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Et si

Et si je m'étourdis dans le bruit

arrive à ne plus penser.

Si dans le calme de la nuit

je m'empêche de rêver.

 

Et si durant le jour

je vois ton indifférence,

j'ai mal dans mon amour,

pour toi quelle importance.

 

Et si je ris, chante et danse

m'entoure dans la joie,

ce n'est  pas par offense,

mais pour oublier que tu t'en vas.

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Mon âme

 

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Je ressens et j’existe, moi,

Cette créature agissante,

Ne sachant même pas de quoi

Est faite son âme émouvante.

 

Moi, dépend d’un petit moteur,

Silencieux mais énergique,

Et aussi d’un ordinateur,

Tous deux de matière organique.

 

Qui anime l’ordinateur

Pour libérer l’intelligence?

Qui choisit ce à quoi je pense,

Suivant un mot inspirateur?

 

L’âme est d’une essence divine.

Nourrie de l’énergie du corps,

Elle active tous les ressorts.

Dans mon regard, je la devine

 

7 avril 2011

 

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journal de bord, vendredi 8 avril 2011

Une anecdote.

 

Hier, je rentre de tournée.

 

Rentré au bureau, je rassemble les recommandés et les paquets non présentés.

 

Il est seize heures moins ... dix minutes. Ca va, je suis encore "relativ'ment" rentré dans les temps. Je vais scanner ces envois, avec la mention "absent".

 

Ensuite, je retournerai (eh oui), sur les lieux de ma tournée, y avait beaucoup de courrier aujourd'hui, y aurait pas eu moyen de toute façon de livrer tout (le courrier) d'une traite, c'est jeudi, c'est brusquement plein soleil (comme en été), c'est réjouissant (d'accord), mais quand on marche quatre kilomètres (eh oui, pas moins) en tournée par ce temps-là, on risquerait d'avoir le tournis si on presse le pas, j'avais donc décidé dès l'départ de faire le trajet en deux fois ...

 

Voilà que ...

 

En rassemblant, au bureau, un peu avant seize heures, les recommandés et les paquets non présentés ...

 

Je m'aperçois que ...

 

Il manque un paquet. Et pas des moindres. Un paquet qui était destiné à un client ... absent, un paquet que j'ai avisé, un paquet qui, en plus de la signature sur l'avis, nécessite un coût de dix euros. Je fouille deux, trois fois. Je ne le trouve nulle part.

 

Miracle : je suis calme, aujourd'hui. Miracle : j'ai bien récupéré, la nuit dernière. Je trouve la force d'aller le signaler aux responsables (de la poste), encore présents. En leur précisant que ... en repartant en tournée, je m'attarderai aux endroits précis où j'aurais pu égarer ce ... paquet déjà légendaire.

 

Seize heures.

 

Je repars donc sur les lieux de la tournée, comme prévu.

 

Je refais le trajet. Rue du Couloir, 20 (lieu où, en tournée, je recharge mon caddy) : le paquet ne s'y trouve pas. Rue des Champs Elysées, 18A (autre lieu où, en tournée, je recharge mon caddy) : le paquet ne se trouve pas au dessus des boîtes aux lettres (où j'aurais pu l'oublier, en rassemblant, y a quelques heures).

 

Je reprends la route.

 

Rue du Couvent.

 

Une dernière intuition me guide.

 

Rue du Couvent, 7

 

Entre deux roues de bagnole, je tombe nez-à-nez avec ... le fameux paquet.

 

Effectiv'ment, tout à l'heure, mon caddy (à trois étages) a basculé, carrément valsé par terre (trottoir irrégulier ?) et je me suis efforcé, sans broncher (quand le scénario "emmerdant" fait partie du voyage, on trouve des stratégies pour ne plus "trop" perdre le nord), de tout remettre en ordre.

 

Effectiv'ment, le fameux paquet, dans la lancée, s'était égaré plus loin que prévu. Et ... dans mon champ visuel, malgré toute ma bonne volonté, quelque chose m'a échappé.

 

Ca va, ça va, j'ai récupéré l'engin. 

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administrateur théâtres

 

 Musica Deuxième (Marguerite Duras)


   

Du 11 mars au 9 avril 2011, au THEATRE DE LA PLACE DES MARTYRS.

D'après Marguerite Duras. Mise en scène de Philippe Sireuil. Une femme. Un homme. Ils se sont aimés, ont formé un couple, se sont mariés pour faire "comme tout le monde". Le temps, ses affres et ses tentations ont suivi leurs pas, jusqu’à les perdre...

Deux comédiens suisses romands: L’une semble être une variante de Juliette Binoche ou de Fanny Ardant, l’autre de  Michel Piccoli. Cela pose déjà les personnages et leurs affects.  Après la liquidation de leur mariage cassé, voici leur ultime rencontre dans l'entre-deux d’une scène bi-frontale,  sorte de couloir qui sépare deux assemblées d’yeux interrogateurs installés dans la pénombre formant une double toile de fond observatrice.

 

Eux deux  sont enfermés dans une moustiquaire, entre une fenêtre aveugle à droite et une double porte d’hôtel de province vers le Rien, à gauche. Ou l'inverse pour les autres qui regardent aussi. Pas d'issue: ils sont pris au piège. 

