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Une inéluctable habitude

Ne peux me dispenser de capter un instant,
Durant lequel, émue, je ressens que j'existe.
Voudrais me souvenir de mes ravissements.
Ô l'étrange génie des dieux surréalistes!

La vie qui bat m'émeut dans son rayonnement.
La lumière qui court change l'aspect des choses.
L'énergie se répand partout, joyeusement,
Réceptive je prends plaisir à une pause.

Je ne relis jamais, excepté par hasard,
Les propos que j'écris par amour du langage.
Je m'invite parfois à porter un regard
Sur les dires connus de personnes fort sages.

Privilégiés sont ceux que les impératifs
Ont cessé de conduire contre leurs préférences.
Ils peuvent méditer, devenir créatifs,
Ou tenter quelques fois d'encourager la chance.

16 février 2016

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De gratte-ciel à puces

Trop souvent, l'entendant tient pour acquis Que le malentendant n'entend pas.Il lui parle alors du bout des lèvres,N'attendant pas la réplique.Le malentendant alors se sent naufragé,Le débit des mots le submerge,Il ne voit plus sa place dans la conversation.Bla, bla, bla, mla, mla, mla, pla, pla, pla: tout est pareil, Rien ne veut rien dire.Seul la force de caractère du handicapé auditif Fera la différence.Les malentendants ne veulent s'imposer à personne, Ils ne veulent qu'entendre, Escalader les montagnes de consonnes et syllabes, Gravir ces gratte-ciel où conversent les entendants Face auxquels ils se sentent si puces.Puce à puce, côte à côte,Les non-entendants se serrent les coudes, Bien décidés à les escalader Ces gratte-ciel-conversations.
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Torpeur et routine

Soliloque

Une autre journée à remplir,
Peut-être aussi à embellir.
Dans mon espace rien ne vibre.
L'air humide est en équilibre.

Pas le moindre rayon joyeux
Ne vient danser devant mes yeux.
Or si mon âme ne s'attriste,
Elle est en manque de l'artiste.

La neige sans brillance et dure
Perd son attrait dans la froidure.
Quand le soleil demeure absent
La beauté déserte l'instant.

Je subis la torpeur du jour,
Dont le poids n'est certes pas lourd,
Mais me méfie de la routine
Qui subrepticement ravine.

Je réagis comme je peux.
Tous mes intérêts peu à peu,
À tour de rôle m'abandonnent.
Or la vie sans cesse m'étonne.

16 février 2016

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administrateur théâtres

12273150671?profile=original17 et 21 février ’16 — 20:00

ADRIANA LECOUVREUR

Le sujet est puisé dans la rivalité, historiquement authentique, qui opposa la Princesse de Bouillon et la fameuse actrice Adrienne Lecouvreur, célébrée par Voltaire. Opéra en quatre actes, musique de Francesco Cilea, livret de Arturo Colautti, d'après la pièce Adrienne Lecouvreur (1849) d'Eugène Scribe,  l'un des auteurs dramatiques les plus joués du XIXe siècle, en France et dans le monde.  Créé à Milan, au Teatro Lirico, le 6 novembre 1902. Eugène Scribe est aussi l’auteur du livret de « La Muette de Portici ». Suite à une représentation en août 1830 de cet opéra à Bruxelles, des troubles éclatèrent qui allaient, quelques semaines plus tard, conduire à notre Révolution belge.

Un personnage réel

Fille d'une blanchisseuse et d'un ouvrier chapelier (Robert Couvreur, homme violent et alcoolique), elle vient à Paris, son père s'établissant dans le voisinage de la Comédie Française. Après être confiée aux filles de l'instruction chrétienne, Adrienne Couvreur intègre une petite troupe de comédiens. Elle séduit un officier de la garnison, Philippe Le Roy, avec qui elle a une petite fille, Élisabeth-Adrienne, baptisée le 3 septembre 1710. Adrienne se fait remarquer lors de ses débuts dans la cour de l'hôtel de Sourdéac. Le doyen de la Comédie Française Le Grand s'entiche d'elle, lui donne des cours de diction et ajoute un article à son patronyme qui devient Lecouvreur. Elle entre dans la troupe de la Comédie-Française et y joue pour la première fois dans Mithridate de Jean Racine le 14 mars 1717. Elle veut jouer Célimène dans Le Misanthrope, mais doit y renoncer, le public refusant de la voir dans un rôle de comédie tant elle excelle dans la tragédie. Elle innove en renonçant à la diction chantante traditionnelle dans la tragédie et adopte une déclamation « simple, noble et naturelle ».Elle collectionne les amants : elle a en 1720 une liaison amoureuse avec Maurice de Saxe, ce qui lui vaut la haine fatale de sa rivale, Louise Henriette Françoise de Lorraine, duchesse de Bouillon, femme d'Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, et avec Voltaire dont elle interprète plusieurs tragédies. En 1730, sa santé se délabre ; elle s'évanouit pendant une représentation. Elle fait encore l'effort d'interpréter Jocaste dans l'Œdipe de Voltaire, mais meurt peu après. Le bruit court qu'elle a été empoisonnée à l'instigation de la duchesse de Bouillon. Voltaire demande une autopsie, dont les résultats ne sont pas concluants. Les comédiens étant frappés  d’excommunication, l'Église lui refuse un enterrement chrétien. Elle est donc enterrée à la sauvette par des amis du maréchal de Saxe et de Voltaire, dans le marais de la Grenouillère (actuel Champ de Mars). Voltaire, scandalisé, exprime son indignation dans le poème La Mort de Mlle Lecouvreur :

Et dans un champ profane on jette à l'aventure
De ce corps si chéri les restes immortels !

Dieux ! Pourquoi mon pays n'est-il plus la patrie
Et de la gloire et des talents ?
 

Paris, 1730. Adrienne Lecouvreur, célèbre actrice de la Comédie-Française, affronte une forte concurrence sur scène et en amour. Sa vie mouvementée se termine prématurément, dans des circonstances suspectes – une fois de plus, le monde impitoyable de l’art a détruit une âme pure. Cette histoire réelle a inspiré à Scribe et Legouvé une pièce de théâtre à succès qui, un demi-siècle plus tard, devient Adriana Lecouvreur, le chef-d’oeuvre de Francesco Cilea. Sa partition vériste offre un mélange entre la spontanéité mélodique de l’école napolitaine et l’écriture harmonique et orchestrale raffinée de facture française. « En art, l’italianità a toujours été la norme pour moi : certes modernisée, mais jamais étouffée ni déformée », tel est le credo artistique de Cilea. L’italianità est entre de bonnes mains avec le chef Evelino Pidò, fougueux défenseur de ce répertoire.

12273150689?profile=originalCOMPOSITEUR ET ŒUVRE 

En 1717, une jeune comédienne du nom d’Adrienne Lecouvreur entrait à la Comédie-Française et devenait une des meilleures tragédiennes de la troupe. Elle devenait également la maitresse du Maréchal de France Maurice de Saxe, ce qui devait lui vouer la haine implacable de sa rivale, la duchesse de Bouillon. Sa fin prématurée incita Voltaire à réclamer une autopsie sans résultat probant. De ce fait divers authentique, Eugène Scribe et Ernest Legouvé devaient tirer des décennies plus tard, en 1849, une pièce de théâtre qui inspira au compositeur italien Francesco Cilea (1866-1950), touché par la « variété de l’action et le mélange du comique et du dramatique ainsi que par l’amour passionné des protagonistes », son quatrième opéra Adriana Lecouvreur. Au contraire de nombreux contemporains, Francesco Cilea n’est pas un auteur prolifique. S’il fait preuve d’un talent précoce pour la musique qui le fait admettre au Conservatoire de Naples dès l’âge de 15 ans, il compose peu pour le genre lyrique et bien qu’il ait vécu jusqu’à l’âge de 90 ans, il cesse définitivement après 1907. Ses biographes attribuent la mélancolie qui habite souvent ses compositions au choc profond ressenti à la mort prématurée de ses parents. Il mène en parallèle sa carrière de compositeur et de professeur et directeur de conservatoire, et meurt en solitaire à Varazze où il s’est retiré.

