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Impromptus

  À Alain


- Commence!
- Lance!

- Balance!
- Chance!

- Exubérance!
- Extravagance!

- Opulence!
- Indigence!

- Excellence!
- Exigence!

- Magnificence!
- Danse!

 Ô l'élégance de la danse!

Brillance de la transcendance,
Jouissance sans violence.

- Nuisance de la turbulence,
Des cadences en surabondance,
De l'indécence les offenses.

- Silence!
- Absence!

14 avril 2016

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administrateur littératures

Ecrivains et auteurs, soyez fiers...

  Ah l'écriture! C'est penser, imaginer, chercher, encore réfléchir, se documenter mais c'est surtout créer! D'une toute simple idée, qu'elle soit basée sur un fait réel ou relevant du domaine du fantastique ou de la SF, peut germer un ouvrage puissamment structuré de plus de 300 pages, derrière cette structure toute une constructive réflexion avec à la clé un scénario parfois sophistiqué pour des personnages malmenés et hauts en couleur. L'écrivain? Un créateur!

  Mais le manuscrit une fois clôturé vient alors - si l'on est réfléchi et quelque peu consciencieux - la relecture, le contrôle méticuleux de l'oeuvre - excusez du peu! - accompagné à l'occasion de sueurs froides dignes d'un Hitchcock: ce mot est-il bon? Cette phrase est-elle correcte? Cette expression est-elle appropriée? Juste? Adéquate? Existent notamment les fautes grammaticales et les fautes de style, le créateur n'étant point à l'abri d'une coquille à moins qu'il ait le cerveau connecté à une mémoire périphérique équivalente au gros Robert. L'écrivain? Un correcteur de premier ordre...en théorie!

  Vient ensuite le temps - parfois de l'ordre d'un siècle dans l'esprit du candidat à la publication - de la prospection d'un éditeur et l'on commence par les "aristos-éditeurs" avant de descendre progressivement - dans 98% des cas - vers les "populos-éditeurs" - si je peux me permettre cette expression... - si par malchance (?) le manuscrit devenu tapuscrit se faisait refouler. Jeter. S'y faire? S'y habituer? Si l'on n'est point une personnalité en vue ou si l'on n'a point ses entrées chez l'un deux notamment. L'écrivain? Un croisé des temps modernes!

  Votre texte est subitement - Oh miracle! - accepté par un éditeur quel qu'il soit? Sautez de joie même si l'aventure, une aventure digne d'un Indiana Jones, est loin d'être terminée! Sautez de joie car vous allez être publié...et lu par vos amis et vos connaissances au minimum! Aventure loin d'être terminée? Car il faut d'abord lire et décortiquer toutes les clauses, grandes et petites, du contrat pour ne pas se faire avoir, rouler en d'autres termes; ensuite l'éditeur ou le prestataire de services peut exiger des retouches, voire un sérieux remaniement pour que l'oeuvre soit à ses yeux acceptable, c'est-à-dire "commerciable", c'est ainsi avec bien des maisons d'édition. L'écrivain? Un véritable aventurier!

  Enfin publié mais la promotion n'est pas suffisamment poussée? La visibilité de l'ouvrage, médiocre, ne mène pas loin? Les libraires le dénigrent ou votre livre passe complètement inaperçu? L'auteur n'a point une belle et forte image - capitale malheureusement - porteuse ou on ne le voit que trop peu en photo malgré la qualité, tant sur le fond que sur la forme, de son récit? Il doit alors... Vous devez alors vous retrousser les manches, partir sur le terrain, celui du numérique comme sur l'autre, pour vous faire connaître, diffuser, apprécier, reconnaître et tout et tout... un parcours du combattant! L'écrivain? Un producteur-présentateur-animateur-agent littéraire, personne multiples talents obligés! C'est dur, épuisant, stressant? Votre motivation, votre endurance, votre patience sont mises à rude épreuve? Soyez fiers malgré tout!

  Créateur, correcteur, croisé, aventurier et auto-agent littéraire, l'écrivain a du mérite, énormément de mérite mais beaucoup ne voient point - ou si peu - les efforts accomplis derrière une parution, une publication. Ecrivains et auteurs, vous êtes des héros et soyez fiers malgré les difficultés rencontrées et quel que soit le type d'éditeur qui vous a accepté: le fruit de votre réflexion si longue et si ardue est publié! Que ce soit en livre papier ou en format numérique, le résultat est à présent visible, à la portée de tous! Vous visez le succès? Comme les droits d'auteur ne sont généralement pas très élevés - signalons-le au passage! - , il faudra dans ce cas vous entourer d'une petite équipe énergique et efficace pour promouvoir et mettre en valeur votre livre ou vous métamorphoser en vendeur hors pair, une stratégie d'enfer à l'esprit!

