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Mes souhaits de Nouvelle année

Aux amis que j'aime

Au début de cette soirée,
Dans le silence, solitaire,
Je ne ferai pas de prières
Face à l'étoile du Berger.

Durant mes années de jeunesse,
Je contemplais la nuit venue
Les astres qui brillaient aux nues.
J'étais immergée dans l'ivresse.

Or jamais aucune splendeur
Ne put me sembler comparable
À celle du divin spectacle.
Elle perdure mais ailleurs.

En ce temps, je faisais des voeux.
Je croyais à une énergie,
À une force de la vie,
Faisant qu'arrive ce qu'on veut.

Suis devenue superstitieuse;
Je ménage la providence.
C'est d'elle que dépend la chance.
Je me montre respectueuse.

Je ne formule plus de voeux.
Mais des souhaits, pleins d'énergie,
Mis en bouquets de poésie,
Imprégnés d'espoir savoureux.

Et surtout de fraîche tendresse.
Recevez-les sachant combien
Je me soucie de votre bien.
Alimentez votre allégresse!

La Saint-Sylvestre 2016.

 

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Une troublante surprise

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Je sais où s'en vont mes offrandes.
Qu'elles soient petites ou grandes,
Elles se rendent à bon port.
Je peux les suivre sans efforts.

Or ce jour, je vois sur la toile,
Loin de moi ayant mis les voiles,
Une chose qui m'appartient.
Je crois rêver mais je vois bien.

Étalant ses vives couleurs
Et montrant le nom de l'auteur,
L'un de mes quelques insolites.
Je le contemple et je médite.

Il est rebaptisé Intrus.
Comment aurais-je jamais cru
Qu'une telle errance fût possible?
J'en éprouve un trouble indicible.

C'est une incomparable chance,
Quand se termine une existence,
Si grâce à l'art reste et perdurent
Musiques, poèmes et peintures.

30 décembre 2016

 

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Dans son livre "Jésuites" paru en 1991 et 1992 Jean Lacouture nous livre-t-il, avec ses deux volumes (1), ce "secret des jésuites" qui interroge depuis longtemps les historiens? L'aventure commence par les initiatives surprenantes d'Ignace de Loyola, qui, en 1540, jette sur les plages du monde un petit groupe lié par une relation profonde de Dieu avec les temps modernes qui s'annoncent. Dès le début, le fondateur ne craint pas le paradoxe: ne groupe-t-il pas autour de lui un nombre impressionnant de collaborateurs d'origine juive?

 

Jean Lacouture dessine les deux horizons qui, d'emblée, encadrent le dessein d'Ignace: l'Europe et l'Orient extrême. L'Europe protestante est interpellée à l'échelon qu'elle préfère - études et critique bibliques, réflexion religieuse. Entre la Chine, le Japon, les empires germanique, espagnol et français, jusqu'aux réductions du Paraguay, des hommes libres, consacrés à l'obéissance, abordent l'exploration des multiples chemins possibles d'une humanité désormais sans rivage. Ils s'engagent ainsi dans une lutte inégale contre des pouvoirs politiques absolus. La Compagnie de Jésus, témoin en cela des Lumières, succombe sous les coups de l'autorité monarchique. Ici s'achève le premier tome: fin des Conquérants.

 

Alors commence le second tome, les Revenants. L'histoire de la Compagnie démarre ici par une grande défaillance. Jean Lacouture montre comment l'ordre sacrifie, pendant une grande partie du dix-neuvième siècle, ses vertus d'initiative par le service aveugle de ceux-là - ces cours bourbonniennes - qui l'avaient étranglé hier. La période, trop longue, d'une Compagnie conservatrice en France étouffe les hommes. Après la restauration et la conquête commence une étape de re-création vers la fin du siècle dernier, par les intellectuels jésuites. Un Grandmaison, théologien éclairé et critique, ouvre le chemin à la pensée de ses jeunes confrères, théologiens ou écrivains. La revue Etudes, fondée au milieu du dix-neuvième siècle (et toujours vivante), soutient cet effort pour un public exigeant. Surgissent, de plus, les audaces sociales. L'Action populaire, institut de recherche et de formation, devient un des lieux créateurs d'où les mouvements de jeunesse des années 30 tireront une part de leur dynamisme. Celui-ci traversera la seconde guerre mondiale, jusqu'à nos rivages. Pendant ce vingtième siècle, une expansion irréversible gagne les nations hors d'Europe. Les missions deviennent vérité libératrice annoncée aux autres cultures, si étrangères qu'elles soient à l'origine chrétienne de l'initiative jésuite.

