Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (131)

Trier par

Goujaterie


Aux informateurs non crédibles.

Je trouve vraiment punissables
Ceux dont le rôle est d'informer
Et qui se rendent coupables
De tricher ou de déformer.

Nul ne peut être pardonné
D'agir avec désinvolture
Éditant de fausses données
Dont n'est possible la rature.

Je dénonce avec véhémence
Des images certes choquantes,
Révélant de la malveillance,
Qui abusent car elles mentent.

Illustrant mon nom apparaissent,
Bien mauvaise plaisanterie,
D'étranges photos qui m'agressent.
J'y vois de la goujaterie.

18 octobre 2016

Lire la suite...


Je ressens un malaise en lisant à mon tour
Des aveux violés, échangés en amour.
On ne divulgue pas des propos amoureux,
On les garde pour soi, vivants et savoureux.

Un écrivain connu se sentit offensé
En apprenant soudain le désir insensé
Qui fit que sa maîtresse étalât au grand jour,
Les mots qu'il écrivit pour lui parler d'amour.

Certes ceux qui sont morts ne peuvent se défendre.
S'ils ont été célèbres, on s'empresse de vendre
Leurs intimes émois imprudemment transcrits,
On pille impunément leurs moindres manuscrits.

Une lettre d'amour est une confession.
L'être qui la rédige déclare sa passion,
Les troubles qu'il endure, ses espoirs et ses craintes,
Y exprime sans fard remerciements ou plaintes.

Il emploie les mots mêmes qu'il aurait murmurés
Ayant été présent et non pas séparé.
On ne montre guère son âme à tout venant
Pas plus qu'on ne s'expose tout nu aux yeux des gens.

Il est vrai que les moeurs changent étonnamment.
Je ne sais plus très bien penser moralement.
Simone de Beauvoir était-elle infidèle,
En publiant des mots écrits juste pour elle?


26 mai 2003

Lire la suite...

Il pleut

12273188265?profile=original

Dessin d'enfant

ce matin dans la rue.
Il pleut sur le gazon,
Il pleut sur les maisons,
Il pleut sur les enfants
qui s'en vont à l'école.

Le soleil s'est caché,
il n'aime pas la pluie.
Il pleut sans bruit,
sur les autos qui passent
et sur les feuilles mortes.

Il pleut tout doucement
sur la route qui luit
et c'est comme un adieu
de l'été qui s'enfuit.


Lire la suite...

Les rideaux



Les rideaux tôt le matin nous cachent le ciel,

La course des nuages puis les soirs rouges,
La brume blanche enveloppant le réveil,
Quand à cette heure bien tapi rien ne bouge.

Ces pendants comiques de lin ou de soie
N’égaient que la morne laideur des tapis.
Ôtons-les pour que la lumière enfin soit
Et vienne gommer de vieux souvenirs ternis.

Ôtons les meubles lourds, lits en vieux bois sculptés
Qui ne passeront jamais par les fenêtres.
La chaise de paille sur quatre pieds posés
Est un luxe bien assez à se permettre.

La maison n’est que de briques cachant le ciel,
L’horizon, le soleil naissant restent radieux.
Ôtons les vieux rideaux pour en être heureux ;
Que brumes blanches et soirs rouges tapissent nos ciels

.

Lire la suite...

La force des mots

Songerie

Les mots créent la beauté autant que les émois.
Un poète en éveil réalise une toile,
Décrivant un décor qu'un sentier lui dévoile.
Il possède un pouvoir magique quelques fois.



La plume remplaçant le délicat pinceau,
De signes combinés peut créer un espace
Majestueux, superbe ou bien empli de grâces.
Comme apparaît un clair et scintillant ruisseau.

Tout ce qui fut écrit garde la vie vibrante.
Les poètes doués causent des coups de coeur,
Mettant en harmonie formes sons et couleurs.
Réussissent à rendre une langue exaltante.

Les chanteurs populaires, eux, certes contribuent
À faire aimer des mots qui deviennent utiles,
Rendent la poésie charmante et accessible.
Ils restent rarement de parfaits inconnus.

25 janvier 2013

Lire la suite...

Ma mère chantait toujours


Une mère, en douceur, modèle ses enfants.
C'est en la regardant réagir chaque jour,
Aller d'un pas aisé en dépit d'un coeur lourd,
Qu'ils apprennent comment il faut devenir grands.

