l’entrée de jeu, où, exploit physique de taille,  Francis Huster personnifie tous les personnages à la fois, «  15 000 mots débités cul-sec ».

 

 Quel défi !  Il  exécute sur scène un marathon endiablé, sans costumes ni décors ou autres astuces… "Que le texte, et rien que le texte", convoquant sans relâche une douzaine de personnages… peu recommandables et pourtant nos frères ! Il  mélange à ce point personnages,  pinceaux, accents et intonations que le tableau de cette année 1943 devient une course  macabre  dont on ressort tout étourdi ou sonné.  Le spot de lumière qui le suit pendant toute cette performance de gymnaste au bord de la souffrance physique,  scrute l’histoire sans compromission, l’humour est absent.  Martin, est peut-être un gars honnête et courageux, l’autre, Grandgil, se révèle fourbe et  antipathique. Une vertigineuse discussion genre Dr. Jeckhill et Mr Hyde s’engage sur un rythme à faire peur.

 

Voilà Grandgil qui extorque de l’argent à Jambier, le propriétaire du cochon, traite les tenanciers d’un bar de « salauds de pauvres » et  finit par assommer un agent de police.  Martin découvre alors  que Grandgil est un peintre aisé qui n’est là que pour s’amuser, il entre en fureur et, au cours de la bagarre qui s’ensuit, le poignarde avec son couteau. Huster, seul en scène avec les mots.  Un tour de force scénique et dramatique porté  par le vœu de Francis Huster de rendre justice et hommage à Marcel Aymé, en tant que « Juste de la littérature ».

 

 

 

AU CENTRE CULTUREL D’AUDERGHEM et la saison prochaine qui nous offre un nouvel  échantillon du meilleur théâtre français en général et parisien en particulier,  promet d’être aussi ébouriffante :

http://www.cc-auderghem.be/index.php/nos-spectacles/paris-theatre-1112.html 

 La curiosité est un excellent défaut !

 

 

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A chaqu'un son histoire......

Chaque personnes a une histoire à conter

dans ce monde où la vie a ses choix

Chaque être humain reflète ses pensées

savoir que contre celà il n'y a pas de loi..

 

Les humains tranché dans le vif exprime leur émotion du moment

aux travers de quelques lignes, peintures, photos très parlantes...

 

Nous sommes tous à notre manière confondu dans le temps

le temps de s'apercevoir ce tout qui entoure nos sentiments.

 

Apprendre de la vie de tout un chacun

Avancer petit à petit dans leur jardin

en respectant leurs secrets c'est certain

dans la douceur qu'expriment leurs mains.

 

Etre Artiste c'est se mouvoir de couleurs

rendre triste ce qui est gai et inverssément

Etre artiste c'est parler avec le coeur

se laisser aller dans les ressentis du moment.

 

Je voudrais rendre Hommage à tout celà

dire combien j'aime leurs expressions

Peindre dans l'atmosphère du temps

Ecrire dans l'Univers des sentiments

Photographier chaque instant présent.

 

Je voulais vous dire tout celà

avec quelques mots par içi et par là.

 

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administrateur théâtres

C’était une délicieuse perspective que d’aller écouter l’orchestre philharmonique de Rotterdam en ce jour royal du 29 avril 2011. Son chef d’orchestre, canadien, Yannick Nézet-Séguin , né en 1975 est un phénomène. Il s’intéressa à ce métier dès l’âge de 10 ans et il est frappant de constater que le personnage n’a rien perdu de sa passion  juvénile : il fait de véritables bonds de carpe ou plutôt de  saumon « fugueux » quand il dirige ses concerts et entraîne dans son sillage tout un orchestre de cheveux blonds et de cheveux blancs. On a rarement vu un tel feu dans les moments de « climax » qui émaillèrent cette prestation de Bach à Richard Strauss.

 

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On découvre d’abord une musique soyeuse et de plus en plus pulpeuse avec l’orchestration de Webern de l’Offrande musicale de J.S.Bach : une fugue brillante à six voix, composée en 1935. Chromatisme poussé, enchevêtrement de lignes, timbres romantiques dont on ressort séduit et  … sans voix. Il semble y avoir une continuité extraordinairement naturelle entre ces deux artistes, nés à deux siècles d’intervalle, qui se conclut avec panache sur un crescendo plein d’émotion et de résonnance profonde.  

