Publié(e) par Virginie Vanos le 25 septembre 2014 à 1:59
Un petit jeu, une idée de ce sacré Florent, de Bibliocratie! Alors, qui veut jouer avec Mèmère Vanos?
Jouez avec le texte de Virginie Vanos, auteure de LES RECETTES DE TANTES DÉDÉ. Finissez cette phrase, extraite de son livre :
> Ça vous fait un bien fou, au delà des mots ! De plus, vous avez la sensation d'être tellement plus noble de coeur que lui que vous y gagnez à coup sûr votre place parmi... Réponse A - Les jambons de la cuisine Réponse B - Les châtelains de la région Réponse C - Les Bienheureux au Paradis Réponse D - Proposez votre réponse dans les commentaires....
Ce livre est actuellement en souscription, il n'existera pas sans vous. Ni sans votre tante. Ni sans la copine de votre tante. Ni sans le jardiner de la copine de votre tante. Ni sans... Alors soyez généreux : parlez-en, partagez-le : www.bibliocratie.com/produit/les-recettes-de-tante-dede/
Publié(e) par Deashelle le 25 septembre 2014 à 12:30
Avec la mise en scène dynamique de Cécile Roussat et Julien Lubek cette nouvelle production de L’Opéra Royal de Wallonie ouvre la saison avec flamboyance. La satire sociale est forte. Un don Magnifico magnifiquement caricatural et grotesque, outrageusement accoutré et perruqué, tente de caser auprès de celui qu'il pense être le Prince, ses deux filles suprêmement orgueilleuses, égoïstes et laides (que ce soit dans l’âme ou le maquillage). L’interprète, c’est l’excellent Bruno De Simone un splendide baryton napolitain qui n’hésite pas à entonner des vocalises ridicules et emprunter des voix de fausset au cours de ses ascensions grandiloquentes ! Il a transformé sa belle-fille Angelina- la Cenerentola - en vulgaire domestique après l'avoir dépouillée de son héritage. Mais la vulgarité n’est évidemment pas du côté que l’on pense! La mère est morte après la naissance de leurs deux filles communes, Clorinda et Tisbé. Il a évidemment dilapidé la fortune. Les deux jeunes mégères survoltées, sont odieuses à souhait : Sarah Defrise et Julie Bailly ont une présence scénique sidérante!
La « Cenerentola » de Gioacchino Rossini (1817) est à la fois un opéra seria et un opéra buffa. Cet artifice de forme très contrastée met évidemment en lumière le fond où s’oppose le Vrai et l’authentique face aux grimaces du Faux et de l’hypocrisie. Rossini n’a pas hésité à couper les ailes à tout le merveilleux du conte de Perrault et des frères Grimm. Il a jeté carrosse, citrouille et pantoufle de vair ou de verre aux orties pour recentrer le propos sur la Raison et analyser le comportement moral. Le compositeur veut faire avaler une pilule fort amère au monde bourgeois ou à celui de la haute société. Il a l’intention de réduire en poussière cet orgueil humain si dévastateur, les rêves de puissance, la vanité et la cupidité afin que triomphent enfin les sentiments profonds et vrais. Il y a lieu de suivre trois principes : en amour il faut chercher, connaître et aimer. Célèbre-ton ici l’avènement des mariages d’amour, face aux mariages de raison ? La machine de guerre de Rossini est en tous cas, une musique plus que tourbillonnante, elle est grisante.
La Cenerentola est interprétée par la très sensible mezzo-soprano italienne Marianna Pizzolato dont la voix, le timbre et la chaleur humaine semblent incarner la Bonté faite Femme et descendue du ciel. Le sous-titrage est d’ailleurs éloquent : La Cenerentola ossia La bontà in trionfo. Dès la première balade nostalgique qu’elle chante tout au début, et qui préfigure son rêve intime, la chanteuse module sa voix et capte des couleurs émotionnelles très justes, en rapport direct avec le texte du livret et en rapport direct avec sa propre intelligence de cœur. Il y a des étoiles dans sa voix, comparables au scintillement des yeux débordants d’amour.
Rossini avait opté pour une contralto colorature et Marianna Pizzolato est parfaite dans le rôle. Des cascades d’aigus, des guirlandes de notes lumineuses, des effusions de bonheur, toute une virtuosité vocale dictée par l’expression des sentiments. Que cela fait du Bien ! « J’ai toujours comparé ma voix à une île merveilleuse... A la fois sombre et solaire, drôle et sérieuse, une terre qui aime le mystère et le clair-obscur, comme la voix de mezzo-soprano! » Le merveilleux est donc bien présent, quoi que Rossini en dise!
