La poésie caracole dans ma tête
à l'instar d'une enfance
impatiente de retrouver la mer ;
c'est alors que l'écriture
infinie et toute bleue se rapproche enchanteresse
de mon obéissante main ; ma page blanche
est le solaire enclos des mots, des phrases
insatiables de vous, désobéissants et chauds.
Ces phrases, ses mots, pour vous ont grandis
d'une vitesse phénoménale,
un peu comme ce soleil océanique et blond,
se fichant de dormir, à minuit en hiver,
car insoucieux des saisons.
Vos yeux fermés et sombres, demain les recevront ;
réceptacles précieux de mon Monde hors-saison !
le nôtre à présent.
NINA
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