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Regard.

 

La lenteur extatique de votre regard

étendu sur moi,

accélère mon cœur,

illimite mon corps, fait que cet instant,

à l'instar d'un or pur coulé en moi,

se fasse infini !

Cette lenteur pourpre et chaude,

en même temps qu'apaisée,

m'a fait don d'un fragment précieux de vous ;

immatériel baiser, le tout premier, à perpétuité.

Celui-ci n'a point d'âge.

NINA

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UNE MAIN...

Quand tu as pris ma main

Au vol d'une pensée

Me suis sentie si bien...

simplement apaisée!

Ce n'était qu'un instinct

Et l'envie de survivre

Mais quel joli butin

Un cœur qui se sent ivre!

Garde le bien au chaud

Dans tes doigts caressants

Pour que le ciel soit beau

Jusqu'à la fin des temps...

J.G.

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Et La Lumière fut

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a été inspirée

par

Philosophie à 10 centimes

un poème de Raymond Martin

Que le temps se rassure, je prends  le mien

Et  laisse  la part  de temps qui lui revient.

Prendre du temps à l’espace cela crée un vide,

L’observation des trous noirs n’est point stupide

 

Curieuse géométrie quand on parle de la terre

Qui est une sphère non finie, et aplatie aux pôles.

Alors que l’on se promène aux quatre coins de celle-ci !

Et qu’au Vatican sont étudiés les quatre points cardinaux.

 

Comment peut-on tourner d’une autre façon

Que celle de tourner en rond ?

Ce n’est pas la terre qui ne tourne pas  rond

Mais ce sont plutôt  ses habitants.

 

Le temps n’existe qu’en pensée humaine

Qui veut tout mesurer, tout analyser, tout quantifier.

Le temps part de zéro selon notre  entendement !

Mais avant le zéro ? Le zéro moins quelque chose ?

 

Le temps était-il existant avant toute existence ?

Y a-t-il un temps  dans l’infini ? Si, il  y a un infini

Il n’y a pas de temps, pas d’Alpha pas d’Oméga

Donc pas de mesure du temps donc, pas de zéro.

 

Mais comme le temps se mesure  il y a un infini fini

Donc mesuré  en points Alpha et Oméga ! Relativement.

Si l’infini  est sans limite, sans  points de repères alors,

Ne parlons pas d’Alpha ni d’Oméga pour cet  espace inquantifiable !

 

Cet espace est absolu ! Absolu fini ou absolu infini ?

Quelle que soit sa nature, cet absolu  régit-il l’univers ?

Est-il substance régissant l’univers à l’infini ?

Est-il  Alpha et Oméga pour tous les Eons des temps ???

        

      La substance  est-elle la substance  existant avant l’existence ?

        L’humain est-il une part de cette substance ?

          Cette part est- elle faillible ? 

          Certes, puisqu’elle  ne tourne pas rond !!

 

           Fiat Lux et fuit Lux !  Que la monade soit !!

 

                                     

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

 

                                

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Au dernier chapitre

Propos

Dernier chapitre de ce livre

Où sont conservés mes émois,

 Ce qui me fut donné de vivre,

Dans l'amour engendrant la foi.

 

Nombreux instants sont colorés,

Par des photos restées superbes,

Prises sous des rayons dorés,

 Plus éloquentes que tout verbe.

 

J'ouvre ce livre aux pages blanches

En m'empêchant d'imaginer

Ce que de viendront les dimanches

 Que m'offrira ma destinée.

 

Or, je continue à transcrire

La joie que cause la beauté.

Je ne peux éprouver le pire,

Il est loin, d'un autre côté. 

 

Ma traversée se prolongeant,

Fait que j'alimente ce livre.

Des pensées en m'interpellant

Parfois m'apaisent ou me délivrent.

 

Avant d'écrire le mot Fin,

Je rendrai un dernier hommage

 À mon favorable destin;

Je reçus un bel héritage.

 

17 décembre 2015

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       Souvenez-vous des épisodes précédents : le projet d’une expérience picturale en créativité globale avec un envol du sommet du Piméné, notre montée au refuge des Espuguettes, la rencontre avec la brebis du Pic rouge de Pailla, et notre repli nocturne dans le refuge alors que le brouillard et le vent se s’sont abattus sur la montagne...

       Et pourtant, ce matin pas un souffle, le ciel est sans nuages !

  •    Vais-je réussir cette nouvelle expérience en « créativité augmentée » ?

      Je vous laisse regarder la vidéo : la toile qui la clôture est le fruit de cette démarche : elle dit mieux qu’un long discours la beauté de cette aventure et ce que peut apporter ce type de connaissance.

    Car il ne s’agit pas d’une simple série de petites expériences entrecoupées de séquences récréatives ou sportives qui n’ont rien à voir avec l’acte pictural, au contraire : c’est une aventure créative globale, où chaque instant est vécu comme la suite du précédent et le début du suivant dans un espace – temps différent englobé dans la démarche picturale.

    La montée au Piméné, les exercices réalisés au refuge, le vol en parapente, les essais réalisés à l’atterrissage, les « échanges » avec le milieu naturel, sont autant d’éléments immatériels constitutifs du travail final. 

     Celui-ci en concentrera l’énergie à travers les vibrations subtiles du bleu évoquant les ombres de Gavarnie et différents autres éléments spécifiques de ma propre « écriture ».

Si vous voulez vous projeter dans mon reportage comme si vous y étiez et visionner ma vidéo en HD et "en grand", cliquez au début de la lecture sur l'icône de l'agrandisseur d'écran en bas à droite de cette vidéo.

...Découvrez la suite de l'article, en cliquant ici : "Les chevaux bleus de Gavarnie"

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B A T A I L L E

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                Tarasques et mollusques

                O entrelacs fantasques

                Que brise d'éclairs brusques

                Le clair éclat des casques

 

                Amas cliquetant jusque

                A l'horizon des masques

                Corcyporphyre étrusque

                Ecailles de tarasques

 

                Carapace qui presque

                Rend frustes les francisques

                Et défrusque la fresque

 

                Qu'ils se massacrent puisque

                Ces corps de soldatesque

                En prirent tous le risque

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Les roses.

J'aime, je m'applique à m'occuper des roses

 autant que de moi-même ;

chacune d'elles est un jaillissement féminin,

une grâce instinctive, exacerbée,

indélébile jusqu'au crépuscule d'elles ;

mon regard sur elles est tantôt un soleil,

tantôt un bijou bleu.

Parfois ma tristesse sur leurs gorges vertes,

s'abandonne  pour être bue et devenir joie !

Elles sont mes homologues,

mes sœurs végétales et graciles, rosées

 ou empourprées, mais en plus apaisées.

Elles se donnent à l'espace qui leur est octroyé.

Elles illuminent ma tête, font que l'instant soit fête,

existent non sans talent, hors d'un jardin, d'une prairie

ou d'un bois ; nous nous parlons, voilà le grand secret !

Mon salon clair embaume d'elles !

NINA

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Projet Mosaïc

Bonjour,
j'aimerai porter à votre connaissance
Une imminente naissance.
Mon fils, reporter photographe a un admirable projet : le projet Mosaïc.
Il est prêt d'éditer un magazine papier : la revue Mosaïc qui se présente ici :

Le calendrier vaut le coup (et le coût ) (visible ici pour les facebookiens).