Ecrite en 1899, Adriana Lecouvreur est une version romancée de la vie de la tragédienne, un imbroglio d’épisodes et de drames amoureux qui se clôt sur un dénouement fatal. Amoureuse de Maurice qu’elle croit être officier du comte de Saxe, Adriana est aimée sans espoir par son directeur Michonnet. Le prince de Bouillon est l’amant d’une autre actrice, la Duclos, elle-même servant d’entremetteuse entre le comte et la princesse de Bouillon ! Le drame va se nouer au cours d’une fête organisée par le prince et, de nombreuses péripéties plus tard, la rivalité entre les deux femmes touchera à son comble quand la princesse, par dépit, enverra des fleurs empoisonnées à Adriana qui s’éteindra dans les bras de son amant.

L’opéra est créé à Milan, au Teatro Lirico, le 6 novembre 1902 avec le grand Caruso dans le rôle du comte de Saxe, et Angelica Pandolfini dans celui d'Adriana. Mais c’est Magda Olivero, grande soprano éteinte récemment à l’âge de 104 ans, que le compositeur considérera comme l’interprète définitive de son personnage, au point de lui demander en 1951, alors qu’elle s’est retirée de la scène depuis 10 ans, de reprendre le rôle. 

Bien que le livret soit parfois confus, de nombreuses péripéties secondaires venant perturber l’intrigue principale, il n’en reste pas moins que Cilea a écrit là un puissant mélodrame conjuguant habilement romantisme et vérisme. Son style mélodique très napolitain se teinte d’influence française. L’orchestration est limpide et l’écriture vocale très nuancée, de la légèreté brillante de l’opera buffa à l’expression la plus profonde du drame. Cilea utilise des motifs récurrents qui viennent caractériser chaque personnage, une cantilène passionnée et juvénile pour Maurizio, et, opposé au motif sombre et rythmé de la princesse de Bouillon, le thème tendre, mélancolique et emprunt de spiritualité d’Adriana. De l’air d’entrée au final, les arias de l’héroïne transmettent une émotion qui bouleverse toujours.

Texte D’Isabelle Pouget 

ORCHESTRE SYMPHONIQUE et CHŒURS DE LA MONNAIE

Evelino Pido direction – Martino Faggiani chef de chœur – Lianna Haroutounian Adriana Lecouvreur – Leonardo Caimi Maurizio – Daniela Barcellona La Principessa di Bouillon – Carlo Cigni Il Principe di Bouillon – Raúl Giménez L'Abate di Chazeuil – Roberto Frontali Michonnet – Maria Celeng Madamigella Jouvenot – Maria Fiselier Madamigella Dangeville – Alessandro Spina Quinault – Carlos Cardoso Poisson – Bernard Giovani Un Maggiordomo

http://www.lamonnaie.be/fr/opera/574/Adriana-Lecouvreur-in-concert

                                                                              REPRÉSENTATIONS

17 Février 2016  20:00

21 Février 2016  16:00

 

PALAIS DES BEAUX-ARTS

 

PRODUCTION La Monnaie / De Munt, CO-PRÉSENTATION Bozar Music

 

INFO & BILLETS | + 32 2 229 12 11 - MMTickets, 14 rue des Princes, 1000 Bruxelles - www.lamonnaie.be - tickets@lamonnaie.be

REPRESENTATIONS : PALAIS DES BEAUX-ARTS | + 32 2 507 82 00 - 23, rue Ravenstein, 1000 Bruxelles - www.bozar.be

 

INTRODUCTION | Une demi-heure avant les spectacles

 

DIFFUSION RADIO | Musiq’3 (date à préciser) et Klara (samedi 26 mars 2016) 

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administrateur théâtres

Le Duo Mélisme,
Adelaïde Baranger et Gwendoline Spies 
au Festival des Mini-classiques
Festival de fin d'hiver 
Production : L'Etrier

 

C'est l'hiver, on le sait et on le sent. Mais qui dit hiver dit regroupement, dit échange et découverte des talents, de culture et de nouvelles sensations musicales !
Dans l'ambiance de cette saison unique, pourquoi ne pas vous réchauffer et vous laisser porter par les rythmes et les mélodies d'une flûte traversière et d'une voix chantée ? 
Cette fois dans le cadre des Mini-Classiques, le duo Mélisme sera des nôtres pour un concert original et surprenant !

LE DUO MELISME :
Mélisme, un duo complice où flûte traversière et voix, proches dans leur expression lyrique, leur tessiture ainsi que leur conduite mélodique, n'hésitent pas à échanger leurs qualités respectives. Alors que la voix chante comme un souffle, la flûte parle...
La voix de la Soprano Gwendoline Spies viendra ajouter des mots à cette rencontre mélodique exprimant ainsi les subtilités muettes du jeu de flûte d’Adélaïde Baranger.
Toutes deux, virevoltant entre des notes communes mais avec leurs timbres et couleurs propres, vont établir, à travers des oeuvres des XXème et XXIème siècles, la connexion entre leurs deux registres aigus.
C'est avec cet original dialogue que le duo Mélisme vous propose d'entrer dans cet univers intime, sensuel et plein de poésie…

Les Mini-classiques

Conçus par l’étrier asbl, le festival des Mini-classiques s’est défini comme point de mire de donner un espace scénique à des musiciens parfois en recherche de prestation, ainsi qu’à des personnalités du milieu de la musique classique, qu’ils soient professeurs ou musiciens d’orchestres, permettant ainsi leur rencontre. Il souhaite démocratiser la musique classique à tous. Les mini-classiques mettent un point d’honneur à la variété des instruments représentés : des saxophones au luth, en passant par le viole de gambe, la harpe, la flute alto et le violoncelle. Ainsi, un échange se produit avec le public, qui peut varier ses sensations au rythme des instruments. 
Créés début 2014, ils se basent sur un esprit de propagation et de l'élargissement de la culture et des arts de la scène en promouvant des jeunes artistes de tous horizons.

www.gwendolinespies.com

Présentation de la soirée par Pascale Vanlerberghe, 
animatrice des émissions Classic Box et La Fièvre du Samedi soir sur 
Radio Classique RTBF

 
RESERVATION EXCLUSIVEMENT EN LIGNE SUR WWW.LACLARENCIERE.BE ;
 
AVEC LE SOUTIEN DE LA COCOF ET DE LA FONDATION MARINETTE DE CLOEDT
Programmation :


Monique Gabus, Quatre Esquisses grecques 
I- Sapho
II-Epitaphe de Seikilos
III-Chanson
IV-Vocalise

Albert Roussel, Deux poèmes de Ronsard I- Rossignol, mon mignon (3'50)
II-Ciel, Aers et Vens (2'50)

Peter Escher Naga-Uta op.48
(Praeludium - Jubel - Dauernde Erinnerung - Tagelied eines - Madchens - Erregunge - Die verlassene - Blutenschnee - Interludium - Der Liebeslaut - Bei Betrachtung des Mondes -
In Erwartung + Postludium)

Pause

André Caplet, Ecoute mon coeur

Jacques Ibert Deux stèles orientées I- Mon amante a les vertus de l'eau...
II- On me dit...


