Le large n’est pas loin quand on vit sur une île.
Le bateau où je reste est amarré au port.
J’y séjourne à l’année, toute seule à son bord.
Fleuve asséché, ma rue garde un rythme tranquille.
Le bateau où je reste est amarré au port.
Il n’y arrive pas les échos de la ville.
Fleuve asséché, ma rue garde un rythme tranquille.
Le soleil y dessine à l’encre noire ou or.
Il n’y arrive pas les échos de la ville.
Le silence parfait convient à mon confort.
Le soleil y dessine à l’encre noire ou or.
J’accueille des pensées qui sagement défilent.
Le silence parfait convient à mon confort.
Occultant de mon mieux les regrets inutiles,
J’accueille des pensées qui sagement défilent,
Je capte la beauté qui se prend sans efforts.
4 février 2010
Commentaires
Je ne trouve pas le vers fautif dans le pantoum À bord qui ne comporte que deux rimes: or et ile
Il s'agit d'un autre poème mais je ne sais pas lequel.
Le rêve!!
Merci et bravo! Suzanne!
Amicalement.
Adyne
Chère Suzanne, il manque un mot dans une phrase:
"une sérénité que l'on ne trouve que dans les endroits préservés."
Chère Liliane
Ces photos, que vous avez conservées, révèlent un charme poétique, une douceur joyeuse. Elles sont trés belles.
Merci.
Votre poème me rappelle une journée à l'ïle de Ré.
J'y respirai un air tranquille, une sérénité que l'on ne trouve dans les endroits préservés.