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Ébahissement et dégoût

 

Comme de nombreux poètes contemporains, je déplore que les prestigieuses maisons d'édition aient décidé de ne plus accepter d'ouvrages de poésie. Le 24 avril 2013, j'avais mis sur le net une lettre ouverte à Flammarion dans laquelle je plaidais pour un changement de politique. Ce jour, j'ai appris, par hasard, que Michel Houellebecq avait publié un recueil de poèmes justement chez Flammarion. Excitée par cette heureuse nouvelle, je me précipite sur Google pour avoir peut-être la chance de pouvoir en lire quelques extraits. Ébahissement et dégoût!

Je n'ai pas à en dire plus, les commentaires abondent en ce sens. Je m'étonne cependant que personne ne semble avoir ressenti de l'indignation pour l'éditeur déshonoré par une telle publication, réalisée dans le but évident de faire un gain considérable.

Les poètes dignes de l'héritage qu'ils ont reçu, sont, pour leur part lus et appréciés, par un nombre considérable d'internautes. Lors, les oeuvres littéraires émouvantes et de qualité ne seront certainement pas perdues.

15 août 2013

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administrateur partenariats

 

Chers amis, chers membres,

Comme vous le savez sans doute grâce aux billets publiés ces derniers jours ,

Adyne Gohy et moi-même peignons sur motif.

 

Afin de ne pas prendre au dépourvu les membres de la région de Verviers et de Liège

qui seraient désireux de participer à cette aventure,

j'ai le plaisir de vous annoncer nos prochaines sorties,

ces lundi et/ou  mardi 19 et 20 août.

( suivant les conditions météo ! )

 

Nous prévoyons de peindre la Chapelle de Tancrémont, près de Banneux,

célèbre notamment  pour son Christ en bois datant du Xe siècle.

Nous pensons également nous rendre à Soiron, un des plus beaux villages de Wallonie.

D'autres sites prestigieux et enchanteurs nous attirent, nous avons l'embarras du choix

dans notre belle région !

Les dernières séances de la saison se tiendront les 26 et/ou 27 août.

 

Nos rendez-vous se font toujours à 14h sur place,

chacun devant être en possession de son matériel.

La séance dure entre 3 et 4h, sans contrainte aucune, et dans une bonne humeur partagée.

Le rendez-vous est confirmé lundi à 11h ( météo ! ) via le réseau et/ou gsm ( facultatif )

 

 

Notre but ?

 Peindre ensemble,

afin de partager un bon moment de convivialité et d'échanger des expériences.

Peindre sur motif est une expérience incomparable, très intéressante, et bénéfique.

 

Pourquoi les poètes ne se joindraient-ils pas à nous , le charme d'un lieu pittoresque

est parfois source de méditation, ces endroits bucoliques peuvent aussi inspirer la muse

du poète....

 

 

Au plaisir de vous lire ?

Liliane Magotte et Adyne Gohy.

 

Une chapelle au coeur des Hautes fagnes, un passé, une légende, deux aquarellistes sur motif.

Oyez oyez gentes dames et damoiseaux ! Venez découvrir le château de Franchimont

peint sur motif par deux villageoises en goguette !

Quand deux artistes d'Arts et lettres s'en vont, par une chaude après-midi d'été, peindre sur motif !

 

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BLABLA...

Il est toujours étonnant de constater que certains en savent plus que vous sur votre propre vie…

A croire qu’ils pénètrent votre esprit et votre cœur pour en connaître les moindres détails et vos ressentis. Mais à force d’imaginer, de bâtir des plans sur la comète et de sans cesse ressasser et cancaner, ils sont bien souvent très loin de la vérité. Comme je ne suis pas du genre à me défendre ou à nier quoi que soit, leur sac à débilités grossit, grossit… Jusqu’à, sans doute, leur exploser un jour au visage.

J’ai vu très tôt ce matin, une interview (très bien faite) de Delphine Boël. Ne croyez pas que la rancœur ou la déprime m’empêche de dormir mais je n’ai pas besoin de nombreuses heures de sommeil pour être en forme.