John Corigliano, Three Irish Folksong settings I- Salley Gardens
II-The Foggy Dew
III- She moved Through the fair

Tout public : Le samedi 20 février 2016 à 20h30

P.A.F. : 15 € - étudiant : 10 €- Article 27 : 1,25 €

Rue du Belvédère 20 1050 Bruxelles

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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente sa programmation :

 

Vernissage le 27 janvier et finissage les 13 et 14 février 2016 (voir ci-dessous)

&

Vernissage le 17 février et finissage les 05 et 06 mars 2016 (voir plus bas)

&

Vernissage le 09 mars et finissage les 26 et 27 mars 2016 (voir prochain mail)

 

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 28/01 au 14/02/2016 l’exposition  événement des artistes suivant : Igor Tcholaria (Géorgie) peintures, Angelo Oliva (Ch) peintures et Christian Bajon-Arnal (Fr) peintures. 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 27/01 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE de l’exposition a lieu les 13 & 14 février  2016  de 11h 30 à 18h 30. Vous aurez bien sûr le verre de l’amitié pour vous accueillir.

 

 

Igor TCHOLARIA (Géorgie) peintures

« La magie des couleurs »

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous annoncer la venue dans ses murs de l’artiste international Igor Tcholaria du 27 janvier au 14 février 2016. Ce peintre est bien apprécié auprès des galeries internationales. Ses œuvres font parties de prestigieuses collections privées entre autres Pavarotti, Christian Dior, Galiano, Claudia Schiffer, Pierre Richard, Gérard Depardieu, Le Queen Marry II, Volvo et l’hôtel le plus renommé de Londres Mayfair Hotel… Il est également présent à Lineart à Gand ainsi que dans les Millionnaires fairs à Amsterdam, Moscou, Rome…

 

Igor Tcholaria est un artiste immensément talentueux et possède une force créatrice inépuisable. C’est un magicien de la couleur. En réalité il ne renonce pas à son origine géorgienne : il ressent la vie comme une fête et en même temps comme un drame. Son imagination renouvelle et transfigure merveilleusement le monde de la danse, du ballet, du cirque avec sa cohorte de personnages tels que les clowns géniaux, musiciens angéliques et délicats, acrobates et célestes voltigeurs. Dans les tableaux du maître, tout devient mouvement et couleur, grâce et élégance. La phrase de Cézanne « Quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude » convient parfaitement à définir ses créations.

 

Igor Tcholaria est né à Ochamchiry – petite ville de l’Abkhazie (Géorgie, URSS) – en 1959. À l’âge de 12 ans sa famille découvre son talent et il est envoyé à Sukhumi capitale de la Géorgie pour étudier à l’école d’art. En 1976 il va à Leningrad et entre à l’Académie d’art. 

 

Il vit et travaille en Russie à Saint-Pétersbourg et a participé à plus de 60 expositions dans le monde entier. Vous pouvez voir cela sur son site Internet : http://www.tcholaria.com

 

Angelo OLIVA (Ch) peintures.

 « Couleurs vives »

 

Christian BAJON-ARNAL (Fr) peintures.

 « Butterfly palette »

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Exposition du 28 janvier au 14 février 2016.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Le mercredi 27 janvier de 18 h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

 

*****

 

Vernissage le 17 février 2016 et finissage les 05 & 06 mars 2016

 

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 18/02 au 06/03/2016 l’exposition  événement des artistes suivant : Victor Barros (Equat) peintures & sculptures et Vladimir Boustami (Be) photographies et un collectif d’artistes internationaux.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 17/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE de l’exposition a lieu les 05 & 06 mars 2016  de 11h 30 à 18h 30. Vous aurez bien sûr le verre de l’amitié pour vous accueillir.

 

 

Victor BARROS (Equat) peintures & sculptures

« Vibrations Cosmiques »

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous annoncer la venue dans ses murs de l’artiste international Victor Barros du 17 février au 06 mars 2016. L’artiste constamment en mouvement, sans cesse à la recherche d’un équilibre, triste et révolté par l’injustice dans le monde mais toujours tourné plein d’espoir vers l’avenir. L’œuvre de Barros a plusieurs aspects. Certains sont noirs et macabres, d’autres tendres et fragiles, d’autres amusants et légers. Sa maîtrise de la couleur lui permet souvent d’atténuer les aspects les plus durs et d’adoucir la tristesse devant la souffrance et la mort. Barros voit la vie comme une divine comédie. Des réminiscences du carnaval et des personnages du cirque apparaissent donc souvent dans ses œuvres. Une apparence d’allégresse et d’exubérance voilent souvent la tragédie et le drame.

 

Bien que sa formation et son évolution se voient déroulées en Europe. Barros n’a jamais renié ses origines : l’Amérique Latine, les Tropiques et les Incas. Il s’est gardé de se laisser complètement assimiler par le schéma culturel occidental et est resté fidèle à ses racines. C’est ce qu’attestent ses scènes préférées : le soleil et la lune, les réminiscences des divinités et des magiciens Incas, les chevaux sauvages et les oiseaux tropicaux.

 

C’est ce que montrent aussi certains personnages, tels que les cannibales, représentés avec une tête monstrueuse et couverts de décorations qui rappellent des personnages de dictature militaire. C’est ce que montrent aussi, enfin, les couleurs jaillissantes et violentes, comme le paysage équatorien, où le soleil dessine de violents contrastes : fines et claires comme des lacs, et peu à peu grises et noires sous l’influence de notre climat.

 

Victor Barros n’est pas seulement un Etre de la ligne et de la forme et un coloriste talentueux. Il est surtout un homme authentique, que la répression et l’injustice révolte, qui dénonce la corruption, la misère et la guerre, mais qui garde toujours une lueur d’espoir. Les œuvres de Barros sont plus qu’une simple décoration. Elles contiennent toutes une philosophie et un message et c’est cela qui les rend d’autant plus précieuses et universelles.

 

Infos : http://www.quefaire.be/exposition-de-victor-barros-585233.shtml

 

 

Vladimir BOUSTAMI (Be) photographies

« Constellations familières »

 

Moment musical proposé par

Randa-Sophie El Boustami à la Flûte traversière.

Elle interprètera cinq courts morceaux.

 

&

 

Un collectif international de la galerie : peintures & sculptures

 

Peintures

 

Chanon (Nl) « Inner Force of Nature »                                     

Christian Kubala (Fr) « La petite marre »*                                                       

Igor Misyats (Uk) « Poissons »                                                 

Ju Chou (CdS) « Les autres sont aussi moi »                            

Alexandra De Grave (Be) « Entrevoir »                                             

Alvaro Mejïas (Ven) « La Cancion del poéta »                     

Muriel Cayet (Fr) « Opus Mixtum »                                        

Cristian Sainz Marin (Esp) « There’s no place like home »             

Jacqueline Kirsch (Be) « Consolation » *

Christian Bajon-Arnal (Fr) « Femme Bleue III »**                                    

 

Sculptures

 

Pierre Content (Fr) « EL TORO »                                          

Carole Duffour (Fr) « Femme Lyre »                                        

Pierre Content (Fr) « Le Voyageur »                                      

Sophie – Mathilde Tauss (Fr) « Petit oiseleur »                       

Sophie – Mathilde Tauss (Fr) « Mère et l’enfant »                  

 

Les artistes en gras sont cotés

 

*Billet d’art de François Speranza qui sera publié par

Les Éditions d’Art EAG en mai 2016 recueil n° 4

**Idem mais publié en mars 2017 recueil n° 5

 

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

Louis de VERDAL (Fr) sculptures

 

Exposition du 18 février au 06 mars 2016.