 

La lumière d’entre-deux est faiblarde: le twilight anglais. Leur amour dévorant aura été  la relation la plus forte et la plus intense dans leur vie car ils sont maintenant exsangues, tous deux vidés de leur énergie vitale. De plus  ils se sont tous deux rapprochés très dangereusement de la mort.  Plus jamais ils ne renverront la lumière. Un constat pénible.  Le public  assiste impuissant à « cette rhétorique du désastre amoureux, au ballet des figures imposées de la désespérance ; à vivre, comme par effraction, cette joute ultime où il viendra sans être vu, comme un voyeur de hasard, ou un client de peepshow, pour mieux entendre ce qui se dit, mais aussi ce qui est tu ». Paroles de  Philippe Sireuil, le metteur en scène.

 

 

 

Mots simples, texte poignant:

 

ELLE. - Et de toi, qu'est-ce que tu faisais de toi ?

LUI. - Je ne l'ai jamais su.

Silence. L’histoire des amants d'Évreux devient un fait-divers, une fiction.

ELLE, dit au public. - On avait renvoyé la femme de ménage. On avait honte de

nous, on avait peur qu’elle raconte dans la ville. Tout était sale, il n'y avait

rien à manger. On ne se parlait plus qu'en hurlant.

LUI, dit au public. - Un soir les voisins ont appelé la police. Ils voulaient nous

emmener au commissariat pour vous protéger de moi.

Ralentissement. Un temps.

ELLE, dit au public. - Après on n'a plus appelé les voisins. On ne les a plus

appelés.

LUI. - Après on n'a plus appelé personne. (Un temps.)

Après on est mort. (Un temps.)

On nous a trouvés morts. (Un temps.)

Ensemble. (Un temps.)

Par terre.

ELLE. - Oui.

Silence. Et puis soudain il crie bas. La figure dans les mains.

Sous les mains les yeux sont fermés, le visage reste détruit.

LUI. - Je veux une histoire avec toi.

Je veux ça.

Vivre avec toi.

Une histoire avec toi. Partir avec toi.

Enfermé avec toi dans une maison. Je veux ça.

C'est ça. Je veux ça.

Elle s'éloigne de lui, elle ne peut pas rester près de lui alors qu'il est dans cet

état. Et elle parle, pour parler, sans voix, de ces meubles du garde-meuble,

cette fausse donnée de l'histoire.

ELLE. - Pour … ces choses … du garde-meuble … à vrai dire je n'en ai plus

l'emploi … (Un temps.) Prenez les, vous … pour un jour vos enfants ?

 

Les corps et les visages sont plantés là,  comme des personnages de scène funéraire égyptienne, de profil,  avec la mort ou l’éternité rôdant partout. Une urne pour recueillir les cendres inutiles.  Le dos-à-dos règne en maître, le regard  de la femme se perd dans le vide,  le « vous» poli enterre des  pointes de «tu»  et d’intimité. Las, on est impuissant à sauver les paramécies dans le bocal : car elles sont figées dans l’impuissance face au changement, l’absence d’idéal, la fragilité personnelle, l'incommunicabilité et la solitude, sauf cette ultime fois. Mais tout est  inéluctablement consommé, dans l'intimité de leur théâtre. Seule la musique reste. Et l’obscurité.

 

Distribution : Avec Anne Martinet, Philippe Morand

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administrateur théâtres

            Invitation au Mont des Arts : Joan Miró, peintre poète

 

Le saviez-vous ? « La peinture, c’est étudier la trace d’un petit caillou qui tombe sur la surface de l’eau, l’oiseau en vol, le soleil qui s’échappe vers la mer ou parmi les pins et les lauriers de la montagne." » Joan Miró


L’Espace culturel ING et les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, en collaboration avec la Fondation Miró de Barcelone, présentent une exposition de quelque 120 peintures, gravures, sculptures et dessins qui illustrent la prédominance du caractère poétique de la palette du peintre.  L’accent est mis sur la production du peintre catalan à partir des dernières œuvres qu’il réalisa juste avant la Seconde Guerre mondiale et la célèbre série des Constellations exécutée durant la guerre.

 

Prélude

Assassiner la peinture : “J’ai pensé qu’il fallait dépasser la “chose plastique” pour atteindre la poésie… Vivre avec la dignité d’un poète.” 

Quelques œuvres des années 20 démontrent l’abandon progressif de la référence à la réalité.  Ainsi, la « Danseuse espagnole » de 1924, provenant des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et « Le cheval de cirque » de 1927 appartenant au Musée d’Ixelles et restauré par ING témoignent de la transformation des figures en suggestions d’émotions et de sensations. Les pulsations visuelles et sonores se confondent. Ondes sonores du phonographe ou froufrous lestes de la robe de la danseuse? La voix est chaude.  Une chevelure noire en forme de soleil. Une sorte de « M » en bas du tableau à gauche en contre-pied des trépidations de flamenco ? Olée ! La toile devient un champ poétique accroché au mouvement: les pointillés et l’éventail virevoltent vers l’infini. Et si le monde n’était que spectacle? Il le veut poésie pure.

Miro, que l’on prenait peut-être pour un bouffon farceur de la peinture, est épris de profondeur : il guette l’essentiel dans un grain de poussière.  «  Et que partout on trouve le soleil, un brin d’herbe, les spirales de la libellule.

Le courage consiste à rester chez soi, près de la nature qui ne tient aucun compte de nos désastres. Chaque grain de poussière possède une âme merveilleuse.