  Mais, en fait, ne vous êtes vous point rendu compte que c'est déjà un succès d'être publié même si vous avez payé pour? Car vous avez créé, trouvé l'idée, les mots, les phrases! Bravo et mes sincères félicitations! Un ultime conseil si vous comptez vous jeter dans l'écriture - car c'est une plongée en apnée- ? Faites-le principalement pour vous-même, pas pour gagner des euros! Trouvez votre style, votre genre de prédilection; si vous y croyez, en vous et en votre talent, cela se verra ,cela se remarquera et l'on vous suivra! Votre imagination et votre enthousiasme? A mettre instinctivement en avant et surtout soyez FIERS de vous, de vos bébés! En conclusion? Point de lamentations...à moins que vous ne vous prénommiez Jérémie! Merci à tous de m'avoir lu jusqu'au bout!

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12273155876?profile=originalQuelques mots sur mon dernier ROMAN publié, SEPARATIONS (éditions Dricot 2015)

Le thème

"Que serait une vie sans séparations?
Les ruptures nous accompagnent dès le début en nous arrachant du ventre maternel, jusqu'à la fin ultime qui nous arrache à la vie, même si l'on n'est pas conscient de passer la première porte ni parfois la dernière.
Entre les deux, c'est une suite de dislocations et cassures qui façonnent l'existence et lui servent de repères, une ligne brisée avec, forcément, des hauts et des bas. Déjà la vérité et le mensonge, comme d'ailleurs tous les sentiments, rapprochent ou séparent. Le cheminement de la vie, la maladie, les passions et ce qui touche les êtres proches, sans parler du domaine des idées et de l'esprit, sont autant de coupures ouvertes dans la vie affective, sociale, ou au sein même de l’être. Toutes séparent de quelqu'un ou quelque chose, d'un avant et d'un après.Maintes fractures sont invisibles, passent sans que l'on s'en rende compte, opérant tout au fond de nous et presque à notre insu. Comme lorsque nous cessons d'aimer ou chaque fois que nous abandonnons derrière nous une part d'enfance.
Plus ou moins enivrantes ou tragiques, au fond, aucune rupture n’est vraiment neutre. Toutes laissent une trace. Les séparations renversent toujours. Soudain on est devenu autre tout en restant soi-même.
La vie est faite de ruptures ou, ce qui revient au même, de nouveaux départs. Rapprocher et recoller les morceaux, c'est toujours renaître, d'une certaine façon".

Le roman compte douze chapitres qui se suffisent à eux-mêmes, et on pourrait les prendre pour une succession de nouvelles, si elles n’étaient reliées entre elles par les personnages principaux, que l’on retrouve et perd de chapitre en chapitre, pour laisser s’avancer d’autres personnages qui deviendront centraux à leur tour. N’en va-t-il pas de même dans la vie ?

