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administrateur théâtres

 L’Inde célèbre Diwali !

La fête de la lumière, de la prospérité et de l’espoir.

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Diwali est l’une des fêtes principales de l’hindouisme et elle est célébrée par tous les Indiens. Souvent appelée fête de la lumière, Diwali est dédiée à Maha Lakshmi, déesse de la lumière, de la fortune, de la chance, de la sagesse et de la prospérité. Dans et autour des maisons, les dyias, petites coupoles en terre cuite remplies de ghī (beurre clarifié) illuminent la profonde nuit de la nouvelle lune et éclairent jusqu’à l’âme de tous ceux qui participent à la fête. C’est un moment de renouveau, proche en signification de la nouvelle année, avec les bonnes résolutions qui l’accompagnent.

12272963460?profile=originalLa fête de Diwali célèbre la victoire du bien sur le mal: de la lumière sur l’obscurité, du chaud sur le froid, de la vérité sur le mensonge et de la pureté sur la souillure. Diwali est l’occasion d’un grand nettoyage au sens propre comme au figuré : les maisons sont nettoyées de fond en comble et les hindous ne consomment ni viande ni alcool pendant une semaine afin de se purifier de l’intérieur.

Divālī fait appel à de nombreux mythes et légendes de l'hindouisme, se rapportant principalement à Vishnu et à son épouse Lakshmi:

...comme Brahmā, dieu de la création, et Shiva, dieu de la destruction, Vishnu, dieu de la préservation, fait partie de la Trimūrti la trinité de l'hindouisme qui a peu à peu remplacé dans la ferveur populaire la trinité védique que constituent Agni (le feu), Vāyu (le vent) et Sūrya (le soleil). Chacune de ces trois divinités est accompagnée de sa parèdre (sa shakti), c'est à dire  la déesse puisssante  qui lui est associée. Ainsi, l'épouse de Brahmā est Sarasvatī, déesse du savoir, celle de Shiva est Pārvatī (qui peut revêtir les formes terribles que sont Durga et Kālī), et enfin, celle de Vishnu est Lakshmi, qui personnifie la richesse intérieure, naturellement associée à la préservation.

Vishnu est d'autre part très populaire au travers de ses dix avatars, ses incarnations sous différentes formes, dont les plus connues sont Rāma, le roi mythique héros du Rāmāyana, la grande épopée hindoue, Krishna, le séduisant et divin berger, qui symbolise l'amour divin inhérent chez l'humain, voire quelques autres comme Narasimha, l'homme-lion.

Outre Lakshmi, et les deux avatars de Vishnu que sont Krishna et Rāma, Divālī met également Ganesh à l'honneur. Ganesh, le dieu à tête d'éléphant, fils de Shiva et de Parvati, est une divinité majeure, bénéfique car il est « celui qui écarte les obstacles de l'égo ».

Avant tout, Divālī célèbre le retour dans sa capitale, Ayodhya, de Rāma avec son épouse Sītā, qu'il a reconquise de haute lutte sur le démon Rāvana, comme le conte le Rāmāyana. Le nom Divālī (ou Dīpāvali), dont le sens est « rangée de lumières », rappelle en effet le chemin de lampes fait à Rāma par les habitants d'Ayodhya pour éclairer son retour.

Les rangoli (photo ci-dessous) sont les décorations qui, lors de la fête, ornent les maisons, les cours, les sanctuaires et même les salles à manger.

Destinées à témoigner d'une chaleureuse hospitalité - car lors du troisième jour, Lakshmi, selon la croyance populaire, vient elle-même visiter les maisons - les rangoli sont dessinées sur le sol avec de la farine de riz en signe d'accueil et pour repousser les mauvais esprits. Des poudres de couleur sont aussi utilisées, afin de former des dessins de formes géométriques. Cette décoration se complète avec des feuilles de manguier et des guirlandes de soucis.

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Ce dimanche 3 novembre, les 100 premiers visiteurs ayant acheté un ticket combi (Body et Indomania) pour les deux expos du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles recevront une statuette à l’effigie de Ganesh pour célébrer la fête indienne de la lumière.