Mais pour la comprendre, il faut retrouver le sens religieux et magique des choses, celui des peuples primitifs… » 

 

Nourri de littérature, fort de l’expérience du mouvement surréaliste, sensible à l’appel conjoint du primitif et de l’enfant, Miró va développer une œuvre faite de figures et de couleurs symboliques par lesquelles le monde se résume au bonheur de la poésie. 

C’est son antidote pour conjurer tour à tour  la douleur des événements tragiques de la guerre civile espagnole, les affres de la guerre mondiale qui se prépare et la vie de misère qu’il mène en exilé.   Il s’efface pour chercher l’essentiel et agir sur le cœur et l’esprit de ses contemporains.  La seule dignité est dans la poésie.  Il exploite tout un répertoire de motifs récurrents qui devient une véritable écriture picturale. Elle est faite de femme…. d’oiseaux, serpents, escargots, araignées, cornes de taureau,  échelles, yeux, soleils, lunes, étoiles, pictogrammes puisés  dans l’immuable de  la nature. Aucune forme n’est quelque chose d’abstrait ou d’innocent,  elle est le signe de quelque chose. Boules, étoiles, lignes brisées, spires font partie d’une essence poétique et d’une quête de sens.

 « La même démarche me fait chercher le bruit caché dans le silence, le mouvement dans l’immobilité ; la vie dans l’inanimé, l’infini dans le fini, des formes dans le vide, et moi-même dans l’anonymat»   

 Les couleurs primaires illustrent fortement la violence, le sang, la spiritualité, l’énergie vitale, la matérialité, la structure. Miro recherche le rayonnement qui existe dans les choses les plus humbles, la force d’âme primitive et fondatrice qui participe au Mythe.  Comme on est loin de la bouffonnerie!

 

 

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Le cheval de cirque 1927.               Rien que pour vos yeux: « Ce qui compte, ce n’est pas une œuvre, mais la trajectoire de l’esprit durant la totalité de la vie. » 

 

Comme en poésie
L’utilisation de techniques propres à la poésie, comme par exemple le déclenchement d’une peinture sur base d’un accident, d’une forme ou d’une texture, la libre association de motifs graphiques, en passant par le collage, joue un rôle important dans la genèse d’une série de  ses peintures. L’influence de l’écriture automatique de ses amis poètes surréalistes qu’il côtoie à Paris, où il séjourne après avoir fui Barcelone, est très nette dans une série d’œuvres datant de 1933.

 

Désir d’évasion
À l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale en 1939 Miró, installé à Varengeville-sur-Mer, commence à peindre la série de 23 petites gouaches : les  « Constellations » qu’il éditera quelques années plus tard, accompagnée de textes d’André Breton.

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...Personnages dans la nuit guides par les traces phosphorescentes des escargots …Le 13 l’échelle a frôlé le firmament …Femme à la blonde aisselle coiffant sa chevelure à la lueur des étoiles ...Femmes au bord d’un lac à la surface irisée par le passage d’un cygne …Le chant du rossignol à minuit et la pluie matinale 

 

Cette série, qui prend sa source dans son amour de la musique est constituée comme une suite. Elle est une sorte de réseau de formes enchaînées les unes aux autres faisant le parallèle entre la représentation de la réalité extérieure du cosmos, et l’aspiration à une paix intérieure, sorte de mysticisme de l’infini. Les titres poèmes sont des pistes éloquentes.  Ses motifs récurrents, spires, étoiles, soleils, yeux, échelles, araignées, dispersés sur un fond uni, symbole de la matière,  traduisent un profond désir d’évasion et d’abandon du « moi » premier.  Toucher à l’essentiel, avec un minimum de moyens. Découvrir le sens par l’architecture et la chorégraphie des couleurs et des formes.  

 

Les séries « Archipel sauvage », 1970, et « L’espoir du navigateur », 1973, font également partie, avec d’autres toiles importantes rarement exposées, d’une série d’œuvres consacrée aux voyages, synonyme d’évasion du contingent vers les espaces infinis de l’esprit, ouvrant la voie vers l’espoir. Contraste avec la détresse du monde qui l’entoure. “Un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème.”
À ce cycle thématique, on peut rattacher la passion de Miró pour la pureté et la force magique de l’art rupestre primitif, mais également l’essentiel et la force chromatique et symbolique des peintures romanes catalanes qu’il admire tant.

 

Peintre parlant
La passion de Miró pour la poésie le conduira à s’impliquer dans l’édition de livres pour bibliophiles. « Parler seul » de Tristan Tzara et « Á toute épreuve » de Paul Eluard, montrent combien le travail de l’artiste est personnel et complémentaire, à concevoir comme un accompagnement plus qu’une illustration. Miró marque son souci des rythmes, des tons et de la nature des vers. La couleur joue un rôle primordial.

 En complément de ces éditions, une série de petites œuvres, également riches en couleurs des années ’70, illustre la couleur des rêves: la poésie par la couleur.

