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Cadeau d'anniversaire

À Myrabelle

À Myrabelle

En ce jour, chère Myrabelle,

Amie souriante et fidèle,

Je veux animer quelques mots,

Pour vous les offrir en cadeau.

Amie souriante et fidèle,

Sur une douce ritournelle,

Pour vous les offrir en cadeau,

J’ai pu créer de clairs jets d’eau.

Sur une douce ritournelle,

En ce jour heureux, Myrabelle,

J’ai pu créer de clairs jets d’eau,

Mots cristallins s’élevant haut.

En ce jour heureux, Myrabelle,

Que mon offrande virtuelle,

Mots cristallins, s’élevant haut,

Vous égaye de ses grelots!

11 septembre 2005

 

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Exercice de style : un vrai pantoum

 

J'aime tant la littérature!

Je veux pénétrer ses secrets.

À l'atelier de l'écriture,

Avec intensité l'on crée.

Je veux pénétrer ses secrets,

J'apprends les règles qui s'imposent.

Avec intensité l'on crée.

On s'initie et puis l'on ose.

J'apprends les règles qui s'imposent

La rigueur me semble parfaite.

On s'initie et puis l'on ose.

La réussite est une fête.

La rigueur me semble parfaite.

J'aime les formes, les structures.

La réussite est une fête.

La chance quelques fois perdure.

 

J'aime les formes, les structures,

La poésie, qui est mystère.

La chance quelques fois perdure.

L'espérance paraît sincère.

La poésie qui est mystère,

Me comble de bonheur, souvent.

L'espérance paraît sincère.

Tous les sonnets sont émouvants.

Me comble de bonheur, souvent,

Ce que m'apporte l'écriture.

Tous les sonnets sont émouvants.

J'aime tant la littérature!

14 avril 2013

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La Perte du Bonheur.


Il fallait plus que du courage pour se lancer à la poursuite du Bonheur, quand on avait suivi son parcours trompeur sans imaginer où il allait nous emmener !

 Pourtant, tout avait bien commencé, lorsque l’intrépide équipe arrive sur les lieux avec une motivation et un enthousiasme à vaincre tous les obstacles…
Mon camarade d’ Aven Noir  Daniel André écrit dans son excellent livre «Bramabiau l’étrangeté souterraine», le récit du début de cette aventure :
«Nous sommes le mercredi 27 juin 1888 au matin. Les calèches chargées du poids des hommes et du matériel entrent bruyamment dans Camprieu. Les paysans, alors occupés à couper les foins, cessent leurs travaux et se pressent autour de l'étrange caravane. Peu habitués à de telles visites, ils posent mille questions... et se gaussent de ces "messieurs de Paris" trouvant leur projet pour le moins bizarre : ce serait donc aujourd'hui ou jamais que le Bonheur des ténèbres accepterait de livrer ses secrets.»
Après les repérages de 1884 cette première tentative se révèle plus compliquée que prévu pour E. A. Martel et ses camarades, qui doivent abandonner leur exploration, arrêtés par un obstacle trop important ce jour-là (une cascade infranchissable), mais le 28 juin 1888, Blanc, Armand, Foulquier et Martel s’engagent à nouveau dans le torrent souterrain du Bonheur au milieu de blocs effondrés par une diaclase donnant accès à un labyrinthe orné de salles calcifiées, de marmites de géants, de piliers d'érosion tourbillonnaires et autres étrangetés karstiques…
E. A. Martel atteint bientôt la cote -54 m, mais que va-t-il se passer ensuite ?


Perte du Bonheur A

La Perte du Bonheur est toujours la même depuis l’époque de Martel.
Elle reste empreinte de ce mystère qui fascine les hommes à travers toutes les civilisations, fait à la fois d’attirance, de curiosité et de crainte, mais qui nous questionne par rapport à la fragilité de notre existence et nous «resitue» face à nous-mêmes.
Elle verse surtout au plus profond de notre être le souffle et la magie des forces surnaturelles qui ont suscité auprès de nos ancêtres de la préhistoire suffisamment de puissance imaginaire pour s'exprimer à travers des signes et fabriquer pour la première fois des images, laissant soudain dans l'histoire de l’humanité une mémoire volontaire et matérialisée porteuse de la projection de la pensée, une trace produit de sa propre main et de son intelligence, une image qui «l’immortalise» et qu'elle va pouvoir donner à voir à d'autres humains à travers le temps.
C’est aussi cette sorte d’atavisme inconscient lié aux actes «sublimants» de nos ancêtres, ce rapport à une élévation de nos engagements, amenant à nous dépasser et (consciemment ou non) à laisser une empreinte de notre passage ici-bas apte résister à l'amoindrissement, perpétuant cet arrachement de l'homme à l'état de nature, qui animait aussi Martel et ses compagnons…


Bateau d'Osgood B

Au milieu des cordages, échelles, bougies et lanternes, briquets à amadou, burins et pitons, le canot pliant en toile imperméable fabriqué par Osgood à Creek River aux Etats-Unis commandé spécialement par E-A Martel pour cette aventure, constitue l’arme suprême pour aller affronter ces 27 et 28 juin 1888 les eaux souterraines du Bonheur...

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Bonjour à toutes et tous,

Le printemps arrive, et avec lui le début des expositions ,
Je vous invite à découvrir une quarantaine de mes tableaux pour cette première exposition 2013, ainsi que les céramiques de Dominique Mosseray . 
 
L'occasion de nous rencontrer ou nous retrouver lors du vernissage.
Je serais aussi présente les jours d'ouverture de la Galerie ArtKange.
Regarder une oeuvre, l’apprécier ou se questionner sur le cheminement de l’artiste est une démarche pleine d’intérêt.

Rencontrer et dialoguer avec les créateurs est un bel échange.

Voilà ce que nous espérons partager avec vous lors de cette exposition.

Que vous soyez  artiste, visiteur curieux de nouvelles découvertes  ou amateur d’art, nous vous accueillerons avec plaisir.

 

Amicalement

Danielle

 
 

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RÊVE DE BONHEUR... OU BONHEUR DE RÊVER?

Un hurlement bref et strident déchire ma nuit et par la même occasion, la nouvelle page de mon bonheur…

Cela n’avait pas été facile de le convaincre… Mais doit-on convaincre quelqu’un de vous aimer ? J’aurais dû le savoir mais depuis le temps que j’en rêvais, je savourais pleinement ma victoire. J’étais enfin dans les bras de mon Enchanteur.

Pourtant, j’avais fini par perdre tout espoir de faire chavirer son cœur. Il avait été clair depuis le début mais les sentiments sont plus forts que la raison. Au fond de moi, je savais. Mais je vivais de cet espoir que, seule la vie, vous permet de conserver. Certains en sont détruits. Moi, il m’avait permis, au contraire, de me reconstruire.

Et pourtant, même si sa politesse -ou plutôt sa gentillesse-  naturelle l’avait empêché de prononcer les mots, il avait pensé très fort : « Entre nous, il ne se passera jamais rien ». Au fil du temps, j’avais fini par en prendre mon parti. Mais au fond de moi, tout au fond, bien tapi, l’espoir qu’un jour…

J’avais d’ailleurs fait l’expérience que, lorsqu’on veut vraiment quelque chose, on l’obtient toujours.  Et pourtant, j’avais été la première surprise quand, après mûre réflexion, il me prit dans ses bras et m’embrassa.

J’aurais tout de même dû me méfier de la présence de mes parents dans la maison de ma grand-mère. Elle était décédée depuis des années. Je n’en avais pas été particulièrement triste parce que le courant n’était jamais vraiment passé entre elle et moi. Sa maison avait été vendue mais ils y étaient revenus. Cela avait d’ailleurs toujours été le souhait de maman. Mais pourquoi, nous, étions-nous là ? Il n’y avait pourtant aucune raison particulière à cela. Mais je ne m’étais pas trop posé de questions et je savourais le bonheur d’être parvenue à faire sombrer ses dernières réticences…

Notre rapprochement s’était alors fait tout en douceur, très subtilement : balades la main dans la main, longues papotes et discussions au coin du feu, sorties animées et vie de couple débutant… Ce soir, nous nous retrouvions sur une plage vivant intensément le coucher de soleil, ma tête posée tendrement sur son épaule. La lune allait plonger dans la mer quand… Subitement, ce hurlement de bête blessée !

Je me suis redressée, le cœur pris dans un étau et mon Enchanteur disparut aussitôt que j’aie ouvert les yeux. Un de mes petits chiens avait, lui aussi, rêvé. Comme il ne se réveillait pas, je l’ai secoué, le sortant de sa peur. J’étais patraque et triste…Tout cela n’était qu’un rêve merveilleux. Je me sentais trop mal pour me recoucher et essayer de le reprendre là où il s’était arrêté.

 

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Marie de Magdalene

Nous n'avons pas trouvé de pain,Personne ne mangera aujourd'hui.Nous n'avons pas trouvé d'eau,Personne ne boira aujourd'hui.Le puits est vide,Quelques gouttes de roséeruissellent le long des pierres.Des vapeurs remontentDu fond de l'obscur tunnel,L'eau abandonne la margelle.Je crois aux larmes,Je crois au sel humide,A l'éternelle tristesseDe cette porteuse d'eau,Dont les pleursTels une source de lumière,Entament leur descente,Coulent le long de la paroi,Se retournent, rayons liquides,Pour entrevoir une fois encore,Le ciel qui s'éteintEnfantant la nuit sur ce monde.La femme prie encore,Des mots qui ne sont d'aucune langue.Les traits creusés,Il me semble qu'elle voudrait,Dire encore,Vouloir encore,Habiter ce lieu.Mais le fond de l'abysse, béant d'ombre,N'est pour personne la demeure.Elle resserre les liensDe sa robe de crin,Avant de chercher en elle,La force d'un Dieu inconnu,Qui gît étendu, malmené,Dans ce paysage de faïenceOù la raison se perd.Car ce qu'on pressent maintenant,N'est plus que la raisonChancelante au fond du puits.La soif du vide qui aspire le corpsDesséché de l'enfance,Le tracé d'une chute qui se déroule sans nous,Dévide le fil âprement tissé,de l'habit invisible,De la pécheresse.Je crois que tous,Devons nous asseoir et écouter,L'Echo de la chute,Ce chant qui résonne pour toujoursDans toutes les inventions maladroitesQui font de nous des créatures.Une voix qui devient cordeTendue de toutes les voix qui chantentEperdues dans nos corps.Sans rencontrer personne,Comme tombe la pierre,Sans heurts, sans secousse inutiles.Lorsque l'eau étendue,Au fond de ce puits,Aura révélé sa sagesse,Les mourants et les morts,S'éteindront.Sans blesser personneSans gestes pathétiques.J'ai donc vu Marie MadeleineSouriante, la main tendueIl faisait presque nuit.J'ai porté son seau,Et le seau était vide.Nous ne boirons pas ce soir.J'ai vu le fantôme du marcheur divin,Sur la route menant au calvaire.Mais il n'y a pas de pain.Et nous ne mangerons pas ce soir.
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Donner une forme à ce qui est informe.

Donner une forme à ce qui est informe.

Donner une forme à ce qui est informe c’est prendre le risque de la cohérence à tout prix. Partant du principe que c’est notre propre esprit qui suggère le trait nécessaire à cette reconnaissance, fût-elle imparfaite ; cela pourrait sous-entendre qu’il restât  une part inutilisée parce qu’inutilisable, dans la mesure où elle ne saurait rien signifier, serait donc sans usage, à moins qu’on ne la définisse par la force de l’imaginaire en tant que matériau de tous les autres possibles aléatoires. Il n’en demeure pas moins que l’une et l’autre part, si différentes soient-elles, ne sont toujours que le pouvoir, ou l’incapacité de l’imaginaire à concevoir la forme évocatrice nécessaire à la naissance d’un concept.

Par ailleurs, le flot informations,  disparates souvent, pourrait donner l’apparence de l’informe. Ne serait-ce pas alors le moteur de recherche de l’esprit qui collecterait moult éléments en phase avec l’état d’âme d’un instant présent ; flot émotionnel qu’il faut canaliser pour  y trouver son équilibre.

Ainsi ce que l’on peut  former rassure, ce qui ne le permet pas instantanément inquiète. C’est le trait qui donne forme et fixe les limites, car le trait guide le regard dans sa recherche d’accord et de cohérence, il en conçoit une pensée qui devient une référence symbolique, très forte. Parfois l’archétype créatif.

Ainsi l’objet existerait avant toute création en des lieux divers que l’intellect choisirait d’explorer avant de le définir d’un mot et d’un sens. L’objet appartient-il pour partie à la mémoire collective de l’humanité  riche de ses tâtonnements, de ses trouvailles, et de sa culture de l’art sous multiples formes.

Au fait, il reste cette part informe difficilement recevable pour l’entendement en l’état actuel.  Il semblerait que l’abstrait puisse s’en satisfaire, lui accorder le droit d’exister malgré cette apparente incohérence qui le handicape à l’heure du partage.  Pour autant, est-ce que ce qui  n’évoque rien  au départ n’est pas finalement riche de tous les possibles dans l’esprit de l’artiste qui , de la luxuriance féconde au minimalisme saisira l’objet en un seul  trait de pensée dans l’abondance de l’aléatoire ; autorisant, de fait, le spectateur ou le lecteur à cette même liberté d’expression, parfois assez délirante.  

Ce n’est là qu’une réflexion candide en ce samedi matin, alors que je réfléchissais à ce qui pouvait bien nous dicter cet élan surprenant de la création picturale ou littéraire.

 

Pierre WATTEBLED- 13-04-2013.

 

 

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Face à l'existence réelle

 

 

Ici, l'ont vit, chercheur d'amour.

La nature apparaît bien faite,

On célèbre les jours de fête,

On dépose ce qui est lourd.

En existant avec ivresse,

Née du bon côté du rideau,

J'ai accueilli tous les cadeaux

Que l'on reçoit dans l'allégresse.

Or, très tardivement, je vois

Ce qu'au monde, la vie impose,

Quand la nuit recouvre le rose,

En répandant le désarroi.

Là-bas, en pays éloignés,

Une invincible horreur perdure,

Chaque être condamné l'endure.

Les bons croyants sont résignés.

Sans la ressource de prières,

Devant vivre en mon nouveau moi,

Je fais facilement le choix,

De me noyer dans la lumière.

12 avril 2003

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Carrousel à chaînes.

 

Le  soleil  de la nuit  éteint  par  les étoiles,

Allume  les   lampions  de  la  fête  foraine,

Pour enflammer la joie que la foire dévoile,

Sous le fracas hurlant et le bruit des sirènes.

 

L’ambiance  est  au  rire,  les  alentours  aux  odeurs,

Des escargots bien chauds, des frites ou croustillons,

Rien ne manque au régal, ambulants, achalandeurs,

Tout  est  à  grignoter,  quand on  n’a pas de millions.

 

Débarqué  du  passé,  figure  de  nostalgie,

Trône sur la grand place un manège à chaînes,

Aux parois de miroirs  gravés de la mélancolie,

Des chaises volantes dans le temps souveraines.

 

Pour  monter  à  l’assaut  du  carrousel  suspendu,

Les marches gondolent du poids des ventripotents,

Rutilants  de  gaité,  du  gras  des  mets  défendus,

Ils  vont  à  la  caisse  du  plaisir  de  l’exploitant.

 

Débordantes  par  deux,  la  force  centrifuge,

Incline  le  bonheur  des  sièges  à  voltiger,

Au son d’orgues criards dans un ciel de grabuge,

Entre sonos du coin  et bruits perçants fumigés.

 

Le  soleil  de  la  nuit  éteint  par les  étoiles,

Allume  les  lampions de  la  fête  foraine,

Débarqué du  passé,  figure  proverbiale,

Trône sur la grand place un manège à chaînes.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

Carrousel Andréa

Carrousel Andréa   
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administrateur théâtres

"Le prénom" : gastronomie théâtrale étoilée

Présentée à Paris en 2010, la pièce de Mathieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, jeunes et brillants scénaristes parisiens, est  un triomphe renouvelé chaque soir à Bruxelles, au théâtre des Galeries, plein hier soir jusqu’aux tréfonds des deuxièmes balcons.

12272889453?profile=originalUne gageure, quand on sait que le rôle de Vincent était joué par Patrick Bruel. Le belge Stéphane de Groodt n’a rien à lui envier.  Elisabeth et Vincent, frère et sœur très unis, sont  bien installés dans la vie. L’une, plutôt  intello de  gauche et l’autre, plutôt entrepreneur, caviar et vins millésimés. Lors d’un dîner avec leurs conjoints respectifs Pierre et Anna, une discussion carillonnante, juste pour rire, met le feu aux poudres devant leur vieil ami, Claude, resté célibataire. La mixologie est haute en saveurs : perles qui éclatent en bouche (Vincent), gels alcoolisés (Pierre, le péroreur invétéré, magnifiquement  joué par Steve Driesen), mousses aériennes (la délectable Anna jouée par Chistel Pedrinelli). Dérapage très peu contrôlé vers un déballage vertigineusement  caustique et acéré  de ressentis des deux couples qui ravage le loft peuplé de livres, photophores et objets d’art. Le décor très réussi de Lionel Lesire est remarquable.  Jongleries verbales, « body language » éloquent, silences lourds de sens, mots qui en disent long,   alliances éphémères aux cinq coins de l’étoile des convives qui ne se mettent jamais à table. Le huis-clos nerveux est un lieu où tout fait rire.  Comme il se doit, Elisabeth, centre vital,  gère la cuisine, les enfants, sa mère qui est veuve et accessoirement son métier, elle qui s’est tapée les recherches pour la thèse de l’éminent mari. Vincent ne peut ouvrir la bouche sans feinter, grimacer et provoquer toute âme qui vive en particulier son beau-frère. Anna, ravissante créature installée dans le monde de la mode ne touche pas terre et arrive bien en retard, lorsque l’atmosphère est déjà incandescente.

12272889690?profile=original Elle se jette dans la mêlée avec la  féminité redoutable et fascinante de la jeune parturiente. Au nom de quoi ose-t-on se mêler du choix du prénom de leur futur rejeton? Débat houleux mais pétillant sur les prénoms rares.  

 

12272889891?profile=original L’ami Claude, tromboniste de métier qui a débarqué en habit de concertiste ravit par son calme. Nicolas Buysse donne à son personnage  les atouts d’un  lac suisse jusqu’à ce qu’il s’arme  soudainement d’un redoutable canif du même nom  et éventre  un sac familial  bourré de  secrets et de déclarations maléfiques. Il y en a des cadavres dans le placard, y compris celui d’un pauvre caniche nommé Moka!

12272890653?profile=originalLes conflits tous azimuts agitent dangereusement  la vague de fond domestique, retenue jusqu’alors.  Qui répond au téléphone ? Qui ouvre la porte ? Qui cuisine et dessert tout en courant recoucher les enfants réveillés par la montées des flots de  décibels?   A force de jouer à la dispute, les griffes de la discorde se plantent dans le corps familial qui subit peu à peu  un dépeçage méthodique.  Déferlante  de contentieux  qui se suivent et virevoltent à en perdre haleine. Le problème – que la sensible Elisabeth (Catherine Claeys) est finalement  la seule à identifier, est ce jeu puéril de Touché-Coulé sans merci ni pardon dont tout le monde raffole pour faire de l’esprit à tout prix.  Heureusement que le genre de la pièce (noire à souhait) reste celui d’une comédie houleuse délicieusement  hilarante. La mise en scène raffinée  de Martine Willequet est réglée jusqu’au dernier grain de sel. De la haute cuisine moléculaire.

 12272891063?profile=original Le jeu des comédiens belges, tous aussi étincelants dans leur rôles explosifs, est si assumé, si subtil et  si bien développé qu’il renvoie le spectateur aux déjà-vus de sa propre vie. Celui-ci, pris dans la tourmente des sentiments humains, reconnait les messages qui tuent,  les intonations assassines, la passion pour la prise à rebours systématique, la perfidie et la richesse du  théâtre quotidien entre quatre murs et entre quatre-z-yeux. La mise à nu, par la vertu du rire, est osée et lucide!

http://www.trg.be/

Seulement jusqu'au 14 avril!

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LES CAPRICES DES MOTS !

Moi, qui depuis si longtemps jongle avec les mots

Pourquoi les ai-je perdu en compagnie parfois?

C'est qu'ils sont fatigués à vivre sans écho!

Leur saveur s'est glacée, ils ont perdu l'émoi!

De tant de phrases vaines qui jalonnent un parcours

Ne reste au bout du compte qu'un blocage inconscient!

Sur le papier pourtant ils s'expriment toujours

L'entente peut se flétrir, l'esprit reste vivant!

L'expérience passée a pu plomber les jours

Il faut garder dans l'âme une bouffée d'espoir!

Les mots qui nous habitent sont le choix d'un détour...

S'ils ont un jour connu la merveille d'"un amour!

Et le poète en moi laissant tomber les armes

transcrit en lettres noires les vérités premières...

Des mots redécouverts tout à coup me désarment

Puisque par chance je m'y retrouve toute entière!

J.G.

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Un poème de plus

 

Doux ami,

Nous n'avions pas envisagé

S'il serait ou non souhaitable,

Confrontés à l'inévitable,

De nous sentir désengagés.

Non! tu ne l'aurais pas voulu.

Toutes tes lettres manuscrites

Ont le pouvoir et le mérite

De t'animer en étant lues.

Tu avais la passion de vivre,

Me le disais avec humour.

Tes forts émois, au cours des jours,

Emplissent les pages d'un livre.

Tu aimais ma fidélité,

Tout autant que mon innocence,

Pour toi, rien n'a plus d'importance,

Mais elle ne m'a pas quittée.

Je continue, par habitude,

À t'adresser de nouveaux vers,

Les lance aux vents de l'univers,

Malgré ma lourde certitude.

 

Sur une très grande photo,

Tu es pensif au téléphone;

J'imagine être la personne.

Que tu écoutes comme il faut.

Je pense à ton jardin, là-bas,

À tes rosiers qui refleurissent,

Leurs noms révélés m'attendrissent.

Ô la Normandie, sur tes pas!

II avril 2013

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Poètes du rien, si essentiels

Variations et Sortilèges

est un ouvrage au tirage limité, aux belles illustrations.

Claude Miseur et le dessinateur P. De Meulenaere y déclinent l’été, avec les mots du désir pour investir la page.

Il y a ici, une étreinte du vent, des lèvres chaudes. Un merle pressé de confier à la nuit

C’est plein de sève, de sucs, d’ors, et le poète dans le sursis de l’ombre se préserve un abri pour son cœur.

Une élégante écriture, traditionnelle sans doute, mais au timbre qui sonne vrai, qui résonne de cœur.

 

‘Poètes du rien, si essentiels’

in Poésie – panorama – Le Journal des Poètes – n°1 - 2013

Philippe Leuckx

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Femme plurielle, surprenante et pétillante.
Au travers de sa peinture Marylène me donne envie de l'écouter en ce qu'elle a de pur, de sincère et de raffiné : c’est l’élégance au quotidien.
Elle me réserve son jardin secret, je vous invite en toute simplicité à la fréquenter sur le chemin des émotions.
Marylène part en quête sur la voie de la décomposition des vibrations lumineuses : jeux subtiles d'ombres et de lumières.
Sa palette est le reflet de sa personnalité : une explosion de couleurs qui passe aussi bien du noir et blanc aux teintes les plus chaudes.
Elle tente à sublimer le corps et ses pinceaux deviennent l’instrument de sa perception où se mêlent l'élégance, la sensualité et finesse des traits.
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Et moi qui croyais.

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Je pensais que la vie était facile.
Des yeux doux et battre des cils.
Moi qui qui croyais ne jamais vivre de chagrin.
On parle de pensées positives, vie de chien !
   
On dit souvent qu’il faut se redresser.
On en parle souvent, il faut se relever.
 
Moi qui croyais y parvenir.
Et me projeter dans l’avenir.
 
Cette fois je perds pieds.
Je referme la porte à clé.

Je marche dans le néant, dans l’obscurité.
Pour un moment, mais pas pour l’éternité.
Juste le temps de laisser le temps au temps.
Se retirer et méditer, arrêter un moment.
Et moi qui croyais que la vie était si facile.
Laissez-moi dans ma caverne, sur mon île.
 
Je me ressource un peu pour mieux pouvoir écrire.
Une page blanche, de l'encre de chine, puis sourire.  
Ben2013

 

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Doit on "taire" un "tu" pour un "vous"

 Doit-on "taire" un tu?

Le "tu", le "non dit",  Accouche, ... Du vous, ...Vous,

Un Majestif bien correct,  pour un tu, quasi-délit.

Or, de taire un vrai tu, est comme, user d'un passe-partout 

Le vous, non pluriel, qui plait tant au gens d'habits,

A-t-il en lui, ... Cette, ... belle franchise, celle, du tu d'un gabelous

Reste la politesse, l'éducation en français, notre acquis

Ayant aussi goûté au,  you vous, you tu, au you tu, vous

Mon choix sera, de vous dire tu, à tous, du tu à vous, mes amis!  

Désire "à la franquette" qui m'épargnera, je crois, votre courroux!

 

Avec tout ma sympathie et mon amitié.

  

Tadeusz, Robert, Pirschel 10/04/13.

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La douce solitude

 

 

La solitude méritée ,
Acquise et non pas héritée,
Je la retrouve chaque jour,
À l'abri d'un nouvel amour.
Lors, loin du monde turbulent,,
Je me berce à un rythme lent.

Je m'immerge dans la lumière,
Sans aucun désir ni prière,
Délivrée d'attentes illusoires,
De propos souvent dérisoires.
Dans un agréable silence,
L'esprit somnole et l'âme danse.

Le Temps qui se fait tout discret
Permet de voguer à son gré.
N'ayant à faire aucun effort,
M'abandonnant à mon confort,
Planant dans la félicité,
Je consomme ma liberté.

Esclaves de leurs habitudes,
Nombreux craignent la solitude.
C'est pourtant un état de grâce
Revigorant les âmes lasses.


(inspiré de la fable:« Le Songe d'un habitant du Mogol »)

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administrateur partenariats

 

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Chers membres,

J'ai réuni ici les billets d'info concernant l'administration des partenariats.

En espérant pouvoir de cette façon vous renseigner au mieux.

Amicalement,

Liliane Magotte

 

Petit rappel de grande importance:

Afin d'éviter la répétition de titres ou de thèmes qui pourraient désorganiser la cohérence des partenariats lors de leur publication, je rappelle très aimablement qu'il est indispensable de me contacter préalablement lors de la mise en place d'un partenariat poésie-peinture. 

L'image et le texte devront être présentés en message privé et feront l'objet d'une vérification, il est interdit de partager des photos ou textes ne provenant pas du site.

D'avance je vous remercie.

Je souhaite entrer en partenariat , comment dois-je faire ?

 

 

Aux membres désireux d'entrer en partenariat avec un autre membre.

 

 

Les partenariats plume-pinceau ou pinceau-plume,

partenariats du coeur....en voulez-vous ?

 

 

Une sélection des beaux partenariats d'Arts et Lettres, première saison.

Florilège des partenariats poésies-peintures d'Arts et Lettres

 Livret contenant l'ensemble des partenariats,

une petite édition de 75 feuillets , réalisé par Robert Paul

 

Les partenariats d'

Arts

12272797098?profile=original

Lettres

 

 

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administrateur partenariats

Acrylique 80x100

                                                                       

Etape 1                               Etape 2

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Etape 3

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Dernière étape

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Depuis toujours, j'analyse les mécanismes de la composition de la peinture, que ce soit la mienne ou celle des autres. Les règles strictes de la composition , la règle d'or entre autres, sont capitales.

 

Symétrie, obliquité, correspondance des formes, équilibre des forces, rectangle d'or... à cela ajouter les correspondances dans les couleurs et les valeurs, l'unité dans la variété et  la variété dans l'unité, chaque mouvement, qu'il soit statique ou dynamique, autant de paramètres importants, instinctifs ou réfléchis, donnent à la peinture terminée un caractère de puissance picturale et font d'une composition originale, d'un dessin, d'une peinture de quelque technique que ce soit, une oeuvre  que l'on pourra qualifier d'art.

Au niveau de la composition, j'ai donné un mouvement descendant .

La toile est divisée en 2, en diagonale du coin supérieur gauche, au coin inférieur droit;  le regard glisse du visage vers le pied, conduit par la jambe et les bras tendus, le mouvement des drapés renforce encore l'obliquité , dynamise le composition, tout en procurant une paix provoquée par le mouvement descendant.

La toile est également découpée par les médianes.

 Le centre de la toile est sous le genou, l'oeil glisse vers le pied ensuite.

 La ligne horizontale supérieure de la baignoire correspond à la médiane horizontale , la ligne de droite de la jambe sous le genou correspond à la médiane verticale.

 Au bout du pied, se trouve le pied de la baignoire.

 Il représente l'élément romantique de la composition. Strié, il répond aux formes striées de la chaussette, et par sa verticalité, conduit le regard au sol, ce qui donne de la stabilité et un arrêt au mouvement du regard.

Les couleurs.

Les couleurs du corps sont les complémentaires jaune et mauve qui, sans aucune addition de noir ou de blanc, passent du clair au foncé en réagissant l'une par rapport à l'autre.

Le ton moyen est donné par leur mélange, un ocre rehaussé par des touches orange pur.

L'orange pur des draperies renforce le côté intimiste de la scène: en effet la théâtralité du rouge réchauffe une atmosphère crue au départ, les différentes touches d'orange placées sur la baignoire, la chaussette et le pied de la baignoire , tels des reflets, accentuent encore cette intimité.

Le challenge ici est de se servir de couleurs qui en principe hurlent entre elles, et de les maîtriser par leur densité formelle afin d'obtenir l'inverse de ce qu'elles inspirent comme émotion.

Coup de pinceau final

Terminer une toile à l'acrylique , pour moi , c'est la signer de mon coup de pinceau.

Le pinceau libéré de toute contrainte, dans un mouvement spiralé , tournoyant.

Le trait libère la forme statique, ouvre la toile vers le monde.

Dans ce cas - ci, le trait vient de l'extérieur et s'enroule sur lui- même, resserrant le modèle dans son intimité .

 

 

 

 

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