 

 Vient ensuite le concerto pour deux violons et orchestre en ré mineur BWV 1043  de J.S.Bach  composé en 1720. Une œuvre d’une beauté exquise, un ballet musical entre les deux charmants mousquetaires de la musique :  Lorenzo Gatto et Yossif Ivanov, aux violons. Finesse, humour, assurance : leurs archets virevoltent comme des papillons par-dessus une prairie d’été, en épousailles sans failles. Leur complémentarité bienveillante donne le frisson : et l’entente et l’écoute. Ils croisent l’archet avec humour et jubilation. Rendons aussi hommage à leur fougue et leur générosité juvénile dans le  troisième mouvement, les deux violons ne semblent plus qu’en faire un, les canons et cascades de notes se terminent en un aboutissement plein de sérénité  et de simplicité. Vivats, ovations applaudissements sans fin termineront cette première partie, bouleversante, du concert.

Un cadeau pour le public : le troisième mouvement, en bis.

 

 

En deuxième partie, nous voilà avec le Don Quichotte de Richard Strauss, «  fantastische Variationen über ein Thema ritterlichen Charakters », pour violoncelle et orchestre, op 35  (1897). Deux thèmes s’entrelacent, Don Quichotte est représenté par des solos bouleversants de violoncelle et  Sancho Panza par la clarinette basse et le tuba puis par l’alto. L’orchestre ponctue ces solos dans un esprit de narration fantastique débridée. Les chapitres se déroulent en variations un peu sardoniques. Il y a de l’humour, certes, mais aussi beaucoup de lourdeur. Une chevauchée dans les airs avec une machine à vent renouvelle sans doute l’intérêt de l’écoute, mais on préfère décidément les morceaux de solo où Floris Mijnders, le violoncelliste,  joue en fermant les yeux et en exprimant de son corps de titan aux yeux bleus toutes les nuances de la musique, comme s’il était seul à bord du navire.

Les soli et le  Maestro Québécois  recevront une pluie d’applaudissements enthousiastes.

Rotterdams Philharmonisch Orkest

Vendredi 29.04.2011 20:00

Palais des Beaux-Arts / Salle Henry Le Bœuf

Yannick Nézet-Séguin direction - Lorenzo Gatto violon - Yossif Ivanov violon - Floris Mijnders violoncelle - Anne Huser alto - Rotterdams Philharmonisch Orkest
 
Johann Sebastian Bach / Anton Webern, Fuga (Ricercata) a 6 voci
Johann Sebastian Bach, Concerto pour 2 violons, cordes et continuo, BWV 1043
Richard Strauss, Don Quichotte, op. 35

http://www.bozar.be/webpage_broadcastitem.php?broadc_id=1255

 

http://www.bozar.be/activity.php?id=9781&selectiondate=2011-4-29

 

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administrateur théâtres

Une superbe vidéo aquatique  nous plonge dans l’Histoire du Titanic,  vieille de 99 ans. En ce jour fatidique  du 14 avril 1912, le puissant monde occidental se brisait comme une poupée de porcelaine et s’engouffrait au fond de l’Atlantique Nord pour toujours. On le sait, c’est le  péché  d’Hubris, tant dénoncé par les tragédiens grecs,  qui  fit disparaître  pour toujours ce bâtiment réputé insubmersible, dans "le  crissement d'un patin sur la  glace." Ce navire, aussi  haut que le plus grand des gratte-ciel américains, sombra en quelques heures par  une nuit sans lune, en frôlant l’iceberg meurtrier. Symbole tragique des limites de l’homme et de la dislocation du Vieux monde.

 

La pièce de THIERRY DEBROUX fut écrite quelques mois avant la sortie du film de Cameron en 1996, lui aussi une description d’une catastrophe qui ne cesse d’interroger notre mémoire collective.  Ainsi furent fracassés brutalement, le luxe extrême, le délire du progrès technique et les classes sociales…. Coup de semonce divine? En tout cas, une catastrophe internationale et ici dans la pièce, une catastrophe intime d’une petite fille séparée de sa mère dans des circonstances étranges. De l’immensément grand à l’immensément petit.