Ma mère, en désarroi s'en remettait à Dieu,
Son confident unique et suprême ressource.
Elle puisait aussi à l'abondante source
D'où coulait la beauté en chants mélodieux.



Elle chantait toujours dans les moments de joie
Mais aussi dans la peine et la maladie même,
Aussi quand la troublait un énorme problème.
Certes la poésie entretenait sa foi.

Lors, ce n'est pas Montaigne et ses sages propos

Qui me furent utiles en des temps de souffrance
Mais les chants de ma mère accueillant l'espérance.
La comblait de bonheur ce qu'elle trouvait beau.

25 septembre 2004

Lire la suite...

Les murmures de l'âme

Le comédien, toujours, fouille au fond de son âme,
Y trouve une étincelle, rallumant une flamme,
Y perçoit les échos de rires éclatants,
Mais aussi des soupirs ou des sanglots troublants.

Le poète en état de rêverie profonde,
Voyage à son insu sur de vibrantes ondes,
Gardant dans leurs sillons des émois refoulés.
Son esprit les traduit en mots articulés.

La main sollicitée écrit fébrilement.
La pensée reléguée n'intervient nullement.
Les murmures de l'âme, en poésie ou prose,
Sont un don au poète afin qu'il en dispose.

Surpris, il est ravi, s'émerveille, s'amuse.
Il s'invente une fée, lui donne nom de Muse.
La Nature a la clef des plus beaux des mystères,
Jalouse des secrets qu'elle a choisis de taire.

 

23/8/2004

Lire la suite...

12273190675?profile=originalBel exemplaire d’éventail chinois

     Outre Paris, la Normandie, le Beauvaisis, la Chine, autres maîtres incontestés qui excellent dans un travail de patience infinie (sur des éventails en fils d’ivoire par exemple), on trouve aussi une production de qualité chez les éventaillistes allemands, les ateliers d’ivoiriers d’Erbach (Hesse) s’en étant fait une spécialité, ou autrichiens, avec Vienne. Et leurs articles sont prisés dans le monde entier, particulièrement, comme on le sait, en Italie, en Espagne ou au Japon.
Japon, pays de longue tradition, les plus raffinées aimaient en arborer, comme la courtisane et poétesse Ono no Komachi, du moins ainsi la représenta-t-on (c’était ma contribution au geishavoir, « Car mon bonheur est moqueur ! », Nietzsche).

12273191294?profile=original Courtisane sous la neige, 1831
Estampe sur éventail, Uchiwa-eban, Utagawa Kunisada

Geisha


La rieuse geisha, coquette Japonaise,
Agite son ombrelle et son éventail blancs,
Se pâme au clair de lune avec des frissons d’aise,
Et pare son peignoir aux larges plis flottants,
De chrysanthèmes blancs ; coquette Japonaise.
                                                                         Fernand Prévost de Belvaux, 1903

12273191696?profile=originalPortrait réalisé au XVIIe d’Ono no Komachi (825-900)
Musée d’art oriental Edoardo Chiossone (Gênes)

     Au XXe siècle, la vogue pour l’éventail a décliné, remplacé par le vulgaire ventilateur, « un bel aérateur, pour bouffer les odeurs » (Vian), relégué au rang de vil support publicitaire. Avant de reprendre sa place dans les défilés, avec ses strass et ses paillettes, comme dans la rue, des créateurs contemporains lui apportant un nouveau souffle. Eternel recommencement, il revient dans l’air du temps...


Plus léger qu’Eole ;
Il naît et s’envole,
Renaît et s’enfuit.
                                                                  Julien Offroy de La Mettrie (1709-1751)

12273192479?profile=originalStreet art à Montmartre
Strass et paillettes font se pâmer les grisettes

« Dans la jungle de la solitude,
un beau geste d’éventail peut faire croire à un paradis. »
                                                                                        André Breton (1896-1966)

12273193483?profile=originalChérubins pourvoyeurs de doux alizés.
Un bruissement d’aile pour un dernier froufrou…

Avant que le vent mauvais de l’automne ne souffle, si vous voulez bien déposer quelques mots avant que ces feuilles ne s’envolent.