Delphine Boël , donc, est une femme qui sait ce que veut dire le mot « ragots » qu’elle appelle « blabla »… Elle en a énormément souffert mais elle s’est servie de cette souffrance pour en faire sa propre force. Loin de moi l’idée de m’identifier à elle. Nous avons des parcours de vie différents. Et pourtant, nous avons cette force en commun. Si vous voulez croire, libre à vous… Si vous n’avez d’autre intelligence que celle de « blablater », grand bien vous fasse. Je poursuis mon chemin, celui de la vie.

Cette vie m’est d’autant plus précieuse que j’ai failli la perdre, que j’ai vu la mort dans les yeux de celui qui avait tant de fois flirté avec elle jusqu’à finalement l’embrasser pour de vrai. Cette mort avec laquelle j’ai engagé un combat que je finirai bien par perdre un jour mais le plus tard possible, je refuse d’en parler avec d’autres que des professionnels, les seuls à même de vous prodiguer conseils et soins appropriés,  tout simplement parce que je trouve inutile d’en faire l’éloge alors que la vie est tellement plus belle… Et sans doute aussi pour conjurer le sort… Ce sort qui semble s’acharner.

Peu me connaissent finalement et c’est bien ainsi… Beaucoup n’attendent de moi que j’écoute tout simplement leur ‘blabla’… Leur « comment vas-tu ? » n’est en somme qu’une possibilité de me dire comment eux vont. Ils m’auront ainsi sortie du tiroir qui m’est consacré dans leur grande commode de la mémoire, constaté que j’étais toujours en vie et puis remis à la place qu’ils ont convenu de me donner. Et je m’intéresse parce que je suis ainsi faite, parce que je pense que toute gentillesse est bonne à prendre et que sans doute, ils font partie d’une infime parcelle de ma vie.

Si je veux bien admettre mon mutisme, force est de constater que beaucoup s’en sont arrangés. D’autres ont voulu en savoir plus et ne se sont pas contentés de vagues explications et d’un semblant de joie de vivre qui leur paraissait incongru. Mais que les premiers ne se sentent pas offusqués que le ciel leur soit, selon leurs propres dires, tombé sur la tête parce que je ne l’ai pas souhaité. Pourtant, depuis qu’ils savent, je n’ai remarqué aucun changement si ce n’est pratiquement une mise à l’écart. Et, finalement, plutôt que de récolter doléances, regards et avis désapprobateur, ricanements et quolibets, je ne m’en porte que mieux. Ce fut difficile, je n’avais pas besoin d’ondes aussi négatives dans mon combat, mais je l’ai gagné.

Je ne pourrai jamais dire que je suis guérie, j’aurai toujours cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, mais je n’en suis devenue que plus forte… Forte d’une vie débarrassée de choses inutiles amassées au fil du temps, de sentiments faux, de manipulation, de profiteurs, de petits esprits…

J’acquiers peu à peu cette espèce de sagesse qu’ont atteinte ceux qui se sont dépouillés des effets néfastes de notre société de consommation. J’ai appris à vivre autrement, plus sainement et sans le carcan des obligations qu’on s’impose ou qui nous sont imposées. J’ai pourtant essayé de suivre le rythme, il ne me convenait pas… J’ai déplu. Qui s’est soucié alors de ma douleur ? Ce n’était pas ainsi que je devais me comporter. Cela ne se faisait pas… Il y avait des règles. Et je les transgressais. Je suis ainsi devenue celle qui trahissait. Curieuse vision de ceux qui devaient sans doute se regarder dans un miroir. Si trahison il y a eu, elle n’allait pas dans le bon sens… Mais ne dit-on pas qu’on est noirci par plus noir que soi ?

Je me suis aperçue que dans ce monde sans foi ni loi, il n’y aucune limite et que je n’étais même pas libre de disposer de ce que nous avions acquis à la seule sueur de notre front. J’ai ainsi pu voir à quoi tenait ce mince lien sur lequel on tirait tellement fort et souvent qu’il a fini par se briser. Je pense n’avoir même pas été déçue parce qu’au fond de moi, je l’ai toujours su. Je n’en ai eu que la confirmation.

Je suis pauvre et pourtant tellement riche de ma vie nouvelle. J’explore d’autres univers et ceux-là me conviennent enfin. Je pense avoir bien mérité cette paix intérieure que je ressens lors de rencontres sympathiques, d’échanges amicaux, de sorties en tous genres… Là où je ne suis ni jugée ni jaugée… Là où on m’apprécie enfin pour ce que je suis et où on m’autorise aussi à n’être que moi-même.

