Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (93)

Trier par
ADMINISTRATEUR GENERAL

12273282494?profile=original

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

1.4 Actuellement à EAG

 

 

Exposition de mars – avril :

 

Bernard BOUJOL (Ch) peintures

« Au fil du temps »

 

Le VERNISSAGE a lieu le 21/03 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE les 21 & 22 avril 2018 de 11h 30 à 18h 30.

 

http://www.bernard-boujol.ch/Mop/Site/expositions/expositions.php

 

Un billet de François Speranza attaché critique d’art du réseau Arts et Lettres est en préparation. Focus sur les précieux billets d’Art de François Speranza : http://bit.ly/265znvq

 

Article du journaliste Michel Lequeux sur l’artiste suisse Bernard Boujol en pages 5 et 6

 

Dernière exposition qui aura lieu rue Lesbroussart avant son transfert rue de Laeken.

 

 

2.4 Prochainement à EAG

 

Exposition de mai – juin :

 

L’inauguration - vernissage de la nouvelle galerie

aura lieu le jeudi 03 mai 2018 de 18h 30 à 22h 00

-------

La marraine de l’événement est l’artiste Jacqueline Kirsch

Le parrain de l’événement est l’artiste Leonard Pervizi

-------

En présence des artistes

 

Alexia Tonna (Fr) : Rez 1

Kéo Merlier-Haïm (Fr) : Rez 2

Marie Céline Bondue (Be) : Rez 3 bar

Christiane Messiaen (Be) : Mez 0

Alain Pizon (Fr) : Salon -1

Yann Argentin (Fr) : Salon - 1

Arnaud Cachart (Fr) : Studio + 1

 

Et en première vision la collection des oeuvres disponibles (Int) : Coll + 2

-------

 

Le VERNISSAGE a lieu le 03/05 de 18h 30 à 22h 00 et l’exposition du mercredi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Le FINISSAGE les 02 & 03 juin 2018 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

3.4 Informations diverses :

 

Adresse, photos, nouvelles, projets, liens, …

 

Espace Art Gallery rue de Laeken, 83 à 1000 Bruxelles. Ouvert du mercredi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0)497 577 120

 

La galerie a le plaisir de vous inviter à ses prochains vernissages les 21/03 et 03/05/2018.

http://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-ses-prochains-vernissages-le-2103-et-03052018/

 

****

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous faire part de son installation dans des nouveaux locaux en plein centre de Bruxelles. La nouvelle galerie se situera dès le mois de mai 2018 à deux pas de la Place De Brouckère et du Béguinage de Bruxelles. Ce nouvel espace sera de style loft américain. Le lieu sera ouvert sur de vastes espaces dégagés et lumineux.

 

Le quartier est en plein renouveau urbanistique et commercial dans le prolongement de la superbe Place Sainte Catherine, lieu renommé pour ses restaurants et ses attraits touristiques. Dans les environs se situent salle de ventes, centres d’art moderne ainsi que de prestigieux théâtres. La galerie sera donc ainsi située dans l’environnement de la célèbre Place De Brouckère et de ses belles terrasses comme celles du Métropole notamment.

 

Deux grands parkings (De Brouckère et Alhambra) se situent chacun à 150 mètres de la galerie. De nombreuses lignes de métro sont également présentes, entourées de centres commerciaux et lieux touristiques, hôtels et Palaces. Nous vous y rencontrerons avec plaisir pour l’inauguration le 3 mai 2018 à notre nouvelle adresse au 83 rue de Laeken à 1000 Bruxelles.

****

 

Chers amies et amis de la galerie, c’est avec une certaine émotion que je viens d’apprendre que via le parrainage du Vidame José Duchant – officier de l’Ordre de Léopold – que la Société Royale du dit Ordre, sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi qui est le Grand Maître, m’a accepté comme membre de soutien ; fonction que je me chargerai d’assumer au mieux de mes possibilités. http://www.orderofleopold.be/

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique…

 

                                                       

4.4 Bruxelles culture du 15 avril 2018

Article du journaliste Michel Lequeux sur l’artiste suisse Bernard Boujol en pages 5 et 6

 

Lire d’autres actualités sur la galerie sur mon site Internet

http://www.espaceartgallery.eu/

 

 

Au plaisir de vous revoir nombreux…

 

Jerry Delfosse

Galeriste

Créateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery

& Les Éditions d’Art EAG

GSM: 00.32.497. 577.120

eag.gallery@gmail.com

 http://www.espaceartgallery.eu/

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

 

Lire la suite...