Si vous pouviez le soutenir dans son appel de fonds par prévente sur Ulule ce serait formidable pour lui (eux car ils sont 2).

Il vient de repartir à Madagascar pour clore le premier numéro dédié à ce pays avec des articles issus aussi des reporter du lieu (un journal qui obtiendra peut-être un jour un label Fair-trade !)

Grand merci pour lui, il ya du sens, de l'âme et de la beauté dans son travail

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Noël 2015 JGobert

Où est dont passé ce petit personnage qui, du fond de mon cœur, rendait la vie agréable, parfois féérique ? Ce petit être qui me faisait vibrer et qui m’emmenait sur les chemins de l’imaginaire. Il faisait mon existence belle et mes rêves bleus. J’attendais toujours sa venue avec un grand intérêt.

Quelques coups, cruels et barbares l’ont fait disparaître. Tous mes beaux rêves de fraternité, d’amour, d’amitié, ont d’un coup laissé place au vide. J’ai perdu la gaieté du rêve, la joie des pensées, le bonheur de l’autre.  Ce vide s’est rempli de chagrin, de peine, de larmes.  

La vie apprend que le temps est le meilleur des guérisseurs et que la mémoire fait toujours place à d’autres rêves. Le temps de Noël, propice à tous les sentiments n’a pas son éclat habituel.

Il ne tient qu’à moi de le rendre magnifique et de lui donner une illumination exceptionnelle.  

Pour vous, le petit personnage reviendra et fera Noël beau, merveilleux.

Joyeux Noël à tous.

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Qui es-tu (suite)

Poésie,

clarté qui fredonne,

pénombre qui murmure,

nuit qui larmoie,

rose sous la pluie qui se débat,

reste intacte, en se défaisant un peu.

soleil qui se fait bleu,

volets verts qui s'ouvrent face à la mer,

première neige dont tes lèvres pourpres

se désaltèrent.

l'hiver en juillet, le printemps en septembre,

ce corps qui se dépare, se défait,

 pour se vêtir d'un autre,

vous, dans ma tête de l'aube jusqu'à la nuit.

NINA

 

 

 

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Partage.

 

La poésie caracole  dans ma tête

à l'instar d'une enfance

 impatiente de retrouver la mer ;

c'est alors que l'écriture

infinie et toute bleue se rapproche enchanteresse

de mon obéissante main ; ma page blanche

est le solaire enclos des mots, des phrases

insatiables de vous, désobéissants et chauds.

Ces phrases, ses mots, pour vous ont grandis

d'une vitesse phénoménale,

un peu comme ce soleil océanique et blond,

 se fichant de dormir, à minuit en hiver,

car insoucieux des saisons.

Vos yeux fermés et sombres, demain les recevront ;

réceptacles précieux de mon Monde hors-saison !

le nôtre à présent.

NINA

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Volatile et fuyante fumée bleue

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La sorgue me revêt de son velum diamanté
laissant le mystère d'une douce odeur de caramel
fluer dans les profondeurs de mon esprit.
Subtiles et tendres les volutes denses s'insinuent,
exaltent, transcendent ma chair, puis s'échappent
de ma bouche pour glisser sous mes paupières
ses plus intimes et infinitésimaux rêves bleus.
Ô dictame opiacé, les nuées hypnotiques
et souveraines de ton nectar troublent
mes contingences jusqu'à la transe et m'élève
peu à peu jusqu'à la grâce des cieux.
Bientôt, mes heures de songe et d'extase
s'adirent dans l'empyrée artificiel et la liqueur
du néant d'où s'étire le souffle volatil de la mort,
applique en un baiser de velours noir et tiède
le tracé invisible d'une forme d'éternité
sur chaque fibre que réclame
ma bouche alanguie.
 

Nom d'auteur Sonia Gallet

recueil © 2016
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L'esprit des citations - partie I

Marcel Achard. Citations.

 

On n'aime que les femmes qu'on rend heureuses.

 

   Auprès de ma blonde, II, Frédéric (La Table Ronde).

 

 

 

Il n'y a pas d'amour perdu.

 

   Le Corsaire, II, Kid (Gallimard).

 

 

 

L'amour, c'est être toujours inquiet de l'autre.

 

   Jean de la Lune, III, Marceline (Gallimard).

 

 

 

On se donne des souvenirs quand on se quitte.

 

   Jean de la Lune, III, Clotaire (Gallimard).

 

 

 

Oui, je t'ai trompé... C'est pour ça que je t'aime.

 

   Jean de la Lune, I, 6, Marceline (Gallimard).

 

 

L'amour est à ceux qui y pensent.

 

   Patate, épigraphe (La Table Ronde).

 

 

Mon corps n'en fait qu'à sa tête.

 

   L'Idiote, III, Josefa (Gallimard).

 

 

J'ai trop d'énergie pour travailler.

 

   Domino, I, 9, Domino (Gallimard).

 

 

 

Il y a chez les femmes une certaine dose de fourberie [...] Une fois qu'on l'a mise en route, rien ne l'arrête.

 

   Domino, III, 2, Lorette (Gallimard).

 

 

Vous autres, hommes, vous ne devenez jamais de grandes personnes.

 

   Auprès de ma blonde, II, Émilie (La Table Ronde).

 

 

 

Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu'on croit; les idiots, si.

 

   L'Idiote (Gallimard).

 

 

 

-     [...] La Justice coûte cher.

-     C'est pour ça qu'on l'économise.

 

   L'Idiote, III, Sévigné, puis Josefa (Gallimard).

 

 

 

Ne disons surtout pas la vérité... La vérité salit les puits.

 

   Nous irons à Valparaiso, I, Thérèse à Valérie (La Table Ronde).

 

 

Rien égale tout.

 

   Domino, I, 9, Domino (Gallimard).

 

 

 

Adenet le Roi. Citations.

 

Bien doit chascuns son affaire arréer (régler sa conduite)

A ce qu'il puist sa vie en bien user.

 

Adenet, dit le Roi, Les Enfances Ogier.

Alain. Emile-Auguste Chartier (dit). Citations.

 

[...] Je ne sais ce que c'est que vouloir sans faire.

Entretiens au bord de la mer (Gallimard).

 

Le petit mot "Je ferai" a perdu des empires. Le futur n'a de sens qu'à la pointe de l'outil.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

La loi suprême de l'invention humaine est que l'on n'invente qu'en travaillant.

Système des beaux-arts (Gallimard).

 

Si les locomotives étaient conduites comme l'État, le machiniste aurait une femme sur les genoux.

Politique (P.U.F.).

 

Tout homme est sensible quand il est spectateur. Tout homme est insensible quand il agit.

Vigiles de l'esprit (Gallimard).

 

L' âme, c'est ce qui refuse le corps.

Définitions (Gallimard).

 

Cette autre vie qu'est cette vie dès qu'on se soucie de son âme.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi.

Éléments de philosophie (Gallimard).

 

Le plus bel amour ne va pas loin si on le regarde courir. Mais plutôt il faut le porter à bras comme un enfant chéri.

Esquisses de l'homme (Gallimard).

 

La connaissance craque, aussi bien que l'amour, aux hommes sans courage.