 

Entendues par ces nouveaux jésuites, les valeurs mêmes de cette république difficilement abordée engendrent un accord éclairé - et parfois héroïque - avec cette modernité dont tous parlent aujourd'hui. Cela coûte cher aux fils d'Ignace, témoins de la résistance spirituelle au nazisme. Cela coûte aussi beaucoup de patience aux hommes qui affrontent les rigueurs du marxisme, et au-delà, les nationalismes tiers-mondistes.

 

Mais Jean Lacouture montre que cela donne aussi quelques résultats flamboyants. Un de Lubac, "grand" de la théologie, un Teilhard de Chardin sur le plan scientifique, un de Certeau théorisant une culture méditée en profondeur, un homme de pouvoir et de justice comme le Père Aruppe, général de la Compagnie, ouvrent les chemins du présent.

 

Telle se déchiffre l'ambitieuse entreprise de Jean Lacouture: vérité de l'histoire mondiale par les histoires d'hommes voués au Dieu de la liberté. On peut certes noter, comme le fait l'auteur lui-même, les limites de la méthode: peu de choses sur le dix-neuvième siècle, rien ou presque sur la mission ouvrière, peu sur les initiatives intellectuelles comme le Centre Sèvres (Paris) et les nouvelles revues, surtout les plus "spirituelles".

 

Enfin, une dimension trop modeste est réservée aux travaux récents de la Compagnie dans l'espace transeuropéen. La rencontre avec l'Est, le futur possible de la Chine... Routes peu explorées. Mais le maître d'oeuvre le savait. En tout cas, nous avons en main, par ces histoires d'hommes conscients, la géographie finalement réussie - et fort bien écrite - de l'aventure religieuse d'une liberté qui ne cache pas ses faiblesses.

 

*(1) Jean Lacouture, Jésuites; I. - Les Conquérants; II. - Les Revenants. Le Seuil, Paris, 1991 et 1992, 510 et 571 pages.

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administrateur théâtres

Du bucolique au diabolique

Image may contain: 2 people, night and indoorVoici Orphée (Papuna Tchuradze) en violoneux, mari  cavaleur et  peu argenté,  Eurydice (l'étincelante Jodie Devos)  en concierge coquine qui s’ennuie devant sa table à repasser, qui  déteste la musique et s’entiche d’un Pluton (Thomas Morris) travesti en berger vendeur de miel; voici une tonitruante opinion publique (Alexise Yerna) bon chic bon genre qui fait la morale, voici une palanquée de dieux et déesses endormis dans les tribunes d’azur du petit monde de  l’Olympe…  La  tragique histoire d’amour d’Orphée et Eurydice a décidément un sérieux coup dans l’aile. La paix des ménages et l’antiquité  sont  mangées aux mites, bonjour les mouches et autres créatures diaboliques! Quelqu’un doit avoir trop bu ! Serait-ce le dieu Bacchus en personne, in vino veritas, qui seul, pourrait prendre la relève ?  Le seul qui fasse toujours rêver, c’est Cupidon (Natacha Kowalski), et Mercure (André Gass), pareil à lui-même, filou, inventif et commercial!

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 L’air étouffe, l’atmosphère devient pesante et viciée, le matérialisme sans grandeur menace et entrave  la bonne gouvernance. A travers les dialogues  bourrés de franc-parler ou d'hexamètres enflés de ses librettistes Henri Crémieux et Ludovic Halévy, Jacques Offenbach se gausse des travers de son temps et du nôtre, par extension anachronique. Il condamne cette société bourgeoise  narcissique qui n’a qu’un but : sauver les apparences. La censure s’attaque à Flaubert et à Madame Bovary.   N’empêche,   le compositeur n’hésite pas à fustiger le pouvoir impérial de Napoléon III dans le personnage de Jupiter (Pierre Doyen), vulgairement nommé Jupin. C’est toute la mythologie antique qui dégringole : Mars (Marc Tissons), Vénus (Julie Bailly), Junon (Laura Tissons), Diane (Sarah Defrise) en bottes, cravache et sa meute de dobermans, Minerve, Cérès...  Avec son Orphée aux Enfers, créé en 1858, Jacques Offenbach connaît son premier vrai triomphe.

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                                La partition est une riposte irrévérencieuse au succès de la grande musique classique et à celui des chansons populaires des faubourgs, mais elle dresse surtout un  portrait caustique de la société de son temps tout à ses plaisirs et son autosatisfaction.