Corps de l'Inde & Indomania

Yoga, ayurveda ou kamasutra - la manière dont la civilisation indienne aborde le corps est l’une des plus fascinantes qui soit. Cette exposition propose un voyage inoubliable de la mort à la renaissance, des forces maîtrisant le destin au pouvoir de l’action humaine, du désir et de la séduction à la conquête du corps par le biais de l’ascétisme. Venez découvrir d’envoûtants chefs d’oeuvre de l’art indien -jamais encore exposés pour certains-, issus de temples anciens, de musées provinciaux oubliés, de collections royales et du Musée National de l’Inde.

Indomania: De Rembrandt aux Beatles

Splendeur des moghols et maharadjas, spiritualité, lumière et couleurs mais aussi pauvreté ou système des castes …  Autant d’aspect de l’Inde qui ont frappé de tout temps les voyageurs partis à sa découverte. Mais comment les artistes occidentaux  envisagent-ils l’Inde ? Et comment évolue leur regard au fil du temps ? Indomania nous contera la passion commune de nombreux artistes pour l’Inde. Peintres, sculpteurs, photographes, auteurs, cinéastes et musiciens avec une admiration esthétique et une curiosité intellectuelle pour ce pays. Pour la première fois, les œuvres de ces artistes seront réunies : de Rembrandt à Rauschenberg, en passant par Rodin, Cartier-Bresson et Pasolini. Quelques artistes contemporains se rendront également en Inde à la demande d’Europalia, afin de s’imprégner du pays et de créer une œuvre qui sera exposée dans le parcours.
Environ 250 objets: peintures, sculptures, textiles, bijoux, objets d’art, films, photographies ; d’Alexandre le Grand à nos jours.
Quelques grands maîtres: Rembrandt,  Gustave Moreau, Auguste Rodin, Pier Paolo Pasolini, Roberto Rossellini, Henri Cartier-Bresson,… Artistes commissionnés par Europalia pour une résidence en Inde : Hans Op de Beeck, Max Pinckers,…
Collections majeures: British Museum, British Library, Victoria & Albert Museum, Musée du Louvre, Musée Guimet, Musée Rodin, Centre Pompidou, Fondation Custodia…

NB Les statuettes seront remises sur présentation du ticket combi au point info d’europalia.india, Rue Ravenstein 79 à 1000 Bruxelles (en face de l’entrée du Palais des Beaux-Arts).

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Du 4 octobre 2013 au 26 janvier 2014, europalia.india dévoile la richesse culturelle de l’Inde à travers 26 expositions et plus de 400 concerts, spectacles, films, conférences et ateliers dans toute la Belgique.

RETROUVEZ TOUT LE PROGRAMME SUR WWW.EUROPALIA.EU

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/24th-international-art-festival-europalia-india-du-04-10-2013-au

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DOUCEUR D'AUTOMNE...

La page se fait floue

Une larme sur la joue...

Le regard s'est brouillé

C'est la fin de l'été.

Les oiseaux en partance

Et le cœur en errance...

Cotonneuses sont les heures

S'y enfuit le bonheur!

Car oui, il est bien là

S"accrochant à nos pas...

Et merveille de connaître

L'explosion de son être!

Les couleurs de l'automne

L'oubli du monotone...

L'étincelle d'un regard

presque un nouveau départ!

L'air est encore très doux

Comme l'image de nous...

Quand aux lèvres émues

Les questions se sont tues...

J.G.

