Je vais au plus profond, et là, qu’y trouvais-je ?
Tapi au fond du fossé le rusé renard !
Qui ne cesse au grillage son guet roublard
A ourdir outrage au quiet qu’étais-je.
Quiets, ne le sommes-nous pas dès le premier jour ?
Si prêts aux bonheurs nous venant comme d’ailleurs,
Des sourires comme des gages pour toujours,
Et puis, comme figés, des visages boudeurs !
C’est donc que le rusé renard a plus d’un tour :
Il lui déplaît que l’on chante et l’on danse,
Et ce qu’il nous tente n’est que l’ombre du jour,
Là où les nuits ne nourrissent que sa panse !
Ce subtil oiseau est de mauvaise augure.
Il furète dans notre cerveau tel un notaire,
Sème au champ des inquiètes aventures
Mais court tremblant au bâton de la fermière !
Commentaires
J'adore cette histoire !
Telle une fable de La Fontaine.
J'y perçois plusieurs sens, me plaît à en changer à chaque lecture.
Renard qui ne dit jamais son dernier mot.