Les combinaisons d’ensembles, en duos, trios, quatuors, quintets, sextuors, sont chaque fois une fête musicale sous la baguette du chef de chœurs, Marcel Seminara. Chaque scène se termine par un beau final, élément de structure de la fin des actes. Mais au cours de la représentation l’allure s’accélère vers une allure presque surréaliste, si pas diabolique. Les syllabes sont prises en otage par une musique tourbillonnante, lancée comme une toupie en folie ! La folie est d’ailleurs aussi dans les accessoires, illustrant le comique grinçant des différents tableaux. Face à l’accumulation de pitreries, chaque rencontre entre Don Ramiro (Dmitry Korchak) et la douce Cenerentola est empreinte de grande simplicité et d’une profonde pudeur de sentiments. Une merveille d’équilibre et de bonheur musical. Le valet (Enrico Marabelli) déguisé en faux prince d’opérette nous fiat pouffer de rire par sa verve, ses postures et sa malice. Il s’amuse d’un bout à l’autre de la mascarade, ne manquant pas d’annoncer que cette comédie finira en tragédie…
Trois tranches de décor réaliste d’un château de Capitaine Fracasse sont posées sur un plateau tournant et semblent défiler de plus en plus vite au gré des rebondissements de l’histoire vers le dénouement final. Une lourdeur qui, loin d’affecter la musique la rend encore plus légère et parodique. Les personnages, véritables passe-murailles, passent d’une tranche à l’autre comme s‘ils pouvaient empêcher le destin de faire son œuvre. Des trappes dans tous les coins, des escaliers, des balcons, une montgolfière, des vrais oiseaux annonciateurs de paix, tout y est pour contribuer au mouvement de folie collective qui aboutira au happy end final, couronné par le pardon… Le tout placé sous le regard indulgent du très sage Alidoro, conseiller du Prince, philosophe, deus ex machina qui veille sur l’Amour, formidablement interprété par un Laurent Kubla en pleine forme!
Publié(e) par Deashelle le 24 septembre 2014 à 9:30
Ulysse attaché au mât du navire, d'après l'Odyssée d'Homère. Vase à figures rouges de Vulci, Ve s. av. J.-C. British Museum, Londres (Ph. Coll. Archives Larbor)
Mais qu’est - ce qui déchaîne cet automne à Bruxelles des tempêtes de rires ou d'applaudissements ? Le dieu Eole ? Un vent de joie, d’humanité et d’esprit en tous cas. Une production visuellement magnifique, mais ce n'est pas que cela! Cela se passe au théâtre Royal du Parc où Thierry Debroux s’est décidé de présenter la chère Odyssée sans son Iliade, un mythe qui a bercé nos parents, nos grands-parents et on l’espère fortement, les générations à venir. Il célèbre notre appartenance aux racines méditerranéennes, la liaison directe de notre langue au monde antique grec, avec sa pléthore de savants, philosophes et dramaturges qui ont tissé notre culture occidentale. On ne sait si l’objectif premier de Thierry Debroux fut de rafraîchir ces profondes racines, et de raviver l’intérêt des jeunes pour la culture classique mais ce spectacle sera un fameux atout pour qui se mêle d’éducation humaniste.
Ulysse (Laurent Bonnet) est un personnage d’une attraction fascinante. Etre complexe, c’est un homme vaillant, rusé, curieux de tout, capable de supporter mille épreuves, patient, endurant, doté d’une intelligence exceptionnelle. Pour peu on en tomberait soi-même amoureux, comme le fait la merveilleuse Nausicaa, Pascaline Crêvecoeur, à qui Thierry Debroux a offert le rôle magnifique. Mais Ulysse, c’est surtout un homme qui refuse l’immortalité promise par la magicienne Circé (Babetida Sadjo) qui vit sur une île où le temps n’existe pas, pour rentrer chez lui, trouver les siens et assumer pleinement sa condition humaine. Cela lui permet de sortir grandi des épreuves, d’accepter courageusement sa finitude et d’assurer son libre-arbitre.