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UN MONDE EN BLEUS...

Bleus de la chair, et bleus de l'âme

Chamboulée par ce qui désarme!

Bleu impossible à oublier...

Yeux par l'amour traumatisés!

Bleu de la mer en profondeur

Qui nous enchaîne à nos langueurs...

Bleus sur le corps tout en souffrance

Que ne guérit que l'espérance!

Bleu du ciel si vite voilé

Quand le bonheur veut s'envoler !

Bleus des artistes, du vif au tendre...

Dont nos yeux ne peuvent que s'éprendre!

Bleus si légers et bleus si lourds

Qui nous ramènent droit vers l'amour!

Bleu grisé et qui tourne au vert

Devenant plus froid qu'un ciel d'hiver!

Bleu, comme ma couleur préférée

Et que j'ai bien référencée

Avec la mémoire de ces jours

Qui ont un petit goût de trop court!

J.G.

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Les retombées du plaisir

 

 

  

Les plaisirs connus sont nombreux,

Surgis souvent à l’improviste.

Ils rendent ravis ou heureux.

J’en connais une longue liste,

Naturels ou qu’on a créés.

Dans l’air, sur terre ou l’eau profonde,

On a de quoi se récréer;

La beauté qui surprend abonde.

Tous les plaisirs sont consomptibles,

Ils ne peuvent durer longtemps,

Et ne laissent rien de tangible.

Un vague souvenir pourtant.

Lors même les plus onéreux

Se dissipèrent dans l’espace.

L’art de capter est fabuleux,

Il sauve d’émouvantes grâces

12/09/2007

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Des propos qui causent débat

 

  

Moi qui ne suis ni philosophe ni rien, j'ai pourtant essayé de comprendre ce que M.Alain Badiou affirma dans son exposé Circonstances 3, au sujet du mot «juif»

À vrai dire, j'ai longtemps pensé, moi-même, que les israélites étaient des citoyens

comme les autres mais de religion juive. En cela je faisais erreur.

Pascal qui vivait au XVII siècle n'avait jamais douté que le peuple juif continuait à exister.

Dans ses pensées (Les preuves historiques) il écrivit:

«Il est certain que nous voyons en plusieurs endroits du monde un peuple particulier, séparé de tous les autres peuples du monde, qui s'appelle le peuple juif.»

et sous le titre Prophéties, il ajouta:

« C'est une suite d'hommes, durant quatre mille ans, qui, constamment et sans variations, viennent l'un ensuite de l'autre, prédire ce même avènement.

C'est un peuple tout entier qui l'annonce et qui subsiste depuis quatre mille années pour rendre en corps témoignage des assurances qu'ils en ont et dont ils ne peuvent être divertis par

quelques menaces et persécutions qu'on leur fasse; ceci est tout autrement considérable »

Ce que Pascal comprit est clair, prouvé, irréfutable. Les juifs errants constituaient un peuple n'ayant jamais renoncé à voir se terminer son exil.

M.Badiou aurait-il oublié ce que Pascal avait constaté et l'hommage qu'il rendit à ce peuple:

« Je considère cette loi qu'ils se vantent de tenir de Dieu, et je la trouve admirable.»

Je souhaite que l'humaniste remarquable qu'est M.Alain Badiou, revienne sur ses propos. Je le sais assez humble pour avoir déjà demandé pardon.

18 août 2013

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administrateur partenariats

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La chapelle Fischbach,

située à la Baraque Michel,

est un lieu de passage obligé pour qui décide de découvrir

la Fagne wallonne,

un laboratoire de plein air étendu et varié dont la flore

et la faune sont d'une richesse incontestable.

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    La chapelle Fischbach, légende.

 

    "  Michel Schmitz, tailleur d’habits, venant de Sinzig sur le Rhin, non loin de Remagen, était venu se fixer à Herbiester –Jalhay, vers 1790. Un soir, il s’égara en fagne et ne dut son salut qu’aux petites lumières qui se mirent à trembloter au loin.

      C’étaient les feux du village de Herbiester qui brillaient à l’extrémité de la brousse, et plus ineffablement que le cortège des étoiles dans le ciel de janvier. Michel planta sa canne à l’endroit où il venait d’être sauvé miraculeusement.