Autre extrait:
"A présent, Gabrielle, devenue plus fragile et vulnérable, sentait se cristalliser des angoisses qu'elle avait jusqu'ici plus ou moins refoulées. Le moment arrivait où la fille, suivant ses traces, rejoignait la mère et la détrône d'une certaine façon. Et ce n'était que le début d'une longue histoire, comme celle qu'avaient connue Gabrielle et sa propre mère et toutes les mères précédentes, une histoire indéfiniment répétée. Petit à petit, les rôles allaient s'inverser. Pourtant, plus tout à fait jeune et pas encore tout à fait vieille, n'est-elle pas, comme on dit, en pleine force de l'âge, au sommet de ses capacités? Oui, arrivée au sommet, justement, avant la descente inéluctable...
Gabrielle, qui avait toujours été sûre d'elle et savait se montrer si autoritaire avec ses employés, ses enfants et même son mari, la voilà qui se perdait dans un nuage de doutes. Elle ne savait plus se décider comme par le passé, tout semblait plus flou, moins définitif. Elle prenait parfois une direction qui lui paraissait la seule, la meilleure, et puis un mot, une réaction quelconque la faisait aller dans la direction inverse avec la même conviction. D'après Simon, il lui arrivait aussi de se répéter et elle s'irritait de devoir fouiller parfois tout au fond de sa cervelle pour trouver le mot juste. Mais bon, rien de bien grave, elle finissait toujours par retomber dessus. Son corps commençait de son côté à émettre de timides signaux ; indiciblement plus lent, capricieux. La machinerie de l'organisme imposait sa présence sans toujours répondre au doigt et à l'œil (....)
Elle avait en fait l'impression vertigineuse de ressembler de plus en plus à sa propre mère. C'était assez effrayant.
Tout passe à si vive allure. Et les enfants grandissent trop vite.
Oui, elle assumait mal l’indépendance naissante de Cécile, comme si sa fille lui jouait un mauvais tour et la prenait en traître. Cécile ne lui demandait plus son avis sur à peu près tout et rechignait à la suivre le samedi après-midi dans les magasins(...). Jusque dans leurs conversations, il arrivait à Gabrielle de se sentir larguée comme une vieille chose obsolète. Elle faisait pourtant des efforts louables pour rester dans le coup et continuait à bombarder sa fille de réflexions et de conseils. Mais il fallait croire qu'elle ne lançait que des inepties ou les questions à ne justement pas poser. Cécile l'écoutait de plus en plus souvent d'un air patient trop manifeste pour ne pas cacher l'ennui ou l'agacement, quand ce n'était pas d'avance un rejet pur et simple.
Gabrielle était toujours compétitive, mais un peu perdue. Elle sentait Cécile s'éloigner et ne reconnaissait pas toujours sa petite fille dans cette jeune femme un peu dure qui lui paraissait parfois lasse avant l'heure. Bientôt, se disait-elle, ma fille n'aura plus besoin de moi et c'est moi qui dépendrai d'elle, je ne servirai plus à rien. Avoir conscience que c'était le cours normal et même souhaitable des choses n'était pas une consolation suffisante."

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administrateur théâtres

L’émotion est déjà sur le qui-vive quand  l’orchestre dirigé par Cyril Englebert, salue respectueusement le public avant de se mettre à jouer. Délicate attention ou respect ressenti pour l’auteur du personnage de Manon, la délicieuse grisette condamnée par la société, qui eut le malheur de savoir se donner?

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Entre opéra-comique et drame sentimental, la « Manon Lescaut » (1856)  de Daniel-François-Esprit Auber, celui qui écrivit aussi La Muette de Portici, est une œuvre rarement jouée de nos jours. C’est la dernière  production et la seule œuvre du compositeur se terminant  de façon tragique. Le livret se base sur la très profane œuvre de l’abbé Prévost, jugée scandaleuse à l’époque : l'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut qui fait partie Mémoires et Aventures d’un homme de qualité qui s’est retiré du monde (7 volumes, rédigés de 1728 à 1731). Ce joyau romantique aux immenses qualités humaines  emporte l’imaginaire et  a créé une légende intemporelle de la condition humaine qui inspirera encore Jules Massenet (1884) et Puccini (1893).

manon_lescaut_site_lorraine_wauters_-_opera_royal_de_wallonie-15.jpg?itok=rvYXcg2CEn 1830 apparaît un ballet-pantomime en trois actes de Jean-Pierre Aumer,  sur une musique composée par Jacques-Fromental Halévy. Cette œuvre insiste fortement  sur la légèreté et la frivolité de la dame. Le livret  d’Eugène Scribe utilisé par Daniel Auber gommera ces aspects et ajoutera un couple modèle de la bonne société bourgeoise de l’époque : Marguerite et Gervais qui représentent des valeurs morales édifiantes. Ils gagnent leur vie honnêtement et souscrivent aux valeurs familiales du 19e siècle. «Il faut, prudente et sage, devenir une femme de ménage » ! « Le ciel récompense la sagesse, le travail et l’amour ! »  Un rôle en or pour le beau timbre de l’excellente Sabine Conzen, toute en finesse, en fraîcheur et en spontanéité. Le ténor Enrico Casari interprète un Des Grieux  très juvénile.

 

A la fois grave et légère, l’écriture orchestrale est  très équilibrée et dirigée de façon très  souple et pétillante par le jeune chef Cyril Englebert. Il est même des moments où les yeux, quittant les protagonistes,  se portent vers la fosse de l’orchestre et la baguette du maître tant la musique souligne avec charme les sentiments qui se jouent sur scène. Le jeu des différents pupitres est précis et élégant …. Complètement dix-huitième!   Le travail des bois est admirable, la harpe émerge avec grâce pour célébrer l’union mystique dans le désert, la contrebasse inquiète cerne les dernières pulsations avant la mort de la belle.  