Thierry Debroux, responsable du texte et de la mise en scène, brosse dès le début des tableaux hilarants et moqueurs de la condition divine. Le personnage d’Hermès, bouffon fulgurant aux magnifiques pieds ailés est un « sur mesures » créé de toutes pièces avec comme modèle le comédien Othomane Moumen engagé dans les premiers, avec le splendide Eole (Yannick Vanhemelryk), sans doute. Ecrire le texte, ayant en tête les comédiens qui recevront les rôles est sans doute d’une grande saveur pour l’auteur et cela mène à une réussite éblouissante, côté spectateurs. Le même « sur mesures » vaut pour l’inoubliable personnage d’Athéna à la voix si autoritaire (Karen De Paduwa) et vaut sans doute pour bien d’autres membres de ce casting extraordinaire.
Le jeu presque cinématographique d’Antinoos (Lotfi Yahya) et ses compagnons met en lumière la brutalité et la décadence morale d’une société privée de valeurs et de sagesse. Sandrine Laroche dans le rôle de Pénélope est tout en finesse, sensibilité, bonté et tendre émotion. Télémaque (Gabriel Almaer) est un jeune homme attachant, un personnage très bien campé ...tout comme l’imposante mère d’Ulysse, Anticlée qui tremble de colère : « Sacrifier les bœufs, les moutons, les chèvres grasses, festoyer, boire follement le vin qui flamboie…épuiser cette maison… C’est donc ce que vous appelez le courage ? J’ai perdu un fils qui autrefois veillait sur vous, bienveillant comme un père. Est-ce votre façon de servir sa mémoire ? »(Jo Deseure)
L’imaginaire bat son plein avec la conception du navire, avec le personnage du cyclope (Ronald Beurms qui joue aussi Poséidon), un gigantesque monstre à l’œil unique, aux airs de robot qui se nourrit de chair humaine. Avec les sirènes, avec les pourceaux de la belle Circé en son palais tropical, avec le saisissant le séjour des morts, dans la formidable tempête, dans les scènes de beuveries et de complots des prétendants au palais d’Ithaque et dans la bataille finale. Les astuces visuelles et lumineuses sont cause d’émerveillement en continu. La scénographie, les masques, les costumes, les bijoux et maquillages font partie intégrante de la beauté visuelle qui captive le spectateur, et vont à l’essentiel. Les tableaux se tiennent les uns aux autres dans une grande harmonie, comme des fondus enchaînés tandis que le spectateur flotte au bord de ses propres rêves. Mais le verbe veille: c’est un savant dosage de phrases tragiques, de poésie et d’humour débridés , d’affects à vif que l’on boit comme un philtre d’amour. « O mon aimé… tu sais combien de fois par jour je les répète ces mots… Mon aimé, mon aimé… Ton palais est pillé mais ta femme est intacte. O vous, dieux qui l’aviez soutenu lorsqu’il assiégeait Troie, je ne vous reproche pas son absence. Faites seulement, lorsqu’il abordera à nouveau ces rivages, faites qu’il me trouve belle encore… et désirable. » Cela vibre de déclarations passionnées, cela pétille de parodies, cela miroite de joutes verbales et d’anachronismes: la vivacité, la vie… quoi ! Qui oserait jeter maintenant les Anciens aux orties après un tel spectacle? Thierry Debroux fait flèche de tout bois et transforme même Homère en rappeur méditerranéen, là il en fait peut-être un peu trop.
Et revenons à Ulysse qui, loin d’apparaître comme un héros surnaturel, est homme sensible et touchant avec ses faiblesses et ses pertes de mémoire. Il est émouvant, incapable de résister aux femmes mais surtout, comme tant d’autres, incapable de résister au péché d’orgueil. C’est le péché le plus grave chez les Anciens Grecs, celui qui génère invariablement de terribles catastrophes. De leur côté, ses chers compagnons ne peuvent résister à la folle cupidité, une tentation peut-être encore plus délétère. Mais c’est en songeant douloureusement à sa patrie, à son épouse et à son fils qu’Ulysse se reconstruit. Une patrie qu’il a ardemment souhaité retrouver mais qui le plonge à son retour dans une nostalgie redoublée. Il ne peut supprimer la violence que par la violence. Il est terriblement humain.
Robert Paul, créateur de ce réseau, vous souhaite la bienvenue sur celui-ci. Apportez y votre meilleure contribution. Quand nous verrons le visage de votre art -sur ce réseau-, il nous fera plaisir de le commenter: les affinités électives pourront d'autant mieux se tisser. Nous attendons quelques échantillons de vos talents et les annonces de vos évènements. Ce réseau n'est pas une collection de liens vers vos propres blogues ou sites. Si vous devriez vous en servir comme annuaire de liens, nous serons obligés de ne plus vous considérer comme membre.