 

 Le décor est un vaste plan incliné blanc, le souvenir de l’iceberg,  sur lequel apparaissent - elle,  dans toute sa vivacité, et lui, dans son immense bonhommie - la grande actrice Jacqueline Bir et son merveilleux compagnon, Marc Olinger  jouant Edward, le mari flegmatique. Ils ont tout du beau couple de noces d’argent,  s’intéressant, l’un aux étoiles et aux questionnements de Einstein, et  l’autre à l’infiniment petit : les  pucerons  dévorants le robinier du jardin.

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 Maggy est mystérieusement protégée de ses souvenirs de petite fille par une amnésie infantile  qui a recouvert  les événements du 14 avril 1912.  La surface polie du couple sera fracassée par la  visite soudaine d’un jeune compositeur d’opéra, tout comme le destin fracassa subitement le bateau mythique. Edward, le mari  astronome ne veut pas réveiller les vieux souvenirs. Il traine derrière lui un fardeau aussi lourd que le Titanic. Par amour pour sa femme, Maggy,  il n’a jamais voulu dévoiler les secrets qu’il détient.

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Un douloureux travail de mémoire  pour Maggy s’engage dans un duel avec le jeune compositeur, figure très dramatique. Celui-ci s’est  passionné pour un travail de mémoire palpitant et c’est ainsi que les deux destins se croisent. Il est en effet fasciné par la photo d’une femme, trouvée dans un livre ayant appartenu à son grand-père. Pourquoi ressemble-t-elle tant à cette mère fermant les bras sur son enfant, qu’il a retrouvée dans des documents d’archive du  Titanic? Une énigme familiale qu’il ne peut s’empêcher de vouloir résoudre. Maggy, devenue la proie de réminiscences  troublantes, qu’elle croyait enfouies à jamais,  finit par se prêter au jeu … qu’elle porte élégamment, avec une justesse de ton, une vigueur et une émotion magnifiques.

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A la fin, c’est la catharsis salutaire et l’émergence de la sérénité et de la paix. La petite fille souriante de la vidéo mélangeant subconscient et fonds marins,  apparaît sur la scène en sautillant. Applaudissements vifs et chaleureux.

 

 

        THÉÂTRE ROYAL DU PARC  28 Avril 2011 >> 28 Mai 2011

MISE EN SCÈNE   Thierry Debroux , COMPOSITION MUSICALE de PASCAL CHARPENTIER, 

SCÉNOGRAPHIE ET COSTUMES   Catherine Cosme

 

 

AVEC   Jacqueline Bir,  Anouchka  Vingtier,  Marc  Olinger,  Hervé  Sogne

                                   Le texte est paru aux éditions Lansman.

 

 

 http://www.theatreduparc.be/spectacle/spectacle_2010_2011_005

 

 

 

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Le saut

 

                                                                 Si j'avais écouté mamie,

                                                             Si j’avais mieux compris papa,

Je n’aurais certes pas la vie

Que je vais vous conter tout bas.

.........................................................

Refrain

Saute, saute, sautons sautez,

Par dessus tous les préjugés,

Saute, saute, sautons, sautez!

Vous pourrez bientôt en juger.

Ils me disaient, pleins de tendresse;

Le travail est une richesse

Mais ce que je constatais, moi,

C’étaient les tristes fin de mois.

...............................................................

J’obtins mon baccalauréat,

Une licence, etcétéra

Mais n’ayant un radis en poche,

Je trouvais la vie sotte et moche.

................................................................

Refrain

........................................................................ 

Je voulus écrire un roman

Mais ce n’était pas le moment.

L’éditeur pouvait m’en revendre,

N’avait pas le goût de m’entendre.

......................................................................

Refrain

......................................................................

Comme je ne savais que faire

Je me lançai dans les affaires.

Or, par le plus heureux destin,

Une femme me dit soudain:

............................................................................

Refrain

............................................................................

Je fis même des pirouettes,

Oubliant que j’étais honnête

Et je rebondis sur mes pieds

Riche à faire tout oublier.

..................................................................................

Refrain

.................................................................................

J’ai villa, maison de campagne,

Auto, yacht, tout le superflu
Une intelligenre compagne.