12273193673?profile=original

Avec ces cinq Fantaisies j’espère avoir montré que l’objet était porteur d’art et de poésie, maintenant autant en emporte l’évent…

12273194066?profile=originalUn atelier de tabletier (Méru, Oise)
Boutons, dominos, éventails, tabletterie
Bonbons, caramels, esquimaux, chocolat

12273194866?profile=originalBoutons et petits articles (coffrets, peignes, damiers…) de la mode parisienne assuraient l’ordinaire du tabletier, occupaient les moins talentueux.

Nacre, écaille, os, bois d'ébène, corne, ivoire…

 

Formica, inox, compressé, linoléum, bakélite…

Mécanisation, standardisation, délocalisation, consommation…

Besogneux, ouvriers, gagne-petit, traîne-misère… qui se sont révoltés en 1909 à Méru et dans ses environs.  Une guerre des boutons qui durera trois mois, durement matée par la troupe.

Complainte du progrès, les arts ménagers auraient-ils chassé les arts décoratifs ?

Les espèces protégées pour un océan de plastiques…

Industrie du luxe contre production de masse ?

Lansardière Michel (texte et photos)

P. S. : si vous voulez retrouver rapidement mes quatre premiers articles consacrés à l’éventail, avec au total 40 photos originales, avec des modèles qui vont de l’Antiquité à nos jours :

La surprise de l'été :

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/la-surprise-de-l-t-art...

Je sème à tout vent :

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/je-s-me-tout-vent-fant...

L'art, la matière et le savoir-faire :

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/l-art-la-mati-re-et-le...

Vingt fois sur le métier :

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/vingt-fois-sur-le-m-tier-fantaisies-autour-d-un-ventail-4-4

Faites-en ainsi déferler - ouvrir lentement degré par degré en parlant d’un éventail - les cinq volets. Au contraire, lassés par ce billet long comme un paravent, vous pourrez préférer décharger, les ouvrir brusquement en les faisant claquer comme pour un éventail.

Lire la suite...

Comme les fleurs d'un oranger

Je suis sortie pour m'exposer
À la tiédeur de la nature.
La lumière vive perdure.
Près de moi deux fleurs sont posées.

Ô la gracieuse surprise!
Sans feuilles, un arbuste fleurit.
Le regardant, je m'attendris
Et vite de la joie me grise.

Il était certes en somnolence.
Le voilà porteur de boutons.
En peu de temps, ils s'ouvriront.
Un signe de la providence!

D'une pure et simple beauté,
À des fleurs d'oranger, pareilles,
Ces vivantes choses réveillent
Le goût que j'ai à exister.

14 octobre 2016

Lire la suite...

12273189889?profile=original

La fin de l’été était chaude et violette. Je longeais les étangs à la recherche du numéro 39. Perdue dans mes pensées, je franchis la grille d’une ancienne maison de maître et montai jusqu’au patio. Elle paraissait endormie et grise, j’étais au numéro 38.
Je suis redescendue très vite et en courant, j’ai remonté les escaliers de la maison voisine. J’ai regardé.
Autour de moi, tout était éveillé, coloré et vivant. Des fauteuils d’osier entourés de fleurs semblaient attendre. Désorientée, j'ai appuyé sur un petit carré blanc jade posé à côté de la porte. La sonnette ?
Du coin de l’œil, m’était apparue à travers le bow-window, une longue silhouette translucide et dansante, entourée de papillons légers et blancs.
Lorsque Vincent ouvrit la porte, je reçus la présence d’un souffle musical et fleuri ainsi que des nuages bleutés chargés d’histoires. Des reflets miroitaient. La maison m’avait aspirée. Je sus alors qu’elle attendait mes toiles et qu’elle était vivante.P.Kinard.

Lire la suite...
administrateur théâtres

DIRE COMBRAY - MARCEL PROUST

 topelement.jpg

Jouer pour lire et dire.  

Il n'est pas  sanglé dans un  costume de dandy fin 19e, il est en habits de metteur en scène. Dans la nudité noire du plateau, assis sur une chaise de bois, Michel Voïta réussit parfaitement à installer la croyance d’être les sujets du livre lu à la chandelle: trois extraits significatifs des premiers chapitres de Du côté de chez Swann. 