Publié(e) par Virginie Vanos le 23 septembre 2014 à 11:22
Bonjour à tous,
J’ai la joie de vous faire partager une nouvelle qui me réjouit infiniment ! Mon prochain livre, « Les Tortures de Tante Dédé » sera en prévente à partir d’aujourd’hui, sur le site de www.bibliocratie.com . C’est une parodie des livres de cuisine sur le mode de l'humour noir.
Cette maison d’édition marche sur le système des souscriptions. Les bons sont émis à partir d’aujourd’hui, et les préventes auront lieu durant 60 jours calendrier. En voici le lien direct : Et le lien tant espéré est enfin arrivé!: TANTE DEDE
J’espère que vous serez nombreux à découvrir ce petit livre bien sarcastique mais sans prétention !
Bien amicalement, et d’avance, merci à tous mes futurs lecteurs,
Publié(e) par Robert Paul le 23 septembre 2014 à 10:30
Arts et Lettres a le plaisir de vous inviter pour une prometteuse soirée (étant donné la qualité des intervenants) qui se déroulera le 18 octobre 2014 à 19 heures chez
Espace art Gallery
35 rue Lesbroussart
1050 Bruxelles
Entrée libre - Réservation obligatoire au 0497 57 71 20 - ou via mail eag.gallery@gmail.com
Verre de l'amitié offert par
Robert Paul et l'Espace Art Gallery
Le livre:
EXTRAITS
Rythme infernal. Et cette foutue file de bagnoles, de breaks et de camionnettes chargées de rebuts. Tenir jusqu’à 17 heures. En s’empêchant de respirer. Poings serrés pour ne pas gueuler. Pour ne pas mourir.
Bilal sursaute. Quoi ? Un sourire devant lui ? Des yeux clairs et des mèches rousses ? Et d’où elle sort, cette voix douce ?
– Pas toujours agréable, ce boulot, n’est-ce pas.
C’est bien à lui qu’on parle ? Non, ce doit être ce soleil qui lui tape sur la tête et les oreilles. Mais ces mèches rousses qui dansent dans la lumière... Un mirage ? Enfin, il réagit.
– Madame, je... je vais vous aider.
– Pas la peine.
Il se précipite sur le coffre de la voiture bordeaux, opère le tri en quelques secondes. Les objets valsent dans trois conteneurs différents.
– Trop gentil... Puis j’ai l’habitude de me débrouiller !
Un rire ? C’est bien un rire qu’il entend ? Puis un chuchotement ? Quelques mots qui ressemblent à « brume dans vos yeux » ? La femme est déjà au volant, elle lui adresse un signe de la main et lui souffle :
– D’accord ? La péniche ? À 17 heures 15 !
Bilal est muet. Pas possible. Il a dû mal comprendre. Il doit devenir fou.
ARGUMENTAIRE
Les rives du canal, aux confins de Bruxelles. Pyramides de vieux trams, bagnoles, ferraille ; les fosses de la déchetterie ; toute cette laideur, qui parfois se mue en beauté...
Comme ces personnages, miteux ou magnifiques, magnifiques et miteux.
Car les destins culbutent. Ou décollent. En un rien de temps.
Nous croisons et recroisons Bilal, Marlène, Amsalu, Bérengère, Raphaël, Gina, le pêcheur, la vagabonde... Fragments de vie enchevêtrés, qui font battre le coeur de ce lieu improbable et confèrent à ces 24 nouvelles denses, nerveuses, vertigineuses, une dimension de roman éclaté.
L’AUTEUR
Auteure bruxelloise bien connue, Évelyne Wilwerth est une jongleuse, comme le Fabiano de ce recueil. Elle aime jouer avec les genres littéraires.
Quelques titres dans une bibliographie impressionnante : Souriez, vous vieillissez ! (théâtre), Papillon mortel (roman), 22 astuces pour une vie plus magique (essai), Un été rouge sang (roman)…
Bibliographie de l'auteur:
Zébrures, poésie, La Galiote, Pont-à Celles, 1974.
Spirales, poésie, La Galiote, Pont-à-Celles, 1976.
L’intruse aigre-douce, poésie, La Galiote, Pont-à-Celles, 1977.