                                La mise en scène bouillante de dynamisme et de  dérision délirante de Claire Servais ( recyclée pour plus de saveur, au cœur notre époque télé-réalité) nous livre  un  foisonnement d’anachronismes joyeux et subversifs propres à  la satire.

                                Les citations affectueuses de grands airs,  comme le clin d’œil à Orfeo ed Euridice de Gluck (1774), arrivent comme des  mets de choix, comme une référence aux délices d’un âge d’or, avec des voix d’or. De  savantes allusions, pastiches de la musique du XVIII° siècle, plongent tour à tour dans la joie bucolique ou le rite sacré virtuose. Le spectateur se retrouve à plusieurs reprises, balancé dans l’émotion alors qu’il s’apprêtait rire de plus belle et à pouffer devant l’amas de bouffonneries. Mais à chaque détour de la cavalcade entre terre, ciel et enfers, il y a l’irrésistible naissance du galop, ce French cancan endiablé, ce « style Offenbach » qui est dans tous les esprits,  qui pétille et surprend comme bulles de champagne  ravageuses.

                                Émile Zola lui-même ne supporta pas cette atteinte à un patrimoine quasi-sacré. Il est offusqué par le style et profite des Rougon-Macquart pour pamphlétiser  avec Nana, déguisée en Vénus  :

« Ce Carnaval des dieux, l’Olympe traîné dans la boue,

 toute une religion, toute une poésie bafouée, semblèrent un régal exquis.

 La fièvre de l’irrévérence gagnait le monde  lettré des premières représentations ;

 on piétinait sur la légende, on cassait les antiques images. Jupiter avait une bonne tête, Mars était tapé. La royauté devenait une farce, et l’armée, une rigolade. Quand Jupiter, tout d’un coup amoureux d’une petite blanchisseuse, se mit à pincer un cancan échevelé, 

Simonne, qui jouait la blanchisseuse, lança le pied au nez du maître des dieux, 

en l’appelant si drôlement : « Mon gros père ! » qu’un rire fou secoua la salle. Pendant qu’on dansait, Phébus payait des saladiers de vin chaud à Minerve, et Neptune trônait au milieu de sept ou huit femmes, qui le régalaient de gâteaux.        On saisissait les allusions, on ajoutait des obscénités, les mots inoffensifs étaient détournés de leur sens par les exclamations de l’orchestre. Depuis longtemps,

 au théâtre,

 le public ne  s’était vautré dans de la bêtise plus irrespectueuse. Cela le reposait. » 

Image may contain: 5 people, people standingMais nous, à la veille de 2017, nous ne pouvons que nous amuser de cette relecture époustouflante et sulfureuse de l’œuvre phare de Jacques Offenbach, remaniée 20 ans après sa création, en féerie de 4 actes, 12 tableaux, 42 rôles et pléthore de danseurs et figurants.

                                 Dans cette version 'entre deux', il y a des relents du théâtre subversif d’Aristophane, des tableaux démoniaques  au  parfum de Jerôme Bosch  et des bacchanales aux couleurs de Jordaens. Il y a cet extraordinaire gardien des enfers qui se shoote à l’eau du Léthé,  John Styx (Frédéric Longbois),  à mi-chemin entre Charlot et  militant écossais anti-Brexit et  tout ce peuple de touristes de l’Olympe qui a embarqué pour faire la fête dans la chaleur de l’enfer!

                                 Un vent de fronde et un rêve de changement souffle à travers les flammes brûlantes de  cette gigantesque pantomime iconoclaste, comme à l’aube de toute décadence d’empire.

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                                 La richesse de la  distribution, les décors somptueux, les interprétations vocales méticuleuses et foisonnantes sans la moindre faiblesse et  surtout un orchestre conduit avec finesse et intelligence mutine par un vrai complice de la galéjade,  Cyril Englebert, sont là pour nous ravir et nous faire passer le cap de l’année, dans un galop d’enfer.

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Photos © Lorraine Wauters-Opéra Royal de Wallonie

Du mardi, 20/12/2016 au samedi, 31/12/2016 à Liège

Cyril Englebert MISE EN SCÈNE : Claire Servais CHEF DES CHŒURS : Pierre Iodice ARTISTES : Papuna TchuradzeJodie Devos Alexise YernaPierre DoyenThomas MorrisNatacha KowalskiJulie BaillySarah DefriseFrédéric LongboisAndré GassLaura BalidemajAlexia SafferyYvette WérisSylviane BinaméChantal GlaudePalmina GrottolaMarc Tissons NOMBRE DE REPRÉSENTATIONS : 7

 http://www.operaliege.be/fr/activites/orphee-aux-enfers

Le 7 janvier à Charleroi. 