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Constats concis

I. À l'âge d'or, au lit, on dort.

2. Certains donnent leur avis sur tout, sans remarquer que l'on s'en fout.

3. Quand leur vie s'écoule sans troubles, se sentant bien, des vieux roucoulent.

4. Les riches semblent souvent chiches; le ventre plein et les mains vides.

5. Dans les pays favorisés, chaque citoyen, reçoit des dons de magicien, en plus des siens.

6. L'incurable bêtise humaine, rend pitoyables des millions de pauvres d'esprit.

7. Les innocents, dits imbéciles, ont rarement la vie facile.

8. Le culte du bonheur permet d'occulter la laideur et de voir la vie en couleurs.

9. La prudence, qui est de mise, fait défaut aux jeunes personnes, alors le pire peut advenir.

10. Dans peu d'années, auront disparu les derniers déphasés, que la réalité atterre. Après eux, plus personne ne s'étonnera de ce qui se passe sur terre.

11. Le croyant aime la mante religieuse et la bête à bon Dieu.

 

31 octobre 2013

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merci

Bonjour Mr Paul

je vous remercie pour l'autorisation et la demande de photos ,je me suis mal exprimée, car ,je sais que vous êtes le fondateur et l'organisateur de tout arts et lettres.

J’aime beaucoup, ce groupement très riche culturellement.

Encore merci à Mr Speranza et à vous même ,au plaisir d'un prochain événement.

toute mon amitié à  Arts et Lettres et tous ceux qui contribuent à sa réussite

 

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administrateur théâtres

12272961500?profile=originalElle est cynique et entonne avec la  voix déclamatoire de personnage de cirque « Mesdames, messieurs, vous, les gens, l’être humain…Quelques semaines sans manger, environ 10 jours sans dormir, seulement 3 jours sans boire et c’est terminé. Pire encore, sans amour, les gens ne trouvent même plus l’énergie d’Imaginer Penser Vouloir Survivre. Les gens se laissent tout simplement mourir. » Et  Elle, elle  danse un hymne à la Vie, un hymne à ce qui se transforme.   

Elle crâne : « Rien. Personne. Moi, je n’ai besoin de rien, ni de personne! Tout le monde ne peut pas en dire autant, pas vrai ? » Et Elle va prouver son autonomie parfaite  par la danse, Elle, dont le corps a un manque, par la parole, Elle, qui croit que le monde l’ignore.

 

Vera ou Véra est un prénom slave qui veut dire « Foi » en langue slave, c’est le verbe « être » en vieux norrois. Hasard ? Nécessité ? Vera est le nom du personnage incarné sur scène  par la troublante Marie Limet  qui va s’employer en bien moins de deux heures  à liquider nos a-priori par rapport à des mots tels que handicap, monstre ou  normalité. Ses atouts : le charme, un sourire et un regard irrésistibles, un corps magnifiquement souple et une puissance artistique extraordinaire. « Ce spectacle, je l'ai conçu pour tous les publics mais j'aime particulièrement le public adolescent. Leur regard n'est pas cruel mais plutôt confrontant. Ils sont eux-mêmes dans une certaine fragilité, une interrogation sur leur image. »

 La question de l’image aux yeux des autres, dans une société où l’image remplace parfois la réalité est essentielle. « Et les gens sont le miroir.» Un miroir qui lui fait cracher un venin salutaire et décapant pour tuer les peurs.  

Marie Limet est extra-ordinaire : elle a été  nourrie par le théâtre et  par la danse. Si quelques centimètres lui manquent quelque part, elle  ne manque nullement de talent, ni d’humour poétique, ni de créativité, ni de philosophie : « Tout le monde ça n’existe pas ». On n’est  heureusement pas des fourmis formatées pour la fourmilière. Chaque être humain est un être singulier, unique au monde avec « ses manques » comme elle dit ou ses « suppléments » indésirables. Chacun avec ses rêves, ses désirs, ses peurs. Chacun avec une configuration différente qui est le fait de la nature. « Heureusement qu’il y a la nature. Il n’y a rien d’aussi parfait que la nature. Moi j’appartiens à la nature. »   Sa philosophie est que si elle ne peut pas changer ce que Dame nature lui a dévolu, elle peut changer chacun de nous, par son approche artistique. En effet le spectacle qu’elle a créé à partir d’un texte qu’elle a écrit est un puissant catalyseur de réactions.