Sentiments, passions et signes (Gallimard).

 

Ma grande objection à l'argent, c'est que l'argent est bête.

Propos d'économique (Gallimard).

 

L'art et la religion ne sont pas deux choses, mais plutôt l'envers et l'endroit d'une même étoffe.

Préliminaires à la mythologie (Flammarion).

 

L'art d'écrire précède la pensée.

Propos de littérature (Gallimard).

 

Le langage absolu se retrouve en tous les arts, qui, en ce sens, sont comme des énigmes, signifiant impérieusement et beaucoup sans qu'on puisse dire quoi.

Vingt Leçons sur les beaux-arts (Gallimard).

 

En toute oeuvre d'art, la pensée sort de l'oeuvre, et jamais une oeuvre ne sort d'une pensée.

La Visite au musicien, les Arts et les Dieux (Gallimard).

 

L'erreur propre aux artistes est de croire qu'ils trouveront mieux en méditant qu'en essayant [...] Ce qu'on voulait faire, c'est en le faisant qu'on le découvre.

Avec Balzac (Gallimard).

 

Jamais un orateur n'a pensé en parlant; jamais un auditeur n'a pensé en écoutant.

Propos sur l'éducation (P.U.F.).

 

Nous n'avons pas toujours assez de force pour supporter les maux d'autrui.

Propos sur le bonheur (Gallimard).

 

La loi du juste avenir se trouve dans les consciences solitaires et libres et ne se trouve nulle part ailleurs.

Correspondance avec Romain Rolland, "Salut et Fraternité" (Albin Michel).

 

Je sus toujours mieux louer que blâmer.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Il n'y a de bonheur possible pour personne sans le soutien du courage.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

On peut défaire n'importe quel bonheur par la mauvaise volonté.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

Est bourgeois tout ce qui vit de persuader.

Les Idées et les Âges (Gallimard).

 

L'homme pense son propre chant, et ne pense rien d'autre.

Propos de littérature (Gallimard).

 

Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre; par la résistance il assure la liberté.

Propos d'un Normand, tome IV (Gallimard).

 

La tentation d'être un chef juste et humain est naturelle dans un homme instruit; mais il faut savoir que le pouvoir change profondément celui qui l'exerce; et cela ne tient pas seulement à une contagion de société: la raison en est dans les nécessités du commandement, qui sont inflexibles.

Souvenirs de guerre (Flammarion).

 

Les grands hommes sont plus grands que nature dans le souvenir. Ce que nous voyons en eux, c'est à la fois le meilleur d'eux et le meilleur de nous.

Préliminaires à la mythologie (Flammarion).

 

Les confidences [...] sont toujours de fausses confidences.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

La connaissance craque, aussi bien que l'amour, aux hommes sans courage.

Sentiments, passions et signes (Gallimard).

 

Toute douleur veut être contemplée, ou bien elle n'est pas sentie du tout.

Propos sur le bonheur (Gallimard).

 

La loi du juste avenir se trouve dans les consciences solitaires et libres et ne se trouve nulle part ailleurs.

Correspondance avec Romain Rolland, "Salut et Fraternité" (Albin Michel).

 

On dit que les nouvelles générations seront difficiles à gouverner. Je l'espère bien.

Propos sur l'éducation (P.U.F.).

 

Tout pouvoir sans contrôle rend fou.

Politique (P.U.F.).

 

Le corps humain est le tombeau des dieux.

Système des beaux-arts (Gallimard).

 

Désordre dans le corps, erreur dans l'esprit, l'un nourrissant l'autre, voilà le réel de l'imagination.

Système des beaux-arts (Gallimard).

 

Il n'y a de bonheur possible pour personne sans le soutien du courage.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

On peut défaire n'importe quel bonheur par la mauvaise volonté.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

Ce qui est aisé à croire ne vaut pas la peine de croire.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit.

Propos sur la religion (P.U.F.).

 

Les grands hommes sont plus grands que nature dans le souvenir. Ce que nous voyons en eux, c'est à la fois le meilleur d'eux et le meilleur de nous.

Préliminaires à la mythologie (Flammarion).

 

Les morts ne sont pas morts, c'est assez clair puisque nous vivons.

Propos sur le bonheur (Gallimard).

 

La vie est un travail qu'il faut faire debout.

Propos d'un Normand, tome I (Gallimard).

 

L'erreur de Descartes est de meilleure qualité que la vérité d'un pédant.

Propos d'un Normand, tome IV (Gallimard).

 

C'est la foi même qui est Dieu.

Éléments de philosophie (Gallimard).

 

Je voyais donc l'imagination à sa naissance, l'imagination qui n'est que naissance, car elle n'est que le premier état de toutes nos idées. C'est pourquoi tous les dieux sont au passé.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Je ne me suis proposé rien d'autre que de savoir ce que je disais quand je parlais comme tout le monde.

Propos d'un Normand, tome V (Gallimard).

 

Une idée que j'ai, il faut que je la nie: c'est ma manière de l'essayer.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Penser c'est dire non.

Propos sur la religion (P.U.F.).

 

Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit.

Propos sur la religion (P.U.F.).

 

Le langage absolu se retrouve en tous les arts, qui, en ce sens, sont comme des énigmes, signifiant impérieusement et beaucoup sans qu'on puisse dire quoi.

Vingt Leçons sur les beaux-arts (Gallimard).

 

L'ennui est une sorte de jugement d'avance.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

L'enseignement doit être résolument retardataire.

Propos sur l'éducation (P.U.F.).

 

Si on ne suppose pas que les hommes ont tous la même intelligence, et l'ont toute, il n'y a plus ni vérité ni erreur.

Cahiers de Lorient (Gallimard).

 

Il y a une forte raison de ne pas dire au premier arrivant ce qui vient à l'esprit, c'est qu'on ne le pense point.

Éléments de philosophie (Gallimard).

 

La morale consiste à se savoir esprit et, à ce titre, obligé, absolument; car noblesse oblige.

Lettres sur la philosophie de Kant (Flammarion).

 

C'est par l'esprit que l'homme se sauve, mais c'est par l'esprit que l'homme se perd.

Mars ou la Guerre jugée (Gallimard).

 

Il n'y a de paix qu'entre esprit et esprit.

Mars ou la Guerre jugée (Gallimard).

 

Nous n'aurons jamais trop de ces fiers esprits qui jugent, critiquent et résistent. Ils sont le sel de la cité.

Propos d'un Normand, tome I (Gallimard).

 

Tous les moyens de l'esprit sont enfermés dans le langage; et qui n'a point réfléchi sur le langage n'a point réfléchi du tout.

Propos sur l'éducation (P.U.F.).

 

Désordre dans le corps, erreur dans l'esprit, l'un nourrissant l'autre, voilà le réel de l'imagination.

Système des beaux-arts (Gallimard).

 

Si les locomotives étaient conduites comme l'État, le machiniste aurait une femme sur les genoux.

Politique (P.U.F.).

 

Exister, c'est dépendre, c'est être battu du flot extérieur.

Entretiens au bord de la mer (Gallimard).

 

Le style est la poésie dans la prose, je veux dire une manière d'exprimer que la pensée n'explique pas.

Avec Balzac (Gallimard).

 

L'homme pense son propre chant, et ne pense rien d'autre.