      Le lendemain, il fit le chemin en sens inverse et construisit un abri rudimentaire, à l’endroit où la veille, il avait enfoncé sa canne dans la tourbe. C’était en 1808.

       Par après, il construisit une auberge et s'y installa avec sa femme et ses enfants. Il y mourut le 9 décembre 1819, à l’âge de 62 ans. Dans les registres du cadastre de 1826, il est fait mention de l’auberge. A la fin de cette même année, Monsieur de Rondchêne, de Malmédy, venu chasser sur le haut-plateau, s’égara et pour comble de malheur, une neige drue se mit à tomber.

      Il fut sauvé grâce aux abois des chiens de la Baraque Michel.  Afin d’éviter le renouvellement de pareil drame à l’avenir, son gendre, le chevalier Henri Fischbach,  fit don, en novembre 1927, à la Baraque Michel, d’une cloche destinée à être sonnée par temps de brouillard et à la nuit tombante.

      En 1830, il fit construire la chapelle qui, aujourd’hui, porte son nom. "

 Extrait de  " Jalhay, terre d'histoire et Haut lieu du Tourisme "

De André Vlecken,  ( 1900-1973).

Conseiller Général de Royal Touring Club de Belgique

Membre de l'Union Belge des Ecrivains du Tourisme

Membre de l'Association des Ecrivains belges

Mon regretté grand-père à la mémoire duquel je dédie ce billet.

Mais revenons à nos artistes !!

Notre duo complice, Adyne Gohy et Liliane Magotte en goguette dans les Fagnes !

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Un vent glacial , les mains gelées,

rien ne pouvait nous empêcher de saisir de notre pinceau le charme

de cette petite chapelle chargée d'histoire. Sa petite cloche vigoureuse montre fièrement,

telle un phare breton, à quel point la fagne voyait autrefois mourir ses enfants du terroir,

égarés dans le brouillard .... 

A bientôt pour d'autres aventures...

Liliane et Adyne

Un partenariat

Arts  12272797098?profile=originalLettres

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Un beau travail du service de la communication de GRUISSAN, village de pêcheurs et station balnéaire du Sud de la France, pour ce " CARTE BLANCHE A MICHEL SIDOBRE ":

Le programme :

cine_aout_programme.pdf

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L'exposition de (EYR) Emilie MASDOUA :

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L'invitation au plein air :

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Son site :

http://www.eyrart.com/

Michel Sidobre

Auteur:

http://sidobremichel.onlc.fr

Acteur & figurant:

http://michelsidobre.onlc.fr

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vers vous,

                                                               

 
Votre cœur est une maison d’été,
tranquille,
il y pleut tout le temps,
doucement et sans bruit ;
mélopée de l’aube au crépuscule.
Le mien est un géant,
turbulent, brûlant, inconstant,
qui ne peut y entrer,
 sans le briser un peu.
Sans doute est-il  bien trop pressé,
exalté, joueur, un peu frimeur ?
L’écriture l’assagit je crois,
le grandit,
lui enseigne la patience,
les couleurs de l’attente,
lui montre l’entrebâillement
 discret et bleu du vôtre.

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administrateur théâtres

12272926064?profile=originalVous y étiez?

 

Etre l’un des dix mille spectateurs de la douzième  Nuit Musicale du château de Seneffe et quelques jours après, être encore sous le charme d’une mise en espace musical prestigieuse et … gourmande. En effet le programme célébrait les joies de la gastronomie et des plaisirs de la table.  Au hasard de la fourchette, mêlée au diapason bien sûr, si on vous dit « Musique et Pain d’épice… »  que me répondriez-vous ? Hansel et Gretel de E. Humperdinck, bien sûr ! L’ensemble Quartz, réunissant des diplômés des conservatoires belges et étrangers, en donnait à tous vents une exquise adaptation en français pour septuor à vents et trois chanteurs au bord du Grand Bassin, côté jardin.