La péniche-ferveur, poésie, Éditions Chambelland, Paris, 1978.
Hortense, ta pétillance, théâtre, créé au Centre culturel Jacques Franck, Bruxelles, 1980.
Le cerfeuil émeraude, poésie, André De Rache, Bruxelles, 1981.
Grenat, nouvelles, André De Rache, Bruxelles, 1982.
Pulchérie et Poulchérie, théâtre, créé au Conservatoire de Charleroi,1982.
Gil et Giroflée, créé à l’abbaye de Dieleghem , théâtre, Bruxelles, 1983.
Sous-sol à louer, pièce radiophonique, créé à la R.T.B.F., Bruxelles, 1984.
Les femmes dans les livres scolaires, essai (chapitre littéraire), Mardaga, Bruxelles, 1985.
Histoires très fausses, contes, Éditions Chambelland, Paris, 1985.
Noël d’Herminnne, album pour enfants, Presses européennes, Averbode, 1986.
Elle porte une robe cerise, pièce radiophonique, R.T.B.F., Bruxelles, 1986.
Visages de la littérature féminine, essai, Mardaga, Bruxelles, 1987. Prix de la Fondation Charles Plisnier. Prix Yvonne Du Jacquier de l’Association royale des Écrivains de Wallonie.
Neiges de boule, poésie, L’Arbre à paroles, Amay, 1989.
L’été des pirates, album pour enfants, Presses européennes, Averbode, 1991, en collaboration avec Lucie Spède.
Mannequin noir dans barque verte, récit pour enfants, Hurtubise HMH, Montréal, 1991.
Des crapauds à la crème fraîche, théâtre, 1991, Prix (ex æquo) du Ministre-Président de la Communauté française de Belgique.
Neel Doff, biographie, Bernard Gilson, Bruxelles, 1992, traduction néerlandaise : Manteau, Anvers, 1992, traduction anglaise : Peter Lang, New York, 1997.
Valise d’amour, album pour enfants, Presses européennes, Averbode, 1993.
Dessine-moi les quatre éléments, poésie, L’Arbre à paroles, Amay, 1993, dessins de Manu van de Velde.
Au château fort, album pour enfants, Presses européennes, Averbode, 1993.
Cloé chez les troglos, roman pour enfants, Trécarré, Montréal, 1995.
Canal océan, roman, Luce Wilquin, Avin, 1997.
L’invention de la tendresse, textes poétiques de Willem M. Roggeman traduits du néerlandais en français, Autres Temps, Marseille, 1997.
Les zooms sur une île grecque, roman pour enfants, Trécarré, Montréal, 1997.
Chocolat noir et blanc, roman pour enfants, Trécarré, Montréal, 1998.
La vie cappuccino, roman, Luce Wilquin, Avin, 1999.
Erostrate, textes poétiques de Willem M. Roggeman traduits du néerlandais en français, Autres Temps, Marseille, 2000.
Le clochard au chat, récit pour enfants, Presses européennes, Averbode, 2001.
Embrasser la vie sur la bouche, nouvelles, Luce Wilquin, Avin, 2001.
La veste noire, récit pour enfants, Hurtubise HMH, Montréal, 2001, réédité chez Clé international, Paris, coll.Découverte, 2005.
Abracadabrasmalfoutus, théâtre, créé à l’Awip, Charleroi, 2002.
L’utilité de la poésie, Éditions L’Arbre à paroles, Amay, 2003, textes poétiques de Willem M. Roggeman traduits du néerlandais en français.
Vacances dangereuses, récit pour enfants, Zwijsen-Infoboek, Meerhout, 2003.
Pieds nus dans la lumière, conte, Éditions Mémor, Bruxelles, 2003, créé à l’Eden à Charleroi, 2004.
Quai des mystères, roman pour ados, Éditions Mémor, Bruxelles, 2003.
Je m’appelle Rhubarbe, roman, Éditions Mémor, Bruxelles, 2004.
Deux sorcières en pyjama, récit pour enfants, Éditions Zwijsen, Tilburg-Anvers, 2004.
16 – 1 = 14, roman pour ados, Éditions Mémor, Bruxelles, 2005.
Les canards en plastique ne meurent jamais, roman pour ados, Éditions Averbode, 2005.
Un Viking en smoking, récits-express, Éditions Averbode, 2005.