Propos de littérature (Gallimard).

 

[...] Un sage se distingue des autres hommes, non par moins de folie, mais par plus de raison.

Idées, Étude sur Descartes (Flammarion).

 

Un fou qui dit par hasard le vrai n'a pas la vérité.

Propos d'un Normand, tome V (Gallimard).

 

Nous n'avons pas toujours assez de force pour supporter les maux d'autrui.

Propos sur le bonheur (Gallimard).

 

Fondez une Société des honnêtes gens, tous les voleurs en seront.

Propos d'un Normand, tome III (Gallimard).

 

Toutes les passions, comme le nom l'indique, viennent de ce que l'on subit au lieu de gouverner.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

Les grands hommes sont plus grands que nature dans le souvenir. Ce que nous voyons en eux, c'est à la fois le meilleur d'eux et le meilleur de nous.

Préliminaires à la mythologie (Flammarion).

 

L'histoire est composée de ce que les hommes font contre leur propre génie.

Correspondance avec Romain Rolland, "Salut et Fraternité" (Albin Michel).

 

L'individu qui pense contre la société qui dort, voilà l'histoire éternelle, et le printemps aura toujours le même hiver à vaincre.

Politique (P.U.F.).

 

L'homme juste produit la justice hors de lui parce qu'il porte la justice en lui.

Cent un propos, 5e série (Marcelle Lesage).

 

La bonne opinion que j'ai de mes semblables sans exception est corrigée par cette idée qu'ils sont bien capables de faire les imbéciles, et longtemps, s'ils en font seulement le stupide pari.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

L'homme n'est heureux que de vouloir et d'inventer.

Propos sur le bonheur (Gallimard).

 

Le Prolétariat tient pour l'Humanité contre les Pouvoirs.

Mars ou la Guerre jugée (Gallimard).

 

Qui est mécontent des autres est toujours mécontent de soi; nos flèches rebondissent sur nous.

Propos d'un Normand, tome III (Gallimard).

 

Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté.

Propos sur le bonheur (Gallimard).

 

[...] Les idées, même les plus sublimes, ne sont jamais à inventer, et elles se trouvent inscrites dans le vocabulaire consacré par l'usage.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Le vrai poète est celui qui trouve l'idée en forgeant le vers.

Préliminaires à l'esthétique (Gallimard).

 

L'idée n'est pas au ciel de l'abstraction; mais plutôt elle monte des terres et des travaux.

Propos d'économique (Gallimard).

 

On doit appeler machine, dans le sens le plus étendu, toute idée sans penseur.

Propos sur la religion (P.U.F.).

 

Rien n'est plus dangereux qu'une idée, quand on n'a qu'une idée.

Propos sur la religion (P.U.F.).

 

Il n'est pas difficile d'avoir une idée. Le difficile, c'est de les avoir toutes.

Propos (Gallimard).

 

Je voyais donc l'imagination à sa naissance, l'imagination qui n'est que naissance, car elle n'est que le premier état de toutes nos idées. C'est pourquoi tous les dieux sont au passé.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Désordre dans le corps, erreur dans l'esprit, l'un nourrissant l'autre, voilà le réel de l'imagination.

Système des beaux-arts (Gallimard).

 

Il n'y a qu'une méthode pour inventer, qui est d'imiter. Il n'y a qu'une méthode pour bien penser, qui est de continuer quelque pensée ancienne et éprouvée.

Propos sur l'éducation (P.U. F.).

 

Les nations étant inévitablement plus bêtes que les individus, toute pensée a le devoir de se sentir en révolte.

Correspondance avec Romain Rolland, "Salut et Fraternité" (Albin Michel).

 

Ce sont les passions et non les intérêts qui mènent le monde.

Mars ou la Guerre jugée (Gallimard).

 

Nous n'aurons jamais trop de ces fiers esprits qui jugent, critiquent et résistent. Ils sont le sel de la cité.

Propos d'un Normand, tome I (Gallimard).

 

La loi du juste avenir se trouve dans les consciences solitaires et libres et ne se trouve nulle part ailleurs.

Correspondance avec Romain Rolland, "Salut et Fraternité" (Albin Michel).

 

Le plus difficile au monde est de dire en y pensant ce que tout le monde dit sans y penser.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Je hais sottise encore plus que méchanceté; mais réellement je ne crois ni à l'une ni à l'autre.

Propos de littérature (Gallimard).

 

Ce que j'appelle République, c'est plutôt une énergique résistance à l'esprit monarchique, d'ailleurs nécessaire partout.

Avec Balzac (Gallimard).

 

Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit.

Propos sur la religion (P.U.F.).

 

Nous respectons la raison, mais nous aimons nos passions.

Propos (Gallimard).

 

J'aime mieux une pensée fausse qu'une routine vraie.

Propos d'un Normand, tome II (Gallimard).

 

Il y a une forte raison de ne pas dire au premier arrivant ce qui vient à l'esprit, c'est qu'on ne le pense point.

Éléments de philosophie (Gallimard).

 

Apprendre à ne plus penser, c'est une partie, et non la moindre, de l'art de penser.

Esquisses de l'homme (Gallimard).

 

Penser (peser) est fonction de peseur, non fonction de balance.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

Un fou qui dit par hasard le vrai n'a pas la vérité.

Propos d'un Normand, tome V (Gallimard).

 

En toute oeuvre d'art, la pensée sort de l'oeuvre, et jamais une oeuvre ne sort d'une pensée.

La Visite au musicien, les Arts et les Dieux (Gallimard).

 

Il n'y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l'ordinaire de la vie.

Préliminaires à l'esthétique (Gallimard).

 

Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit.

Propos sur la religion (P.U.  F.).

 

Le Prolétariat tient pour l'Humanité contre les Pouvoirs.

Mars ou la Guerre jugée (Gallimard).

 

Cette autre vie qu'est cette vie dès qu'on se soucie de son âme.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

L'individu qui pense contre la société qui dort, voilà l'histoire éternelle, et le printemps aura toujours le même hiver à vaincre.

Politique (P.U.  F.).

 

L'homme juste produit la justice hors de lui parce qu'il porte la justice en lui.

Cent un propos, 5e série (Marcelle Lesage).

 

Je ne me suis proposé rien d'autre que de savoir ce que je disais quand je parlais comme tout le monde.

Propos d'un Normand, tome V (Gallimard).

 

Les grands hommes sont plus grands que nature dans le souvenir. Ce que nous voyons en eux, c'est à la fois le meilleur d'eux et le meilleur de nous.

Préliminaires à la mythologie (Flammarion).

 

Le style est la poésie dans la prose, je veux dire une manière d'exprimer que la pensée n'explique pas.

Avec Balzac (Gallimard).

 

Apprendre à ne plus penser, c'est une partie, et non la moindre, de l'art de penser.

Esquisses de l'homme (Gallimard).

 

Aucun possible n'est beau  ; le réel seul est beau.

Système des beaux-arts (Gallimard).

 

Ce qui est aisé à croire ne vaut pas la peine de croire.

Minerve ou De la sagesse (Gallimard).

 

Nous n'aurons jamais trop de ces fiers esprits qui jugent, critiquent et résistent. Ils sont le sel de la cité.

Propos d'un Normand, tome I (Gallimard).