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AVEC TOI J’AI MARCHE  

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Avec toi j’ai marché

Vers un ciel plein d’étoiles.

Regarde bien, Marie

Ce qu’ils font de nos rêves !

 

Hé oui, rien n’a changé

Depuis que certains voiles

Ont posé le mépris

Sur nos yeux : je m’élève

 

Contre les fossoyeurs

De ton œuvre bannie !

Nous traversons le temps,

Je reste à tes côtés.

 

Vers des mondes meilleurs,

J’emmène un chant béni ;

Je croque à pleines dents

Dans tes mots mérités !

 

Levant une bannière

Qui porte tes couleurs,

Je trottine gaiement

Avec ton chant joli.

 

Emplie par ta lumière,

J’avance ! je n’ai pas peur

Des propos assommants

M’accusant d’un délit.

 

Oui j’avance, Marie,

Avec la larme à l’œil,

Mais aussi le sourire

De ceux qui, comme toi,

 

Combattent à tout prix

Avec de simples feuilles.

Toute à la joie d’écrire,

Je continue ! Je dois

 

Tenir quoi qu’il advienne !

Ton regard bienveillant

Accompagne ma voix ;

Certains m’ont adoubée !

 

Alors, hurlante chienne,

Flairant des assaillants,

Je protège avec foi

La rime prohibée.

 

Avec toi, j’ai couru

Sur les rives de l’Yonne.

Regarde bien, Marie,

Ce qu’ils ont fait. Dis leur !

 

Tu n’as pas disparu.

A ceux qui nous baillonnent,

Sans fin, je lance un cri :

Vous écrasez nos fleurs !

 

Avec toi, j’ai marché

Vers un ciel plein d’étoiles !

Anne David, septembre 2016

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Le sablier

J'ai placé en face de moi
Un sablier joujou de bois.
Non inscrites dans une ronde,
En un fil tombent les secondes.

Très vite cesse l'énergie;
Est coupé le courant de vie.
Certes en était faible la dose,
Dans un petit flacon enclose.

Or la mienne, par un goulot,
Dans le second espace clos,
S'écoule aussi dans le silence
Et anime mon existence.

Quand elle aura touché la base
De mon présent qui se transvase
Le courant ne passera plus.
La Nature ainsi le voulut.

Ma raison bien souvent m'agace.
Ce schéma n'ouvre pas l'espace
Où se révèle avec éclat
La magie qui ne finit pas.

29 décembre 2016

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administrateur théâtres

« La Framboise Frivole » au théâtre des Martyrs!

Quarante plus soixante ? Ça vous fait… cent ! Cent raisons d’aller voir sans tarder le centenaire des sans en avoir l’air. Mais ils ont la chanson, la musique  la classique et la populaire – et la façon inimitable, ces deux joyeux lurons, capables d’enflammer dès les premiers accords, un public émerveillé, été comme hiver.

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Peter Hens au violoncelle et Bart Van Caenegem au piano mettent tout leur talent au service de « La Framboise Frivole » une inoubliable gourmandise, une future madeleine. Un duo de cirque musical classico-pop et pot-pourri aux mille et une subtiles effluves. Et Avec le grand Jacques, bien sûr ! Mathilde, puisque te v’là !

Tout est dans le lien futile ou frivole quasi-inexistant, disons carrément imaginaire qui naît entre les airs enchanteurs et les supercheries de chansonniers qui vous font vous tordre de rires. Courrez tous à ce non-événement car c’est Léonard de Vinci, le chef d’orchestre ! Homme d’esprit universel que l’on connait aussi par ailleurs comme peintre, inventeur, ingénieur civil et ingénieur tout court, astronome, philosophe, anatomiste, mathématicien, compositeur, sculpteur, architecte, diplomate, poète…


« La Framboise Frivole » va vous faire découvrir les influences purement inventées du génie, sur la musique des grands compositeurs. Ce peintre de la république florentine, savant prophétique mourut le 2 mai 1519, à 67 ans au Château du Clos Lucé, Amboise, au Royaume de France. Ceci vaut bien une framboise, non ?

Donc on lance les grandes orgues pour saluer Haendel, Carmina Burana, Franz Liszt, et on jubile à chaque incursion de la pop XXieme et de la belle et douce chanson française ! Toutes barrières abolies, le temps et les genres se mélangent un feu d’artifice galactique. La fusion musicale anachronique bouillonne dans le chaudron du pianiste et le plaisir de haute alchimie verbale…court sur l’archet du violoncelle en vol ! 