 

INVITATION AU VERNISSAGE

 

Le mercredi 17 février de 18 h 30 à 21h 30.

Drink de bienvenue et petits sandwichs fourrés.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery:  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://ning.it/VpFh6C

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http ://www.espaceartgallery.eu/editions/

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge dorénavant sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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Nouveau poème sur la mer du Nord ...

Un matin sur la plage

 

Eole ce matin-là me griffait le visage,

Au loin je devinais le blond cordon des dunes,

Le soleil se levait et j’errais sur la plage,

L’horizon sur la mer se cachait dans la brume.

 

Dans le silence brisé par le seul bruit des flots,

Je marchais vers Bray-Dunes, gaiement le cœur heureux,

Un groupe de mouettes s’ajoutait au tableau,

J’étais seul sur la plage…et c’était merveilleux.

 

20160216

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administrateur théâtres

Mais quel sujet terriblement sérieux et actuel que la survie des opéras, théâtres et arts vivants dans un monde culturel de plus en plus étranglé par les réalités économiques! Quant course au succès, il n'y a pas  affaire plus sérieuse, n'est-ce pas? 

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Si à notre époque, contrairement au 18e siècle, on fait l’économie de querelles de bouffons opposant le noble opéra séria aux morsures comiques de l’opéra qui se veut sédition, le discours de l’imprésario dans « L’Opera Seria » de Florian Léopold Gassmann,  est un vrai cri d’alarme pour que l’art survive, …au propre  comme au figuré.  Voilà la splendide voix de basse de Fallito (Markos Fink), interprétant  un directeur de théâtre que l’on nomme impresario en italien. Il est  cerné de toutes parts par ses chanteuses chamailleuses, imbues de leur virtuosité musicale  soutenues par leurs mères - tonitruantes vipères heureusement muettes*. Il est aux prises avec un  librettiste flagorneur et intransigeant sur la moindre virgule (Delirio/ Pietro Spagnoli ),  et avec un  compositeur tout aussi prétentieux, amoureux des moindres bémols de ses chansons enflées de  fioritures (Sospiro/ Thomas Walker). Il doit subitement faire face à (Passagallo/ Nikolay Borchev) et une invasion de danseurs de ballet qui lui tombent du ciel de Paris. Et comment gérer tout cela?  On vous recommande le duo de la  ballerine Hanna Al-Bender et son compagnon Maxime Melnik

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La vie d’artiste dans les coulisses nous est dévoilée à grand renfort de persiflage, de huées et de moqueries trempées dans le fiel ou le miel. La jalousie, l’hypocrisie, l’envie, et autres péchés capiteux s’emparent des protagonistes lâchés sur le plateau : ils répètent un spectacle devant être joué à la tombée du jour! Côté coulisses, elles se valent toutes! Les coulisses du pouvoir, celles des bureaux au faîte  des gratte-ciel, celles des salles de presse, de la salle des profs (de la basse-cour à l’université), celles des couloirs d’hôpitaux, et autres réseaux de chasse gardée n’ont  sans doute rien à leur envier. Les mêmes travers et les mêmes maux assaillent tous les hommes  et les femmes de notre planète sans exception. La portée est universelle.

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 Ce directeur bourgeois inquiet (Markos Fink) qui aimerait bien dormir sur ses deux oreilles et se retrouve à toute heure sorti de son luxueux plumard, il nous semble bien  pathétique,  coincé entre  sa peur panique de la dépense artistique  et celle de l’ombre de la  faillite. Mais vénal, empoisonné  et véreux comme tous ceux qui ont quelque pouvoir, il quittera en douce la Citadelle du théâtre, comme un fieffé coquin, abandonnant tout  ce beau monde à  ses sortilèges, en filant à l’anglaise avec la caisse, comme un vulgaire saltimbanque de villes du Far West.  Nul n’en doute: charité bien ordonnée commence par soi-même.

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 Nous avons donc aimé tout d’abord la musique  doublement parodique, revisitée par René Jacobs à la tête du B’Rock Orchestra : des sommets d’humour et de finesse, des timbres délicats, des sonorités de rêve, parfois troublées par des salves de caricature et  d’harmonies comiques  ou de  chaos organisé.  Le chef d’orchestre s’amuse énormément car le rire a déjà fait son nid  au cœur de la partition et il se prend même à chanter pour redonner le La à ceux qui l'ont perdu !  Le texte du livret de Calzabigi  pétille de faconde extravagante et de perfidie. Les couleurs lagunes prédominent dans ce carnaval raffiné et intelligent qui opère sur plusieurs plans, ce qui scéniquement donne de la magie aux glissements de décors,  et les chaises sont souvent musicales. Ajoutons différentes couches de ridicule qui se superposent les unes aux autres :  tantôt les noms sot-grenus des personnages et la gestuelle féroce gesticulée à souhait,  tantôt la nature grotesque des  admirables costumes de travestis,   mais aussi, la mise au point hilarante des  voix de fausset  si savamment imitées par les vedettes de vocalises en particulier,  le ténor Mario Zeffiri  et Alex Penda, la Détonnante Sonatrilla. Ajoutez à cela  la critique du genre épique poussée à son comble dans le troisième acte grandiose.  Et quelle mise en scène éblouissante  pour  toute cette  foireuse entreprise! A souligner, l’interprétation vocale ardente du librettiste Delirio par de Pietro Spagnoli, et  celle de Porporine par l’exquise Sunhae Im, si à l’aise en dauphin qui nargue les thons dans la lagune, une scène inoubliable.

 opera_seria_ii.jpg?width=163Mais bien sûr  nous avons adoré l’inénarrable scène de l’émeute live - de la pure perversion -  qui finit par  faire sorti de leurs gonds les spectateurs les  moins turbulents! On se plaît même à imaginer, que lors des répétitions du spectacle,  l'un ou l'autre  différend cocasse   a pu survenir entre René Jacobs, l’illustre oreille,  et le metteur en scène, Patrick Kinmonth  flanqué de  son comparse dramaturgique Olivier Lexa,   ...nécessitant soudain la médiation expresse du chef du théâtre en personne (Peter De Caluwe). sans pour autant aller jusqu'à mettre la clé sous le paillasson, bien sûr! Alors, la mise en abîme si bien orchestrée,  serait absolument parfaite!  

                                                                 Crédit photos: © Clärchen und Matthias Baus

 

* Magnus Staveland, Stephen Wallace et Rupert Enticknap

MUSIC: Florian Leopold Gassmann (1729-1774), LIBRETTO: 
Ranieri de’ Calzabigi (1714-1795) & Pietro Metastasio (or Trapassi, 1698-1782), 
commedia per musica ‘Opera seria’ (1796).