Souriez, vous vieillissez !, monologue pour la scène, Éditions Memory Press, Érezée, 2007. Traduit en anglais sous le titre Smile, you’re getting old !, Éditions Guernica, Toronto, 2011. Traduit en roumain sous le titre Zimbiti origum imbatriniti !, Éditions Fides, Roumanie, 2009.
Le jeu de la plume et du hasard, Éditions Mémor, 2007.
Trop moche pour toi, roman pour ados, Éditions Mijade, Namur, 2007.
Prix de poésie Pierre Nothomb, 2008, pour un poème inédit.
Plus rien à perdre !, théâtre, Éditions Maelström, coll. Bookleg, Bruxelles, 2009.
Papillon mortel, roman, Éditions Luce Wilquin, Avin, 2010.
22 astuces pour une vie plus magique, essai, Maelström compact, 2011.
Un été rouge sang, roman, Éditions du Chemin, Charleroi, 2013.
La présentation de "Miteux et Magnifiques" sera assurée par Renaud Denuit, en dialogue avec l'auteur
Renaud Denuit:
Bio-bibliographie de Renaud Denuit:
Né à Etterbeek le 29-12-1950. Marié, trois enfants. Docteur en philosophie et lettres, licencié agrégé en communication sociale, diplômé d’études européennes, diplômé en gouvernement et administration publique UCL. Formations complémentaires aux USA (summer session à l’université de Berkeley) et au Royaume-Uni (Henley Management College). Journaliste politique à la RTBF de 1972 à 1985 ; nombreuses collaborations à la presse quotidienne et périodique. De février 1985 à janvier 2012, fonctionnaire à la Commission européenne ; Professeur invité à l’Institut d’Etudes européennes de l’UCL et à l’ICHEC Brussels Management School. Conseiller communal d’Etterbeek de 1988 à 1994. Engagé dans divers mouvements associatifs. Administrateur de l'Association des Écrivains belges de Langue française (AEB)
Ouvrages publiés
Ressembler à l’Homme, Maison internationale de la Poésie, Bruxelles, 1972.
Le feu de tous, Maison internationale de la Poésie, Bruxelles, 1974.
Palais d’origine, Maison internationale de la Poésie, Bruxelles, 1977.
Décoloniser Bruxelles (en collaboration avec Guy BRASSEUR), Editions Vie ouvrière, Bruxelles, 1982.
Ce qui est demeure du temps, Editions Saint-Germain-des-Prés, Paris, 1985.
La cité harmonieuse selon Marx : science totale et révolution, Mols, Bierges, 2003.
Passé récent, futur présent. Regards sur la politique belge et internationale, Havaux, Nivelles, 2003.
L’aube de l’Un, L’articulation entre ontologie et centralisme politique d’Héraclite à Aristote T.1, L’Harmattan, Paris, 2003
Le cercle accompli. L’articulation entre ontologie et centralisme politique d’Héraclite à Aristote, T.2, L’Harmattan, Paris, 2003.
Heidegger et l’exacerbation du Centre. Aux fondements de l’authenticité nazie ? L’Harmattan, Paris, 2004.
Nietzsche-à-Nice, petit traité de logique européenne, Mols, Bierges, 2005.
Valoriser autrui au moment démocratique. Elections communales 2006 à Etterbeek, préface de Xavier Mabille, Havaux, Nivelles, 2007.
L’Antiprince. Etudes sur la réciprocité ontologie-centralisme. Editions Universitaires européennes (2 volumes), Sarrebruck, 2010.
Histoires de la Détermination, poésie, M.E.O., Bruxelles, 2012.
Contributions à des ouvrages collectifs, articles scientifiques et politiques, communications diverses…
Collaboration au Dictionnaire permanent du droit européen des affaires, Paris (1988).
La politique communautaire des consommateurs, in : DABIN L. (dir.) La promotiondes intérêts des consommateurs au sein d’une économie de marchés, E. Story-Scientia, Bruxelles, 1993.
Impulsion et coordination, avec le Cellule de Prospective de la Commission européenne pour La démocratie et la société de l’information enEurope, Ed. Apogée, Rennes & OPOCE, Luxembourg, 1999.
Europe : séduire le citoyen, revue Louvain, novembre 2001.
Des Grecs et de l’Etat-nation à l’économie-monde. Ruses de l’histoire et philosophie politique, revue Accès, Brest, juin 2002.