12272926471?profile=originalVous préférez du salé ? Courez au Jardin du théâtre et pendez-vous aux lèvres salaces de Francis Perrin (comédien-bouffon) et son complice de toujours, le  pianiste-ménestrel Patrice Peyriéras. Le parterre est comble. On croit voir une crinoline, on aperçoit un Monsieur en habits. Après avoir tâté au repas gargantuesque du Roi Soleil sur musique de Lully,  on prend le thé avec Offenbach, on part avec lui à Philadelphie, on se marre avec une soupe aux choux sûrement grivoise. God save the king ? on finit par en connaître la fine origine…! Historiettes savoureuses, et recette des tartelettes amandines… C’est la  fête des papilles et des ouïes. Tu l’as dit, bouffi !

 12272926270?profile=originalNous avons cherché en vain l’apéritif espagnol qui nous aurait transportés dans le pays de la danse, des tapas et des olives. Tant pis pour le duo violon piano  Manuel de Falla ses chansons et la Danza de la vida breva. La vie est trop brève en effet pour s’en inquiéter et nous avons viré vers l’île aux plaisirs orientaux où nous attendaient  les sept musiciens du  groupe «Les mésopotamiens ». Leur  caravane des arômes portait de magnifiques sonorités sous le ciel étoilé dans la partie du parc laissée libre aux herbes folles. La  direction du groupe est assurée par Wessam 12272927467?profile=originalAyoub Al-Azzawy, l’un des plus grands connaisseurs du maqam irakien et le plus grand joueur de santur d’Irak.  Saveurs du monde, donc, nos préférées, bordées par les flammes dansantes de milliers de petits flambeaux au sol qui guident vos pas pendant cette nuit de senteurs. Santur? Un instrument à cordes frappées, voisin du cymbalum aux sonorités brillantes, qui donne l’impression d’un chœur de cordes vibrantes et produit des harmonies capiteuses. L’assemblée est fascinée… des instruments tapés, soufflés, frottés  d’ail et de piment royal de l’antique Bagdad.  Une richesse sonore de musique traditionnelle irakienne qui remue tous les sens et chatouille la curiosité et l’imaginaire.

 On revient sur ses pas, vers le château  et l’on perçoit au fil de la promenade de larges effluves des Carmina Burana chantés par le Chœur de Clerlande qui livre tout au long de la soirée  une  prestation à la hauteur de leur réputation. Leur inspiration  dans leur choix musicaux démontre  leur attachement à la diffusion de la musique classique. Leur devise est peut-être celle de la semeuse du petit Larousse : « je sème à tous vents ! » symbole de semence, de germe, de fructification par l'instruction! Vive la réunion et le partage ! L’oreille accroche ci et là quelques bonbons viennois, des  airs de valses  et extraits d’opérettes : la brasserie est en fête !

12272927492?profile=originalTrop tard hélas, pour la revue de Cuisine H. 161 de Bohuslav Martinu avec l’excellent ensemble Khéops, dont Marie Hallynck au violoncelle et Muhiddin Dürrüoglu au piano. Ce sont des instrumentistes bien connus du Festival de musique de chambre de l’Orangerie de Seneffe qui se tient chaque année entre le 14 et le 21 juillet. Par contre, le trio à clavier « à l’Archiduc » N° 7 opus 97 de Beethoven allait nous ravir dans sa simplicité, son enthousiasme musical et la beauté des variations. Au piano on découvre Aveline Gram, au violoncelle  c'est Sarah Dupriez et au violon Gayané Grigoryan ,12272927701?profile=original trois jeunes sylphides pétulantes dans leurs robes de satin, belles comme de grands rivages… de la dune jusqu’au bord de l’eau, à marée basse! Beauté musicale complice, jolis contours mélodiques et harmoniques,  le piano tressaute sous l’abondance de pizzicati des cordes radieuses. La vie est une truite bondissante dynamique et enjouée, des sonorités princières fusent du Grand bassin, car le Quintette 114 D667 de Schubert a enchaîné avec en plus Pierrre Boigelot à la contrebasse et Vincent Hepp comme altiste. Ils se sont regroupés spécialement pour la Nuit musicale sous le nom de Brussels Chamber Artists. Encore du beau monde rencontré  au festival de L’Orangerie. Le scherzo est pétaradant, on croirait entendre une phrase humoristique du Roi Dagobert, qui aurait perdu son sabre de fer. « C’est vrai lui dit le roi : Qu’on me donne un sabre de bois! » On les quitte à regrets.  Ils nous ont offert des effets acoustiques virevoltants,  leur jeunesse et leur passion véritable pour la musique, ils ont mêlé l’onde sonore et l’onde fluviale de la vie joyeuse, étincelante de vitalité. Une rasade de bonheur qui nous change des discours blasés et de l’angoisse qui imprègne l’avenir du monde.