CAST: Markos Fink (bar-b, Fallito); Pietro Spanioli (bar, Delirio); Thomas Walker (ten, Sospiro); Mario Zeffiri (ten, Ritornello & Nasercano); Alexandrina Pendatchanska (sop, Stonatrilla & Rossanara); Sunhae Im (sop, Porporina & Rana); Robin Johannsen (sop, Smorfiosa & Saebe); Nikolay Borchev (b, Passagallo); Magnus Staveland (ten, Bragherona); Stefen Wallace (ten, Befana); Rupert Entiknap (ct-ten, Caverna);
Hanna al-Bender, Maxime Melnik and Kamil ben Hsaïn-Lachiri dancers;
Members of La Monnaie Symphonic Chorus; B’Rock Orchestra & Members of La Monnaie Symphony Orchestra; René Jacobs cond.
Patrick Kinmouth stage dir., set, cost.; Olivier Lexa dramat.; Fernando Melo choreogr.; Andreas Grüter light. 

http://www.lamonnaie.be/fr/opera/573/L-Opera-Seria

DATES: 09, 11, 12, 14, 16 and 17 Feb. 2016 
 
TICKETS :
rue des Princes 14 / B-1000 Brussels . 
tel.: +32 2 2291211 / fax: +32 2 2291384 
e-mail: tickets@lamonnaie.be
online ticketing: www.demunt.be/nl/tickets/573/1975/L-Opera-Seria

Box office  ‘Cirque Royal’:
rue de l’Enseignement 81 / B-1000 Brussels (Mon-Fri 10:30-18:00, or one hour before a performance). 
tel.: +32 2 2182015 

online ticketing: https://cirqueroyal.ticketmatic.com/addevent.php?a=zCk31bTsqxQ&e=l-kroaoqLE4&s=80cswBbInpo&l=nl

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Assombrissement passager

Soliloque

Je livre souvent mes émois
Mais ne rends de comptes qu'à moi.
Je n'aime pas avoir de dettes,
Ne garde pas ce qu'on me prête.

Offrir me donne du plaisir

Et j'en ai souvent le désir.
Je reçois avec allégresse
Un présent empreint de tendresse.

Or dans mon état actuel
Mes échanges sont virtuels.
Ils ne causent pas de souffrances
Pouvant troubler ma confiance.

Je ne me fais aucun souci
Pour tous ceux qui vivent sans abri.
Mon espace est exclu du monde,
Empli d'atrocités immondes.

Je respecte la providence.
À chacun ses maux et ses chances.
Les plus puissants essaient en vain
D'agir sur leur propre destin.

Mais de temps en temps, il m'arrive,
Parce que de rien ne me prive,
De me demander si j'ai tort
De n'éprouver pas de remords.

14 février 2016

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Hiver, tu es mort !

Hiver, bats en retraite, tu ne vaincras plus !
Vois-tu, ce soleil, même pâle à tes pas ;
Et l'audacieuse fleur sous la feuille morte
Semblent tous deux te dire : " Vois-tu la porte " ?

Tes parades hivernales, qui en tremble :
Ce coureur pour qui vents et plages se ressemblent,
Le chasseur qui comme l'enfant se déguise,
Ou ce marcheur battant la plaine à sa guise ?

Le cycliste se riant des giboulées,
Le fou se baignant dans une mer gelée,
L'autre sur une planche prenant la vague,
Ou sur la piste un joyeux qui divague ?

Vieil hiver, dorénavant nul ne te craint plus.
Toi qui ôte ses couleurs et ses vêtements
A la nature repliée dans le froid,
Des hommes font comme si tu n'existais plus !

Hiver tu es mort !

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Dans le calme de la Nature


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Rue Petit  Ville de St-Laurent (Québec)

Jonchée d'ombres ensoleillées,
En silence m'est octroyée
La joie de la lumière vive.
Attendrie, je reste passive.

Immense tableau camaïeu
Blanc brillant et soupçon de bleu.
La sérénité se reflète
Dans l'immobilité parfaite.

Ma petite rue n'a pas d'âge.
Elle m'apparaît en images
Qui me ravissent fréquemment.
Ô savoureux étonnements!

Le temps me semble être arrêté;
Aucun changement à noter.
Dans le calme de la Nature
La joie, que j'accueille, perdure.

13 février 2016

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Passion.

 

 

Oh ne soyez pas contrarié de me voir

fort attristée, car ne dit-on pas que la

tristesse à l'instar de la joie,

 c'est être vivant !

 En l'absence de l'une ou de l'autre

que serions-nous ?

La passion, ne fait point souffrir, mais

au contraire elle nous insuffle dans l'âme

des tonalités exquises, harmonieuses,

 elle nous convie dans un monde neuf, intouché encore,

que nous avons toute la liberté de faire chanter,

de créer à notre image, de l'élargir encore,

puis de le faire gouter,

en le partageant avec l'être aimé.

La Passion n'Est-ce point se nourrir  l'un de l'autre,

jusqu'à l'exhalaison de nos peaux d'un même parfum ;

 nos peaux mêlées, jamais usées,

 conjuguées pour l'éternité ?

La passion s'écrit, se peint, se vit ; pérenne.

C'est une rencontre qui n'en finit jamais,

taiseuse ou volubile ; un monde dans un monde.

 

NINA

 

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administrateur théâtres

Un ticket pour la Brunotie

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 L’hiver n’en  finit plus de sévir, vous mouille jusqu’aux os, et vous dégoûte de sortir ? Venez rire à en pleurer et rencontrer des personnages haut-en-saveurs que l’aimable Bruno Coppens soutire de son divan malin et vous a concoctés, pour l’espace d’un soir.  Marrez-vous, ne vous contentez plus de rire jaune d’oeuf. Esclaffez-vous orange amère, bidonnez-vous turquoise – il y aura  quelques têtes de turc au passage - gondolez-vous couleurs Venise, gaussez-vous caca d’oie, désopilez-vous gris souris. Vous en verrez de toutes les couleurs, chez ce rallumeur d’arc-en-ciel… Bruno Coppens décortique à toute vitesse le siècle à peine entamé, avec passion et justesse. Il ridiculise les euphémismes du langage « politically correct », pourfend les addictions  technologiques, déshabille les accros aux abdos, renvoie les  extrémismes dos à dos, ressuscite l’humain en un tour de mot.

 

 1218257466.JPGIl y a le décalage linguistique avec les enfants qui confondent Picasso et les voitures, les troubles du langage qui balancent tout de travers en vertu des grands sentiments, la solitude qui donne une âme humaine aux objets, le délire amoureux qui a peur de la Saint-Valentin, la patate story pour ceux qui n’ont pas peur de mâcher les mots, le ridicule qui, loin de nous tuer, nous rend plus forts (n’est-ce pas la Belgique?) ! Vous irez  aussi place Saint-Pierre écouter Le pape-a-dit ( en vertu des grands principes), vous frémirez de fierté devant  ce vieux savant qui enterra des statuettes antiques, vous pleurerez notre insouciance perdue, la fuite du temps et son inéluctable angoisse. Donc, tout n’est pas drôle!

 

Mais entre le Destin tout court et le Destin animé, Bruno Coppens choisit l’anima, la vie, la voix des mots, la fièvre du jeu, la récréation. T’es pas tout seul, Jef ! Nous aussi on rêve d’escrime! Bruno est visiblement « heureux-qui-communique » lorsqu’il  délire, le mot au bout de la langue, jouant avec son public ébaudi, comme s’il était à un dîner en ville!  Le bûcher des inepties du monde, allumé par ses jongleries verbales,  brûle alors à grand feu de joie. On  se réchauffe, on revit, on reverdit même à vue d’œil. Le printemps de la langue fait grimper la sève du rire au bon pays de la Brunotie. La jouissance verbale, le festin  phonétique s’installe pour deux heures de  friand plaisir. Essayez donc de trouver un bon mot moins bon que l’autre! Venez goûter des crêtes de rires sur poêle à (f)rire et vous en mettre jusque derrière les oreilles! Mais on vous prévient,  il sera très difficile, pour vous, comme pour lui, de s’arracher aux jeux de mots pléthoriques et à la très heureuse complicité d’un soir.