Poésies courtes, essentielles, aux tons simples qui tirent leur force dans les suggestions de la nature et de ses saisons, les haïkus illustrés par Miró développent, avec d’autres œuvres des années ’60-’70, la poésie par la ligne, quelle que soit la matière ou le support. « Cette simple ligne est la marque que j’ai conquis la liberté ! »

 

Le mythe de la femme

Enfin, cette exposition comporte des séries d’œuvres, entrecroisées chronologiquement, consacrées au mythe de la femme - évasion encore,  et refuge, peut-être. C’est la Mère Nature et  l’oiseau mythologique, symbole masculin. L’œil, on l’aura compris, représente le  symbole féminin.  Il s’agit de tableaux caractérisés par des couleurs vives, d’épais coups de pinceau, d’écrasantes traces de noir qui expriment la violence du cycle vital et de la nature. Femme et oiseau symbolisant l’ancrage à la terre et le désir d’évasion vers le ciel. Tout est à sa place ou tout s’écroule. Equilibre parfait : on ne peut ni ajouter ni soustraire une ligne ou un point, c’est le véritable génie de Miro.  

 

 

 

Pour petits et grands
Afin d’explorer davantage le processus créatif de Miro, un atelier de découvertes artistiques est intégré dans l’exposition. Plusieurs stations de travail interactives, développées par l’asbl ART BASICS for CHILDREN sont mises en place et incitent les visiteurs, qu’ils soient enfants ou adultes, à se plonger dans la vie de Miró, ses lieux de résidence, ses sources d’inspiration, sa palette de couleurs, ses différents styles… Un livre de "Miróglyphes" reprend les pictogrammes utilisés par l’artiste à titre de métaphores. « L’atelier de rêves de Miró», équipé d’objets trouvés et de matériaux stimulants donnent la possibilité à chaque visiteur, seul ou accompagné d’un guide-animateur, de dessiner sa propre constellation, de peindre, de faire des collages, d’imprimer, de travailler la terre glaise et de réaliser une mosaïque murale…  Le visiteur a également la possibilité de créer son propre "livre d’artiste" poétique, le tout visant à développer une sensibilisation qui se situe aux confins de l’art et de la vie.

Cette exposition est réalisée dans le cadre du projet « Un printemps surréaliste au Mont des Arts ». Plusieurs conférences seront organisées par Educateam, le service éducatif des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique,

 

à l´Espace culturel ING.
24.03.2011 > 19.06.2011 Joan Miró, peintre poète, Place Royale 6, 1000 Bruxelles

Soyez curieux: http://bongo.zoomin.tv/videoplayer/index.cfm?id=411946&mode=normal&quality=2&pid=lalibre

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Ombr'elle - Les droits ne sont jamais acquis

Que la fête de nos droits et de nos libertés continue

et qu’ils et qu’elles prennent la clarté,

à l’occasion de la journée internationale des femmes 2007


OMBR’ ELLE

 

As-tu demandé le prix du soleil

Au Roi Soleil

Toi que l’Ombr’elle couvre de dentelle

 

Ton regard sera fuyant

Et ton rire peu franc,

La réserve est de rigueur

Enfouis ton ardeur

 


As-tu demandé le prix du soleil

Au Roi Soleil

Toi que l’Ombr’elle couvre de dentelle



Coussin de privilège, territoire naturel,

Le monde se joue sous ton regard sans ton regard

Tu as entendu, sans ta voix :

« Ne déçois pas, il y a de la soie, efface-toi… »



As-tu demandé le prix du soleil

Au Roi Soleil

Toi que l’Ombr’elle couvre de dentelle



Piercing au nombril et faux cils,

Clair-obscur du futur,

Sur un fil tu te balades

Dans l’ombre tu parades



Théâtre d’ombres chinoises

Où objet et sujet s’entrecroisent

Sur la trame d’un drame qui nous gagne

Les droits et les lois ondoient…

Objet ou sujet - état latent -

En équilibre infirme s’attache à leurs pas

Bascule et sombre dans la trouée

D’un flou cultivé aux filaments dorés



As-tu demandé le prix du soleil

Au Roi Soleil

Toi que l’Ombr’elle couvre de dentelle



Funambules aux libertés contrefaites

Vos ombres en mouvement défient le temps.

Rester branchées, soirées paillettes,

Nuits cadencées, cages dorées, oubliettes



Cadran solaire, écrin caduc

Corps figés inondent les papiers de luxe.

Pavlov offre à ces pages glacées,

Brutalité cruelle, une vie éternelle

Sous ces coups de projecteurs

Qui mourront aux petites heures

Séducteurs nocturnes, fossoyeurs

Remplissent les fosses communes

Y glissent les Ombr’elles en pluie de dentelles

 

Tu es l’objet des Rois Soleils



Ose la clarté, quitte le nid

Ne te laisse pas noyer, reste à midi



Au rythme de l’océan, jette l’Ombr’elle

Qu’il l’avale, triomphale, et que du ressac

Éclate tes propres volcans, écume de liberté

Deviens l’empreinte de tes singularités



Ne demande plus le prix du soleil

Au Roi Soleil

Toi que l’Ombr’elle couvrait de dentelle



À cette amitié pleine de vie et de rires,

À toi ,Pascale P.d.R

 

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69 km sans frontière, suivons la rivière.

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Tendre Dendre

Miroitement d’un baiser volé
Volute glissée sur tes draps mouillés
Tendre Dendre l’entraîne souveraine
Voyeuse, complice de nos soupirs
Lèche une péniche voyageuse,
Mélodieuse trace à la sève juteuse.

Miroitements de nos lèvres vagabondes
Se fondent en habits de fête
Tendre Dendre abonde, solitaire
Module ses flots en arpèges
Accord parfait de nos pensées
Arborescence d’une vie cachée.