                   LE THEATRE DES SENS : L’ŒUVRE D’ALEXANDRE PAULMIER

Du O1-03 au 18-03-18, l’ESPACE ART GALLERY (Rue Lesbroussart, 35, 1050 Bruxelles) a eu le plaisir de vous proposer une exposition consacrée à l’œuvre du dessinateur français, Monsieur ALEXANDRE PAULMIER, intitulée PHANTASMA.

PHANTASMA. Un tel titre semble, à première vue, inutile puisque la seule vue d’un dessin de cet artiste plonge le visiteur dans un monde abyssal : celui de l’Eros. Dans un voyage entre le sien et celui de l’artiste qui, en quelque sorte, le guide dans ses fantasmes. Cet univers fantasmagorique s’articule sur un terrain « classique » infiniment exploré : celui de la Femme. Du corps de la Femme devenant le terrain des fantasmes « masculins » repris dans la sphère des codes sociaux.

Notons, d’emblée, l’orthographe que l’artiste apporte au titre de son exposition : PHANTASMA, écrit avec « ph », reprenant par là le concept grec de la notion du spectacle associée à celle de la vision spectrale, voire de l’illusion. Il ne s’agit, en aucun cas du « phantasme », considéré comme « hallucination », participant de la pathologie.

Aborder l’univers du fantasme érotique dans l’Art nous ramène à des piliers incontournables ayant jalonné bien des disciplines. Comment concevoir le fantasme au cinéma sans évoquer le nom de Fellini et sa conception de la Femme-matrone, plantureuse, maternelle et sensuelle à souhait? Comment évoquer ce même fantasme, en matière de peinture, sans considérer le nom de Dali où désir, masturbation et pulsion de mort alternent sur la toile? Comment, concernant la littérature, ne pas penser à Bataille reclassant le fantasme érotique dans les arcanes de l’Humanité, au-delà de ce que nous qualifions étymologiquement d’ « Histoire »?

Concernant ALEXANDRE PAULMIER, il convient de se tourner furtivement vers Bataille pour voir transparaître sur l’espace scénique des images issues inconsciemment de l’ « Erotisme ». Bien que l’artiste n’ait jamais lu cet ouvrage, il n’est pas étranger à l’univers de Bataille, ayant été influencé par la lecture de « Histoire de l’œil ». Des impressions issues de l’auteur transparaissent chez l’artiste.  

Dans son œuvre, l’image de la Femme s’étale dans un univers vaporeux, évanescent, onirique, évoluant à l’intérieur d’un théâtre fourmillant de symboles, tels que la naissance, le désir ou la mort : Eros et Thanatos, ces deux symboles clés de la psyché humaine. Déjà à ce stade, nous retrouvons Bataille pour qui l’érotisme nous éveille à la prise de conscience de notre propre finitude en tant qu’expérience tragique. De même qu’à une recherche de la volupté comme finalité charnelle comme tentative offerte à l’Homme de se transcender. Ce qui fait de l’érotisme une forme d’exotisme : une tentative de sortir de ses propres limites.

Face à cet artiste, nous nous trouvons face à un érotisme à la fois délicat et sulfureux, présenté de façon poétique. S’agissant de dessins, le contraste savant entre le noir et blanc à l’origine du clair-obscur, produit l’effet d’un décor composé de formes dont la sensualité des entrelacs souligne l’érotisme. Chaque trait réalisé à l’encre de Chine devient, par sa seule présence, une zone graphique érogène par les contorsions qui la définissent. Les postures, les seins volumineux ne sont que des indices articulant la sémantique du désir.

Fourmillant de symboles, l’œuvre d’ALEXANDRE PAULMIER se veut, avant tout, une interrogation sur la notion de l’érotisme. Cette interrogation, personnelle, n’existe qu’en accord avec l’évolution historique, culturelle et politique qui soutient cette notion. Bien que contemporain dans son écriture, le sujet évoqué remonte à l’aube de l’humanité par le biais de la figure de la Femme. L’on pourrait même affirmer que derrière cette œuvre se cache une anthropologie de la Femme par l’exploration d’une autre notion : celle du désir. Le véhicule permettant l’éclosion de ce désir est le rêve. Le rêve pris comme facteur de l’univers au-dessus duquel trône la déesse Femme. Mais comme toutes les divinités, celle-ci nous renvoie à nous-mêmes. A’ notre propre désir, à notre vulnérabilité. Comme toutes les divinités, elle existe, souffre et meurt à notre image.

EROTISME 2 (29,7 x 42 cm-encre de Chine)

12273276666?profile=original

L’extase se produit dans l’étreinte  amoureuse. L’artiste dévoile sa musique langoureuse faite d’entrelacs, à la fois suaves et nerveux où le trait assure l’existence de la sensualité. Par sa finesse, mêlée à une luminosité dominée par le clair-obscur, parsemée d’un brouillard pointilliste, plus ou moins accentué, le trait se faufile, accentuant délicatement les courbes du mouvement amoureux.