 

 Ce qu’elle veut changer c’est le comportement de chacun, le regard de chacun vis-à-vis de la difformité ou de la conformité. Le regard qui juge, qui humilie, qui formate, qui condamne. Alors si ce regard cesse d’être ou moqueur ou compatissant elle osera être elle-même. On l’admire elle, et pas uniquement son image. Par la danse, elle expose avec grande simplicité son être, sans aucun tabou et sans impudeur. Et Nobody becomes somebody! Un avènement.

 12272961879?profile=original Au début du spectacle elle se présente comme une poupée de foire maladroite. Perruque, lunettes de soleil cerclées de rose, col de fourrure, jambes galbées, chaussures sexy. La prothèse est indiscernable. Dans le dévoilement progressif du personnage, la comédienne se métamorphose, la musique de Tom Waits  aidant,  en danseuse artiste d’une souplesse infinie. Longue chevelure sauvage et  blonde,  regard de ciel, et elle donne à voir sa vraie nature. Une jeune femme sensuelle, gourmande de la  vie, transfigurée par la musique et le mouvement. Triomphante, elle a balancé toutes les  prothèses par-dessus les toits. Elle a gagné au jeu de malchance qui était le sien. Quel coup au cœur pour le spectateur! Si la formule dont elle rêve dans la pièce : « aaabracadaBras ! Déformation, malformation, transformation, apparition ! »  est dramatiquement  inefficace sur le moignon dénommé Tom, elle peut l’appliquer au spectateur, et oui, là, cela marche, mesdames, messieurs ! 12272962265?profile=original La transformation est réellement magique :   celle du personnage qui se transforme en parallèle avec celle du spectateur qui se met à penser « autrement » et à vaincre ses peurs.  Celui-ci, tellement aspiré par l’humanité de Vera, peine à distinguer encore le handicap, la monstruosité, le manque, « la normalité ». C’était le pari de  Marie Limet. Pari gagnant! Une salle comble à la reprise de ce spectacle pétri beauté artistique, créé en janvier 2013. Dépêchez-vous, profitez du creuset des vacances d’automne pour  aller vous aussi, vous frotter à la formule magique de la danse de Vera!12272962857?profile=original

 

 

Parce que nous sommes tous imparfaits et que c'est très bien comme cela. 

Du 29 octobre au 16 novembre (à 20:30) (sauf le 5 & 6 novembre)  au Théâtre de Poche (Bruxelles) - Le 6 novembre (de 20:00 à 21:30) – à la Maison de la culture de Tournai (Tournai) - Le 12 décembre (à 20:30) au  W:Halll - Centre culturel de Woluwe-Saint-Pierre (Woluwe-Saint-Pierre)

Mise en scène  signée Laure Saupique

+Nominé au Prix de la critique "meilleur seul en scène",  +Mention du Jury des Rencontres Jeune Public de Huy: Puissance artistique.
 
réservations: 02/649 17 27

http://poche.be/saison1314/tout_le_monde_cela_existe_pas/index.html 

&

http://cielapeaudelautre.jimdo.com/spectacles/

(Crédits photos: Laura Zuallaert, Yves Kerstius et Alain Dewez)

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LE LYNX

Né d’un coup de crayon

Et de quelques pastels

Par un dimanche pluvieux,

Le lynx s’est couché là

Des étoiles dans les yeux.

Son œil mystérieux guète l’intrus.

Tel un Sphinx aux sens éveillés

Au pelage bigarré de rouille

Prenez garde, ce chasseur est futé !

Rien ne lui échappe

A son œil aiguisé.

____________

Ecrit par Freddy Sosson – 29 octobre 2013

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REVIENS-MOI

 

J’inventerai des souffles de musiques

Des notes et des zéphyrs symphoniques,

Des sonates de rimes envoutantes

Afin d’alléger ta marche hésitante

 

Refrain

Reviens, reviens-moi

Ma vie n’est rien sans toi

Retiens, retiens-toi

De rester loin de moi.

 

J’illuminerai d’aurores boréales

Et d’un artifice de pluies d’étoiles

Le chemin du retour pour tracer ton pas.