À présent, je ne doute plus

.............................................................................. 


N.B: Musique de monsieur Maurice Durieux,tango humoristique

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Au mois de mai

 

 

                                                                                Refrain 

Voici venu le mois de mai

Plein de chansons et de muguet.

Parfums subtils, toilettes claires

Tendre soleil, douce lumière.

Or comment ne pas vous aimer.

Dans la splendeur du mois de mai?

 

Ier couplet

Le mois de mai est poète

Qui ne connaît pas les défaites

Tous les amours y sont vainqueurs

Il met du bonheur dans les coeurs.

Ô mois de mai de ma jeunesse,

Que de souhaits et quelle ivresse!

Les ans ont fui mais tu reviens,

En t’accueillant je me souviens.

Sont effacés soucis et peines,

Chassés pas une joie sereine.

 

Refrain

...................................................

2 dème couplet

Nous n’ignorons pas que soudain

Tout disparaîtra du jardin,

Se dissipera cette gloire

Lors nous n’oserons plus y croire.

Sans la beauté riche en couleurs,

Moins d’espérance dans nos coeurs.

Chantons, dansons à perdre haleine

Tant que la coupe semble pleine.

Aimons - nous fort en ce moment

Célébrons la vie pleinement!

 

Refrain

...............................................................

NB: Cette chanson a été mise en musique par monsieur Maurice Durieux ,chef d’orchestre à Montréal

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Mon Père (En Hommage)

 

 

 

 

                                                              MON PERE

  

Mon père était pour moi l'abri si merveilleux

J'écoutais avec lui les accords fracassants

Et les lamentations des amants malheureux

Jaillies des pages d'or des opéras d'antan.

 

Hissée sur ses épaules, j'atteignais tout le ciel

Là où l'air cristallin s'évapore en nuées.

Je respirais l'odeur des matins au réveil

Et chevauchais, hardie, des coursiers de fumées.

 

Il est parti un jour, emportant mon enfance,

J'ai lu dans son regard une immense tristesse :

La guerre me l'a pris, blême d'indifférence,

Chaque nuit me semblait tordue par la détresse.

 

Il m'écrivit alors des lettres tissées d'or,

M'enseignant la patience, la foi, l'Espérance

Mais je me débattais dans l'horreur et la mort

Car la révolte en moi me jetait dans l'errance.

 

Puis il est revenu, comme il l'avait promis.

Ses yeux bleus délavés gardant encore l'empreinte

Des longs jours d'une attente enchaînée de soucis

A jamais obscurcis de trop dures contraintes.

 

Pour lui je devenais une grande inconnue,

Une étrange amazone aux yeux de rêveries

Oui, j'étreignais le monde entre mes mains menues

Et, pour le retrouver, j'ai dû mordre à la VIE.

 

Rolande Quivron-Delmeira

 

Ce poème a paru dans le bulletin des anciens prisonniers du Stalag XIIIB

 

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Patrimoine: La Maison de Chateaubriand