Transparency and “New Forms of European Governance”: Opening a Way to Greater Legitimacy?”, in DECKMYN V. (dir.) Increasing Transparency in theEuropean Union?, Institut Européen d’Administration publique, Maastricht, 2002.
Le rôle des medias dans la communication de l’Union européenne, in : Actes de laChaire RTL de journalisme 2001-2002.
The White Paper on European Governance, communication au Comité exécutif de Yes toEurope (abstracts publiés dans The Entrepreneurial-mail – Yes to Europe, février 2002).
Le rôle des médias dans la communication de l’Union européenne, conférence donnée dans le cadre de la Chaire RTL de journalisme, Louvain-la-Neuve, mars 2002 (actes publiés en janvier 2003).
Entre savoir précaire et ignorance pure : la mort, Revue générale, janvier 2006.
La Rénovation, à la base, c’est quoi ?, Le Soir, 15 février 2006.
De l'année européenne du dialogue interculturel à celle de la créativité, Revue générale, février 2009.
PS : repartir du bon pied !, La Libre, 12 juin 2009.
L'Union européenne : une scène en quête d'un auteur, d'un premier rôle et d'un public averti, in Théâtre, fabrique d'Europe, revue du Centre d'Etudes théâtrales de l'UCL, décembre 2009 (actes du colloque international Théâtre européen : la scène du doute ?, Louvain-la-Neuve, 6/12/2008).
Publié(e) par Deashelle le 22 septembre 2014 à 8:30
Première dénonciation de notre société. En novembre 2011, Michel Kacenelenbogen, déjà fasciné par le climat d'effondrement social et politique des années 30, s’attaquait à la mise en scène de L’ANGE BLEU au théâtre du Parc. Un spectacle fantasmagorique très divertissant et fort haut en couleurs, contrairement à l’atmosphère très noire du film éponyme décrivant la misère humaine des victimes de la grande crise de 1929. Les cabarets berlinois des années 30 - symboles de rébellion contre la souffrance humaine et l’ascension du pouvoir nazi - étaient des lieux de plaisir hérités de la république de Weimar, mais aussi le refuge d’une parole de plus en plus confisquée. La création de ces cabarets remonte aux années 1880, avec Yvette Guilbert qui y insuffla le répertoire Montmartrois d’Aristide Bruant et ses musiques envoûtantes traduites en langue allemande et imprégnées de satire sociale ou politique. Ces cabarets furent rasés par l’Ordre nouveau dès la nomination de Goebels comme Gauleiter de Berlin ; les deux derniers disparaissant en 1935, rasés par des bulldozers. En même temps, l’avant-garde artistique se faisait taxer d’ Entartete Kunst - art dégénéré - et les artistes sont poursuivis et envoyés dans les camps de concentration.
Quand les paillettes se transforment en larmes... Cette fois, avec CABARET, Michel Kacenelenbogen persiste et signe… un spectacle dont l’ironie coupe le souffle, emplit d’émotion et met l’alarme au camp. La question qui semble hanter Michel Kacenelenbogen dans ce nouveau spectacle, est bien celle d’une société qui ne se remet pas de la crise économique et celle d’un ordre nouveau qui pourrait se profiler à l’horizon. « Wilkommen, Bienvenue!» C’est le fiel qu’il faut savourer.
Les moyens dont il dispose grâce à la synergie avec le Théâtre National ont été décuplés et l’on verrait bien l’entreprise devenir une grande production à la manière des grandes comédies musicales. Soulignons-le, les artistes sont issus de nos deux communautés et rendent en même temps un hommage passionné aux 20 ans du théâtre Le Public.Sous-titrés en trois langues.
Précipitez-vous à Bruxelles avant le 1er octobre, car après le spectacle part en tournée! Un spectacle cathartique, image d’une société rendue malade par l’argent (« Money, Money Money »), le pouvoir, l’intolérance, le repli sur soi et la mort annoncée des artistes de tout poil s’ils ne sacrifient pas à la rentabilité et à la culture du profit. Ou à la culture d’Etat.