La souffrance est présente dans VAGUE INQUIETUDE 2 (42 x 59,4 cm-encre de Chine).

12273276867?profile=original

Avec cette figure masculine souffrante décomposée au point de présenter un faciès féminin transformé, au visage explosé, à la bouche ouverte comme dans un cri, avec ses seins terminés par une paire d’yeux, l’artiste exprime une image antagoniste au désir. Une image destructrice de la féminité prise en tant qu’objet. Les yeux terminant les seins sont ceux de l’homme au cœur d’une société malade de voyeurisme. Le trait prend ici une toute autre tournure. Il est épais, pâteux. Il prend l’aspect d’artères reliées à des organes vomis du corps. Il ressemble à des câbles. La féminité n’est plus qu’un corps-objet, malade dans son essence, indéfinissable. Car pour l’artiste, la féminité peut parfaitement se réfugier à l’intérieur d’un corps masculin.  

L’effacement se produit avec EFFEUILLAGE (29, 7 x 42 cm-encre de Chine)

12273277454?profile=original

où la Femme, devenue masque, se fond dans le décor, considéré comme un vide qui dissèque, pour ainsi dire, le corps, tuant ainsi la sensualité de l’Etre féminin, conçu  par l’homme comme le réceptacle du désir. Pour l’artiste, ce corps fondu dans l’espace acquiert une non identité : il devient indéterminé. Et c’est bien là que se situe le nœud du problème car si le corps est indéterminé, l’objet du désir l’est également. L’ « impossible » étant alors le seul territoire où résiderait le désir.   

D’autres facettes de l’Etre féminin sont prises en considération, telles que l’enfantement : EROTISME 1 (29,7 x 42 cm-encre de Chine)

12273277283?profile=original

où l’enfant glisse de l’utérus vers la lumière. L’artiste nous conduit à l’intérieur de la coupe d’un fœtus où le trait définit des membranes schématisées.

EROTISME 3 (29,7 x 42 cm-encre de Chine)

12273278067?profile=original

nous conduit au cœur d’une mythologie assurément universelle, à savoir la dangerosité supposée de la Femme en période de menstruation. Les menstrues du personnage féminin expulsent, à l’avant-plan, un corps de femme acéphale possédant deux paires de seins. Cette scène symbolise l’incompréhension de l’homme face à un phénomène qui le dépasse et qu’il craint. Ne perdons jamais de vue que cette crainte existe encore au sein de certaines sociétés dites « traditionnelles » où il est interdit à une femme réglée d’avoir des rapports sexuels avec son mari. Le sang menstruel participe de la notion fondatrice de toute civilisation : celle du « pur et de l’impur », sans laquelle aucune loi, aucun interdit fondateur n’existerait.

L’artiste ne s’éloigne pas de la mythologie en rejoignant la Grèce antique lorsqu’il reproduit le visage de la Gorgone, avec son regard privé d’yeux et sa chevelure serpentine pour évoquer son personnage féminin.

DESIR D’EROS (50 x 65 cm-encre de Chine)

12273278282?profile=original

aborde un autre aspect de l’érotisme : celui de la mort. Eros et Thanatos en tant que deux extrêmes se rejoignent pour souder une image. Un concept. La composition est d’une rare nervosité. Le trait est torturé. Des têtes de morts ainsi que des yeux voyeurs et des masques grimaçant parcourent l’espace.

ESQUISSE EROTIQUE (41 x 56 cm-encre de Chine)

12273278873?profile=original

est la seule œuvre de l’exposition qui ne soit pas un dessin mais une peinture réalisée à l’encre de Chine. Le pinceau est d’une finesse telle que le trait n’est plus qu’une nervure à peine suggérée. Au premier contact, le regard peine à se frayer un chemin parmi cet ensemble d’entrelacs délicats. Mais au fur et à mesure qu’il s’affirme, voilà que la forme apparaît, magique! Elle survient dans une succession de segments indépendants l’un par rapport à l’autre, sans qu’aucun fil conducteur ne relie la composition dans son ensemble. Cette œuvre nous subjugue et nous déroute, en ce sens qu’elle est pleinement aboutie, malgré le piège que nous tend son titre. Car c’est précisément par cette confusion ontologique que la création se réalise. Le visiteur s’abandonne à cette musique de lignes, au rythme des courbes à peine définies, jusqu’à ce que le regard condense cet ensemble abstrait en une réalité en plein accomplissement. L’inachevé s’achève dans la forme confuse d’un rapport amoureux.