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http://www.theatrelepublic.be/play_details.php?play_id=424&time=today

« De l’orfèvrerie ! Digne héritier de Raymond Devos. Une telle joie de vivre, on en redemande » (Pariscope)

« D’un enfant, Bruno Coppens a la spontanéité vive, le sourire innocemment charmeur et la poésie innée. Ses jouets sont les mots. Il les lance dans tous les sens, les dérange avec ironie, les transforme effrontément pour en faire des noeuds de mots qu’il sert et ressert à volonté au public. (Thierry Denoël/Le Vif –L’Express)

« LA VIE EST UN DESTIN ANIME »

Jusqu'au 05/03/16

 AU THEATRE LE PUBLIC

Rue Braemt 64-70 – 0800/944 44

Infos Réservations : 0800 / 944 44

Photos : Bruno Mullenaerts

      

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Si vous avez aimé mon fameux article sur les Mosso...

Chères, Chers amis (es) me revoici, je vous écris cette lettre sous forme de billet, car je viens de passer quelques jours un peu compliqués (problèmes de santé à présent résolus ...il faudrait que je travaille un peu moins), mais cela m'a empêché de rouvrir mon ordinateur pour valider vos commentaires, vous répondre et vous remercier !

Voilà qui est fait.

Je suis très heureux de faire partie de votre communauté, vous remerciant pour votre dynamisme, votre créativité, votre défense des arts et de la culture francophone, votre humanisme, votre gentillesse...

Je m'arrête là car je ne voudrais pas que vous considériez mes propos plus flatteurs que sincères, en regrettant de ne pouvoir m'impliquer davantage dans Arts et Lettres (essentiellement à cause de mes déplacements incessants, et de longues périodes coupées d'Internet).

Et je reviens à mon article et vidéo consacrés à Wang, sa grand-mère, à la petite fille du lac et au peuple Mosso, qui nous ont si bien reçus en Chine.

Ce peuple est étonnant, déconcertant, touchant, nous prouvant s'il en était nécessaire que nos rapports avec des sociétés très différentes des nôtres peuvent être harmonieux, constructifs et enrichissants, dès l'instant où nos comportements obéissent à l'écoute d'autrui, le respect, la volonté d'échange, le partage, l'estime de l'être par-delà toutes les différences...

Avant tout, je vous copie cette nouvelle aquarelle d'assez grand format (65 x 78 cm) extraite des travaux réalisés "post-voyage", s'appuyant sur études de terrain et photos.

12273145883?profile=originalIl s'agit d'une de ces jeunes femmes qui nous accompagnaient dans la traversé du lac, lorsque nous embarquions sur les belles pirogues monoxyle qui nous emmenaient sur l'île sacrée de Liwubi...

   Pour m’aider en votant pour moi à partir de l’article précédent auquel je renvoyais lors de mon précédent billet : descendez en bas de page de cet article (après la vidéo), et cliquez sur http://www.easyvoyage.com/easygame (ce lien est situé au-dessus de la reproduction de mon aquarelle de la femme en pirogue au foulard rose de la fin d’article).

Quand vous arrivez sur la page d’EasyVoyage, cliquez sur "Voter", vous arrivez alors sur la première page de candidats participant au concours auquel je suis inscrit.

Passez ensuite 13 ou 14 pages (soit 14 listes environ) avant d’arriver sur la liste de candidats où se trouve la vignette de mon article (vous la reconnaîtrez car c’est l’aquarelle de Wang et de sa grand-mère) : normalement, je suis nommé "Alain" à gauche de cette vignette (le lien avec mon article étant en-dessous).

Cliquez maintenant sur "Je vote" (merci de le faire dans la « foulée » car  il ne reste pas beaucoup de jours et il me faut au moins 10 votes pour être présenté au jury).

Il vous faudra mettre votre nom, prénom + adresse e-mail dans la fenêtre de vote qui s’ouvre, et c'est tout !

Si rien ne se passe à cette étape, il vous faut remonter dans la page pour arriver à cette fameuse fenêtre qui est peut-être hors d'écran quand vous votez.


Je vous assure que si par hasard le jury appréciait ma démarche vis-à-vis des voyages, le sens que je leur donne à travers l'aquarelle et la discipline des carnets, le nombre de voyageurs (néophytes ou confirmés) que j'entraîne et forme chaque année dans mon sillage à travers le monde, le partage que j'en fais dans les réseaux sociaux …et que  je gagne, je réaliserais pour vous un carnet de voyage et un reportage vidéo - aquarelle dont je publierai ici les meilleurs extraits dans l'esprit de l’article consacré aux Mosso !

Il viendra s'ajouter aux nombreux reportages déjà consacrés ici aux voyages réussis grâce à l’art de aquarelle !

Rendez-vous donc sur EasyVoyage, votez pour mon article, je vous en remercie beaucoup :

 http://www.easyvoyage.com/easygame  !

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On devrait l'appeler Madame

Propos

Les Français vivent en démocratie. Tous les citoyens sont considérés comme ayant les mêmes prérogatives. Leurs actions peuvent leur mériter des hommages particuliers plus ou moins importants.
Une Française est désignée par sondage la femme de l'année. Je me souviens que ce fut cas pour Anne Sinclair en l'an deux-mille onze. Ce titre est toujours mérité.


Il arrive qu'une personne ait été la première à accomplir un exploit, le premier homme à avoir fait du feu ou, bien plus tard, à avoir marché sur la lune.
Souvent l'adjectif premier désigne celui qui est en tête par ses performances. D'autres fois le meilleur ou le plus considérable. On parle de la première richesse d'un pays.


En France, le protocole veut que l'épouse du Président de la république, soit appelée La première dame.
Or ce titre ne suggère nullement des qualités d'excellence. Le président de la République est sur le plus haut échelon de l'échelle sociale, elle se trouve à ses côtés, on devrait l'appeler Madame et non pas la Première dame.

Autrefois les princesses portaient ce titre. Dans son oraison funèbre d'Henriette d'Angleterre, Bossuet a répandu la célèbre phrase: Madame se meurt, Madame est morte!


En plus de ce changement souhaitable, il serait me semble-t-il normal de s'assurer que la dame placée si haut soit d'une moralité ne faisant aucun doute. Avant d'élire un président de la république il serait bon de s'en assurer, afin qu'il puisse paraître lui-même respectable.


La France décline, il appartient à ses tous citoyens de demeurer en éveil et vigilants.

12 février 2016

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Le «vieux breton»

 

Aucune oeuvre littéraire de la période du «vieux breton» (Ve-XIes.) n'a été conservée. Pourtant on sait avec précision ce qu'était alors la langue: quantité de noms de lieux ou de personnes et surtout les «gloses» des manuscrits latins des IXe et Xe siècles nous fournissent quelques dizaines de phrases, des centaines d'expressions ou groupes de mots et de nombreux mots isolés.

Peu différent du cornique et du gallois parlé en ce temps, le breton de cette époque reculée était un outil plus adapté à la production littéraire que la langue des époques plus tardives, abandonnée peu à peu par les milieux cultivés.

On possède du reste des témoignages précis sur des auteurs et des oeuvres dont nous n'avons plus que les noms. Le cartulaire de Quimperlé nous parle de Dunguallun («cantor»), de Cadiou («citharista»), de Riuallon («filius») an Bard (bard: «poète»). Marie de France, entre autres, nous fait connaître les noms et les thèmes de plusieurs oeuvres bretonnes. Les lais bretons surtout étaient appréciés. Ces poèmes chantés accompagnés de musique (cf., en irlandais moderne, laoidh: «poème, chanson») étaient précédés d'un prologue en prose. Le lai, qui comprenait de 200 à 1000 vers, était chanté avec accompagnement de harpe et de vielle ou, plus souvent, de harpe et de rote, petit violon à six cordes (gallois crwth, irlandais crott). Poésie et musique formaient un tout indissoluble dans ces compositions. La compétence des anciens Bretons en matière musicale a été confirmée par les découvertes de M.Huglo (Acta musicologica, t. XXXV, 1963; compte rendu in Études celtiques, t.XI), qui montrent que la notation musicale bretonne, une des plus anciennes que l'on connaisse, a été en usage du IXe au milieu du XIIe siècle.