 Dans le rôle-titre, comme il  se doit, une voix de soprano colorature,  mais moins épanouie, moins charnue que ce que l’on pourrait rêver, sans doute à cause de la difficulté de la  diction française pour une jeune asiatique. Si la sentimentalité est quelque peu retenue par le masque poli du sourire, la technique des vocalises volatiles est superlative dans les cinq solos qui se  fondent en  chants d’oiseaux en délire: de la grive à la fauvette des jardins, en passant par les  timbres ludiques  du rossignol. La Manon interprétée par la coréenne Sumi Jo est peu passionnée ou voluptueuse, mais accroche par une technique d’acier trempé! Très malicieuse dans l’air des éclats de rires.  La dernière scène où Manon, changeant d’hémisphère, est  sauvée d’un tigre sauvage par Des Grieux, est splendidement interprétée. Elle est anéantie par le ciel en feu et meurt de soif dans un désert en Louisiane. Elle implore Dieu pour qu’il jette sur le couple un regard favorable «  Tu fis du repentir la vertu favorable, pardonne-nous! »  Vêtue  de la robe de mariée  de Marguerite, elle attendra son compagnon d’éternité au ciel, « Comme un doux rêve, ce jour s’achève… » murmure-t-elle sans pathos, toute à la volupté de l’amour et à l’art de la chanson.  Elle a cessé de vivre ici-bas, c’est ce que semble nous dire l’image de son corps épanché comme une larme sur la gravure d’une carte de la Louisiane en page de garde d’un immense livre ouvert vers le ciel. Un tableau inoubliable.

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Quelques frustrations cependant pour les textes parlés : la distribution pèche un peu par la disparité des  accents sauf bien sûr celui de Roger Joachim qui installe un  fieffé Lescaut, cousin de Manon,   joueur et profiteur, très fier en jambes et en voix. Le deuxième solo, lourd d’émotion,  du Marquis D’Harpigny (Wiard Witholt) est bien sombre et menaçant, enfermant la pauvrette dans un chantage crapuleux et machiste. La gargotière, haute en coiffure, Madame Bancelin, est interprétée avec superbe par Laura Balidemaj et pose le décor social. Très beau réalisme des costumes signés Giovanna Fiorentini. Les Chœurs de l’Opéra royal de Wallonie  sont dirigés par Pierre Iodice. Ils mettent bien en valeur la hargne des foules avides de boucs émissaire, alors que le marquis, succombant aux blessures infligées par Des Grieux, a pardonné aux amants.

La mise en scène très habile de Paul-Emile Fourny et les décors de Benoit Dugardyn  réussissent à capter l’éternité de la légende de Manon, car le point de départ  est une superbe bibliothèque 19 ème   sous des arcades de style Eiffel, fréquentée par des collégiens 20 ème   en uniformes que l’on dirait anglais, penchés sur  quelques portables 21 ème dans la salle de lecture antique, tandis que d’autres fouillent les rayons à la recherche d’un livre 18ème . Quelques meubles vont et viennent, l’action se trame, la Louisiane apparaît et l’histoire se clôt sur la vision de cette jeune  étudiante éternelle qui remet délicatement dans les rayons le livre de l’abbé Prévost.

Au retour, résisterez-vous à l’envie de  fouiller votre propre bibliothèque et d’exhumer l’édition de vos années d’adolescence en format poche N°460 présenté par Pierre Mac Orlan?

DIRECTION MUSICALE : Cyril EnglebertMISE EN SCÈNE : Paul-Emile FournyCHEF DES CHŒURS : Pierre IodiceARTISTES : Sumi JoWiard WitholtEnrico CasariRoger Joakim,Sabine ConzenLaura BalidemajDenzil DelaerePatrick Delcour

NOMBRE DE REPRÉSENTATIONS : 5 DATES : Du mardi, 12/04/2016 au mardi, 19/04/2016

 http://www.operaliege.be/fr/activites/operas/manon-lescaut

Et  le live, dès le 15 avril sur Culturebox : http://culturebox.francetvinfo.fr/festivals/opera-royal-de-wallonie-liege/manon-lescaut-d-auber-opera-royal-de-wallonie-237369

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Envie de créer du nouveau

Ponctuellement, le printemps
Prenant place dans la Nature,
Ranime la vie qui perdure
Mais à un rythme bien trop lent.