L’importance du clair-obscur dans l’œuvre de l’artiste est primordiale car elle définit l’érotisme comme un univers total. Un monde à soi et pour soi, au même titre qu’un Gustave Doré, par son propre style, aborderait chaque giron de la Divine Comédie de Dante. L’érotisme reste en suspens car l’artiste refuse sciemment de le définir. Il l’interprète par le biais du trait qu’il considère aussi érotique que le sujet puisqu’il incarne la sensualité. Concernant le discours, il se sert de l’apport mythologique pour souligner l’aspect négatif de ce qu’il est convenu d’appeler la « perversion de l’érotisme », en mettant en scène la Femme en tant qu’objet de consommation. Cette perversion est celle d’un langage social qui souille l’image de la Femme.

Son œuvre se trouve à la charnière de la peinture et du dessin trahissant une influence certaine de la bande dessinée. Malgré les apparences, ce n’est pas une forme de BD hybride. Le sujet occupe tout l’espace, laissant une marge entre la composition et le cadre.

Néanmoins, les personnages dans leur anatomie fantasmagorique ainsi que les décors relèvent pleinement de la peinture.

A’ titre d’exemple, la colonne de feu qui s’élève sur la gauche de DESIR D’EROS (cité plus haut) ne peut être conçue que par un peintre habitué à traiter la masse dans le volume amplifié par la matière.

Ainsi certaines ondulations d’ESQUISSE EROTIQUE (cité plus haut) rappellent les envolées bleues de Matisse. De fines envolées tracées sans la lourdeur de la matière. Mais légèrement soulignées à la pointe du pinceau.

L’artiste dessine depuis environ sept ans. Il a obtenu une formation académique en fréquentant l’Atelier Hourdé à Paris. Il a été, néanmoins, fortement influencé par la liberté que prenait, dans les années ’80 le dessinateur Philippe Deville dans la conception spatiale de ses bandes dessinées. D’où une sorte d’esthétique mixte alliant tradition picturale dans le cadrage et expression dessinée dans la plastique des personnages.

L’œuvre d’ALEXANDRE PAULMIER nous interroge sur le mystère du désir. Franchira-t-il un jour l’écueil de l’amour? Et comment l’explorera-t-il au cœur de cette pyramide sensuelle? De quelle façon abordera-t-il le mystère amoureux? Si l’ « impossible » est la source du désir, l’ « indicible » sera-t-il celle de l’amour? Souhaitons à cet excellent dessinateur de poursuivre sa quête par-delà les mers oniriques.

François L. Speranza.

12273002454?profile=original

Une publication
Arts
 
12272797098?profile=originalLettres

N.-B.: Ce billet est publié à l'initiative exclusive de Robert Paul, fondateur et administrateur général d'Arts et Lettres. Il ne peut être reproduit qu'avec son expresse autorisation, toujours accordée gratuitement. Mentionner le lien d'origine de l'article est expressément requis.

Robert Paul


12273279679?profile=original                                 Signature de l'artiste - ALEXANDRE PAULMIER,

A voir:

Focus sur les précieux billets d'Art de François Speranza

12273280454?profile=original


L'artiste et François Speranza: interview et prise de notes sur le déjà réputé carnet de notes Moleskine du critique d'art dans la tradition des avant-gardes artistiques et littéraires au cours des deux derniers siècles
R. P.

12273281061?profile=original

 

 

Lire la suite...

TATOUAGES...

Où est la nacre de ta peau

Cette douceur en transparence

Ce grain que je trouvais si beau...

Sublime, telle une page blanche!

Mes yeux captent des arabesques

En noir et aussi en couleur

C'est un défi et c'est...dantesque!

Est-ce l'expression de ta douleur?

Pourquoi punir ainsi ton corps

Et torturer ta vérité?

Contre nature est certes un tort

Et triste ton humanité!

Vas-tu chercher la convoitise

Dans des regards désespérés?

Prendre le diable pour une promise...

Dans quoi t'es-tu donc empêtré!

Où est la nacre de ta peau

Cette douceur en transparence

Ce grain que je trouvais si beau...

Tu as gâché la page blanche!

J.G. 

Lire la suite...

Réminiscence êtres

J’ai effeuillé pour vous la blessure perdue dans mes rêves.

 

Poursuivi par vos pleurs, je veillais sur votre âme,

 

ne pouvant consoler que votre démarche nonchalante.

 

S’alliant à nos désirs, nous restions là,  ouverts sous le ciel.

 

Nous suivions le commencement du ruisseau

 

qui nous menait jusqu’à la source.