Je te guiderai, c’est loin, le trépas.

 

Je lancerai le vol des oies sauvages

Qui te donneront le goût du voyage.

A ma boussole, elles mettront le nord

Pour que tu retrouves ma vie en port

 

D’épices, je créerai des sortilèges,

Dans ton désert, des êtres de neige,

Elfes de givre, te disant l’été

Celui qui enivre, du temps retrouvé.

 

Je serai magicienne, à conter

Notre ère ancienne, nos complicités

Pour que tu reviennes, d’azur paré

Aux nimbes du jour, mon ange envolé.

 

J’ai bâti berceau de soie et de rêves

Mets-toi en route, car le jour s’achève.

Ôte mes doutes et franchis  la nuit.

Rejoins-moi où nous sommes réunis.

 

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VERS EMERAUDE

Tous les chagrins qui vous taraudent

En vert de gris, grisent d’ennui

Sur bleu de nuit, du soir à l’aube

Les noires idées de la vie.

Mais quand le vert se veut espoir

Les mots s’avèrent plus qu’une ode.

Cœur de pierre sait alors voir

Lumière en mes vers émeraude.

 Pour se procurer l'ouvrage : http://www.editionsplumesdocris.fr/Pages-auteurs/helene-de-beaumont-vers-emeraude.html

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TOI ET MOI

 

Toi et moi, ce fut n’être qu’une puis naître deux,

Être deux, s’entraimer, et puis ne rester qu’une

A verser larmes de sang, pleurer d’infortune

Sur nos deux êtres et leur inacceptable adieu

- - -

Toi et moi : Rencontre en un signe de présence

Quand un doux mouvement dans mon ventre arrondi

Te révèle germant, là, déjà bien grandi

Et impose à ma vie, ta si chère existence.

- - -

Toi et moi, dans la nuit,  en un cri de souffrance

Déchirure explosive en un jaillissement

De ton être qui éclot à l’enfantement

En une attendue et merveilleuse naissance.

- - -

Toi et moi dans nos jeux, dans tes rires d’enfance

Tes yeux, ton éveil, tes mots, tes pas et ta main,

Toujours dans la mienne, tout au long du chemin

Qu’une mère dessine au pinceau de patience.

- - -

Toi et moi dans le grand combat d’adolescence

Quand tu me hais, me renies, me juges me condamne.

C’est un fils, c’est un homme qui s’oppose à la femme

Se nourrit pour croître, de ma pauvre résistance.

- - -

Toi et moi aux langueurs rudes de l’absence

Pour tes choix de liberté, bien loin de ta mère

Ton secours, ton ancrage, ton havre intérimaire

A tes retours  de beaux vécus ou d’errances.

- - -

Toi et moi dans l’enfer : un râle de silence.

Car la belle promise, trop pressée fut sévère

Et t’emporta, la faucheuse, funeste mégère,

Au mépris du bon ordre et de la convenance.

- - -

Toi et moi, comme un défi d’impertinence.

Ton image, ton regard, ta vie et ton esprit

Fleurissent à jamais en mon cœur si épris.

Ma bru nous réunit, maternelle vengeance.

- - -

19 octobre 2011

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Critique littéraire reçue sur toutelaculture.com :

Ce recueil de poésie aborde des thèmes très variés: voyage, famille, temps, mort, musique, fêtes, engagements sur le ton de la confidence. Les sentiments de l’auteur se dévoilent en douceur dans ses textes tout comme dans sa peinture de couverture.

Hélène Rollinde de Beaumont est une artiste peintre et auteur passionnée, si passionnée même qu’elle crée sa propre maison d’édition en février 2012 pour mieux concrétiser ses rêves. Les Plumes d’Ocris comptent déjà un nombre d’ouvrages conséquent: 22 livres en quelques mois dans les domaines de la poésie, du conte, de la nouvelle et du roman. Illustratrice et peintre féerique, éditrice engagée, Hélène Rollinde de Beaumont nous offre aussi avec ce beau recueil une poésie vivante, sensible et évocatrice de multiples images, qui ne laissera personne indifférent. Le poème « Toi et moi’, texte primé dans la section poésie classique, a reçu le prix littéraire Albert Barbeaux Charles Bourgeois 2012.