 

Le plus bel amour ne va pas loin si on le regarde courir. Mais plutôt il faut le porter à bras comme un enfant chéri.

Esquisses de l'homme (Gallimard).

 

Les grands hommes sont plus grands que nature dans le souvenir. Ce que nous voyons en eux, c'est à la fois le meilleur d'eux et le meilleur de nous.

Préliminaires à la mythologie (Flammarion).

 

Nul ne pense pour soi  ; cela ne peut aller [...] L'universel est le lieu des pensées.

Propos de littérature (Gallimard).

 

Exister, c'est dépendre, c'est être battu du flot extérieur.

Entretiens au bord de la mer (Gallimard).

 

Le langage absolu se retrouve en tous les arts, qui, en ce sens, sont comme des énigmes, signifiant impérieusement et beaucoup sans qu'on puisse dire quoi.

Vingt Leçons sur les beaux-arts (Gallimard).

 

La loi du juste avenir se trouve dans les consciences solitaires et libres et ne se trouve nulle part ailleurs.

Correspondance avec Romain Rolland, «Salut et Fraternité» (Albin Michel).

 

La vraie méthode pour former la notion de philosophie, c'est de penser qu'il y eut des philosophes.

Éléments de philosophie (Gallimard).

 

Si on ne suppose pas que les hommes ont tous la même intelligence, et l'ont toute, il n'y a plus ni vérité ni erreur.

Cahiers de Lorient (Gallimard).

 

Je voyais donc l'imagination à sa naissance, l'imagination qui n'est que naissance, car elle n'est que le premier état de toutes nos idées. C'est pourquoi tous les dieux sont au passé.

Histoire de mes pensées (Gallimard).

 

La raison est virile devant l'objet, puérile devant le récit.

Vigiles de l'esprit (Gallimard).

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VOEUX POUR 2016...

Encore une poignée de jours

Avant que l'année finisse

Pourquoi se font-ils si lourds?

C'est que des démons surgissent!

Cette année porte le deuil

Avant tout de la raison...

Et nous sommes sur le seuil

D'une vilaine évolution...

Les limites ont débordé

Le laxisme n'est pas payant!

Il nous faudra supporter

La fureur, les déchainements...

Encore une poignée de jours

Pour rassembler nos espoirs

Ne pas être aveugle, ni sourd

Mais, vouloir toujours y croire!

Pour l'année qui se profile

Arrêtons d'être ébloui

La vitesse nous rend fragile

quand l'impatience conduit!

Du recul est salutaire

Le temps de reprendre haleine

Soyons donc les volontaires

A combattre toute haine!

Encore une poignée... d'amour?

Des sourires... une connivence?

La vie triomphe toujours...

Cherchons donc la bonne cadence!

Bonne chance et bonnes fêtes à tous

J.G.

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Les Muses président aux Arts et aux Lettres. Aussi, chantons Uranie, muse de l’astronomie !

Le compas d’Uranie a mesuré l’espace.

Ô Temps, être inconnu que l’âme seule embrasse,

Invisible torrent des siècles et des jours,

Tandis que ton pouvoir m’entraîne dans la tombe,

J’ose, avant que je n’y tombe,

M’arrêter un moment pour contempler ton cours.

Antoine Léonard Thomas (1732-1785),

Ode sur le temps

 


 

Mais, des divinités hindoues, nous n’oublierons pas d’invoquer Sürya, ce soleil qui brille au firmament.

Commençons toutefois par un portrait de Sawai Jai Singh II (1688-1743), souverain qui veilla à l’édification de l’observatoire de Jaipur en 1727.

     Sawai, « une fois un quart plus grand », est un titre qui fut donné à Jai Singh II par l’empereur moghol, le redouté Aurangzeb, pour sa vaillance. Voilà qui donne de la hauteur.

Jai Singh II monta sur le trône à l’âge de onze ans, à la mort de son père Bishan Singh, le maharaja régnant sur les Kachhawas du Rajasthan.

Enfant doué, il avait acquis de bonnes bases, que fort heureusement il consolida auprès des pandits (savants) dont il avait su s’entourer. Pandit Jagannat Samrat d’abord, polyglotte et omniscient, qui l’aida dans sa recherche des meilleures sources européennes en la matière. Pandit Keval Ramji ensuite pour la rédaction des éphémérides astrologiques, entre autres. Des pères jésuites portugais, comme Manuel de Figueiredo, français, tels Claude Boudier ou le rugueux père Pons, allemands, tel Anton Gabelsberger… lui rendirent visite, voire l’assistèrent.

Alors bien sûr, il s’illustra d’abord dans l’art de la guerre. Il fallait bien asseoir son trône, affirmer sa puissance.

Mais il s’intéressait particulièrement à l’astronomie, science pour laquelle il montrait de réelles dispositions. Il étudia toutes les sources disponibles, de la Syntaxe de Ptolémée, connue dans sa traduction arabe, l’Almageste, aux Principes de Newton ou aux Tables de La Hire, comme celles (Zij) d’Ulugh Beg. L’Inde se trouvant à la confluence de toutes les cultures tout en développant ses propres concepts.

Dans la longue tradition indienne, Jai Singh II s’inscrit à la suite de ses illustres prédécesseurs, Aryabhata (476-550), Varahamihira (505-587), Brahmagupta (598-668) ou Bhaskara II (1114-1185), le précepteur, que bien sûr il étudia. Tous ces brillants mathématiciens et astronomes qui fixèrent le monde du zéro à l’infini, sans pour cela évacuer l’irrationnel.

Son objectif était d’établir des thèmes astraux et d’en déduire les temps les plus favorables aux voyages qu’il devait entreprendre, aux mariages, aux semailles et aux récoltes… on n’est jamais trop prudent.

Plans sur la comète ? Peut-être, mais avec une précision scientifique tout à fait sidérante.

Le ciel ne saurait attendre, examinons quelques-uns de ces étonnants instruments de plus près.

 

Chakras yantras :

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Construits dans un alliage insensible aux variations thermiques, deux cadrans gradués pivotant parallèlement à l’axe terrestre et pointant vers le pôle. On place un tube en leur centre pour connaître la déclinaison d’une planète, son heure de passage au méridien.

La roue (chakra) est associée à Vishnu qui incarne la force de cohésion de l’ordre cosmique, l’attraction vers le centre. Symbole solaire, les chakras sont, dans le yoga, les centres d’énergie.

 

Krantivritta yantra (au 1er plan) :

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Cet instrument sert à mesurer la latitude et la longitude célestes. Il est constitué de deux cadrans mobiles concentriques formant avec leur base un angle de 27°.

 

Laghu Samrat yantra :

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Construit en grès rouge et marbre blanc, ce "petit cadran solaire" sert à mesurer la déclinaison des astres. Ce cadran est flanqué de deux cadrans latéraux, chacun divisé en six heures, elles-mêmes divisées en soixante minutes, chaque minute en trois sections, donnant ainsi l'heure à vingt secondes près.

Cet instrument principal suit une inclinaison de 27°.

Un chiffre, 27, qu’on retrouve régulièrement et je remarque juste en passant que notre soleil, cœur battant du système solaire, tourne sur lui-même avec un période de 27 jours.