 

Pas seulement une rencontre,

 

ce fut un renoncement,

 

puis un accomplissement empreint de solitudes partagées,

 

entrecroisées, échangées.

 

Entre nos silences commença une remontée du temps,

 

vers nos désordres lancinants, au bout de nos bibliothèques – mondes.

 

Nous calligraphiions nos mots en lumières.

 

Julien Boulier     le 12 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436879811 

Lire la suite...

À Dorval ,en ce jour d'avril

À Alain

Je contemple une apothéose.
Du ciel la somptuosité
Emplit l'espace illimité.
La joie dans l'âme se dépose.

Des masses blanches voluptueuses
Ont un attrait irrésistible.
Le fleuve d'étoiles se crible.
Leur énergie est savoureuse.

Présent, le soleil, inlassable
Semble un artiste de génie.
Il répand de la poésie.
Son talent est insurpassable.

Rien ne vient troubler le silence.
Persiste ma félicité
Face à l'indicible beauté.
Un jour pareil est une chance.

11 avril 2018

Lire la suite...

Le rusé renard




Je vais au plus profond, et là, qu’y trouvais-je ?

Tapi au fond du fossé le rusé renard !
Qui ne cesse au grillage son guet roublard
A ourdir outrage au quiet qu’étais-je.

Quiets, ne le sommes-nous pas dès le premier jour ?
Si prêts aux bonheurs nous venant comme d’ailleurs,
Des sourires comme des gages pour toujours,
Et puis, comme figés, des visages boudeurs !

C’est donc que le rusé renard a plus d’un tour :
Il lui déplaît que l’on chante et l’on danse,
Et ce qu’il nous tente n’est que l’ombre du jour,
Là où les nuits ne nourrissent que sa panse !

Ce subtil oiseau est de mauvaise augure.
Il furète dans notre cerveau tel un notaire,
Sème au champ des inquiètes aventures
Mais court tremblant au bâton de la fermière !

Lire la suite...

Le culte de la providence

P7060019.jpg 

Son nom, qu'enrobe la douceur,
Engendre un courant de tendresse.
Lors l'inquiétude cesse,
L'espace s'emplit de saveurs.

Engendre un courant de tendresse.
Où circule de la ferveur.
L'espace s'emplit de saveurs.
Diverses grâces se dispersent.

Où circule de la ferveur
Reste présente l'allégresse.
Diverses grâces se dispersent.
S'harmonisent sons et couleurs.

Reste présente l'allégresse.
L'espoir de mythes est créateur.
Semble l'énergie du meilleur,
La providence enchanteresse.

10 avril 2018

Lire la suite...

Elle se revoit sur les dunes.

 

Denses collines de sable enfouissant les herbes.

 

De loin, sous le soleil, leur silhouette sinue.

 

Face à elles, la longue étendue de la mer.

 

Combien de jours, combien d’années.

 

Quand la nuit les étoiles

 

changent le sable en manteau de soie.

 

De jour en jour, son cœur atteindra la géographie de ces lieux.

 

Tes paroles pour un temps seront miennes.

 

Je boirai ton regard.

 

Nous enlacerons les souvenirs.

 

A quels tourments échapperons-nous ?

 

Faut-il que nous nous retrouvions à l’ombre de cet arbre ?

 

Julien Boulier     le 10 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436807211

Lire la suite...

Au seuil de ta vie, quelques touches de piano. Les cordes d’un violoncelle aussi.

 

Le beau bois d’un instrument de musique ancien.

 

Hier, en marchant, j’embrassais du regard les genêts,

 

l’oreille à l’écoute des frôlements d’insectes volants.

 

Abeilles, bourdons. Parmi les arbres ou le long de l’aber,

 

le cri des sternes mêlé à celui des mésanges.

 

Le vol d’un cormoran ou celui d’une aigrette garzette.

 

Je vois en toi une cantate, une chapelle au bout du sentier.

 

Au passage ta main effleure des feuillages naissants,

 

caressant les sursauts des branchages.

 

Comme un rêve à rebours, je repense à ton élan.

 

Une étreinte dans tes bras.

 

Je me dis que dorénavant, le temps passera à l’épreuve de nos vies.

 

Julien Boulier   le 09 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436767011

Lire la suite...

Te nommer où tu vas. Les grands temps ou ceux qui font l’invisible.

 

Tenir ta main là où les chemins se croisent.

 

Avoir pour manteau ton sourire.

 

Regarder la vague comme ta voix.

 

Les possibles se rapprochent. Au jour, la nuit.

 

Les songes nous transportent vers les contours d’une montagne,

 

Ou le long d’un aber.

