Votre cœur est une maison d’été,
tranquille,
il y pleut tout le temps,
doucement et sans bruit ;
mélopée de l’aube au crépuscule.
Le mien est un géant,
turbulent, brûlant, inconstant,
qui ne peut y entrer,
sans le briser un peu.
Sans doute est-il bien trop pressé,
exalté, joueur, un peu frimeur ?
L’écriture l’assagit je crois,
le grandit,
lui enseigne la patience,
les couleurs de l’attente,
lui montre l’entrebâillement
discret et bleu du vôtre.
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