On le surnomme Renouveau
Il restaure, n'invente guère.
Chaque saison à sa manière,
Offre de fascinants tableaux.

Le jamais vu avant surprend.
C'est du nouveau que l'on découvre,
Une géode que l'on ouvre,
De l'amour, le commencement.

Voudrais inventer du nouveau,
M'étourdir en cette aptitude.
Je m'étiole en mes habitudes.
Ce sont celles de mon cerveau.

13 avril 2016

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Silence et immobilité

Pantoum

J'ouvre les yeux subitement,
Me retrouve dans mon espace.
Rien de visible ne s'y passe.
Le ciel est un ravissement.

Me retrouve dans mon espace.
S'est figée la marche du temps.
Le ciel est un ravissement.
De contempler, je ne me lasse.

S'est figée la marche du temps,
Dans la paix que rien ne menace.
De contempler, je ne me lasse.
Ne court aucun frémissement.

Dans la paix que rien ne menace,
Reste en éveil sereinement.
Ne court aucun frémissement.
Mon âme est en état de grâce.

12 avril 2016

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Si...

 Si l'horreur nous ratrappe
Dans ces pays là elle ne cesse jamais
Et nous regardons ces images
Sans nous indigner assez
Au nom de qui
Au nom de quoi
La violence dans le monde fait loi?
Ces massacres arrangent-ils les grands de ce monde
Pour mettre la main sur des richesses
Qui ne sont pas les leurs?
C'est déjà ce qui fut fait
Au nom de l'or
Puis de l'or noir
Tant de guerres provoquées
Et une fabrique mondiale
D'armes pour tuer
On pousse aux guerres ethniques
Et ailleurs on crée des terroristes 
La violence est une arme lourde
Dont la misère fait partie
Humains,réveillez-vous!!!
Pascale Marlier

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Dans la rue

Dans la rue il y a trop de gens
Des hommes, des femmes,des adolescents
Et même des enfants
Dans la rue il n'y a jamais de loi
Quand tu n'as pas de toit
Que celle du plus fort
Qui n'est pas toujours la meilleure
On y rêve d'un ailleurs
Puis il y a Gaetan le Grand-Frère 
Qui n'a pas sa langue en poche
Qui ressemble un peu à Gavroche...
Il se préoccupe des jeunes
Lui n'a que 27 ans
Dans la rue il faut se battre
Ne pas se laisser abattre
On y est des proies faciles
Pour les grands bonnets de la Pègre
Qui aiment les crève-misères
Pour ceux qui se défoulent
Les maboules
Qui tapent dans un corps endormi
Comme on tape dans un tapis!!!!
Pascale...

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BELLE RENCONTRE

SALON DES PASTELLISTES BELGES à NAMUR

Ils sont venus Monique DE Gelas et Freddy Sosson  mes amis d' ARTS et LETTRES,et nous avons passé une après -midi formidable12273158281?profile=original

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BELLE RENCONTRE

Expo des pastellistes belges à Namur

Monique DE Gelas et Freddy Sosson,ils sont venus mes amis d ' Art s et Lettres et nous avons passé une  après -midi  formidable      

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La poésie pour Philippe Jaccottet...

Le poète doit parfois délaisser sa plume...

Je souhaitais partager sur Arts et Lettres un passage des Carnets de l'immense poète qu'est Philippe Jaccottet(1968-1979) qui m'a touchée par sa sincérité et son humilité.

Ph.Jaccottet évoque la difficulté pour le poète de saisir le réel. Ile presque pouvoir sentir aucune chose sans vouloir traduire celle-ci dans un poème, ce qui finit par fausser les rapports avec le monde, les rendre moins vrais.
"Il se passe ceci..., que l'attention au monde encouragée par un certain travail poétique aboutirait après quelque temps à altérer, sinon à détruire la capacité d'émotion. On voit une feuille qui tombe d'un sarment de la vigne, et aussitôt il faut qu'on la voit tomber sur la page blanche.On éprouve au matin la fraîcheur unique de l'air en automne...,le brillant de la lumière sur l'herbe et sur les arbres, et on ne peut les goûter tranquillement...sans que le poète se lève dans votre tête comme un greffier et note!Du coup on voudrait ne plus sentir, pour qu'il s'endorme..."
L'issue, pour Jaccottet, est d'accepter le phénomène tel qu'il est et d'essayer de le négliger, de laisser passer le flux des sensations et des pensées en cédant aux impulsions, à un plaisir sans but, d'avancer à l'aveuglette, sans trop s'arrêter aux doutes. "Quand le jour est beau sous les arbres immobiles,quand se risquent les dernières fleurs de l'année,...pourquoi s'interdire d'en être comblé et apaisé un instant?"