 

Racines tremblantes et branches rampantes,

 

Zigzaguant entre la lumière et les reflets.

 

Miroirs à facettes, pétillantes alchimies.

 

Sous nos pas, les racines nous délivrent.

 

Renaissent alors les frémissements de nos âmes,

 

le scintillement de tes yeux, l’horizon de notre mémoire.

 

Julien Boulier   le 08 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436751111 

Lire la suite...
administrateur théâtres

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes deboutJuste ce qu’il faut d’atmosphère sensuelle et méridionale des palais de l’Andalousie du XVIIIe siècle et au bout…. Le bonheur !

 Envoûtés par la qualité de la musique et  celle de la distribution éblouissante réunie sur le plateau de l’Opéra de Liège,  les spectateurs  participent, à  une  folle journée (le sous-titre même  de la pièce  Le Barbier de Séville  de Beaumarchais) vécue par Figaro, valet du Comte et Suzanne,  camériste au service de la Comtesse Almaviva, habitant une belle demeure à Séville.

7._van_wanroij_acte_2_01.jpg 

Après une ouverture fulgurante,  augurant le caractère ludique de l’opéra et de son issue heureuse,  les deux amoureux préparent leurs noces, mais  le Comte, un coureur impénitent, a juré  d’exercer son « droit de cuissage » sur Suzanne, la   jeune  et séduisante  fiancée. Mis au courant, Figaro, jure de déjouer les plans de son maître.  «  Se vuol ballare signor contino » déborde d’énergie  combattante et annonce un personnage de haute voltige.   Mais  Figaro se heurte  à de nombreux écueils :  Don Basilio (Enrico CASARI), le maître de musique, qui joue le douteux rôle de l’entremetteur pour le Comte,  Marcellina ( une ébouriffante Alexise YERNA), soutenue par maître Bartholo (Julien VÉRONÈSE) , qui,  après avoir prêté de l’argent à Figaro contre promesse de mariage, espère bien se faire épouser, mais finit  par découvrir qu’elle est sa mère, ce qui résout la question! Et aussi, parmi les gêneurs,  l'adolescent craquant et adorable, Cherubino,  amoureux de « sa marraine », la Comtesse, mais aussi  amoureux de toutes les femmes à la ronde.

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes sur scène et mariage

Judith VAN WANROIJ,  La Comtesse,  loin d’être une personne figée et compassée, vit dans l’opulence  mais elle est désabusée par les frasques  de son mari volage, par ailleurs "Grand d'Espagne!". Elle se révèle  être d’une  vive et belle intelligence et d’une humanité touchante, comme dans son air «  Porgi Amor », un vrai coup de cœur.  Tout ce qu’elle chante porte un relief extraordinaire.   Elle est restée la Rosine pétulante, enlevée jadis par le Comte et partage l’esprit rebelle et critique de son impertinente  compagne, Suzanne. Ensemble elles vont tramer des pièges pour faire ... entendre raison!  Ainsi ce   merveilleux duo « Sull'aria » où la comtesse dicte  le billet donnant rendez-vous au comte. Une merveille d’harmonies féminines.  

L’image contient peut-être : 2 personnes

Surprises, déguisements, quiproquos, situations embarrassantes, rebondissements dignes de vaudeville émaillent donc l’histoire  dans un  tempo vif et enjoué, jusqu’à ce que tombent les masques au quatrième acte. Le tout est ciselé avec finesse, saveur et jubilation par le maître de musique: Christophe Rousset,  titulaire de deux rôles.  D'une part, instrumentiste délicat et talentueux, au piano forte qui illumine l'ouvrage, et de l'autre,  incomparable chef  de l’architecture musicale de l'opéra.  Il a un don extraordinaire pour mettre  les choses en musique : révélations, surprises et revirements... Il narre cette histoire hautement ludique avec brio  et  intercepte  la  multitude  des états psychologiques  tout en faisant mystérieusement  ressortir  le regard critique  de Mozart sur de l’Ancien régime, par des modes burlesques. Il pénètre inlassablement l’arrière des masques et déjoue les singeries sociales, questionnant avec humour les rapports homme-femmes. Avec une préférence pour les femmes? 

En dehors du plaisir intense de la musique, la réussite de ce spectacle tient  particulièrement à la mise en scène d’une pureté dé(?)concertante! Signée Emilio Sagi.  Cela dit beaucoup!  Les décors et les costumes en élégantes teintes pastel ou sable, sont  comme  - idéalisés -  et jouent avec de belles  luminosités et la subtile blancheur du palais, jusqu’au dernier acte - le plus fou et où la musique a atteint un niveau quasi charnel -    qui se déroule, lui  dans un  luxuriant jardin semi-tropical, un paradis où ne peut qu’advenir le pardon, indissociable compagnon de l’amour véritable.