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Rashivalayas yantras  :

Un ensemble de douze instruments monumentaux portant chacun un cadran gradué hémisphérique. A chaque signe du zodiaque son cadran. Ils permettent l’observation de la longitude et de la latitude célestes toutes les deux heures depuis le signe du Bélier à 0° jusqu’au Verseau, en suivant une course selon un plan en trèfle. A quatre feuilles, évidemment.

Je vous présente ici deux de ces cadrans dédiés aux rashivavalayas (signes du zodiaque) :

Premier servi, le Lion, 23 juillet-22 août 

 

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Et le Sagittaire, 22 novembre-21 décembre

 

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Yantra Raj : 

 

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Le « roi des instruments », l’instrument du roi. Le favori du maharaja, qui écrivit deux volumes pour en préciser le principe et son usage. Son axe central représente l’étoile polaire. Plus-haut, à 27° exactement, pas à côté, pas n’importe où, se trouve la ligne correspondant à la latitude de Jaipur. La circonférence est divisée en 24 heures. Le cercle intérieur, exactement, juste en dessous, est gradué en 360°… Mon tout permet de calculer la position de plusieurs constellations. C’est sûrement un rêve astronomique, une extraordinaire carte du ciel, un disque doré de plus de deux mètres de diamètre.

 

Si sous le règne de Sawai Jai Singh II, les Lumières se répandirent sur son territoire, à sa mort ses observatoires menacèrent vite ruine. De celui de Mathura il ne reste d’ailleurs rien, ses instruments de cuivre ayant même été vendus au poids du vil métal. Funeste signe des temps !

Vous trouverez une présentation générale dans la première partie de cet article en cliquant ci-dessous :

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/jantar-mantar-quand-la-science-se-conjugue-avec-art-1-3?xg_source=activity

Ce qui ne nous empêchera pas de poursuivre, instrument par instrument, la visite de Jangar Mantar, restauré une première fois en 1901, aujourd'hui sauvegardé comme Patrimoine mondial de l'UNESCO, dans le troisième et ultime volet de ce billet.

Michel Lansardière (texte et photos)

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12273139292?profile=originalPeintre maudit et martyr, Gauguin fut consacré comme l'initiateur de la peinture moderne à l'exposition du centenaire à l'Orangerie en 1949. Une partie de l'oeuvre, les sculptures et les céramiques, reste encore dans le cône d'ombre projeté par le rayonnement du peintre. La personnalité de Gauguin renforce le message de ses créations, car il fut l'un de ces artistes dont la biographie ne se confond pas, pour l'essentiel, avec la suite de ses oeuvres. Sa vie, comme celle de Rimbaud, fut une aventure. Lié d'abord à l'impressionnisme, puis au mouvement symboliste, il devait dénoncer le premier au nom de ce que Kandinsky appellera le principe spirituel de l'art, et se prémunir contre les dangers de déviationnisme littéraire inhérents au second, au nom de la parfaite coïncidence du signifiant et du signifié dans l'oeuvre plastique.

L'exotisme de Gauguin exprime la quête douloureuse qu'il a poursuivie pour redécouvrir la valeur existentielle des symboles magiques et religieux, liens d'harmonie entre le temps pleinement vécu par l'homme et le mystère d'une destinée qui s'inscrit dans l'intemporel. Son oeuvre ajoute à la documentation de l'anthropologue et de l'historien des religions comparées. Comme Tolstoï et Van Gogh, Gauguin a senti jusqu'à l'angoisse la faille qui sépare le christianisme de l'homme actuel et il a cherché, après Victor Hugo, une consolation sans dogme, un nouvel ordre où tout le mal cesserait de venir « de la forme des dieux ».

1. Les fugues vers les sources

Paul Gauguin est reparti sans cesse au cours de son existence vers le paradis de la nature sauvage, où tout est innocence et liberté. Cette remontée vers ce qu'il possédait en amont, et que ses premiers souvenirs lui avaient fait entrevoir, c'est d'abord dans son sang même qu'il la réalise : au-delà de l'image de sa mère, morte en 1867, il rejoint l'atavisme de sa grand-mère, Flora Tristan, aventurière et bas-bleu socialiste, qui le reliait à un arrière-grand-oncle vice-roi du Pérou et aux conquistadores de l'Amérique du Sud, dont le peintre avait le type physique. Eugène Henri Paul Gauguin était né à Paris mais il quitta tout jeune la France. A Lima, il parla espagnol de deux à sept ans. Il revint en France comme on sort d'un rêve. A neuf ans, il quitte Orléans pour une première escapade dans la forêt de Bondy, pèlerin portant déjà bâton et paquet sur l'épaule. Après ses études et jusqu'en 1871, il passa plus de trois ans à bourlinguer dans la marine de l'État. Puis il connut dix années de bonheur stable, marié avec Mette Gad la Danoise et gagnant largement sa vie à la banque Bertin. En 1883, il casse le fil de sa chance, démissionne de la banque, provoquant ainsi le destin qui allait le séparer de sa femme, l'isoler de ses enfants et l'enfoncer, jusqu'à sa mort survenue dans les îles Marquises, dans les difficultés matérielles, la misère physique et la déréliction morale.

Gauguin a commencé à dessiner en 1873, à peindre avant 1876, et, dès 1877, à sculpter, d'abord dans un matériau froid et classique, le marbre. Ses premiers tableaux sont d'un autodidacte formé au contact de la collection de son tuteur, Gustave Arosa, et du frère de celui-ci, Achille, riche en Delacroix, Courbet, Corot, Jongkind et Pissarro. Camille Pissarro allait devenir le maître de la première manière de Gauguin, qui se rattache à l'école des impressionnistes, avec lesquels il exposa de 1879 à 1885. Avant son premier séjour en Bretagne (1886), la fuite avec son ami le peintre Charles Laval vers Panama (avril 1887) et le bref refuge à la Martinique, Gauguin sent s'éveiller en lui une vocation de céramiste, à la manière d'un Bernard Palissy décadent et barbare. Il produisit en quelques mois cinquante-cinq vases. Il y reprend des formes et des thèmes qu'il se souvenait avoir vus dans les vases péruviens de la culture Chimu chez sa mère et dans la poterie précolombienne d'Arosa - de la même manière que l'étrange Nature morte à la tête de cheval , peinte à Copenhague en 1885, recule « plus loin que les chevaux du Parthénon, jusqu'au cheval de mon enfance, le bon cheval de bois ».

Au cours du second séjour en Bretagne (1888), les discussions et les expériences de Gauguin et d'Émile Bernard devaient aboutir au double acte de naissance du synthétisme et du cloisonnisme (il faut comparer la Vision après le sermon  du premier et les Bretonnes dans la prairie  du second). La plongée vers les arts primitifs (Le Christ jaune , Le Christ vert ou Calvaire breton ) n'eut lieu qu'avec le troisième voyage (1889). Parmi les peintures de 1889 apparaissent l'idole (dans La Belle Angèle ), le symbolisme religieux syncrétique, annonciateur de Ia orana, Maria  (Je vous salue, Marie ) de 1891, et de La Cène  de 1899, avec Nirvana : Portrait de Meyer de Haan , et les archétypes sexuels et solaires : la Femme caraïbe , qui provient de l'auberge du Pouldu, s'inspire à la fois d'une danseuse du pavillon javanais de l'Exposition universelle de 1889 à Paris et des tournesols de Van Gogh.