La plupart des auteurs contemporains s’expriment en vers libres, c’est avec liberté qu’Hélène Rollinde de Beaumont a choisi le registre classique, pratiquant l’alexandrin avec une aisance déconcertante. De belles expressions comme « tombeau d’or et de lumière » restent en mémoire après la lecture. C’est avec délices que nous plongeons dans ces textes pleins de beauté et de simplicité, nous immergeant dans le monde de l’auteur qui nous fait partager ses émotions. Une ode à l’amour, à la joie de vivre quelles que soient les épreuves. A découvrir aussi Eclats d’âmes, l’autre recueil de poésie de l’auteur publié aux Plumes d’Ocris. De la poésie accessible à tous les lecteurs enfin.

Pour se procurer l'ouvrage : http://www.editionsplumesdocris.fr/Pages-auteurs/helene-de-beaumont-2.html

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JARDIN SECRET

Jardin secret - Côté obscur

 C'est un jardin d'hiver et d'ombre

D'épines, de houx, d'allées sombres,

Cerné et clos des murs du paraître

Où jamais nul autre ne pénètre.

 

C'est un triste lieu solitaire

Où s'étiole ce que j'ai voulu taire,

Un verger ou végètent les souffrances

Plantées en offrande à l'ignorance.

 

Il s'y cache un pauvre Narcisse

Qui saigne d'aigreur en son calice ;

La digitale, poison cardiaque

Et l'absinthe des buts paradisiaques

Défunts, auprès des chrysanthèmes ;

La cigüe des jalousies, des haines,

Et l'ellébore toute frêle, toute jolie,

Qui fut remède doux à ma folie.

 

N'y entrez pas ! C'est plein de ronces.

C'est interdit ! Moi, j'y renonce.

Mon jardin secret est en broussailles,

J'y ai enfoui toutes mes batailles.

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Lexique :

Narcisse : Egotisme

Digitale : perte 'innocence en amour et poison pour le cœur.

Ronce : peine, injustice

Absinthe : peine de cœur- Absinthe - séparation et "stupéfiant"

Chrysanthème : fin et déclin. la mort en poésie.

Ellébore : l'esprit. Soigne la folie

 

 

 Jardin secret - Côté lumière

 

C'est un vert lieu, une clairière,

Un doux abri de tendre lumière,

Bordé de lisières d’églantine

Et d'oliviers aux perles d’opaline.

 

Partout, s'y attache le lierre

Des amitiés particulières.

Il noue à la rose carmin,

La campanule et le jasmin.

 

En rosée, les effluves de menthe

Fleurent où trône l'élégante acanthe.

Les corolles s'envolent telles des ailes

Vers les saules qui chantent en plein ciel.

 

Permettez que je me réserve

Cet éden, ce lieu de rêves.

Mon jardin secret m'est jouvence :

J'y ai semé mes espérances.

 

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Lexique :

Olivier : les jours heureux

Eglantine : Bonheur éphémère, les jours passent trop vite.

Lierre : amitié, fidélité, attachement en amitié et en Campanule : signe d'affection et d'amitié

Acanthe : l'amour de l'art

Rose Carmin : la passion

Le jasmin : la pureté des sentiments, la douceur

La menthe : profondeur et chaleur des sentiments

L’opaline : pierre blanche aux reflets irisés gris-bleutés

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L'OURSE

 

Devant lâcheté, soyez circonspects

Il n'est pas vain de livrer bataille:

La victoire revient au respect

Quand l'adversaire s'avère de taille.

 

Il arrivait chasseur dans ma campagne,

Et l'on me présentait bête mauvaise.

Ignorant des faits, il lui fut bien aise

De me pister à travers la montagne.