Mais la réussite parfaite de cette production tient  bien sûr surtout  à la qualité de ses interprètes.  Aux côtés de la  Comtesse  pleine de charme, de noblesse  et  de profondeur, Jodie DEVOS met sa voix claire et naturelle ainsi que  sa malicieuse théâtralité au service du  fougueux personnage de Suzanne, plus maîtresse que suivante!  Elle est le centre de tous les duos qu’elle mène sans faiblir…avec la vaillance musicale  intrépide que l’on lui connaît.  L’exquise Raffaella MILANESI  est le jeune Chérubin: du vif-argent éveillé à l’amour qui gambade sans la moindre retenue, tel un jeune dieu, libre, farceur, tendre, passionné, possédé par l’énergie grisante et urgente  de son personnage.  Quant au Comte Almaviva, il est superbe,  tellement déterminé et sûr de lui dans son inconstance toute masculine.  Il  est interprété par un  Mario CASSI tout-à-fait solaire. Sa tessiture semble rayonner et vibrer, caressant les plafonds et les  fenêtres du palais, continuant à jouer  de splendides couleurs de parade masculine,  même si  ...c’est finalement  Suzanne qu’il découvre dans le placard à la place du jeune amant qu’il brûlait de surprendre  à l'acte II, ou  même s’ il ...se  fait piéger par Suzanne et la Comtesse à l'acte IV,  et apparaît  comme un personnage plutôt ridicule.

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes assises

Délicieuse Julie MOSSAY dans  Barbarina, qui elle aussi décline une des facettes de l’amour dans sa belle cavatine de l'Acte IV  … et un jardinier râleur et intempestif à souhait, très bien campé sous les traits de Patrick DELCOUR.    Mais la palme revient sans doute  au chatoyant  Figaro,  le jeune baryton Leon KOŠAVIC à l’élocution parfaite. Un homme de caractère,  qui n’a rien à envier à son maître en termes de voix masculine  affirmée, héroïque et radieuse, et  à travers lequel on perçoit  un  brûlant de désir de construire un nouveau monde, rêvant pour  celui-ci,  de  plus d’amour,  plus de  justice et de  plus  de liberté. La densité et la musicalité du  final est un  sorte d’aboutissement heureux, de fusion parfaite du comique et du sérieux du livret, le moment  où s’arrête enfin  le tourbillon de ces personnages illustrant si bien l'esprit du XVIIIe siècle, celui  où le regard et l’oreille se trouvent confondus d’admiration devant l’esthétique de la  mise en scène  et  la  qualité  sonore  de la production.

29793670_2066193180076725_8585094485979955200_n.jpg?_nc_cat=0&oh=f4eeb8a113c2d64822e99f1c281fca36&oe=5B6022C1

 En Italien DIRECTION MUSICALE : Christophe Rousset MISE EN SCÈNE : Emilio Sagi CHEF DES CHŒURS : Pierre Iodice  ARTISTES : Mario Cassi, Judith Van Wanroij, Leon Kosavic, Jodie Devos , Raffaella Milanesi, Julien Véronèse, Alexise Yerna, Julie Mossay, Enrico Casari,Patrick Delcour  

NOMBRE DE REPRÉSENTATIONS : 5 DATES : Du vendredi, 06/04/2018 au samedi, 14/04/2018

 

Avec L’Orchestre et Chœurs de l’ Opéra Royal de Wallonie-Liège, nouvelle production

Vous trouverez ici des Ressources  à propos de  la biographie de Mozart.

 

Lire la suite...

Est là celui qui la vit l’autre jour,

 

descendre l’allée,

 

habillée de fougères et de plantes.

 

Sur l’escalier de bois,

 

le rocher recouvert de mousses et de lichens,

 

coiffée d’un chapeau tressé.

 

Curieusement sa voix chantait

 

sous la Grande Ourse

 

Une ritournelle, un chant entrecoupé de silences.

 

Il pleut sous la forêt

 

Et au bord du ruisseau, sur l’herbe,

 

Commence son long voyage

 

Sous le ciel du soir.

 

Julien Boulier     le 06 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436709611

 

Lire la suite...

Image symbole de l'habitude

À mes amis, artistes peintres

Suis dans les bras d'une habitude.
Elle me tient si fort serrée
Que je ne peux me libérer.
Certes me sens en servitude.

Dès que sa pression se relâche,
Je crois qu'elle s'est assoupie.
Voudrais profiter d'un répit
Pour accomplir certaines taches.