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Une production de Panache Diffusion et Opus 2

Avec Peter Hens (chant et violoncelle) et Bart Van Caenegem (piano et chant)

Avec la complicité de Jean-Louis Rassinfosse

Photos: https://www.facebook.com/pg/plusde500billetsdeDHL/photos/?tab=album&album_id=1095198310607368

La framboise frivole | Théâtre des Martyrs - theatre-martyrs.be

theatre-martyrs.be/...framboise-frivole/4B82A063-2185-2B90-21D8-FFC1171CB40D...
La framboise frivole fête son centenaire ! C'est de leur vivant qu'ils ont souhaité fêter cet événement. Depuis cent ans sous le nom de la « Framboise Frivole » ...
Dates
20:15 jeudi 29 décembre
20:15 vendredi 30 décembre
19:00 samedi 31 décembre
22:00 samedi 31 décembre
20:15 jeudi 5 janvier
20:15 vendredi 6 janvier
19:00 samedi 7 janvier
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"Les arcanes célestes" est une oeuvre en huit volumes du penseur mystique Emmanuel Swedenborg (1688-1772), publiée à Londres de 1747 à 1758. C'est la première expression de son système théosophique, dont les étapes suivantes furent, en 1758, "Du ciel et de l' Enfer d'après ce qui a été vu et entendu", et en 1771, en sa forme définitive, "La vraie religion chrétienne".

L'ouvrage traite des conditions de la vie future en se fondant sur l'expérience de ce que l'auteur "vit et entendit" pendant treize années où il "jouit de la compagnie et de la conversation des anges comme un homme traite un autre homme".

Le but principal des "Arcanes célestes" est d'exposer le sens intime et figuré de la "Genèse" et de l' "Exode". Les premiers chapitres de la "Genèse" sont un fragment d'un monde antique et ont une signification, non pas historique, mais allégorique (Adam signifie l' Eglise la plus ancienne, et le Déluge sa dissolution; Noé, l' Eglise ancienne tombée dans l' idolâtrie et remplacée par le Judaïsme). Le sens figuré imprègne toutes les Ecritures, à l'exception de certains livres qui ont une valeur naturelle d'édification; elles sont lues au Ciel dans ce sens figuré, sans rapport avec des scènes ou des événements de la vie terrestre. Dieu est amour et sagesse; sa Providence veille sur toutes les créatures et, durant leur vie terrestre, les entoure de tous ses soins pour les préparer à l' éternité la meilleure, mais sans violer leur liberté. Il ne condamne aucune d'elles et, jusqu'en enfer, cherche à adoucir le sort qu'elles-mêmes se sont assigné; l'ordre divin, en effet, ne permet d'entrer au ciel qu'à l' âme repentante et plus ou moins ouverte à l'influence céleste. Le germe du salut peut se développer dans l'autre vie; mais si l'homme est confirmé dans le mal au moment où il termine son épreuve terrestre, le séjour dans le ciel serait pour lui un tourment insupportable. Dieu se manifesta en Jésus-Christ (pour Swedenborg, le seul objet de culte). Il prit, dans le sein d'une humble vierge, une humanité pécheresse, et par toute sa vie d'ici-bas il réalisa notre purification glorieuse, substituant aux éléments terrestres une humanité triomphante grâce à la victoire sur les tentations qui l'assaillirent et surtout sur le supplice de la croix. La mort de Jésus ne fut pas une expiation, mais la domination définitive de la lumière sur les ténèbres, la défaite de la puissance du mal. Comme il n'y avait pas de place pour une rédemption.

La foi, au lieu d'être l'immolation de la raison humaine devant l'incompréhensible, est une croyance fondée sur l' amour, par laquelle l' âme tend vers son Sauveur avec sa pensée et son sentiment. Ce fut pendant sa contemplation des "arcanes célestes" que Swedenborg, au cours de 1757, fut spectateur, dans le Monde des Esprits, du "Jugement dernier" par lequel fut inauguré la "dispensation" de la "Jérusalem nouvelle", annoncée par l' "Apocalypse". Parmi les images particulières de ses visions se trouvent les trois cieux, auxquels correspondent trois enfers. Tous ceux pour qui le principe animateur de vie a été, sur la terre, l' amour de Dieu et de l'homme, vont, à leur mort, au Ciel; mais celui en qui a dominé l' égoïsme va en Enfer. Il n'y a pas de résurrection des corps. Tous les anges ont vécu sur la terre, hommes et femmes: et ils vivent au ciel, avec une sorte de corps fluide, en une société familiale et civile, comme une réplique de la société terrestre, mais dans une félicité et une gloire ineffables. Il y a un état temporaire après la mort: le Monde des Esprits où les bons sont purifiés et les méchants dépouillés de leur masque de bonté. Dieu seul vit, et c'est sa présence en l'homme et dans la création qui leur prête une apparence de vie et nous leur donne l'illusion d'une différence entre les divers êtres, qui sont tous une participation de l'unique nature divine. Cette loi de vie explique aussi, à divers degrés, la conscience, la liberté et la personnalité humaines, qui sans cesse se répandent de Dieu à l'homme.

Les "Arcanes célestes", non seulement sont l'oeuvre la plus importante de Swedenborg, mais furent considérées comme l'une des plus caractéristiques et intéressantes manifestations de la a pensée mystique et théosophique du Nord au XVIIIe siècle.

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Célébration


En ce matin rien n'est pareil;
L'énergie s'est faite tendresse.
Mon âme s'emplit d'allégresse,
Dans un envol vers le soleil.

Des plantes en pot me ravissent,
Délicates et magnifiques.
Elles créent un endroit magique.
Des caresses sur elles glissent.

La lumière qui les imprègne
Met en relief leur beauté,
Leur verni et leur velouté.
L'harmonie en silence règne.

La grâce de l'instant est telle,
Qu'avec ferveur, de tout mon être,
Je la savoure et la célèbre.
En moi chante une villanelle.

28 décembre 2016

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administrateur théâtres

 Image may contain: one or more people and people standingSauf à admettre que chaque année qui se referme semble toujours avoir été particulièrement éprouvante, 2016 semblera sans doute  à beaucoup l’une des pires  traversées. Mais bien que chacun en réalité, redoute secrètement les années finissantes,  au  train de plus en plus rapide où elles vont, qui regrettera celle-ci?  Dump 2016, Welcome 2017 ! Plût au ciel qu’elle fût meilleure!

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Pied de nez à la morosité. Comme il est bon de  se décharger d’une année  pesante de violence, de douleurs, de misère humaine, de mensonges, de désinformation, de compromissions, et de guerres aux quatre coins de la planète! La Méditerranée, Mare Nostrum devenue cimetière, les murs qui se construisent, la liberté qui s’effrite, la bio-diversité qui se lamine, la planète qui perd la boule…  Hécatombe de nos stars et des grandes figures de notre culture. Tout nous bouleverse, tout nous heurte, tout nous a blessé!Image may contain: one or more people and people sitting

Aussi, le spectacle traditionnel de la Revue, fleuron du théâtre des Galeries à Bruxelles se veut cette année  plume de Dumbo, légère, fleurie de bons mots, dansante paillette, sur nos champs de bataille.   Laissant de côté les choses qui nous dépassent, les choses qui nous font pleurer, les choses qui nous font hurler d’impuissance et de rage. Pédale douce donc, pas de mise à feu, pas de  piloris de pacotille,  pas de moutons enragés, pas de fiel débordant ni de sarcasmes assassins, pas de rires à gorge déployée, pas de farce déplacée. Plutôt le sourire de Bouddha. Une veillée simplifiée et chaleureuse de l’année pour conduire à la réconciliation plus qu’au lancement d’alertes. Devant une salle à l’écoute, le spectacle se pique de se focaliser avec tendresse sur la faiblesse humaine, sur nos travers, sur  notre Belgique mère  chérie qui tient debout contre toute attente, évitant les sujets qui fâchent, soulignant le surréalisme, car il fait rire et installe la bonne distance.

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A deux pas du piétonnier tant haï, les onze artistes  sont à pied d’œuvre pour une  remise sur pied de bonne humeur. Ils vous attendent de pied ferme pour donner ce coup de pied  plus que salutaire dans la fourmilière et vous souhaiter, vêtus de pied en cap - visez surtout le chapeau doré coiffé d’une plume et d’une rose - une très joyeuse entrée - de plein  pied - dans 2017 qui ne sera  pire pied, messires,  que la pire année 2016 ! Du fond du cœur donc,  merci aux Ladies and Gentlemen,  aux acteurs, comédiens, danseurs, chanteurs, imitateurs chevronnés,   que l’on voudrait tous installer sur piédestal, du plus petit au plus grand, par ordre de taille! Mais non, c’est impossible,  ils sont tous grandioses, surtout quand ils s’empêchent coûte que coûte, au cœur de la joie théâtrale,  d’être  pris en flagrant délit de rire compulsif. Avec:

Bernard Lefrancq
Marc De Roy
Angélique Leleux
Pierre Pigeolet

Perrine Delers

Marie-Sylvie Hubot
Anne Chantraine
Maïté Van Deursen
Frédéric Celini
Kylian Campbell

et Fabian Le Caste

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http://www.trg.be

Du 7 décembre 2016 au 29 janvier 2017

Photo© Bernard Rosenbaum Rosenbaum


« La Revue » au Théâtre royal des Galeries, 32 Galerie du Roi à 1000 Bruxelles, jusqu’au 29 janvier. Réservations : tél. 02.512.04.07 de 11h00 à 18h00 du mardi au samedi. Renseignements : www.trg.be

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Pierre à Isabelle.