Miroitements de nos regards enjoués
Indiscrétion du voyage, délicat rodage
Tendre Dendre les prend en otages
Écheveaux de soies bleue, brune et verte
Vitraux plombés de nos fêlures – détails
Algues se confondent sur l’eau, lissent nos ombres
Larmes clandestines – perles noires
Sur toi timidement se sont couchées
Miroitement, tendre Dendre t’abandonne, vibrionne…
Rivière en crue hurle, brise le pont d’une péniche désaffectée
Cassure de nos secrets percés, éclats de nos baisers exécutés
Miroitements furtivement se sont retirés.

© Tous droits réservés sans l’accord de l’autrice – dépôt SABAM

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Une idée fixe

 

Le cerveau n’en fait qu’à sa tête.

En vérité, heureusement,

À nous guider fidèlement,

À nous éclairer, il se prête.

 

Mais il advient, par accident,

Qu’il ne soit plus à notre écoute,

Une pensée qui le déroute

Peut le mobiliser longtemps.

 

Elle tourne ne rond et s’impose.

On se trouve à s’interroger,

Essayant de la déloger.

Pas moyen de prendre une pause.

 

Si un besoin l’a envahi,

Le cerveau veut le satisfaire,

Cherche le moyen de le faire,

Le comment devient un défi.

 

On comprend, se sentant otage,

La nécessité de savoir

Utiliser certains pouvoirs.

Ô l’avantage d’être sage!

 

6 avril 2011

 

 

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EXPOSITION FANTASTIQUE

 

Les Forges d’Hadès et Mikhal Création présentent : Festival Fantastique :

un univers fantasmagorique :
monstres de cinéma, des bustes aliens, des femmes-fleurs, des armes de poing sorties des films fantastiques ou sciences fiction, diables, dragons, gargouilles, des animaux imaginaires, etc...dont beaucoup visible de l'extérieur, notamment l'enseigne peinte au dessus de la porte ou la tête de dragon sur la vitrine!
créations- pièces uniques !
ouvert de 10 à 17h lundi-mercredi et jeudi - vendredi jusqu'à 15h-
visible en partie de l'extérieur –du 7 au 20 avril –

rue du Trône 159 – arrêt bus 38/95 en venant de la ville
pour tous renseignements : 02/512.65.64

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12272726488?profile=originalL’Essai sur les moeurs et l'esprit des Nations est un ouvrage de François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), publié à Genève chez Cramer en 1756; rééditions en 1761, puis en 1769 avec adjonction de la Philosophie de l'Histoire.

 

La première allusion à ce qui deviendra l'Essai sur les moeurs date du 1er juin 1741. Voltaire annonce en effet à Frédéric II une Histoire qui dépassera les limites du Siècle de Louis XIV. Il lui expédie un premier manuscrit en avril 1742, un second en novembre. Il prend le relais du Discours sur l' Histoire universelle de Bossuet, commence à Charlemagne, traite des croisades, va jusqu'à Charles Quint. Une version est prête au printemps 1743. En 1745-1746, il fait paraître dans le Mercure de France des extraits qui traitent de l'Orient ancien, d'autres sur l'Europe aux IXe et XIe siècles. Malgré sa vie itinérante, de nouvelles tâches (nommé historiographe de France en 1745, il écrit l'Histoire de la guerre de 1741), il a dû travailler à son Histoire universelle. Avant son départ pour la Prusse en 1750, il remet au Mercure une Histoire des croisades. Pendant son séjour à Berlin, on lui vole à Paris des manuscrits. Le 5 juin 1752, il signale dans la Bibliothèque impartiale qu'il a perdu un manuscrit qui concerne la période de Philippe II à Louis XIV. Rousset de Missy, dans l'Épilogueur moderne du 7 août, le lui propose moyennant finances. Voltaire ne donne pas suite, ce manuscrit n'étant pas celui qu'il cherchait. Même proposition en octobre de la part de Devaux et même refus. Voltaire voulait achever son Histoire universelle, mais la fin de son séjour en Prusse est marquée par des drames.

 

Rescapé de Francfort, il s'est installé en Alsace. En novembre 1753, le libraire Neaulme, de La Haye, publie un Abrégé de l'Histoire universelle depuis Charlemagne jusques à Charles Quint par M. de V. On y lisait: "Les historiens, semblables en cela aux rois, sacrifient le genre humain à un seul homme." Voltaire est atterré. Campagne de démentis. Pour réparer le tort qui lui a été fait, il veut publier un texte qu'il puisse avouer. Il corrige l'Abrégé, ajoute en août 1754 un tome troisième qui en est la suite. En 1756, l' Essai sur les moeurs paraît en 174 chapitres. En 1765, il examine les premiers temps de l'humanité dans la Philosophie de l'Histoire qui devient le "Discours préliminaire" de l'Essai en 1769. Il révise son texte en 1775 et y travaille encore en 1778. La rédaction de l'Essai s'étale ainsi sur trente-quatre ans, avec de nombreuses interruptions, et brasse une documentation considérable.