Il entraîne rapidement le public dubitatif sur son oreiller d’enfant, parcourant à la manière d’un orchestre de jazz tous les moments de réveil, ces zones entre-deux où s’installent des intuitions profondes et fugaces. Contact, tout s’éclaire.   Un temps qui  convoque  de fulgurants  instantanés  de mémoire tels des étoiles filantes  et qui superpose des perceptions de temps multiples.  Nous sommes  pris à notre tour au creux du  kaléidoscope  de Marcel Proust qui balaie l’espace d’évocations tangentes et confuses. Et tout devient lumineux, révélé comme la perception soudaine   qui vous saisit lorsque l’on regarde des illusions d’optique. Un tour de force théâtral. Un défilé de personnages et d'ombres et lumières, qui nous ramènent à notre propre ressenti. Une approche originale pour mettre en valeur les textes qui nous passionnent ou nous tétanisent et de les rendre accessibles à tous.

f-efc-53bba19a285dc.jpg 

 « Comme c’est le cas pour bon nombre d’entre nous, le texte de « À la recherche du temps perdu » constituait une culpabilité culturelle » explique Michel Voïta dans sa note d’intention. Comme pour  nombre de  pauvres élèves à qui on infligea de pénibles dictées de mots et de souffle - dont il fallait ensuite faire  la torturante analyse logique -  les difficultés commencèrent lorsqu’il entama son travail de lecture du premier chapitre. Puis lui  vint une sorte d’illumination, une communion subite avec le narrateur  qui décrit comment, jeune garçon, il inventait un stratagème pour que Françoise accepte de porter la lettre qu’il venait d’écrire afin que sa mère monte lui dire bonsoir dans sa chambre. Une évidence lui sauta dans le cœur: « … il ne fallait pas seulement « dire » ce texte, il fallait le faire mien, le jouer, l’inventer sur le moment même. Il me fallait m’en emparer. Comme n’importe quel rôle. Il était écrit pour cela. Et, aussitôt que je l’abordai ensuite avec cet état d’esprit, le texte s’ouvrit, se dévoila, se simplifia, les phrases s’emboîtaient maintenant logiquement et un cortège d’émotions surgit. »

Et à son tour le public est  impressionné et submergé par la même évidence, celle de l’essence du sentiment amoureux à travers les perceptions cruelles de l’amour. Une collision entre la diffraction lumineuse de l’impressionnisme et la recherche intense  de l’essence des sentiments  de l' expressionnisme.  Une rencontre  enfin avec un magicien de mots, à la diction parfaite, tendu comme un arbre de vie, vibrant comme un arc - celui d’Ulysse, nul doute -  avec son orchestration subtile et juste  de  l’espace des émotions. Une voix parfaite qui plonge et s'élève dans une très large tessiture. Jouer pour lire et dire. Réussir le défi. Peut-être  reconquérir l’amour. Présenter la galerie de personnages qui sous-tendent l'oeuvre et les faire aimer. Faire d'une  représentation théâtrale le teaser d'une oeuvre monumentale.

Le public est comblé et reconnaissant devant ce troubadour, voyageur de temps et d’espace. Les amoureux de Proust ne se sentent plus de joie et les autres accèdent aux capiteuses libations, invités désormais à oser entrer dans l’œuvre et à en savourer la force évocatrice.  

http://theatre-martyrs.be/saison/dire-combray/0232A99C-552E-EB3B-8F10-4BE41AD6988C/

Mise en scène de Michel Voïta

DATES Les représentations auront lieu du 12 au 29 octobre 2016. Les mardis et samedis à 19h00, les mercredis, jeudis et vendredis à 20h15, les dimanches 16.10 & 23.10 à 16h00

GENERIQUE DU SPECTACLE JEU Michel Voïta

CO-REALISATION Théâtre Adélie 2 | La Servante

RESERVATIONS par téléphone +32 2 223 32 08 ou via le site www.theatremartyrs.be

 

Du ven. 14/10/16 au sam. 29/10/16
détail des dates
BruxellesThéâtre de la Place des Martyrs
infos sur le lieu
Tel. +32 (0)2 223 32 08
Du sam. 05/11/16 au lun. 19/12/16
détail des dates
ParisThéâtre de la Huchette
infos sur le lieu
Tel. +33 (0)1 43 2638 99

http://www.tdg.ch/culture/culture/Proust-en-veuxtu-en-Voita/story/26413720

Lire la suite...

L’amitié, un sentiment aussi fort que l’amour, peut-être en plus léger, plus  désintéressé? Mais peut-il survivre à toutes les déceptions?