Auriez-vous par hasard eu  cette belle page de « La maison de Claudine »  de Colette en dictée dans votre jeunesse? La revoici : « On vous conté que l’araignée de Pellisson fut mélomane ? Ce n’est pas moi qui m’en ébahirai. Mais je verserai ma mince contribution au trésor des connaissances humaines, en mentionnant l’araignée que ma mère avait – comme disait papa – dans son plafond, cette même année qui fêta mon seizième printemps. Une belle araignée des jardins, ma foi, le ventre en gousse d’ail, barré d’une croix historiée. Elle dormait ou chassait, le jour, sur sa toile au plafond de la chambre à coucher. La nuit, vers trois heures, au moment où l’insomnie quotidienne rallumait la lampe, rouvrait le livre de chevet de ma mère, la grosse araignée s’éveillait aussi, prenait ses mesures d’arpenteur et quittait le plafond au bout d’un fil, droit au-dessus de la veilleuse à huile où tiédissait, toute la nuit, un bol de chocolat. Elle descendait, lente, balancée mollement comme une grosse perle, empoignait de ses huit pattes le bord de la tasse, se penchait tête première, et buvait jusqu’à satiété. Puis, elle remontait, lourde de chocolat crémeux, avec les haltes, les méditations qu’impose un ventre trop chargé, et reprenait sa place au centre de son gréement de soie. »12272928492?profile=original  Jacques Mercier et Daniel Blumenthal nous ont donné rendez-vous à la volière pour quelques ...frugalités et nous dire tout le bien du chocolat, la nourriture des dieux, selon le naturaliste suédois Carl von Linné, tentation diabolique, d’après Madame de Sévigné. Le chocolat est souvent associé à la volupté. Casanova ou Madame du Barry, la favorite de Louis XV lui prêtaient volontiers des vertus aphrodisiaques. Et notre farceur n’hésite pas à proclamer que l’amour est un substitut du chocolat et non le contraire. Cum grano salis… Gioachino Rossini, compositeur et gastronome, a intitulé le volume IV de ses Péchés de vieillesse, œuvres pour piano, Quatre mendiants et quatre hors d'œuvres. Il a titré les quatre premières parties les figues sèches, en ré majeur, les amandes, en sol majeur, les raisins, en do majeur et les noisettes, en si mineur et majeur. Les quatre mendiants font partie de la composition des treize desserts en Provence. En rappel des robes de bure des quatre principaux ordres mendiants, ces fruits secs représentent les différents ordres religieux ayant fait vœux de pauvreté, noix ou noisettes pour les Augustins, figues sèches pour les Franciscains, amandes pour les Carmes et raisins secs pour les Dominicains.  Et si la musique était du chocolat ?

La soirée se termine sans que l’on ait pu goûter à tous les plats dont le programme regorge.  La nuit musicale va se clore sous  une pièce montée de pyrotechnique qui embrase le ciel.  Le feu d’artifice minutieusement dessiné par Stéphane Dirickx est fait de haute voltige lumineuse, de gerbes inédites et de parapluies d’étoiles qui se dissipent en farine lumineuse. On a sans doute oublié la musique pour ne contempler que les salves de lumière fracassante sur le grand plan d’eau.  Un huitième art qui conclut ce rendez-vous d’été gastronomique et musical… car nombreux sont ceux qui se sont inscrits au panier gourmand, savoureux péché mignon,  qui pouvait accompagner la promenade vespérale au cœur du domaine du château.

12272748692?profile=originalhttp://www.chateaudeseneffe.be/FR/evenement.php?id=36

http://www.070.be/lanuitmusicale/le-domaine/presentation/

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Écrans divins

 

 

a.gif Émie Magne

Privée de l'extase enivrante,
De l'indicible exaltation,
Qui m'immobilisait, vibrante,
Yeux rivés aux constellations.

Je contemplais cet autre monde,
D'harmonie et de poésie,
De correspondances profondes,
De transcendance de la vie.