Les lais racontent en général des histoires d'amour agrémentées d'éléments merveilleux et dramatiques. S'il y a peu de morale, il y a beaucoup de poésie et de psychologie dans ces oeuvres. Les personnages sont souvent rattachés à des familles régnantes bretonnes, du Léon, de Cornouaille, de Nantes par exemple.

De façon moins directe et concurremment avec la littérature galloise, la littérature bretonne ancienne a aussi inspiré de grandes oeuvres du cycle arthurien, dont les plus connues sont: l'histoire de Tristan et Iseult, les oeuvres de Chrétien de Troyes, Perceval, Yvain, Lancelot, et notamment Érec dont les liens avec la région de Vannes sont indiscutables. Le pays de Vannes s'appelait le Bro Weroc, «pays de Weroc», dont la forme était devenue Bro Erec dès le XIIe siècle.

On remarque dans la littérature arthurienne la rareté de la finale galloise ancienne auc et la fréquence des finales bretonnes anciennes oc, euc, uc, ec (ex.: Meriadeuc, Yonec, Érec). Bien que ces finales soient souvent francisées en os, eux, us, elles indiquent avec d'autres faits que la «transmission de la matière de Bretagne» s'est en grande partie faite dans l'immense zone de contact entre mondes celtiques et romans qu'était la zone bilingue de Bretagne orientale.

 

Le «moyen breton»

 

On appelle «moyen breton» le breton du XIIe au XVIIe siècle. Nous ne possédons que des oeuvres appartenant à la fin de cette période. Elles nous sont précieuses à deux titres: par leurs sujets, elles conservent parfois des restes de la tradition des époques antérieures; surtout elles ont le mérite de nous restituer la versification ancienne du breton dont la tradition s'était conservée sans interruption depuis l'époque de l'émigration.

Cette versification, très complexe, est fondée sur les mêmes principes que le cynghanedd lusg de la poésie galloise. Le principe essentiel (il y en a d'autres) est que l'avant-dernière syllabe du vers rime avec une ou plusieurs syllabes à l'intérieur du vers lui-même; en outre, les syllabes finales riment ensemble.

-Exemple gallois: haf a ddaw / ni bo glawog («l'été viendra, qu'il ne soit pas pluvieux»).

-Exemple breton: an guen heguen am louenasan egarat an lacat glas.

La prononciation était: an wen hewen am lowenas / an hegarad an lagad glas («la blanche souriante m'a réjoui, l'aimable à l'oeil bleu»). Il s'agit là des deux premiers vers d'une chanson bretonne du XIVe siècle, dont nous n'avons que quelques fragments. Les plus anciennes oeuvres suivies qui nous soient parvenues ne datent que du XVe  siècle, et il s'agit surtout d'oeuvres théâtrales.

 

Le théâtre

 

Il nous reste sept pièces, dont cinq complètes, écrites dans cette ancienne versification. Deux pièces ont des sujets d'origine bretonne ou celtique et sont donc tout à fait originales: la Buhez santes Nonn (Vie de sainte Nonne) et la Buhez sant Gwenole (Vie de saint Guénolé) dont une des scènes, fort curieuse, relate la submersion de la ville d'Ys.

Les autres pièces conservées ne traitent pas de sujets spécifiquement bretons, mais le rapport entre la pièce et l'original latin ou français dont elle dérive est souvent plus lointain que celui qui existe par exemple entre Le Cid de Corneille et Las Mocedades del Cid de Guilhem de Castro. Citons: la Buhez santes Barba (Vie de sainte Barbe); La Passion, imprimée pour la première fois en 1530 et qui contient d'assez beaux passages; La Destruction de Jérusalem, d'auteur inconnu dont les fragments ont été édités ainsi que ceux des Amourettes du vieillard, seul reste de l'ancien théâtre comique breton. Du milieu du XVIIe siècle date la Buez sante Genovefa (Vie de sainte Geneviève de Brabant), dernière pièce utilisant l'ancien système de rimes.

 

La poésie

 

Il existe aussi quelques poèmes anciens: le Dialogue entre Arthur et Guynglaff, du XVe siècle, a malheureusement été défiguré par les copistes successifs. Trois poèmes religieux ne sont pas sans mérite, notamment la Buhez mab den, à la versification très savante (ils ont été réédités en 1962). Le Mellezour an maru (Miroir de la mort) est un long poème de 3602 vers, composé en 1519 par Jehan An Archer Coz.

Plus vivants et parfois gracieux sont les anciens Noëls bretons An nouelou ancien ha devot.

 

La prose

 

Les oeuvres en prose du moyen breton sont peu nombreuses et présentent peu d'intérêt. Il s'agit d'oeuvres d'édification: Buhez an itron sanctes Cathell (Vie de Mme sainte Catherine); un cathéchisme; les oeuvres de Tanguy Gueguen et de Euzen Gueguen.

Il faut cependant faire une place à part au Sacré Collège de Jésus (1659) et au Templ consacret da Passion Jesus Christ (1671) de Julien Maunoir. Ce dernier a rapproché l'orthographe bretonne de la langue parlée qui semble avoir évolué assez considérablement du XVe au XVIIe siècle, avec la disparition de la classe des lettrés bretons qui écrivaient dans une sorte de koinê. Bien que pleine de mots français, cette langue littéraire palliait en partie les inconvénients dus à une fragmentation dialectale croissante. Outre des mots français, il faut reconnaître que les oeuvres en moyen breton contiennent un important vocabulaire celtique tombé plus tard en désuétude. Les recherches de Gw. Le Menn ont permis d'élargir notre connaissance du «moyen breton».

Une période de transition: du XVIIIe siècle au milieu du XIXe

Après Maunoir commence une longue période de transition qui voit se perpétuer les tendances de l'ancienne littérature. À côté de ces courants traditionnels, les conditions d'un renouveau apparaissent, surtout vers la fin de cette période.

 

Les oeuvres d'édification

 

L'immense majorité des livres imprimés en Bretagne de la fin du XVIIe au XIXe siècle sont des livres religieux.

Écrits dans une langue pleine de mots français, ils sont généralement sans grande originalité littéraire; ils connaissent une très grande diffusion, qui s'explique par leur caractère édifiant. Leur principal mérite est de maintenir dans le peuple breton une certaine connaissance de sa langue écrite. Parmi les plus répandus de ces livres, citons les Heuryou Brezonec ha latin, de Charles Briz, parues en 1712 et qui seront réimprimées jusqu'au XIXe siècle.

Le théâtre populaire

Bien que n'ayant eu que tard les honneurs de l'impression, c'est pourtant le théâtre qui maintient le plus fidèlement les traditions littéraires bretonnes.

Celle des mystères du Moyen Âge a été continuée jusqu'au XIXe siècle, surtout dans le pays de Tréguier. Le soir, des générations de paysans recopiaient patiemment ces pièces, les mettaient au goût et dans la langue du jour et apprenaient par coeur des milliers de vers. Puis, malgré les fréquentes interdictions des autorités religieuses et civiles, ils les représentaient devant les foules accourues.