Au travers de leurs ouvrages respectifs qui viennent de paraître, et où l’amitié tient le premier rôle, Jacqueline Gilbert et Martine Rouhart proposent un échange amical ...sur l'amitié. Marie Meuse, également auteure, sera la troisième amie qui fera parler les deux autres…...

Martine avec son roman "Proche lointain" ,

Jacqueline avec son roman "Un penny pour vos pensées" et son recueil "Entre deux pluies"

Lire la suite...

Passé, futurn présent...

Passé, futur, présent

Mais il est où le temps?

Et s'il n'existait pas...

Murmurai-je tout bas!

L'idée est un poison

Bien loin de toute raison!

Et pourtant séduisante

Elle brouille les attentes...

Passé, futur, présent

Occupent tous les temps!

Un peu comme cet Amour

Censé durer toujours...

J.G.

Lire la suite...
ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

 

1.4 Actuellement à EAG

2.4 Prochainement à EAG

3.4 Informations diverses :

Adresse, nouvelles, projets, liens, …

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture octobre

 

 

1.4 Actuellement à EAG

 

 

Exposition octobre - novembre :

 

 

Brigitte BORSU (Fr) peintures

« Regards entre formes et couleurs »

 

Odile BLANCHET (Fr) peintures

« Interstellaire »

 

FCRN (Fr) photographies

« Voyage »

 

Jocelyne VERNAY (Fr) peintures

« REGARD – EMOTION »

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 19/10 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE les 05 & 06 novembre 2016 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

2.4 Prochainement à EAG

 

 

Exposition novembre - décembre :

 

La galerie poursuit son partenariat avec l’association culturelle Com2art (France), la deuxième exposition événement d’artistes internationaux dans toute la galerie du 09/11 au 04/12/2016. La première exposition ayant eu un beau succès l’association a poursuivi sur sa lancée en 2016 et même en 2017 ! Dans un prochain communiqué il en sera fait mention mais nous pouvons déjà dire que l’exposition événement célèbrera les 150 ans de la naissance du canada en 1867. Aura lieu à cette occasion différente animations culturels…   

 

 

Les artistes présents sont :

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 09/11 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Le FINISSAGE les 03 & 04 décembre 2016 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

 

3.4 Informations diverses

 

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Nouvelles de la galerie :

 

La galerie poursuit son partenariat avec l’association culturelle Com2art (France), la deuxième exposition événement d’artistes internationaux dans toute la galerie du 09/11 au 04/12/2016. La première exposition ayant eu un beau succès l’association a poursuivi sur sa lancée en 2016 et même en 2017 ! Dans un prochain communiqué il en sera fait mention…

 

Une première a été réalisée avec le dernier billet d’art de François Speranza sur l’artiste Rodrigue Vanhoutte. En effet celui-ci a été traduit en espagnol à l’initiative du réseau Arts et Lettres. Voir le lien : http://bit.ly/29pxe9q

 

La galerie a entrepris des travaux de rénovations, durant ses vacances 2016, pour rafraîchir son espace. Le dernier remontait à août 2011 ! Ainsi la rentrée culturelle se déroulera sous les meilleurs auspices. Et les belles expositions programmées dans les mois à venir seront présentées dans un espace complètement remis à neuf.    

 

La galerie va créer une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

 

Infos artistes et visuels sur :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge également sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://bit.ly/265znvq

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http ://www.espaceartgallery.eu/editions/

Présentations des événements dans la galerie :

Voir : http://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/

 

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture

 

Découvrez en pièce jointe « Bruxelles Culture » le magazine qui facilite la vie culturelle des amateurs d’arts.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

Lire la suite...


                                                         Les cousins, les cousines quand ils n’ont pas de frère ni de soeur sont eux-mêmes des frères et des soeurs. Dans leur maison, ils sont seuls. La batterie des jouets en plastique, des poupées et même des livres de la bibliothèque scolaire ne peuvent parvenir à combler l’absence des joies, des jeux, des amours qui s’installent au sein de la famille. Alors le cousin, la cousine prend la place de cette absence et devient le frère, la soeur manquante. Judith et moi étions donc frère et soeur. Du même âge presque, nous avons grandi ensemble. Ma mère lui avait donné le sein quand sa mère n’avait plus de lait et nous batifolions bébés dans le même parc pour nourrissons. En ces années là le parc était en bois et il ne fallait pas coincer sa tête entre les barreaux curieusement confectionnés pour la chose, intelligemment pensés à égayer les journées des mères par les pleurs et les cris des bambins coincés. Puis les têtes ont grossi, les parcs sont allés au grenier emportant les bleus et les pleurs. Puis cousin-cousine ont été vêtus comme des enfants de leur âge sans l’horrible couche volumineuse où l’on peut faire pipi dedans ! Nous nous regardions maintenant sans la grimace du condamné et nous nous trouvions bien élégants. Elle, avec sa robe à fleurs rouges qui flottait sur ses sandalettes blanches quand elle courait dans l’allée du jardin, moi en culotte mi-courte qui la poursuivait en frappant délicatement ses mollets avec un rameau de saule. Puis tout essoufflés nous nous prenions dans les bras marquant ainsi la trêve des combats.

                                                          Le temps passait avec enchantement. Nous allions en classe, à la messe ensemble, évoluions sur la route de l’adolescence en imaginant des scènes de grandes personnes : le mari qui part au travail et sa femme qui s’occupe des enfants et du ménage, le café chaud que l’on prépare et qui répand sa douce odeur dans la pièce réchauffant le coeur de ce mari dévoué, l’épouse charmante, fidèle et pure toute dévouée etc etc…Des rêves d’enfant en somme ! Mais très vite les adolescents poussés par d’indicibles pulsions découvrent un sentiment qui ne les lâchera plus de toute leur vie : l’amour. C’est la première magie et sans doute la dernière. Rien ne ressemblera plus à cet amour entre une fille et un garçon de treize ans que cet amour là. Celui-là est tendre, affectueux, d’une nouveauté réelle, d’une virginité unique, d’une pureté sans passé, sans expérience, sans tentative, d’une beauté de l’âme qui naît aux confins d’une grâce céleste. L’amour de deux enfants à la frontière de l’amour de deux adultes prenant soudainement conscience d’un danger qu’ils ne peuvent qualifier, qui les marquera au fer rouge à jamais sans retour possible à l’enfance et à son insouciance. Nous nous aimions. J’aimais Judith plus qu’elle ne m’aimait je le compris bien vite. Elle avait une longueur d’avance sur moi. D’où et comment tenait-elle tant de choses sur les garçons et les filles avec autant d’aplomb ? Elle ne découvrait rien, elle savait tout. Sa curiosité était méticuleuse, comparative et sans la moindre émotion. J’aurais pu la partager, m’enfoncer dans le plaisir sans états d’âme, sans la crainte d’être découvert ou de transgresser je ne sais quelle règle de morale qui se dessinait à mon insu. La transgression du sacré sans doute qui n’accepte aucune dissimulation mais affirme ses sentiments en plein jour aux yeux de tous. Déjà la paix de l’âme avait débuté son chemin et je m’arrêtais avant de basculer en enfer. Judith n’était pas fidèle et intempestive. Je n’aimais pas les esclandres et la légèreté. Je ne souffris pas longtemps de ses frasques. Je gardais d’elle le souvenir d’une effrontée qui ne craignait aucun scandale.

                                                        Nous étions dans l’année de la communion solennelle et la confession auprès du curé était obligatoire. Il fallait se libérer de tout péché pour avoir le droit de porter l’aube blanche et faire un pas vers le paradis. Je fus donc “convoqué ” par monsieur le curé- comme on disait à l’époque- pour m’expliquer sur ces “amours” que Judith avait confessé. Le prêtre d’Horaing brillait de curiosité à m’entendre dire que j’aimais ma cousine et que j’avais déposé un baiser au coin de ses lèvres. Brave homme qui m’avertit sur les dangers pouvant survenir par de tels commencements. Lui qui connaissait bien la question puisqu’il avait une liaison dans le village avec la mère d’un de mes copains de classe, liaison que tout le village savait et que j’appris bien plus tard. ” Cousin-cousine”, je l’aurais emmenée sur ma moto mais elle se serait envolée bien vite pour un hidalgo plus audacieux !

Lire la suite...

Une souffrance à apaiser

En nous voyant souffrir nos parents désolés,
Quand un chagrin d'amour leur semble nous détruite,
Nous parlent tendrement et veulent nous instruire.
Mais leur sagesse, hélas, ne peut nous consoler.

Quand un chagrin d'amour leur semble nous détruire,
Nous sourions bien sûr pour le dissimuler.
Mais leur sagesse, hélas, ne peut nous consoler.
Un abandon soudain peut terriblement nuire.

Nous sourions bien sûr pour le dissimuler
Or il est résistant ce mal et il empire.
Un abandon soudain peut terriblement nuire.
Mais si c'était la mort qui nous l'avait volé?

Or il est résistant, ce mal et il empire.
Il incite à rester à l'écart isolé.
Mais si c'était la mort qui nous l'avait volé?
Cette horrible pensée nous conduit face au pire.

Aimer d'amour un être est le vouloir présent
En être séparé cause de la souffrance
Mais subsiste constant un espoir en la chance
Pourrait enfin finir ce tourment si pesant.

22 mars 2009

Lire la suite...

INSAISISSABLE

 Je me prélasse un peu plus chaque matin,

le saut du lit se fait attendre sans savoir si !!!

 Le vif vite est devenu mou,doucement ,

 dans les couloirs du rêve .

Que se passe t'il,que m'arrive t'il ?.

je saisis des mots qui naissent dans ma tête ,

  les accroche sur le mur gris .

Le soleil se lève,la chaleur les fond ,

  ils coulent tout le long,

rejoignant le tapis de sable disposé sous mes pieds.

Ils ont disparu ,formant de nouvelles dunes.

Je me jette sur elles,voulant les reprendre;

              ----en vain.

Les grains de sable sans cesse les recouvrent ,les protègent.

 Que se passe t'il ,que m'arrive t'il ?

je renonce ,me retourne ;le mur a disparu ,

laissant apparaitre une grande avenue

ou les vaisseaux du désert circulent

pour se perdre sur la ligne d'horizon .

Je me sens si seul ,au milieu de ce rêve ;

 me risque à ouvrir un oeil ,juste pour voir .

Les bruits de la ville  ,la chaleur de ton corps

me disent que c'est fini ,que je m'en suis sorti!!!!

Tes bras m'ont enlacé ,ton souffle m'a réveillé;

enfin rassuré ,apaisé ,blotti tout contre toi ,

je me suis rendormi pour de nouveaux voyages .

                                               Bernard'auteur

Lire la suite...

                

   A Eygalières

   une aquarelle

   d'Adyne Gohy

12273188498?profile=original

a inspiré

un poème de

Raymond Martin

La Chapelle Saint Sixte

Là-haut, sur le tertre rocailleux parfumé aux senteurs provençales,

Domine sous la fraîcheur des cyprès, Saint-Sixte, romane chapelle

Dotée d’un porche bienfaisant et d’une baie campanaire déchirant l’azur

Mais hélas, frustrée du son de sonnailles de la cloche aujourd’hui disparue.

 

 

Les cigales alentours semblent remercier l’auteur d’inventaires prestigieux,

En craquetant d’olivier en olivier pour avoir gravé dans le marbre provençal,

Ce chef-d’œuvre aux fiers contreforts, à jamais éternel, ouvert aux prestigieuses  Alpilles.

Celto-Ligures, Romains, ont laissé leurs empreintes ; leurs esprits flottent encore sur  la Camargue.

 

 

Dévolution  étrange à un nom Papal, modeste chapelle, déclame à qui le comprend

Son espérance envers la sagesse universelle, la bonté, par une statuette sise sur le ‘fenestrou’  de la voûte épurée de l’autel outragé par les ans.   

 

Camargue, terre de mystères !  Saint-Sixte, les  Saintes …sont toutes proches ….. 

 

 

Raymond  Martin

 

  Juin  2016

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=original

Lettres

                                                                 

Lire la suite...

De bon matin



Par de bon matin je ferai quelque chose ;

Demain je prendrai mon courage à deux mains,
Même petit et si cela ne sert à rien,
Ce sera une grande et belle chose.

J'irai au jardin voir si l'automne est là,
Si le vent est frais ou quelque feuille morte,
Si le ciel est bleu ou peut-être gris et bas,
D'aventure, m'assoirai contre ma porte !

Demain si tout va bien j'irai n'importe où,
Sifflotant, léger, en ne pensant à rien,
Tantôt pressant le pas, tantôt à pas de loup,
M'égayant de la moindre chose qui survient.

Car pestant contre un jour vide qui me lasse,
Courrai au gré du vent tromper l'ennui moqueur,
Saisir le jour et sa lumière, rêver aux fleurs,
Et de bon matin défier le temps qui passe.

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles