Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
Les rideaux tôt le matin nous cachent le ciel,
La course des nuages puis les soirs rouges,
La brume blanche enveloppant le réveil,
Quand à cette heure bien tapi rien ne bouge.
Ces pendants comiques de lin ou de soie
N’égaient que la morne laideur des tapis.
Ôtons-les pour que la lumière enfin soit
Et vienne gommer de vieux souvenirs ternis.
Ôtons les meubles lourds, lits en vieux bois sculptés
Qui ne passeront jamais par les fenêtres.
La chaise de paille sur quatre pieds posés
Est un luxe bien assez à se permettre.
La maison n’est que de briques cachant le ciel,
L’horizon, le soleil naissant restent radieux.
Ôtons les vieux rideaux pour en être heureux ;
Que brumes blanches et soirs rouges tapissent nos ciels
.
Commenter
Merci Liliane, Merci Josette, d'avoir entr'ouvert les rideaux. Je suis heureux que cette modeste lumière ayant filtré au travers ait frôlé votre visage. Les choix sont toujours pénibles. Ne dit-on pas qu'ils sont cornéliens ? Dehors, entre deux nuages quand un rayon de soleil se faufile c'est tout un bonheur qui éclate .Très bonne soirée,gilbert.
Bonsoir Gilbert, Nous sommes tous un peu "avoir", c'est notre mode de vie qui veut cela. Et "être" est tellement précieux dans ce monde. Poètes, écrivains nous le rappellent si souvent. Partir en ayant "été" est tellement plus beau que de partir en ayant "eu".
Bonne soirée
Josette
Bonsoir Adyne, Béatrice, Nicole.
Merci pour vos diverses appréciations et votre sensibilité. Il est vrai que nous avons été confrontés à deux auxiliaires sur lesquels nous avons planché enfants. La direction prise fut celle de l'avoir pour la majorité d'entre nous: collections d'objets, attachements, glorieuses réussites, fortune, séparations douloureuses forcément puisque attachements. Quant à notre âme "chargée" d'émotions, de désirs, de frustrations bien souvent mise de côté ,est restée semblable à une affaire annexe qui ne rapporte rien Nous pensons être vertueux quand nous donnons un sou à un mendiant mais le donnerions-nous si nous n'avions rien ? Le chemin est loin d'être facile et je retiens votre juste expression Nicole " faire place nette ". Voilà le chemin du paradis : arriver sans colis ! Amitiés, gilbert.
Bonjour Gilbert,
J'ai apprécié vos lignes ! J'y devine une envie de changement ... un soupir de lassitude profond, .une envie de balayer de vieilles choses de la vie, matérielles et autres, afin de faire enfin place nette ... ouvrir son cœur comme on ouvre la porte , y accueillir lumière, sourires ... légèreté ? Un beau projet ! Merci de votre partage et belle journée à vous ! Cordialement, Nicole
De belles perspectives sous des cieux favorables.
Merci Gilbert de nous faire rêver.
Bonne journée.
Amitiés
Adyne
Bienvenue dans
Arts et Lettres
Robert Paul recommande
Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Thierry-Marie Delaunois
Billets culturels de qualité
BLOGUE DE DEASHELLE
Attention!: lire nuit gravement à l'ignorance.
Nouveau: Partenariats multilingues:
7 partenariats à plusieurs mains
-87 billets
-16 billets
Voies et chemins antiques de la Grèce
-19 billets
-39 billets
-38 billets
-5 billets
Ancien Testament
En préparation
I. 1830-1880 : Le romantisme embourgeoisé
II. 1880-1914 : Un bref âge d’or.
III. 1914-1940 : Avant-gardes et inquiétude
IV. 1940-1960 : Une littérature sans histoire
V. 1960-1985 : Entre hier et demain
Max Elskamp, dit "L'admirable", poète à qui est dédié le Réseau Arts et Lettres
-27 billets
Menneken-Pis. Tenue de soldat volontaire de Louis-Philippe. Le cuivre de la statuette provient de douilles de balles de la révolution belge de 1830.
(Collection Robert Paul).
© 2021 Créé par Robert Paul.
Sponsorisé par
Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !
Rejoindre Arts et Lettres