 

Je vais t'enclore de mes bras,

par la taille t'élever, légère et aérienne,

comme je le ferai pour une longue rose,

dont le dessein secret, serait d'effleurer,

puis de toucher l'épiderme du ciel,

lui faire don d'un baiser entêtant, démentiel !

ça arrive le sais-tu,  lorsque tu vois rosir le ciel,

 jusqu'à enfiévrer le soir, l'empourprer,

en remerciant la terre entière.

NINA

 

 

 

 

 

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Il s'agit d'un ouvrage du philosophe français Emmanuel Levinas (1906-1995). Cet ouvrage développe une critique de la "totalité", c'est-à-dire de l'exigence de savoir absolu de la philosophie occidentale (dont Hegel est l'aboutissement), ainsi que de la vision totalisante qui caractérise tous les grands systèmes philosophiques. Pour Levinas, l' expérience essentielle ne réside pas dans la synthèse, mais dans la relation intersubjective, le face-à-face des humains, la sociabilité, la relation éthique. "Ce livre se présente comme une défense de la subjectivité, mais il ne la saisira pas au niveau de sa protestation purement égoïste contre la totalité, ni dans son angoisse devant la mort, mais comme fondée dans l'idée de l' infini", annonce-t-il dans la préface. L'idée de "totalité" doit être distinguée de l'idée d' "infini", première philosophiquement. L'infini "se produit" dans la relation du même avec l'autre -le terme de "production" devant être compris ici comme effectuation de l'être, exposition ou mise en lumière de l'être. Le lieu de cette "production" est la subjectivité, qui est accueil d'autrui, hospitalité. "En elle se consume l'idée de l' infini."

Le savoir en tant qu'intentionnalité, n'est pas, pour Levinas, adéquation à l'objet mais, au contraire, inadéquation par excellence. Tout savoir suppose l'idée de l'infini dans la mesure où il est capacité de contenir l'infini. Savoir ne signifie pas embrasser la réalité dans sa totalité, mais pouvoir à tout moment excéder les cadres d'un contenu pensé, "enjamber les barrières de l' immanence". L'idée de l'infini meut la conscience. Elle n'est pas représentation de l'infini, mais contient l'activité elle-même; elle est la source commune de l'activité et de la théorie.

La lucidité philosophique et éthique consiste à entrevoir la possibilité de la "guerre". La guerre ne manifeste pas l'extériorité et l'autre comme autre; elle "détruit l'identité du même". Et la paix ne rétablit pas cette identité perdue dans l' aliénation. Il faut instituer, dit Levinas, "une relation originelle et originale avec l'être". Or, c'est le visage de la guerre qui "se fixe dans le concept de totalité qui domine la philosophie occidentale". L' "eschatologie", au contraire, instaure avec l'être une relation qui se situe par-delà la totalité de l'histoire. la paix ne prend pas place, chez Levinas, à la fin de l'histoire. "De la paix il ne peut y avoir qu' eschatologie." La totalité objective ne remplit pas la vraie mesure de l'être. C'est le concept d' infini qui exprime cette transcendance par rapport à la "réalité", "non englobable dans une totalité et aussi originelle que la totalité". Chez les philosophes, l' expérience et l' évidence sont avant tout expérience de la guerre. La philosophie est une tentative de vivre en commençant dans l'évidence mais, pour Levinas, "l' évidence philosophique renvoie elle-même à une situation qui ne peut plus se dire en termes de totalité". Ce qui revient à affirmer que l'eschatologie ne se substitue pas à la philosophie, mais la prolonge.