Or suis retenue inactive.
N'ai d'autre choix que d'écouter.
Mon esprit rarement se tait
Je peux demeurer attentive.

Sortant de ma passivité.
Face au doute ou à l'évidence
Je rédige ce que je pense
Et continue à méditer.

Ô la force qu'est l'habitude!
A-t-elle inspiré un artiste,
Un talentueux portraitiste?
Sais que non, avec certitude.

Une image de l'habitude,
Suggérant un comportement,
Toujours à un même moment!
Je vous en propose une étude.

5 mars 2018

Lire la suite...

Là-haut, les secrets.

 

En bas, l’oubli.

 

Les yeux déploient leur récit.

 

Comme une longue respiration recherchant

 

les matins immobiles,

 

la chevauchée fantastique s’empare des corps,

 

par delà les jours ensorcelants.

 

La pluie ruisselle sur ses cheveux

 

et le soleil à venir s’étend déjà sur nos espoirs.

 

L’amitié nous parle du temps

 

où l’absence chante doucement

 

les demeures paisibles et les rencontres.

 

Au bord du chemin, nous épousons les chimères.

 

Julien Boulier    le 05 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436674411 

Lire la suite...

HISTOIRE COURTE 39.

 

LA PETITE DERNIERE...

Ma grande sœur,

Voilà que le mois d'avril prend possession du calendrier... et là, dans les premiers jours, une date si longtemps cochée pour ne pas l'oublier... celle de ta naissance.

Depuis bientôt quatre ans plus de voix au bout du fil, le silence s'est installé. Ton léger accent franglais qui me faisait sourire, je ne l'entendrai plus. C'est ça aussi être la petite dernière, c'est perdre l'un après l'autre les vestiges de l'enfance, de cette époque où tu étais déjà une femme et moi encore ce bébé qu'on n'attendait plus et qui surgit sur la pointe des pieds, redoutant de déplaire : ta petite sœur.

Je t'ai si peu connue, puisque très vite tu traversas l'atlantique y rejoindre l'amour de ta vie. Quelques lettres, quelques jouets envoyés, de rares visites et l'enfance est passée avant qu'à mon tour, l'espace de longues vacances, je traverse l'océan pour te redécouvrir et très vite te confier cette boule au creux de la gorge qui m'étouffait, cette blessure d'amour déçu.

Ton mari et toi, vous n'avez pas désiré et pas eu d'enfant. Nous étions si différentes, mais il y avait une telle tendresse dans ta phrase :"My baby! Je ne veux pas que tu sois triste!", qu'enfin je repris fois en moi-même.

Et les années passent, elles volent même avec une belle inconscience. Un mari, des enfants et la chance de vacances en Californie chez toi, chez vous, quelques pépites de vie...

Puis un jour la nouvelle de ton veuvage, ta peine, mais aussi ta vitalité, ta belle énergie. A ton tour, tu es revenue en Europe le temps de quelques vacances, car tu retourneras vers ce pays d'adoption auquel tu te sentais tellement attachée pour ce bonheur qu'il a su t'offrir.

De retour chez toi, surgit le rituel du téléphone, une fois chaque mois, et les dernières années, chaque semaine. Tu me disais : "Je vis trop vieille! Mais toi, pendant qu'il en est encore temps, profite de ta vie, ne te laisse pas étouffer par les autres, je veux te sentir enfin heureuse!".

Je crois que je t'ai entendue et pour ce conseil, je te dis mille fois merci! A quelques jours de la date anniversaire de ta naissance, tu me manques ma grande sœur... tellement!

La petite dernière.

J.G.

Lire la suite...

Pensée du jour

Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le.
L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie.
Commence-le, maintenant.

                                                                                           Goethe

Lire la suite...

En l'absence de toute envie

Soliloque

Une envie trouble l'âme et occupe l'esprit.
Parfois, c'est un regret aigu qui la ramène,
Fait naître un sentiment très voisin d'une peine,
Un attendrissement nommé mélancolie.

Les envies ressenties n'ont pas la même cause:
Éprouver un émoi qui fut voluptueux.
Un défi se présente aux êtres orgueilleux.
La richesse et la gloire ensemble se proposent.

Pour ma part, en prenant du plaisir à songer
Souvent, je soliloque afin de me distraire.
N'éprouve aucun émoi même très éphémère.
En l'absence d'envies ne me sens pas privée.

Vais-je continuer à cheminer ainsi,
Sans attente, lucide, demeurée réaliste?
Si de la providence, il dépend que j'existe
De bienfaits ou de grâces n'ai guère le souci.

4 mars 2018

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles