Comme de nombreux poètes contemporains, je déplore que les prestigieuses maisons d'édition aient décidé de ne plus accepter d'ouvrages de poésie. Le 24 avril 2013, j'avais mis sur le net une lettre ouverte à Flammarion dans laquelle je plaidais pour un changement de politique. Ce jour, j'ai appris, par hasard, que Michel Houellebecq avait publié un recueil de poèmes justement chez Flammarion. Excitée par cette heureuse nouvelle, je me précipite sur Google pour avoir peut-être la chance de pouvoir en lire quelques extraits. Ébahissement et dégoût!
Je n'ai pas à en dire plus, les commentaires abondent en ce sens. Je m'étonne cependant que personne ne semble avoir ressenti de l'indignation pour l'éditeur déshonoré par une telle publication, réalisée dans le but évident de faire un gain considérable.
Les poètes dignes de l'héritage qu'ils ont reçu, sont, pour leur part lus et appréciés, par un nombre considérable d'internautes. Lors, les oeuvres littéraires émouvantes et de qualité ne seront certainement pas perdues.
15 août 2013
Commentaires
Je me joins à ta profonde indignation Suzanne ; je partage complètement ton point-de-vue au sujet du mercantilisme de certains éditeurs. La poésie, contrairement à bon nombres de bouquins qui abondent de plus en plus souvent dans les grandes librairies, ne se consomme pas, ne s'avale pas, elle se goûte, se déguste, un subtil goût d'elle, demeure alors en soi ! Je te souhaite une très belle journée. NINA