Le comédien, toujours, fouille au fond de son âme,
Y trouve une étincelle, rallumant une flamme,
Y perçoit les échos de rires éclatants,
Mais aussi des soupirs ou des sanglots troublants.
Le poète en état de rêverie profonde,
Voyage à son insu sur de vibrantes ondes,
Gardant dans leurs sillons des émois refoulés.
Son esprit les traduit en mots articulés.
La main sollicitée écrit fébrilement.
La pensée reléguée n'intervient nullement.
Les murmures de l'âme, en poésie ou prose,
Sont un don au poète afin qu'il en dispose.
Surpris, il est ravi, s'émerveille, s'amuse.
Il s'invente une fée, lui donne nom de Muse.
La Nature a la clef des plus beaux des mystères,
Jalouse des secrets qu'elle a choisis de taire.
23/8/2004
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