12272736453?profile=originalLa Maison de Chateaubriand est un des trois musées départementaux du Conseil général des Hauts-de-Seine avec le musée Albert-Kahn et le musée de l’Île-de-France.
Située à quelques kilomètres de Paris, la Vallée-aux-Loups offre à Chateaubriand en 1807 une demeure à l’écart de la scène politique qu’il quitte pour un temps après avoir publié dans le Mercure de France un article fustigeant le despotisme de Napoléon qui lui vaut la sanction de s’éloigner de la capitale.
12272736090?profile=originalEn novembre 1807, l’auteur s’installe avec son épouse Céleste dans ce qui n’est alors qu’une maison de jardinier, à laquelle il donnera une empreinte toute personnelle qui en fait aujourd’hui une maison d’écrivain singulière, fortement marquée de la présence de l’auteur.
Si c’est à Combourg que Chateaubriand dit être devenu ce qu’il est, la Vallée-aux-Loups est indéniablement l’autre lieu emblématique lié à la mémoire de l’écrivain. C’est là en effet que s’exprime toute la dimension de l’homme, à la fois écrivain, homme politique, voyageur et botaniste.
Incessamment pris entre les feux d’une carrière politique contrariée et d’une vie littéraire féconde, Chateaubriand trouva là un « petit désert » où apaiser son amertume de ne pouvoir occuper sur la scène politique de son temps la place qu’il espérait. C’est là aussi qu’il écrivit quelques-uns de ses ouvrages majeurs et commença la rédaction des futurs Mémoires d’outre-tombe. Enfin, aménageant lui-même maison et parc, il fit de la Vallée-aux-Loups la demeure d’un voyageur immobile vivant au milieu des souvenirs des pays parcourus, disant les patries spirituelles de l’homme comme les correspondances intimes entre nature et lieu de vie et de création.
La Maison de Chateaubriand invite à ce voyage immobile au cœur du romantisme, sur les pas de l’Enchanteur...
Chateaubriand fut propriétaire de cette maison et du parc de 1807 à 1817. La maison est meublée et décorée dans le goût du début du XIXe siècle et évoque la vie et la carrière littéraire et politique de l’auteur des Mémoires d’outre-tombe. Le parc de 14 ha planté par l’écrivain est un miroir de ses voyages.
La Maison de Chateaubriand est une structure originale où se conjuguent, depuis son ouverture au public en 1987, mémoire et création : outre les visites guidées, on peut y découvrir expositions temporaires, conférences, rencontres-débats, spectacles, concerts dans le Grand salon et dans le parc, etc.
La Maison de Chateaubriand est dotée d'un centre de recherche ouvert à tous sur rendez-vous.

Adresse: Maison de Chateaubriand - 87, rue Chateaubriand - 92290 Châtenay-Malabry
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Patrimoine: Maison d'Auguste Comte à Paris

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12272734253?profile=originalAuguste Comte vécut au 2ème étage du 10 rue Monsieur le Prince entre 1841 et 1857. C’est là qu’il recevait Clotilde de Vaux, les membres de la Société positiviste et qu’il écrivit le dernier volume du Cours de Philosophie positive consacré à la sociologie.
L’appartement a été restauré et reconstitué tel qu’il était à la mort du philosophe en 1857, avec son mobilier et quelques affaires personnelles. Il se compose de cinq pièces (salle à manger, salon, cabinet de travail, salle de cours, chambre) et d’un vestibule. Des manuscrits (fac-similés) et divers documents exposés dans des vitrines expliquent les étapes de sa vie.

La bibliothèque possède à l'heure actuelle 600 livres environ en français, 250 livres en langue étrangère, 1000 brochures et 4 collections de périodiques sur le positivisme. Compte tenu de sa spécificité, la bibliothèque contient de nombreux ouvrages rares, voire introuvables comme "Le Cours de philosophie positive" de 1864, en 7 volumes, ayant appartenu au Dr Bertillon, préfacé et indexé par Littré, ou encore des ouvrages sur le positivisme hongrois, chinois et d'Amérique Centrale. La bibliothèque a pour principaux thèmes la sociologie, l'histoire des sciences, la religion, la morale ainsi que la politique.

La bibliothèque est dépositaire :
-De l'œuvre d'Auguste Comte (Editions du XIXème et du XXème siècles, Correspondances, oeuvre en français et traduites)
-D'une présentation de l'œuvre et du philosophe par ses disciples
-De commentaires sur un aspect spécifique du positivisme
-De revues (de 1867 à 1914 : la Revue occidentale, la Revue positiviste internationale, la Philosophie positive)
-De travaux universitaires récents (thèses, actes de colloque, réédition, dernière parution)
De brochures (documents divers classés par thèmes : sciences sociales, religion, morale, politique…etc)

Les archives :
Le fonds d'archives s'est constitué dès la mort d'Auguste Comte. Les disciples, pour conserver leur patrimoine, ont acheté l'immeuble. L'héritage du maître a ainsi été sauvegardé. Pierre Laffitte, François Saulnier, Paulo Carneiro et bien d'autres encore, se sont ensuite chargés de conserver et de répertorier les manuscrits du philosophe (correspondance, brouillons, notes, cours, réflexions...).

Au cours du XIXème et du XXème siècle, le positivisme s'est propagé un peu partout dans le monde : Europe, Turquie, Etat-Unis, Amérique Centrale et Latine, et en particulier au Brésil. Un fonds d'archives est donc en portugais, espagnol, anglais, italien et témoigne de l'importance de la philosophie positive, né au XIXème siècle, à Paris et connue aujourd'hui à l'étranger. Outre les brochures et documents divers retraçant l'activité des positivistes en leur pays, une riche correspondance (2400 lettres) entre disciples a été rassemblée.


Le centre de documentation conserve toute l'histoire de l'Association internationale "La Maison d'Auguste Comte" ainsi que celle des associations ou sociétés positivistes qui l'ont précédée : Société positiviste d'enseignement populaire supérieur (1876), groupe d'étude positiviste (1925), cercle des prolétaires positivistes de Paris (1875) ….En effet, ce lieu continue de vivre après la mort de Comte : cours, réunions politiques, pratique religieuse du positivisme. Laffitte y enseigna le cours d'Histoire générale de l'humanité et en tant que successeur d'Auguste Comte, une grande partie de son œuvre (lettres, cours, circulaires, discours, essais, sacrements) a été conservée par le centre de documentation.


La maison d'Auguste Comte est située 10 rue Monsieur-le-Prince à Paris

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La Fondation Saint-John Perse n’est pas une « maison » ; Saint-John Perse était un nomade et sa poésie vante le monde, l’ailleurs. La Fondation, instituée par Saint-John Perse en 1975, conserve les collections léguées par le poète et son épouse à la Ville d'Aix-en-Provence en 1975. Installée à la Cité du Livre, elle conserve et met en valeur ce patrimoine unique, le met à la disposition des chercheurs et traducteurs venus du monde entier, rassemble un fonds documentaire sur le poète et la poésie, édite des publications et organise des expositions liées au monde du livre (écrivains, artistes, éditeurs).
L'oeuvre et l'itinéraire de Saint-John Perse sont marqués par l'errance, l'exil, la soif d'espace. Au cours d'une dernière escale en terre provençale, le poète nomade choisit la ville d'Aix-en-Provence, pour sa tradition universitaire et culturelle, afin de mettre à l'abri ses archives personnelles. "Innombrables sont nos voies et nos demeures incertaines" écrit l'auteur de Pluies.

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A travers 20 000 documents, la Fondation restitue l'univers culturel d'un des plus grands créateurs du XXe siècle : manuscrits, correspondances, livres de la bibliothèque personnelle, éditions de l'oeuvre, travaux critiques, photographies, oeuvres d'art, objets, disques et dossiers. Ces fonds se distinguent par leur caractère patrimonial (14 100 documents ont appartenu à Saint-John Perse) et la multiplicité de leurs supports. Témoignages uniques, ils recomposent l'itinéraire intellectuel de Saint-John Perse et mettent en évidence la minutie de son travail de création. Des acquisitions et des dons viennent régulièrement enrichir les collections.


La Cité du Livre à Aix-en-Provence:
Abritée dans un premier temps à l’Hôtel de Ville, la Fondation est installée depuis 1989 sous les verrières de la Cité du Livre, aux côtés de la Bibliothèque municipale Méjanes. D’autres fonds patrimoniaux y sont conservés, comme la célèbre bibliothèque du Marquis de Méjanes léguée aux États de Provence en 1786 et les documents déposés par la famille d’un autre Prix Nobel de littérature : Albert Camus. La Cité du Livre offre un bel exemple de réhabilitation d’une architecture industrielle du XIXe siècle. Ce centre culturel, ancienne usine d’allumettes, est aujourd’hui situé au cœur de Sextius-Mirabeau – l’une des réalisations les plus marquantes en centre ville – à proximité de grands équipements : le « Pavillon noir » (ballet Preljocaj-Centre chorégraphique national de la région PACA) et le « Grand théâtre de Provence » (salle de spectacles du Pays d’Aix).

