J'ai placé en face de moi
Un sablier joujou de bois.
Non inscrites dans une ronde,
En un fil tombent les secondes.
Très vite cesse l'énergie;
Est coupé le courant de vie.
Certes en était faible la dose,
Dans un petit flacon enclose.
Or la mienne, par un goulot,
Dans le second espace clos,
S'écoule aussi dans le silence
Et anime mon existence.
Quand elle aura touché la base
De mon présent qui se transvase
Le courant ne passera plus.
La Nature ainsi le voulut.
Ma raison bien souvent m'agace.
Ce schéma n'ouvre pas l'espace
Où se révèle avec éclat
La magie qui ne finit pas.
29 décembre 2016
Commentaires
Ah! Ce sacré temps qui nous consume!