 

Le "Discours préliminaire" survole les temps les plus reculés, l'histoire ancienne du Proche et de l'Extrême-Orient, celle du bassin méditerranéen. Les religions et les fables en sont le sujet principal. L'Essai proprement dit commence par un vaste tour d'horizon: la Chine, les Indes, la Perse, l' Arabie au temps de Mahomet (chap. 1-7). L' histoire de l'Europe avant Charlemagne est traitée dans les chapitres 8 à 14: les premiers chrétiens, la chute de Rome, Pépin. Charlemagne, les usages de son temps sont évoqués dans les chapitres 15 à 22. Après Louis le Débonnaire et Charles le Chauve (23-24), un tableau du monde au IXe siècle est dessiné: les Normands, l'Angleterre, l' Espagne, la puissance des musulmans, l' Italie, l'empire de Constantinople, le schisme entre l' Orient et l' Occident (25-33). Pour les Xe et XIe siècles, Voltaire étudie la lutte de la papauté et de l' Empire, l'état de la France sous Hugues Capet, la conquête de Naples et de la Sicile par les Normands, celle de l' Angleterre par Guillaume le Conquérant, la religion et la superstition de ces temps (34-46). Pour les XIIe et XIIIe siècles, Voltaire évoque les luttes de l' Empire et de la papauté, de Frédéric Barberousse et du pape Alexandre III, les troubles en Angleterre, l'assassinat de Thomas Becket, puis la promulgation de la Grande Charte (1215), la France de Philippe Auguste et de Saint Louis, l'empereur Frédéric II d'Allemagne, les croisades (Saladin, la prise de Constantinople), les conquêtes de Gengis Khan, la lutte de l'Église contre les hérésies (croisade contre les albigeois), enfin l'Espagne (47-64). En 1328, le dernier des Capétiens étant mort sans enfant, les nobles élisent un Valois, Philippe le Bel, lequel sera implacable à l'égard des Templiers. Voltaire traite de la liberté helvétique au XIVe siècle, de l'Empire, de la papauté, évoquant Jean XXII, les malheurs de Jeanne, reine de Naples, la figure de Catherine de Sienne. Après les questions religieuses (grand schisme d'Occident, concile de Constance, hérésies de Jean Hus, de Wiclef), vient un tableau de la situation européenne, qui sera suivi par l'analyse des débuts de la guerre de Cent Ans (bataille de Poitiers, captivité de Jean le Bon, avènement de Charles V, Du Guesclin), puis par sa seconde partie: troubles en Angleterre et en France, lutte entre Armagnacs et Bourguignons, sacre de Charles VII, aidé par la Pucelle. Cette histoire s'achève par des exposés sur les moeurs, sciences, arts, finances, institutions (65-85). Le XVe siècle commence par le concile de Bâle et l'union passagère des Églises grecque et latine. Une incursion en Orient permet d'évoquer Tamerlan, l'histoire des Grecs et des Turcs jusqu'à la prise de Constantinople. Le règne de Louis XI, un large tableau du gouvernement féodal, de la chevalerie, précèdent un état de l'Europe: injustices de Ferdinand et d'Isabelle la Catholique, situation des juifs, troubles à Florence, conquête de Naples par Charles VIII, portraits de Savonarole et de Pic de La Mirandole, horreurs des Borgia, règne de Louis XII, guerre des Deux-Roses et troubles en Angleterre sous Édouard IV, Richard III, Henri VII (86-117). Avec le chapitre 118, Voltaire aborde le XVIe siècle. Après un état de l'Europe et des beaux-arts, la lutte entre Charles Quint et François Ier est largement développée (118-126). Il en est de même pour l'histoire religieuse: portrait du pape Léon X, vente des indulgences, Luther, Zwingle, les anabaptistes, Calvin et Servet, la révolution religieuse anglaise, Henri VIII, Marie Tudor et Élisabeth, la religion en Écosse, les ordres religieux, l' Inquisition et Torquemada (127-140). Puis vient un large tour du monde: découvertes des Portugais, Japon, Inde, Christophe Colomb et l'Amérique, Fernand Cortez, la conquête du Pérou, le premier voyage autour du monde de Magellan, le Brésil, les possessions des différents États européens, le royaume jésuite du Paraguay, l'état de l'Asie, les Tartares, les Moghols, la Perse, l'Empire ottoman, Alger et les royaumes du Maroc (141-162). L' Espagne de Philippe II, la Hollande de Guillaume d'Orange, l' Invincible Armada, l'histoire de Marie Stuart, la France des guerres de Religion, la Saint-Barthélemy, le concile de Trente, la France sous Henri III, puis Henri IV sont ensuite évoqués (163-174). Avec l'avènement de Louis XIII et le ministère du cardinal de Richelieu, Voltaire traite d'une histoire très proche. Il passe en revue l' Espagne de Charles II, Philippe III et Philippe IV, l' Allemagne, les conquêtes de Gustave-Adolphe de Suède, la guerre de Trente Ans, l' Angleterre jusqu'en 1641, la mort de Charles Ier, Cromwell, Charles II, puis l' Italie et la papauté, la Hollande et les pays scandinaves avec un portrait de la reine Christine, la Pologne, la Russie, l'Empire ottoman, la Perse, les débuts de Nâdir châh en Inde, le Grand Moghol, la Chine et le Japon (175-196). Le chapitre 197 résume toute cette Histoire jusqu'au temps où commence le siècle de Louis XIV.

