Ici, l'ont vit, chercheur d'amour.
La nature apparaît bien faite,
On célèbre les jours de fête,
On dépose ce qui est lourd.
En existant avec ivresse,
Née du bon côté du rideau,
J'ai accueilli tous les cadeaux
Que l'on reçoit dans l'allégresse.
Or, très tardivement, je vois
Ce qu'au monde, la vie impose,
Quand la nuit recouvre le rose,
En répandant le désarroi.
Là-bas, en pays éloignés,
Une invincible horreur perdure,
Chaque être condamné l'endure.
Les bons croyants sont résignés.
Sans la ressource de prières,
Devant vivre en mon nouveau moi,
Je fais facilement le choix,
De me noyer dans la lumière.
12 avril 2003
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