 

Et commença la chasse au premier vis-à-vis.

Haro sur la bête peureuse violente et perverse !

J'étais seule, j'avais ma force et lui...le fusil !

Ourse malhabile, me dressais en brute adverse.

 

Puis j'attaquai  de front où il avait tort,

Le poussant à colère, malgré mes blessures

Et je vis en lui, à chacune de mes griffures,

Le courage de l'homme et sa peur de la mort.

 

Au moment de tirer la salve meurtrière,

Il vit mes deux petits se montrant à l'arrière.

Son canon s'abaissa et changea son visage.

Il était le tueur…. Et moi, la mère sauvage.

 

Lassée de l'inutile combat, l'intelligence aboutit.

À défaut de haine, il n'y a point d'ennemi.

J'ai repris ma route et il est reparti.

Quel était cette joute, ce cruel défi ?

 

Les cimes sont en paix. Animale, j'y demeure.

Le monstre a trouvé, en respect, une autre gageure.

Il garde l'espace qu'il veut réserve naturelle

Pour protéger cette vie qui lui fut rebelle.

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12272958070?profile=originalCe premier recueil, paru comme un défi à la vie, le 19 septembre 2011, devait recevoir, et reçoit toujours un excellent accueil.

Critique sur toutelaculture.com :

Au gré de ses vers, gracieux alexandrins, et de ses rimes harmonieuses, Hélène Rollinde de Beaumont nous ouvre son cœur et nous fait cheminer au fil de ses joies, de ses peines, de son jardin secret, de son émerveillement pour la nature et de bien d’autres thèmes dans lesquels ses lecteurs se reconnaîtront.

L’auteur vit en Seine et Marne dans la beauté de la nature qui est pour elle une grande source d’apaisement. Elle se ressource dans l’écriture comme dans le soin qu’elle porte à son jardin. Egalement peintre, elle nous fait aussi découvrir des œuvres inspirées sur les couvertures de ses deux recueils de poèmes: Eclats d’âme et Poussières Rubis ( voir notre article à ce sujet). A la fois classique et moderne, sa poésie nous grise par une apparente facilité, les vers paraissent couler de source et plairont même à ceux qui ne sont pas à priori amateurs du genre poétique.

Fort de son succès mérité, cet ouvrage a fait l’objet d’une reédition il y a quelques mois. Ses lecteurs trouvent en effet dans cette poésie un délicieux alliage de beauté et de simplicité qui les rassure et leur procure un grand bien être. Lire cet auteur rend serein, ses vers apaisent les blessures secrètes qui sont au fond de chacun d’entre nous. Ils semblent là pour nous réconcilier avec la vie. La magie est là au détour de chaque strophe, les mots dansent d’entraînants refrains, quelle que soit leur tonalité. Nous volons vers les éclats de cette belle âme comme nous nous étions laissés entraînespar le scintillant Poussières Rubis.

Editions Les Plumes d’Ocris – date de première parution: septembre 2011 – réedition: janvier 2013 -  100 pages – 12 euros – visuels (c): Editions Les Plumes d’Ocris et Hélène Rollinde de Beaumont

Pour se procurer l'ouvrage : http://www.editionsplumesdocris.fr/Pages-auteurs/helene-de-beaumont.html

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En référé

Tribunal-de-Casablanca017-copie-1.jpg

Il trouvait que les gens étaient toujours pressés,

Et qu'il n'y avait pas urgence en la matière.

C'était même constat qui servait sa manière,

De ne pas s'impliquer, étant embarrassé.

Il renvoyait au fond, c'est à dire aux calandres,

Une action destinée à prévenir un tort.

Insister était vain; il restait les yeux morts,

Certainement ailleurs, ne pouvant rien entendre.

Je n'ai pas oublié de fameux référés;

Ils avaient, c'est certain, une grande importance.

Le juge désigné faisait la différence;

On redoutait, surtout, celui qui différait.

Quand je reste inactive une journée entière,

Remettant à plus tard, je dis, à haute voix,

La phrase que j'avais entendue tant de fois:

Il n'y a pas vraiment urgence en la matière!