2. La solitude et les dieux

Avec l'échec de la tentative de vie commune avec Van Gogh à Arles (1888), le projet d'un atelier dans le Midi avait été abandonné. L'école de Pont-Aven, rassemblement de peintres en villégiature autour de Gauguin et Bernard, apportait une doctrine. Mais les conditions n'étaient pas réunies pour jeter les bases d'un grand atelier anti-académique et d'un credo symboliste qui aurait groupé les artistes dans une atmosphère de création communautaire. Gauguin caressait encore la chimère d'un atelier de rechange aux tropiques : en 1890-1891, il envisagea de fuir au Tonkin, à Madagascar ou à Tahiti, où il échapperait à l'étouffement d'une société dominée par l'argent. Son instinct choisit Tahiti. Après un séjour dans l'île de plus de deux ans, il retourne en France en 1894 pour y jouir d'une brève période de calme financier et moral. Mais deux ventes à Paris, dont le bilan fut négatif ou désastreux (Durand-Ruel et salle Drouot), lui signifièrent que sa nouvelle manière de peindre, la sauvage et l'incantatoire, aux titres encore plus incompréhensibles que barbares, rebutait davantage que le style encore impressionniste de la décennie précédente, et un dernier séjour en Bretagne lui fit sentir son dépaysement et son isolement total en Europe. Revenu à Tahiti (1896-1901), la misère rendit insupportable la solitude. Il se prépara à sortir de la vie, peignit un testament monumental (la toile intitulée D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? ) à la fin de 1897, acheva en janvier 1898 le registre qui complète la deuxième version de Noa Noa , et partit pour mettre fin à ses jours dans la montagne. Un excès d'arsenic le rendit à la souffrance de vivre. Mais, en 1901, il était à nouveau à la limite de sa résistance. Le mirage d'une solitude plus complète dans une nature encore plus vierge, la foi dans une ultime renaissance de son imagination créatrice l'amenèrent à Hiva-Hoa dans les Marquises à la mi-septembre 1901. Dans cette île, Paul Gauguin, fidèle à la mémoire du libéralisme militant qui avait dressé son père Clovis contre Louis-Napoléon en 1849, attaqua l'administration coloniale et la toute-puissance de la mission catholique et apprit aux indigènes leur droit. La mort le sauva d'une défaite complète et vengeance ne fut tirée que de son oeuvre.

En 1888, Gauguin avait écrit à sa femme que des deux composantes de sa nature, la sensitive - une sensibilité accordée aux valeurs morales de la civilisation occidentale - et l'indienne, seule l'indienne restait vivace. Il rêva de greffer sur la racine sauvage une poétique nouvelle. Comme les navigateurs du XVIIIe siècle en quête d'un éden sexuel, comme les héros de J. Conrad et R. L. Stevenson, il fut hanté par la vision d'une île dans les mers du Sud, environnée de calme extatique, peuplée de créatures simples et mystérieuses, où les battements de son coeur ne feraient qu'un avec le silence des nuits et les souffles embaumés, où le divin renaîtrait dans des idoles incarnant « la nature entière, régnant en notre âme primitive, consolation imaginaire de nos souffrances en ce qu'elles comportent de vague et d'incompris devant le mystère de notre origine et de notre avenir ». A Tahiti, Gauguin éprouva le désappointement de ne pas trouver d'idoles. Il dut recréer une mythologie polynésienne par un processus qui aurait été une mystification s'il ne l'avait rendue inséparable de son univers artistique. Les dieux chassés par les Européens reprirent dans son oeuvre une existence magique. Tahiti n'avait d'ailleurs jamais possédé de sculpture en pierre ou en bois comparable aux statues de l'île de Pâques dont Gauguin avait pu voir un spécimen à l'Exposition universelle de 1889, mais simplement des poteaux-blocs drapés d'étoffe, les aniconiques atouas , effigies des dieux du ciel érigées dans les enceintes sacrées (on en voit dans le tableau Parahi te Marae , Ici est le temple des sacrifices ) et les tiis , figures totémiques, gardiennes des temples à ciel ouvert. Gauguin agrandit à l'échelle monumentale que lui suggéraient des photographies des bas-reliefs du temple javanais de Baraboudour, des tikis , objets symboliques sexuels et amulettes de sorciers, ou toute autre sorte d'ustensiles décorés de figures, provenant des archipels de la Polynésie et vendus sur le marché du folklore à Papeete. Il les incorpora, d'une manière parfaitement vraisemblable au point de vue mythique, dans ses paysages (par exemple Hina Maruru , Merci à Hina , déesse de la Lune et des renaissances cycliques dans la nature) et recouvrit ses toiles et ses bas-reliefs en bois des îles d'un alphabet décoratif sacré, emprunté aux tatouages et aux impressions faites avec des jus jaunes ou rouges d'essences végétales sur les tapas  (textiles obtenus par le pilonnage de l'écorce intérieure des arbres).

Dans un seul domaine les jardins des délices du Pacifique comblèrent l'espérance du peintre. Le nu, féminin ou masculin, avait jusque-là tenu peu de place dans son oeuvre (Étude de nu  ou Justine la couseuse , 1887 ; La Baignade , oeuvre bretonne qui anticipe typologiquement Pape Moe  [Eau mystérieuse ], 1893). Ce thème devenu majeur dans l'oeuvre de Gauguin devait être statistiquement diminué par l'autodafé de vingt Marquisiennes peintes nues, ordonné à Hiva-Hoa par l'évêque, après la mort de l'artiste. Gauguin a constamment soutenu que ses nus étaient chastes, parce que dessin et couleur les éloignaient de la réalité, leur conférant un style, c'est-à-dire les élevant à l'expression d'une forme universelle de l'être humain. Il faut ajouter que dans nombre de nus de Gauguin (Parau Api , [Les Nouvelles du jour ], Idole à la perle ) les caractères masculins ou féminins s'estompent, suggérant un aspect androgyne, qui est à la fois la marque de la créature primitive en deçà du péché originel et le symbole des deux principes complémentaires de la création et de la dualité de la vie et de la mort. Et l'or de leur corps  traduit, par le rayonnement sans âge d'une argile tellurique vivante, « un certain luxe barbare d'autrefois », qu'expriment aussi Poèmes barbares , Contes barbares.  Dans l'un de ses Poèmes barbares  (1862), Leconte de Lisle avait mis en vers la cosmogonie de Taaroa - « l'univers grand et sacré qui n'est que la coquille de Taaroa » - que J. A. Moerenhout tenait d'un vieux prêtre, dernier témoin des cultes polynésiens détruits, et qu'il avait consignée dans Voyages aux îles du Grand Océan  (1837). Gauguin a puisé à la même source, mais il a prétendu dans Noa Noa  l'avoir recueillie des lèvres de Tehura, sa vahiné de Tahiti. La genèse de la toile Manao Tupapau  (Elle pense au revenant ) montre d'ailleurs comment une étude de nu océanien, semblable à la jeune fille nue couchée sur le ventre peinte par Boucher, intègre la mythologie, par l'introduction de l'effroi (figure du revenant, fleurs peintes avec des phosphorescences de feu-follet) et la musique, par des tons violets, bleu sombre, jaune-orange et jaune verdâtre qui sonnent un glas lugubre et opulent. Pour Gauguin comme pour Mallarmé, tout peut devenir thème de poème, même une religion tarie, resucée par un voyant déraciné aux mamelles d'une humanité restée primitive.