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Bonjour,
Je vais vous parler du logiciel que j'utilise pour réaliser des oeuvres numériques, vous allez voir la démarche et les méthodes créatives de ce logiciel.
Vous avez devant vous tous les outils pour une création artistique picturale mais tout est virtuel, vous aller employer des crayons pour dessiner, des tubes de gouache ou peinture à l'huile,  des pastilles d'aquarelle, des pinceaux, des brosses, des couteaux etc...
Je vous propose ma propre vidéo mais sur youtube vous pouvez voir des centaines voire des milliers juste en tapant sur "Recherches" ArtRage.
Bonne visite
https://www.youtube.com/watch?v=OozxtVLtBxE
Rached Miladi... Alias Rashed El Miledy sur youtube.

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Le mystère de l'écriture poétique

Propos

Sur la page où j'attends passive,
En envol arrivent des mots,
Sortis soudain de leur fourreau,
Éclairés de lumière vive.

En se posant sur sa brillance,
Ils l'ensemencent d'énergie,
Font surgir de la fantaisie
Et me conduisent en errance.

J'assiste à des métamorphoses,
Ressens d'indicibles émois,
Ou redécouvre quelques fois
La grâce de certaines choses.

Les dessins d'ombre m'émerveillent.
Sortis d'un vitrail, des oiseaux,
Posés sur un pan de tableau
Gardent leurs couleurs au soleil.

Ce que je transcris est naïf,
N'ai recours à la transcendance.
Or les grands poètes de France
Lui accordaient un rôle actif.

La beauté de leur écriture
Vient d'un talent providentiel,
D'une élégance exceptionnelle
Et d'une enviable culture.

11 avril 2016

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Une démarche fructueuse

     

                                                            Propos

 

En optant pour un champ d'études, nous satisfaisons une envie, pouvoir exercer un métier qui nous attire ou nous fascine.

 Or devenu compétent, qualifié pour être utile, comment se fait-il qu'il arrive que l'on change de vocation? C'est que soudain ont pu éclore des talents menant à différentes voies.

De brillants poètes ont acquis un style précis, élégant et concis alors qu'ils devenaient juristes, effets certains du code de Napoléon.

En lisant les vers de Houellebecq qui m'ont paru des plus médiocres, manquant de musicalité, je me suis étonnée de leurs imperfections. Quel savoir avait pu inciter ce bien étrange personnage à écrire de la poésie? La réponse est: un diplôme en agronomie.

En fait, Houellebecq, le ténébreux eut l'idée de se faire prophète, une démarche fructueuse, aux siècles de la soumission.

 

11 avril 2016

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Ecrire.

 

Ma tête, lorsque j'écris, est un drôle de jardin !

Mon corps est cette eau nourricière,

qui le fait vivre et même grandir, s'élargir.

Une mère.

Mes mains ne font juste qu'obéir ;

je reçois, pour partager ensuite.

Ecrire, c'est respirer plus large.

 

NINA

 

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Paroles de David.

 

 

Les mots que j'utilise sont des mots inventés,

des fleurs folles, vagabondes et touchantes,

 qui volent, point prisonnières encore

 de nos dictionnaires,

 de nos cahiers bien trop sages  !

Des mots créés à la démesure des vôtres,

des fleurs monumentales à l'instar du soleil

extrêmement bleu.

 

NINA

 

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Rencontre.

 

Nous sommes l'un en face de l'autre,

dans un grand bureau clair, épuré,

nous échangeons des mots à tâtons ;

Mes mots cherchant les vôtres,

les vôtres parcimonieux,

surprennent souvent les miens.

Vous écrivez vos pensées sur du papier glacé,

sur vous mon regard chaud,

non sans tendresse, s'est posé.

Depuis plus de 20 ans,

ensemble nous tissons ce langage ;

rencontre et fiançailles de deux cultures,

indissociables mais distinctes ;

Naissance alors d'une langue salvatrice,

émancipatrice, un monde créé.

Avant elle, je n'étais pas vivante,

car incomplète  !

 

NINA

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