 

Pour cette somme historique dont le résumé indique l'ampleur, Voltaire a beaucoup compilé. Le jésuite Nonnotte s'est fait une petite célébrité en dénonçant les Erreurs de Voltaire. Quelques sondages ont démontré qu'elles étaient moins nombreuses qu'on ne le croirait si l'on tient compte de la documentation dont il disposait. Elles peuvent être dues à la précipitation, à la volonté polémique, à l'incompréhension d'usages par trop éloignés de l'univers mental d'un homme du XVIIIe siècle. Il n'en demeure pas moins que Voltaire s'est assigné pour tâche de découvrir des faits vrais, de critiquer les fables, même s'il méprise trop les minuties de l'érudition. Selon lui, "ceux qui détrompent les hommes sont leurs véritables bienfaiteurs". Il s'en donne les moyens lorsqu'il veut s'en tenir à l'"historique", indépendamment de toute foi: "Nous parlerons des juifs comme nous parlerions des Scythes et des Grecs, en pesant les probabilités et en discutant les faits." Il lui arrive d'avoir mal dépouillé l'esprit de parti, mais sa volonté d'élucidation critique reste une donnée essentielle.

 

Son ambition avouée le porte moins aux vérifications de détail qu'aux survols synthétiques. Il a conçu son projet en désirant sortir du "cercle trop étroit" du Siècle de Louis XIV. Il ne se penche pas sur les trois autres grands siècles. Il a "élargi la sphère de ses idées". Au Discours sur l'Histoire universelle de Bossuet, centré sur l' Antiquité grecque, romaine et judaïque, il oppose une visée mondialiste, non sans insuffisances, mais qui se traduit par des incursions en Chine, aux Indes, dans le monde musulman. Il se montre curieux des temps primitifs. L'histoire de l'Europe reste centrale, mais Voltaire a le sens de l'ailleurs. Il veut saisir "l'esprit et les moeurs", oriente son récit vers une histoire de la civilisation, sans employer ce mot. Il veut apercevoir les groupes humains par-delà les souverains ou monarques qui occupent le devant de la scène. De là ces "états", larges panoramas sur les usages, les techniques, les croyances. Il croit apercevoir "un amour de l'ordre qui anime en secret le genre humain et qui a prévenu sa ruine totale". A cet instinct social, il rattache l'ingéniosité de l'homo faber, les créations des artistes et des hommes de lettres, les découvertes des savants, les réformes des législateurs, l'action des grands hommes. Mais ce vouloir-vivre est contrecarré par la folie guerrière ou religieuse, par tous les fanatismes, par un "vulgaire en tous pays féroce". La plongée dans le passé fait revivre des cruautés inouïes, des misères insupportables, des sottises innombrables. Aucun terme divin n'est assigné à l'humanité, aucune Providence n'intervient dans un monde régi parfois par le hasard. A travers erreurs et errements, l'humanité ne peut devoir son salut qu'à elle seule. Elle le cherche obscurément, sans progresser continûment.

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Tous les concours sont là :http://demandezleprogramme.be/-Concours,95-

 

Description du programme :

Frédéric DEVREESE : surtout connu pour sa musique de film, il est un compositeur qui aborde tous les genres musicaux. « Circles » que nous entendrons est la version orchestrale d’une composition qui vit le jour en 2007 et qui a ses variantes en duos, trios et musique de chambre.

Serguëi RACHMANINOV : le concerto n°3 fait partie de la grande tradition du « Romantisme Russe » par ses phrases amples et brillantes. Le piano entre dès la troisième mesure de « l’allegro initial » en dialogue avec l’orchestre, comme le font les images d’un kaléidoscope. Cet échange très dense et plein d’éclat ne s’arrête que sur une cadence qui fait appel à beaucoup de virtuosité de la part du soliste. Le deuxième mouvement débute par un solo de hautbois sur fond sonore de phrases amples des cordes. Dès son entrée le piano développe de façon posée des variations sur la mélodie principale. Le final s’articule autour du thème initial avec ses alternances d’envolées lyriques et de moments de rêveries, jusqu’à la coda qui expose une dernière fois le thème de façon grandiloquente.

César FRANCK : il composa cette symphonie alors qu’il venait d’être nommé en France, Président de la Société Nationale de Musique. Sans doute, se devait-il alors de donner à son œuvre une architecture bien pensée et formaliste, ainsi qu’une orchestration compacte et rigoureusement épurée de toute fantaisie. Ceci est surtout perceptible dans les premiers mouvements de l’œuvre, où le peu de couleur et le faible éclairage en accentuent le caractère austère. Mais tout change lorsque dans le final de l’œuvre, par un long « crescendo », le compositeur dispense généreusement la joie et la lumière.

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Le portrait imaginaire de Katrine

Pas vraiment blonde comme on imaginerait une typique Scandinave. Pas vraiment brune non plus .. en fait je l'imagine délavée par les tourmentes de l'ïle. Un peu comme les épavec blanchies par le soleil et les embruns..

 Diaphane pour ne pas dire transparente..

 

"Katrine était arrivée sur l'îlot. elle descendit au bord de l'eau, embrassant la côte du regard. au Nord, on ne voyait que des plages désertes et des bosquets, au sud  des prairies avec, au loin, quelques petits cabanons de pêcheurs"

 extrait du livre "l'echo des morts"

 Portrait imaginaire de Katrine

  40x40 acry sur toile avec marouflages

gegout©adagp 2011

 Certainement la seule présence humaine de cette expo en Suède

tête grise 40x40

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En marche...

Un pauvre dos courbé,

Une lourde tête penchée,

Tu avances lentement,

Petits pas en marchant,

 

Tel ce bel escargot,

Sa maison sur le dos

Qui n’a pas d’autre choix

Et ne sent plus son poids.

 

Tu charges sur ton dos

Beaucoup trop de kilos.

Tu conserves dans ta tête

Tes peines et tes défaites.