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12272734471?profile=originalVascoeuil, but de promenade renommé dans le magnifique Pays des 3 Vallées, à l'orée da la Forêt de Lyons, la plus grande hétraie d'Europe. Le château de Vascoeuil est un haut-lieu normand dont l'histoire remonte à plus de 1000 ans, aujourd'hui Centre d'Art et d'Histoire. A partir de 1842, et pendant plus de 20 ans, Jules Michelet a vécu, pensé et écrit à Vascoeuil. Il est possible de voir son cabinet de travail, restauré à l'identique au sommet de la tour, et de visiter le Musée Michelet, installé dans une dépendance du XVIIIème siècle, qui présente de nombreux souvenirs de l'historien, de sa famille et de leurs hôtes. Au château sont présentées d'importantes expositions temporaires d'artistes contemporains de renommée internationale. Le parc paysager et le jardin à la française accueillent aussi une véritable galerie ouverte qui réunit en permanence un ensemble de plus de cinquante bronze, marbres, céramiques et mosaïques d'artistes du XXème siècle. Vascoeuil, "lieu unique", selon le mot de Jules Michelet, où l'art, l'histoire et la nature fusionnent en parfaite harmonie.

12272734680?profile=original12272735274?profile=originalJules MICHELET, historien français (1798-1874), avait établi son Cabinet de travail, aujourd’hui reconstitué à l’identique, au sommet de la Tour du Château où il écrivit une importante partie de son oeuvre. notamment « Histoire de France » et « Histoire de la Révolution française ».
Son travail et sa vie sont rappelés au Musée MICHELET, le seul existant en FRANCE.
Installé dans un bâtiment du XVIIIème siècle, cette création qui coïncide avec le bicentenaire de la Révolution française en 1989 a été possible grâce à la contribution des Conseils Généraux de l'Eure et de la Seine-Maritime, du Conseil Régional de Haute-Normandie ainsi qu'à l'appui de plusieurs partenaires privés.

Il veut retracer la vie, l'oeuvre et l'influence de Jules Michelet qui découvrit Vascoeuil en 1841, alors qu'il est au faîte de sa gloire intellectuelle, véritable conscience des historiens, des penseurs, des écrivains de ce milieu du XIXème siècle. En véritable romantique, il se donne totalement à son oeuvre. Il veut montrer la place du peuple. Il veut créer une Histoire totale. Il veut montrer , que l'Homme se bat contre la nature, l'Esprit se bat contre la matière, la Liberté se bat contre la facilité.

Les ouvrages de Maître PAPILLARD qui ont pour nom : « Mille ans d'histoire à Vascoeuil », « Michelet à Vascoeuil », « Michelet et la Normandie » sont en vente à la Galerie, dans la Cour d'Honneur.

Ce livre « Michelet, Moi amoureux de Vascoeuil », préfacé par André CASTELOT, où chaque document, sculpture et objet sont détaillés est indispensable à la visite du musée ”.

12272736077?profile=originalUn château, un jardin, un musée... et de l'art contemporain en prime pour un parcours entre présent et passé.

Adresse : Château de VASCOEUIL, 8 rue Jules Michelet 27910 VASCOEUIL

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Les nuits de mai

 

 

Les nuits de mai sont magiques,

Elles sont de douces promesses d'été,

Elles sont sauvages.

Parfois,

Elles se parent d'éclairs flamboyants,

Se lavent d'une pluie fraîche,

Nous laissent  rêveurs,

Nous abandonnent  à nos désirs,

À nos inavouables fantasmes,

Les nuits de mai sont des chimères.

 

Nadine-Lia Lejeune

Extrait de "Je dois vous dire..."

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Aider Cet autre qui se blottit dans le noir.

J'aimerai aider cet autre tapis dans le noir

celui qui ne vois en lui que le désespoir...

 

L'aider à voir ce jour emplie de soleil

là où l'on marche en etat d'éveil...

 

Lui apprendre à marcher la tête haute

marcher  à coté de lui, côte à côte...

 

Lui apprendre à aimer ce qui est en lui

puiser cette énergie qui est dans sa vie...

 

J'aimerai l'aider à rire de ses ennuis

garder au fond de lui son rêve

celui qui donne un sens à sa vie

Oublier ses larmes , les jours de pluie.

 

L'aider à déceler la lumière des étoiles

Dégarger le ciel de son brouillard

Jeter au loin  son chagrin , ce voile

qui aime à étouffer son don, son Art.

 

J'aimerai tout celà et ouvrir la porte

jeter les clefs qui l'enferme de la sorte

Il y arrivera c'est certain , un jour

Il choisira le chemin de l'Amour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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