Au seuil de ta vie, quelques touches de piano. Les cordes d’un violoncelle aussi.
Le beau bois d’un instrument de musique ancien.
Hier, en marchant, j’embrassais du regard les genêts,
l’oreille à l’écoute des frôlements d’insectes volants.
Abeilles, bourdons. Parmi les arbres ou le long de l’aber,
le cri des sternes mêlé à celui des mésanges.
Le vol d’un cormoran ou celui d’une aigrette garzette.
Je vois en toi une cantate, une chapelle au bout du sentier.
Au passage ta main effleure des feuillages naissants,
caressant les sursauts des branchages.
Comme un rêve à rebours, je repense à ton élan.
Une étreinte dans tes bras.
Je me dis que dorénavant, le temps passera à l’épreuve de nos vies.
Julien Boulier le 09 avril 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3436767011
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