Le spectateur ne peut qu’être touché par ce message asséné avec force et compte tenu de la situation géopolitique actuelle mondialement fragile, la piqûre de rappel fait l’effet d’un électrochoc. On reste hantés par ce Herr Schultz (Guy Pion, at his best) si poli, si affable et si tolérant, pétri de bienveillance et dont les rêves très humains se font subitement rafler par la puissance nazie symbolisée par cet officier blond aryen (Bruno Mulenaerts) et écraser par les chants patriotiques glaçants qui se répandent sur le plateau. Et du coup, c’est toute la vie des artistes du Kit Kat Club, celle de la logeuse sévère et compassée Fraulein Schneider (très bien défendue par Delphine Gardin), celle de sa pulpeuse locataire si généreuse avec les marins (une inimitable Daphné d’Heur dans le rôle de Fraulein Kost) et celle du jeune couple qui vient de se former, qui volent en éclats dans un jeu de dominos infernal. En effet, un étranger, Cliff, le jeune écrivain américain (Baptiste Blampain), s’est épris de la craquante petite anglaise (« Don’t tell Mama »), chanteuse et danseuse de Cabaret, Sally (Taïla/Lisa Onraedt/Minelli). Celle-ci a mené une vie de bâtons de chaises jusque-là. Elle est retombée enceinte, il lui promet le mariage, tout va soudain tourner au conte de fées… « Maybe this time… » sauf que tout se termine dans l’horreur d’un rideau de larmes. L’impitoyable danse macabre est orchestrée depuis l’entrée en scène avec férocité par un Emcee plus vrai que nature (Steve Beirnaert). La chorégraphie impeccable est signée Thierry Smits(« To the ones I love »), c’est tout dire !
Le grand orchestre sous la direction de Pascal Charpentier mérite autant de félicitations que la trentaine de danseurs-chanteurs-comédiens qui forment un remarquable casting totalement à l’aise dans le chant, la danse et la tragicomédie…. La richesse des timbres, la générosité des rythmes parcourent toutes les émotions humaines : le désir, la joie, la passion, la sensualité, la tendresse, la mélancolie… le cynisme, la haine, la jalousie et la cupidité aussi. Pendant tout le spectacle l’orchestre est juché sur une estrade en forme de ring pour un pugilat entre l’esthétique parfaite des sonorités et le fond d’une histoire totalement insupportable. Et c’est le spectateur qui reçoit les coups. Une superbe scénographie de Vincent Lemaire.
La comédie qui se joue à ses pieds a tout de la fascination du mouvement perpétuel d’un immense manège rutilant qui vous précipite vers un chaos final. « A merry-go-round » infernal. Tout tourne et étourdit au passage, mais sonne juste et souligne la lucidité du propos. Cette nouvelle version du spectacle mythique sera sans doute à verser dans les fiches de Wikipedia, on n’en doute pas!
Publié(e) par Robert Paul le 21 septembre 2014 à 11:00
Ce mois-ci, nous avons demandé à ACTU-TV de faire un petit reportage sur François Speranza qui nous éclaire sur plusieurs aspects de sa pratique d'historien d'art sur le réseau.
Lors de cet entretien, François Speranza est entouré par les oeuvres de Stephan Gentet.
Et voici le billet livré par François Speranza :suite à son interview de l'artiste:
Publié(e) par gérardW le 21 septembre 2014 à 10:53
Dernière ligne droite ... Vendredi soir, Pascal Chardome, Kathy Adam et moi, nous serons aux Rencontres Léo Ferré d'Aulnoye-Aymeries (Nord-Pas-de-Calais) pour présenter "Autour de Léo". Je me demande comment Marie-Christine Ferré réagira à nos interprétations des chansons de son mari ...
Publié(e) par Virginie Vanos le 21 septembre 2014 à 7:00
Chers amis, et chers inconnus, camarades des réseaux sociaux de tous bords, de tous poils et de toutes tendances, Je viens d’apprendre que mon 7ème livre, « Les Tortures de Tante Dédé » sera publié chez Bibliocatrie dès mercredi 24. N’hésitez pas à déjà commander vos ou votre exemplaire(s) . Aussi, ""Battue" et "Les Sous-Teckels" sont toujours disponibles chez Edilivre, de même que "le Mâle Moderne" aux Editions Galopin de Spa. Et si vous le désirez, je peux fournir plus d’infos en MP…. Merci à tous !!!!! Virginie Vanos
Publié(e) par Virginie Vanos le 21 septembre 2014 à 6:06
Un ouvrage poignant, tendre mais sans excès de sensiblerie, une vision tantôt sociale, tantôt humaine, d’une histoire qui ne laisse pas indifférent…. Et qui apporte de fulgurantes réponses aux questions qu'on se pose parfois sur l'univers carcéral. A conseiller autant aux adultes qu'aux jeunes, aux pros du social qu'aux lecteurs humanistes.