3. Technique et esthétique

Dans les toiles de ses dix premières années, Gauguin brossait les tons peu distants les uns des autres, ce qui leur donnait un aspect floconneux, une harmonie sourde de couleur « teigneuse » (J. K. Huysmans). Il a acquis de Pissarro son habileté picturale, mais son maître secret resta Degas, dont il transposa deux danseuses sur un curieux coffre de bois sculpté, véritable coffre de matelot (1884). De la Martinique au deuxième séjour en Bretagne, il évolua très rapidement de l'impressionnisme au synthétisme. Le synthétisme définit une forme non naturaliste, exprimant l'idée de l'oeuvre d'art par un dessin concis et par la saturation subjective de la couleur. « La couleur pure ! Il faut tout lui sacrifier. L'intensité de la couleur indiquera la nature de la couleur » (Avant et Après ). Gauguin avait le culte de Raphaël et d'Ingres, mais aussi celui de Delacroix ; il posera l'équation « la ligne, c'est la couleur », parce que la valeur spirituelle de l'une renforce celle de l'autre. L'acte de créer réside dans l'alliance de la forme et de la couleur, en éloignant de la réalité. La ligne exprime la potentialité vitale de l'oeuvre d'art. Les lignes droites, ces arbres minces et syncopés qui rythment les paysages de Gauguin, tendent vers l'infini, et c'est pourquoi, malgré leur apparence classique, ses tableaux ne sont pas des classiques ; Maurice Denis a eu tort d'appeler Gauguin « un Poussin sans nature classique ». Au contraire, les lignes courbes limitent et, se reployant, traduisent l'impuissance à atteindre l'absolu. La couleur apporte en vagues d'ondes sensorielles ce qu'il y a à la fois de plus universel et de plus secret dans la nature. Vibration musicale, elle est, comme la musique dans l'esthétique de Schopenhauer, l'objectivation de la « volonté » derrière le monde des apparences. « Quand mes sabots retombent sur ce sol de granit [la Bretagne], j'entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture. » Gauguin finira par dénoncer l'impressionnisme qu'il identifiera à un système de vibrations seulement optiques, « art purement superficiel, tout matériel ». Son incursion dans le pointillisme sera de simple curiosité (Nature morte « ripipoint » , 1889). Il regardera de haut les adeptes du divisionnisme, « petits jeunes gens chimistes qui accumulent des petits points ». Dès 1885, Gauguin avait retrouvé les accents de Baudelaire pour affirmer, pour chanter qu'« il y a des tons nobles, d'autres communs, des harmonies tranquilles, consolantes, d'autres qui vous excitent par leur hardiesse ».

C'est l'interdépendance des techniques et non le courant symboliste en littérature qui mit Gauguin sur la voie des correspondances et de son propre style pictural. L'énigmatique buisson de feu au pied de l'arbre bleu outremer des Alyscamps  (1888) éclate déjà au milieu de motifs péruviens et de chauves-souris chinoises sur les panneaux d'une bibliothèque sculptée et polychromée en 1881. Les couleurs, de plus en plus « loin de la nature », dans les tableaux peints après l'étape martiniquaise et la fabrication des cinquante-cinq vases, sont « un vague souvenir de la poterie tordue par le grand feu. Tous les rouges, les violets rayés par les éclats de feu. » Gauguin avait remarqué que les émaux nappant un grès après passage au four sont en harmonie impeccable parce qu'ils ont été fixés, sans creux ni recouvrement, d'un seul coup, dans une gamme qui se passe de complémentaires. Il recréa cet effet en peinture grâce au cloisonnisme de couleurs qui ne se mélangent pas mais s'enchevêtrent les unes dans les autres. Le cloisonnisme de la touche chez Gauguin va de pair avec le côté ornemental et donc abstrait de son dessin. Il a qualifié lui-même de « tout à fait spécial, abstraction complète » le dessin de l'autoportrait dit Les Misérables  qu'il exécuta pour Van Gogh. « Les yeux, la bouche, le nez sont comme des fleurs de tapis persan. » Cette observation surprenante s'éclaire par celle qu'il fit dans les salles du Proche-Orient au Louvre sur les frises émaillées des palais achéménides, dont « les monstres ont des muscles à contour de fleurs et dont les rosaces décoratives ressemblent à des musculatures » (Le Moderniste , 4 juin 1889).

Après 1895, Gauguin ne fit plus de céramiques mais seulement des sculptures en bois, qui, comme ses vases, doivent leur style à la mise en relief, grâce au décor, du matériau même. Il fit aussi quelques idoles, des masques portraits. Dans une lettre à G. D. de Monfreid, il reconnut son échec d'artiste-décorateur : « Dire que j'étais né pour faire une industrie d'art et que je ne puis aboutir, soit le vitrail, l'ameublement, la faïence... Voilà au fond mes aptitudes, beaucoup plus que la peinture proprement dite. » Il se faisait illusion, sauf en ceci que son attirance pour les arts décoratifs, qui sont dans leur essence moins représentatifs que la peinture, le conduisit à inventer une peinture où la ligne et la couleur ornementales sont les chiffres du symbole. S'il avait eu le champ entièrement libre, il serait peut-être devenu l'équivalent d'un William Morris français. Mais Gauguin vaincu, Gauguin crucifié (Autoportrait , Près du Golgotha  et Le Christ au jardin des oliviers , qui est aussi un autoportrait), a été beaucoup plus que l'un des annonciateurs de l'Art nouveau, il fut le libérateur de l'art moderne.

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Nuit carmin.

 

Je chemine, voyage, par tâtonnements légers, carminés,

sur votre corps pénombré,

 où en silence mes lèvres s'y incendient,

se perdent ; le chemin de votre peau,

 de s'élargir n'en finit plus,

en même temps que la nuit si absolue et longue,

 en ce décembre pluvieux,

rendant aveugles nos yeux si comblés, éperdus !

Mes lèvres ont tout pris d'eux ;

sur elles un goût de neige,

glissade oh combien féminine sur votre infinitude,

 mon cher ami !

Cette mélodie secrète entre nos peaux émues,

est notre ensoleillement.

Quel entêtement tout le temps à nous écrire ainsi !

NINA

 

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Pensive

Une aquarelle d'Adyne Gohy

12273137085?profile=original

a inspiré

Jardin de pensées

de Dominique Prime

Jardin de pensées

Mots frivoles

Chant de l’esprit

En émoi

Paix intérieures

Au fond de moi

Aux dernières lueurs

Voyage de l’être

 

Monde nomade

Loin des sortilèges

Tout en privilèges

Mélange d’alchimie

Magie des rêves

Parfums d’encens

Âmes de papier

S’évade l’imaginaire

 

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=originalLettres

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Pensée.

 

Le son de cet amour que j'éprouve pour vous est mon plus beau silence ....... blanc !

Il m'illimite, met la mer dans ma plume, jusqu'à l'envolée bleue de nos mots silencieux.

De blanche la page se fait solaire

 

NINA

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