Chaque nuit renaissait l'ivresse,
L'attirance de l'univers.
Me prenant pour une déesse,
Je récitais des chants en vers.

Le destin qui donne et reprend,
Pour moi, a éteint les étoiles.
Il m'offre un ciel éblouissant,
Y déploie de divines toiles.

28 avril 2006
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administrateur partenariats

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Le Château de Franchimont, près de Theux,

dont la première construction date vraisemblablement du milieu du XIème siècle,

a été classé en 1936,

puis Patrimoine exceptionnel de Wallonie en 2001.

La grande enceinte construite au début du XVIème siècle (Erard de la Marck)

avec ses casemates et sa tour d’artillerie n’a pas été modifiée et est intacte

alors que d’autres places fortes ont évolué avec le temps. 

Elle nous est parvenue non transformée et est un des rares exemples

de la mutation des systèmes de défense à la Renaissance.

Site et renseignements

 

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Notre situation exceptionnelle !

Profitant des infrastructures préparant la traditionnelle et célèbre

Foire Médiévale de Franchimont

se déroulant le week-end du 17 et 18 août prochains,

nous nous installâmes sous une bâche providentielle, la pluie ne tardant pas à faire son apparition.

 

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Les artistes !!

 

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Adyne Gohy

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Liliane Magotte

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Une fois de plus, la peinture sur motif est riche en enseignements !

 

Le soleil, timide, nous a offert une palette de couleurs très nuancées,

et la fraîcheur ambiante a laissé le papier humide, tendre et accueillant pour nos précieux lavis.

La bâche bienveillante nous a protégées, un cadeau du ciel !

 

Nos deux aquarelles respirent la fraîcheur du moment, notre interprétation diffère,

soumise à notre sensibilité, notre ressenti.

 

De nombreux curieux sont venus admirer, nous photographier

et le journaliste du journal "Vers l'avenir" , édition verviétoise, chargé de l'article d'info pour la Foire

qui doit paraître mercredi est venu nous photographier, espérons qu'il tiendra parole !

Le rendez-vous est pris !

A bientôt pour une autre séance de peinture sur le vif !

 

Liliane et Adyne.

 

 

Un partenariat

Arts  12272797098?profile=originalLettres

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Pluie,

Danse de la pluie sur l’ample matin bleu,

sur l’asphalte parisien, à cette heure désertée,

sur ma gorge infinie et fruitée,

dénudée car fébrile,

sur votre impalpable présence,

entière car intouchée,

à l’instar d’un monde

par moi seule peuplé !

Je nous préserve,

 de tout ce qui n’est pas elle,

du soleil trop fou,

trop fort, puis bien trop recherché !

Voyez-vous la pluie

 n’est point une cachotière,

elle ne fait que chanter les murmures,

les chagrins ou les joies toutes entières,

par pudeur, avec grâce.

Elle ne dévoile rien,

pose ses lèvres claires,

 sur tout ce qui est Vous.

Baiser immatériel, 

un peu flou !

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Devenue une survivante

 

Les voix de ceux qui ne sont plus

Ne me viennent pas d'outre-tombe.

Elles sont porteuses d'un flux,

Énergie qui vibre et retombe.

J'ai perdu l'envie d'écouter

Ce que, vivants, avaient à dire,

Mes amis qui savaient conter,

M'émouvoir, me faire sourire.

Leurs propos, parfois mis en vers,

Reflétaient leur appartenance.

Ils savaient rire des revers,

Qui plaisent à la providence.

D'eux, j'ai certainement appris

À ne pas craindre la souffrance,

À bannir colère et mépris,

À vivre avec reconnaissance.

Devenue une survivante,

Esseulée, dépourvue d'amour,

Je me souviens moins chaque jour.

L'indifférence est apaisante.

10 août 2013

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Premier anniversaire littéraire

 

En hommage au site Amicalien .com

 

J'ai occulté des jours heureux,

Où des joies me furent données;

Célébrations abandonnées.

Je fais de moins en moins de voeux.

Mais le hasard, qui n'a de cesse,

Quand on n'espère de beaucoup

Que le repos par dessus-tout,

Peut nous offrir de l'allégresse.

J'ai publié, depuis un an,

Propos, émois et confidences.