 

Hier est déjà bien loin,

Pèse donc avec soin

Ce qui encombre tes reins.

Allège ton demain.

 

Dépose une à une

Tes pierres au clair de lune.

Laisse tes sombres pensées

De ta tête s’évader.

 

Fais place à toutes les joies

Qui sont aussi en toi.

Ne les étouffe plus.

Du noir, elles n’en veulent plus.

 

Ton dos se dressera,

Ta tête se lèvera,

Tu pourras avancer

Libérant tes deux pieds.

 

Marchant vers le bonheur

Léger sera ton cœur.

Écoute tes envies

Et souris à la vie.

 

Deneyer Viviane 07/04/2011

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journal de bord, jeudi 7 avril 2011

"Même quand tu ne chantes pas, quand tu accompagnes les autres, on sent que tu le vis très fort ... ton corps le montre"

 

M'a dit, à peu près, avec ses mots, dimanche dernier, une amie qui avait assisté, la veille, à la soirée-cabaret, à Thuin, au "Carpe Diem".

 

Faut dire ...

 

Sur scène, nous étions six chanteurs. Nous nous alternions. C'était un chouette système. Un choix délibéré (de notre pote Philippe), auquel on avait tous adhéré : un maximum de trois morceaux pour chacun ... ainsi, y avait suffisamment de temps, d'espace, par la suite, pour que d'autres artistes, dans la salle, puissent s'exprimer, se faire valoir en scène ouverte.

 

Quand j'étais sur scène, avec les potes, et que ce n'était pas mon tour de chanter ...

 

Assis sur une chaise (sur scène), j'écoutais les morceaux des potes. Entre une flûte traversière, un ukulélé, une guitare (de gaucher), un piano, une autre guitare, je me ressourçais, je me laissais porter. Je baignais dans une multitude de morceaux, que je (re)découvrais, pour la plupart. "Imaginez-rouge" de Philippe (Mai), "Il a réponse à tout" de Véronique (Laurent), "La branche du charme" de MLichel (Stennier), "La salopette" de Georges Chelon, reprise par Jean-Marie (Dollé), "Delphine" d'Aurélien (Belle). Je fondais en ces morceaux. Je me relâchais en eux. Peut-être plus (du moins, ce vendredi), que dans mes propres morceaux. Je fermais les yeux, les paroles me venaient aux lèvres. A certains moments, c'est simple, je ne me trouvais plus à Thuin. Mes fibres s'envolaient vers un château, un chemin de campagne ou ... une gitane égarée dans les Ardennes (à laquelle - et à elle toute seule - je chantais, recréeais l'aubade ou la sérénade).

 

"Même quand tu ne chantes pas, quand tu accompagnes les autres, on sent que tu le vis très fort ... ton corps le montre"

 

Je n'en suis pas dupe. Restons lucides.

 

Cet état de fait peut aussi me poser problème.

 

Je suis conscient de ma présence, de mon "aura'" sur scène. Pas mal de gens m'en parlent. Quand je me vois sur des clips, des photos, j'en prends conscience. Le nier, pour ne pas attraper la grosse tête, ce s'rait inutile (je dirais même plus : je ne m'assum'rais pas). Je m'efforce aussi de rester modeste avec ça, de prendre ce "don",; cette caractéristique comme un cadeau ... que la vie m'a donné.

 

Je suis conscient de l'impact de mes mimiques, sur scène, envers pas mal de personnes dans le public.

 

Ainsi, quand un autre chante, et que, porté par l'élan de la chanson de quelqu'un d'autre (que je ressens), je me mets à fredonner (sur scène), en écho, la chanson de l'autre (par souci de participation) ...

 

J'ai peur de me mettre en porte à faux envers l'autre qui s'exprime et de lui voler les regards.

 

Même si ce n'est pas intentionnel, les répercussions peuvent aller dans ce sens. Je dois redoubler de vigilance.

 

Je devrais, en connaissance de cause, rester tranquille quand un autre passe.

 

Mais là aussi, un autre problème se pose.

 

L'idée de rester immobile, pendant un certain temps, quand un autre chante (comme des gosses, dans une classe, qui risquent la punition ou la remontrance, s'ils ne sont pas sages), ça m'est pratiqu'ment impossible. Nerveus'ment parlant. Mes nerfs s'atrophient. Ca risque aussi de ressortir sur mon visage et mes mimiques, ça risque aussi de se voir dans le public, ça risque aussi de desservir un autre artiste qui preste à ce moment-là.

 

De deux mots, choisissons le moindre.

 

Alors ... pendant qu'un autre artiste chante son morceau, je lâche prise. Je chante (le plus discrèt'ment possible) le morceau en même temps que lui, je m'imprègne de son atmosphère, j'en attrape franch'ment la chair de poule, j'accède à son coeur, je communie un peu avec lui, je participe (enfin) activ'ment, avec mes repères à moi, à sa créativité et j'espère de tout coeur qu'il le sent.

 

 

 

 

 

 

 

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Michel Onfray - Conférence "Dialectique de la laïcité"

Le jeudi 31 mars, le premier festival philo organisé par le CALBW se clôturait par la conférence de Michel Onfray sur le thème "Dialectique de la laïcité". Le théâtre Jean Vilar affichait complet à cette occasion (600 personnes). Si vous n'avez pas eu l'occasion de vivre cette conférence, retrouvez  ici les principaux extraits





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