La situation où la totalité se brise est le face-à-face. Le visage de l'autre est l'éclat de l'extériorité et de la transcendance. L'accès au visage est d'emblée éthique. Le visage est signification, et signification sans contexte. Il est ce qui ne peut devenir un contenu, ce que la pensée ne peut embrasser totalement, l'incontenable et l' infini qui nous mènent au-delà. La vision est recherche d'adéquation. Or, le visage est ce qui ne peut être vu, ce qui ne se réduit pas à la perception que nous en avons. Il y a dans le visage une fragilité, une pauvreté essentielles (le visage est en effet exposé, dénudé),mais aussi une première parole qui énonce un ordre: "Tu ne tueras point". L'autre est en même temps celui ontre lequel je peux tout et à qui je dois tout. Dans l'accès au visage, il y a accès à l'idée de Dieu, à cette idée d' infini qui, comme chez Descartes, exède la pensée. Mais pour Levinas, la relation à l'infini n'est pas un savoir, mais un "désir", le désir étant conçu comme "une pensée qui pense plus qu'elle ne pense ou qui pense plus que ce qu'elle pense". L'idée de l'infini est la condition de toute vérité et de toute objectivité: "C'est l'esprit avant qu'il ne s'offre à la distinction de ce qu'il découvre par lui-même et de ce qu'il reçoit de l' opinion." Si on entend par expérience la relation à l'absolument autre, la relation de la pensée à l'infini -ce débordement dans lequel se produit "l'infinition" de l' infini- est alors l' "expérience" par excellence. Opposer l'infini à la totalité, c'est, pour l'auteur, opposer le respect de l'être à l'appropriation de l'être, l' éthique au savoir. Et poser l'extériorité de l'être comme essentielle, c'est concevoir l' infini comme désir de l' infini, et, par là, poser la métaphysique comme désir et production de l'être comme être-pour-autrui, et non plus comme négation du moi. Le moi se conserve dans sa bonté et son respect de l'être.

La pensée de Levinas, qui signe là son ouvrage le plus important, a été largement influenée par la philosophie israélite, notamment par les travaux de Franz Rozensweig, qui fut le premier à s'élever contre les "totalisations" de la philosophie occidentale.

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Au dernier instant de la vie

 Songerie

Nul ne sort vivant du trépas
Mais la vie ne s'arrête pas
Quand la faiblesse rend possible
Que le présent soit invisible.

Déconnecté de ses ressorts,
Un être âgé, esprit et corps
Inconscient parfois demeure,
Pendant que s'écoulent les heures.

Sa mémoire qui proposait
Se tait, soudain ankylosée.
Espace vide est le passé,
De tout débris débarrassé.

Retrouvant sa vitalité,
Rendu à la réalité,
Le vieillard certes s'accommode
Des torts nouveaux qui l'incommodent.

Une image de son enfance
Pleine de charme et d'innocence
Au dernier instant de sa vie
Par bonheur, parfois resurgit.

27 décembre 2016

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Ainsi le veut la providence

Songerie

En ce jour dépourvu de joie,
Incapable de me soustraire
Au bien-être de ne rien faire,
Je ne suis pas fière de moi.

M'abandonner à la paresse,
Dans une lumière éclatante,
D'énergie vive m'alimente,
Mon âme s'emplit d'allégresse.

J'accueille alors, fruit d'une grâce,
Une poésie parfumée,
S'élevant en blanche fumée.
Des notes vibrent dans l'espace.

De me prélasser inactive,
En voulant écouter mon corps,
Ce matin, me parait un tort,
Une complaisance fautive.

Mais voulu par la providence,
Mon besoin de vivre l'instant,
Ne dosant plus jamais le temps,
Satisfait, demeure une chance.

25 décembre 2016

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Douceur de l'hiver.

 

Neige,

blanc  lainage caressant,

revêtant le corps nu de la terre,

délesté de son ambre précieux,

de ses infinités de bruns ;

Don du ciel.

Neige,

diamant blanc, posé en un instant,

par son amant sur ce corps virginal,

le temps d'un hiver bleu,

embaumant l'orange et tous les thé d'Orient.

Neige,

transparence du silence,

qui tourbillonne et pleut ici et là,

sur la défleuraison de tout,

excepté de mon cœur,

lorsqu'au vôtre il se donne !

NINA

 

 

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Réveillon de Noël, ce soir

r

Attentive dans le silence,
Ne ressentant aucun émoi,
Je regarde le ciel immense.
La neige tombe sur les toits.

Ma rue est dépourvue de grâces
Vue au travers de ce rideau
Qui se déroule dans l'espace,
Déchiré, tombant en lambeaux.

L'énergie qui se manifeste
Offre un spectacle sans éclat
Et cela peu m'en chaut, du reste.
Ce qui fut ne reviendra pas.

Auprès de ceux qui m'entouraient,
Dont je ressentais la tendresse,
Les doux réveillons célébrés,
Ô brillance de ma jeunesse!

24 décembre 2016

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