Je chemine, voyage, par tâtonnements légers, carminés,
sur votre corps pénombré,
où en silence mes lèvres s'y incendient,
se perdent ; le chemin de votre peau,
de s'élargir n'en finit plus,
en même temps que la nuit si absolue et longue,
en ce décembre pluvieux,
rendant aveugles nos yeux si comblés, éperdus !
Mes lèvres ont tout pris d'eux ;
sur elles un goût de neige,
glissade oh combien féminine sur votre infinitude,
mon cher ami !
Cette mélodie secrète entre nos peaux émues,
est notre ensoleillement.
Quel entêtement tout le temps à nous écrire ainsi !
NINA
Commentaires