Des inconnus, à l'évidence,

Les ont trouvés intéressants.

Je fus vite surprise face

Au nombre de mes pages lues

Je crus même avoir la berlue

J'entends célèbrer cette grâce.

 

10 août 2013

Statistiques du 10 août 2013

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Le blog de Walther-siksou
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Constellations

 

Poussières de constellations
Peintes sur la toile


L’orchestre des astres
Accompagne
Une symphonie magistrale


Se dessine
Une poésie picturale


Le carnaval
Dans l’intervalle
D’une chanson
Sort du bal


Astéroïdes opales
Soirées saturnales
Envahissent
Un cœur rempli d’étoiles


Montée de la lune
Dans la brume
Se dévoilent
Les planètes
Se chauffant
Au soleil


S’envolent
Les pétales
Dans le firmament


©Dominique Prime Juillet 2013

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De la suffisance

Le mot suffisance a pour synonymes fatuité, prétention et vanité or il est le plus suggestif. La fatuité est définie dans le Littré comme étant la satisfaction de soi-même qui s’étale d’une manière insolante, déplaisante ou ridicule.

André Gide pensait que la fatuité s’accompagne toujours d’un peu de sottise. Quand elle résulte de la bêtise, elle peut provoquer des comportements regrettables. Il faudrait éviter de confier à des êtres infatués une fonction leur permettant de faire valoir leur sentiment de supériorité. Des personnes intelligentes et compétentes, invitées à donner leur avis sur une oeuvre littéraire ou artistique, en font une analyse intéressante et concluent sur sa valeur d’une manière respectueuse. Une attitude différente paraît inacceptable.

Or, certains journalistes, promus au rôle de critiques littéraires, s’autorisent à dénigrer des livres nouvellement parus et à humilier des auteurs en public. Ils ne sont pas les seuls. De nos jours, des intellectuels, des philosophes, en compétition, se permettent le même comportement.Depuis le temps où La Bruyère s’amusait à faire le portrait de personnages grotesques ou pervers, rien ne semble avoir disparu de ce qui peut surprendre et souvent nous choquer.

La tentation de pasticher est tentante pour certains mais exige un talent particulier. Alexandre Jardin a pu satisfaire cette envie en créant un nouveau personnage à clé, digne de la galerie des Caractères.Il s’agit de l’un des ces critiques improvisés qui n’oseraient certes pas avouer: «Le plaisir de la critique nous ôte celui d’être vivement touchés par de très belles choses »
(La Bruyère)

La suffisance a naturellement des effets dans de nombreux autres domaines. Il semble que ceux qu’elle influence dans leurs agissements, qui pensent se grandir en abaissant les autres, n’en ressentent pas de regrets.


12 octobre 2009

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Un petit tour aux Champs (2ème partie).

En fait si l'intérêt principal du château de Champs-sur-Marne, outre la distribution très fonctionnelle des pièces, un vestibule côté cour qui dessert les pièces de service et un grand salon côté jardin qui ouvre sur les pièces de réception, un exemple type de l'architecture des hôtels particuliers du XVIIIe siècle, tient surtout dans sa décoration de chinoiseries peintes par Christophe Huet vers 1748, la visite ménage aussi quelques jolies surprises...

12272928667?profile=originalDétail du décor de chinoiseries peintes par Huet (1700-1759).

Ainsi cet ensemble de 21 décors de théâtre (présentés en alternance) peints sur différentes plaques de verre donnant un saisissant effet de relief à la manière des dioramas...

12272928893?profile=originalUn des 21 exemplaires de décor de théâtre sur verre du XVIIIe siècle.

D'autres décors muraux à la française, tout aussi propres à enflammer les sens...

12272929292?profile=original12272929694?profile=originalou dessus-de-porte peint en grisaille du grand salon :

12272930477?profile=originalTrompe-l'oeil (desus-de-porte en grisaille)

Sans oublier bien sûr un parc de 85 hectares dessiné par Claude Desgot, un disciple de Le Nôtre, puis par son gendre Garnier d'Isle.

12272931057?profile=originalLe jardin à la française.

Pour vous distraire Madame...

12272931261?profile=original"Dame de cour en Diane" par Nicolas de Largillière (1656-1746 ; attribué à)

Michel Lansardière (texte et photos)

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