 

La littérature moderne

 

Tandis que les anciennes modes littéraires se survivent encore, H. de La Villemarqué (1815-1895) introduit un souffle nouveau avec la première édition, en 1839, du Barzaz Breiz. Cette oeuvre est de son temps par bien des côtés: le romantisme, l'image plus embellie qu'exacte de l'Antiquité celtique, le purisme et la recherche du vocabulaire. Si l'on a mis en doute l'authenticité de beaucoup de pièces et même la correction de la langue, on souligne leur valeur littéraire et la qualité des airs qui les accompagnent. Depuis sa parution, une controverse animée, ardente, porte sur la part de création qui caractérise le Barzaz Breiz. Il ne fait aucun doute que plusieurs des pièces recueillies par La Villemarqué ont été «embellies» par lui, mais, à cette époque, le fait ne choquait point; en outre on a retrouvé, depuis lors, des versions populaires de certains des chants que l'on croyait entièrement sortis de l'imagination de l'auteur. La thèse et les travaux de D.Laurent ont prouvé l'authenticité de nombreuses pièces.

 

La poésie

 

Depuis La Villemarqué, la vitalité de la poésie bretonne a continué à se manifester. Parmi les poètes du XIXe siècle, citons Brizeux qui a composé en breton Telenn Arvor (Harpe d'Arvor) et Furnez Breiz (Sagesse de Bretagne).

Après la Première Guerre mondiale, l'inspiration des poètes bretons gagne en profondeur et en étendue. J.P.Calloc'h (1888-1917), tué au front, fut le plus grand d'entre eux; ses poésies ont été publiées en 1921 et 1935 sous le titre de Ar en deulin (À genoux). Il écrivait dans le dialecte de Vannes -ainsi que Roperh Er Mason (1900-1952).

De beaux poèmes sont dus à G.B. Kerverziou (dans la revue Gwalarn, Nord-Ouest), à Loeiz Ar Floc'h (Maodez Glandour), poète, philosophe, critique (citons Imram, 1941), à Fant Rozeg (Meavenn), à Ronan Huon (dans la revue Al Liamm, Le Lien).

Deux écrivains qui se sont illustrés dans d'autres genres littéraires ont également composé des poèmes de valeur: Roparz Hémon, Barzhonegou (Poésies), recueil qui en 1967 rassemble des poésies antérieurement publiées à part: Pierre Hélias, Maner kuz (Manoir secret, 1964).

Rares sont les écrivains cités ci-après qui n'ont pas composé de poèmes.

La poésie populaire bretonne reste vivante jusqu'en plein XXe siècle avec des soniou, chants d'amour, chants de mariage, satires, des gwerziou, commentaires d'un événement d'actualité, chantés dans les foires et pardons, et vendus en feuilles volantes. Ces poésies sont les derniers échos de la tradition des lais médiévaux bretons.

Si le théâtre populaire s'éteignait vers la fin du XIXe siècle, certains auteurs lui rendaient en prestige et en qualité ce qu'il perdait en audience dans les foules.

L'abbé Le Bayon (1876-1935), auteur de Nikolazig et de Noluen, tente de renouveler le théâtre à sujets religieux; il écrit en dialecte vannetais.

Jakez Riou réussit avec autant de verve dans le théâtre (Nomenoe-oe) que dans la nouvelle et le roman; c'est aussi le cas de Roparz Hémon (1900-1978): son oeuvre de philologue, de romancier, de poète, ne fait pas oublier son oeuvre théâtrale, Un den a netra (Un homme de rien, 1927), Meurlarjez (Mardi-Gras, 1938), Roperzh Emmet (1944). Tanguy Malmanche (1875-1953) a écrit entre autres Gurvan (1923), Buhez Salaün lesanvet ar Foll (La Vie de Salaun surnommé le Fou, 1926), An Antekrist paru en 1950, Ar Baganiz (Les Païens) parus en 1931. Par leur poésie, leur force et leur simplicité, ces oeuvres font de leur auteur un des plus grands écrivains bretons de théâtre.

Le théâtre breton contemporain est surtout marqué par la personnalité de Pierre Jakez Hélias, né en 1914, qui a donné plusieurs grandes pièces: Mevel ar Gosker (Le Valet du Cosquer, traduit sous le titre Le Grand Valet), Le Roi Kado, La Femme de paille. Ces pièces ont une version bretonne et une version française. L'auteur a, en outre, écrit pour la radio environ 260 pièces plus brèves.

La grande majorité du million de personnes connaissant le breton ne sait ni le lire ni l'écrire. L'usage du breton déclinera donc encore dans les campagnes, mais il demeurera sans doute comme seconde langue d'un public cultivé, soutenue par l'enseignement universitaire, ce qui assure aux écrivains bretons un public restreint mais fidèle.

Le maintien d'une telle activité littéraire, alors que la langue recule, montre qu'il est toujours difficile de prévoir le destin d'une langue.

Les littératures

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TANGO...

Corps serré contre corps

Musique langoureuse

L'envie n'est plus frileuse

Si le rythme nous mord!

Et sur parquet ciré

Quand la musique trouble...

Que les pas se font double

Rouge s'est invité!

Car si passion existe

Guidée par la magie

De l'envie d'être en vie

Elle est là; sur la piste!

J.G.

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Peur.

Etranges pensées qui me traversent

toute entière, me rendent triste ;

l'idée qu'un jour je ne puisse plus

jamais revoir les êtres qui me sont

les plus chers, les plus sacrés me terrifie ;

Grand désert bleu juste

 après la vie que j'ai construite, que j'ai écrite,

qui fut la mienne enfin !

Cette pensée un peu sombre, froide,

juste à côté de votre chaleur,

se réchauffe un peu, essaie d'être plus

raisonnable, moins perméable au noir,

à cette mort que j'exècre !

Tout me retient ici, les arbres, les fleurs,

le soleil terrestre, le ciel lorsqu'il est bas,

lorsqu'il est haut, la mer et puis vous ,

mon grand ami, ma fille aussi.

La vie est ce superbe ballon vert,

 que je tiens fermement de ma main droite,

et que jamais je ne laisserai partir,

 donc s'envoler et s'assombrir.

J'ai peur d'être déracinée d'ici, pour

me retrouver nulle part, n'avoir plus

la moindre conscience, la moindre réflexion ;

n'être plus.

D'être détachée aussi du sourire

de ma fille, de ses immenses

yeux verts.

Construire sa vie durant des décennies,

écrire, créer, pleurer

et rire, tomber, se relever et

puis en un seul instant

ne plus rien voir, ni entendre ;

plus là !

Quelle absurdité.

Ne plus entendre vos mots

mon cher ami ;

 ceux dont mon esprit se régalait,

les entendait chanter en moi, bien longtemps après

qu'ils m'aient été dits ; cette source

chaude, intarissable,  m'est si précieuse,

mon quotidien, mon écriture,

s'y désaltèrent, pour s'agrandir encore !

Voilà le pourquoi de mes angoisses,

de mes inquiétudes, de mes insomnies ;

je ne veux jamais cesser de vivre !

NINA

 

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Une soirée providentielle

En tendre hommage à Raymond Devos

Hier, j'étais seule chez moi,
La nuit venue. J'avais le choix
De décider n'importe quoi,
Sans m'en demander le pourquoi.

Avoir le choix, c'est beaucoup dire
Puisque l'on ne peut rien prédire.
Je suis déçue étant à lire
Si l'auteur ne me fait sourire.

J'hésitais, il se faisait tard.
Me prit par la main le hasard,
Il me mena dans un bazar.
S'y démenait un homme hagard.

Forts éclats de rire entendus,
Face à l'égaré prétendu.
Dans son monde, me suis perdue.
Ô délices inattendus!

11 février 2916

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