29 octobre 2013

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crucufiée

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Mademoiselle, vous m’aviez si bien décrit l’origine de votre surnom, Aset !

Dans cette Egypte, mise sous l’éteignoir du temps, Aset est devenue Isis puis est passée dans l’oubli !

Je vous ai subitement rêvée et vous voilà ressuscitée, remise à la lumière du jour dans ces régions vivant pour beaucoup, encore dans les ténèbres !

Cela, je ne fais que le constater !

Dans ces anciens temps où les Dieux avaient la tâche plus facile puisqu’ils se les partageaient, vous étiez l’égale de l’homme !

Mieux, l’égale des Dieux, vous en faisiez partie !

Rê ou Râ, Aset ou Isis, Osiris, Horus, Seth, Toth, Amon, Athor, Anubis, Maât… Enfin six cents Dieux se partageaient afin de veiller sur leurs fidèles !

Maintenant, un seul Dieu et quel triste sort que le vôtre, ce Dieu unique est débordé et voilà qu’il vous oublie !

Alors qu’en ces temps mythiques, même simple femme, vous étiez vénérée, adulée, vous voilà soudain asservie ; il paraît même que vous suggéreriez le péché ?

Auparavant, vous aviez des parures rehaussant votre beauté, maintenant, on vous oblige à la cacher !

Vous étiez libres, vos servitudes étaient aussi réalisées par la gent masculine, une sorte de taxe à l’état !

Certains parleront d’esclaves mais ce n’est qu’invention, une certitude grecque, ne s’imaginant pas possible, sans cela, les réalisations architecturales. Cette idée perdure par la suite, accentuée par d’autres religions.

Alors, si vous ne savez pas fuir ce monde, remettez vite ces bandelettes, retournez dans votre monde des ténèbres, l’esprit de vos ancêtres défunts est sûrement plus illuminés que celui des vivants !

 

Toute reproduction même partielle interdite ©

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Cher Mr Speranza je ne sais comment vous exprimer ,toute ma gratitude pour ce beau texte, ou vous avez si justement saisis le fond de mon travail et de ma personnalité, il est toujours difficile de parler de soi !vous l’avez senti avec éloquence ,un tout grand merci ,

puis-je mettre votre texte dans mon curriculum avec votre nom.

Merci à Mr Paul pour la mise des photos en harmonie, cette exposition fait partie des beaux souvenirs ……

au plaisir de se revoir.....

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citations....

" Le travail de l'artiste est de toujours sonder le mystère. "

   Francis Bacon.

Trois opérations: voir, opération de l'oeil. Observer, opération de l'esprit. Contempler, opération de l'âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l'art.

Emile Bernard

Connaissance de l'Art

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administrateur théâtres

12272802088?profile=original            L'ORCHESTRE NATIONAL DE BELGIQUE 

DIMANCHE 20.10.2013 15: 00

Andrey Boreyko direction - Mateusz Borowiak piano - Orchestre National de Belgique
Alexandre Tansman, Stèle in memoriam Igor Stravinsky
Franz Liszt, Concerto pour piano et orchestre n° 2, S. 125 
 Igor Stravinsky, L'oiseau de feu, suite (1945)

L’Orchestre National de Belgique sous la baguette lyrique d’Andrey Boreyko va nous faire découvrir ce soir le monde mystérieux de la musique d’ALEXANDRE TANSMAN  avec Stèle IN MEMORIAM IGOR STRAVINSKY, une musique composée à l’annonce de  la disparition de son fidèle ami. On se sent particulièrement plongés dans la tristesse et le recueillement  lors des deux mouvements lents qui encadrent la séquence rapide Studio ritmico. On croirait même entendre flotter dans la mémoire des  lignes mélodiques qui ressemblent au Sacre du Printemps dans l’Elégie et  le Lamento final. Après des gémissements plaintifs  et le hoquet très perceptible à travers des larmes difficilement contenues du premier mouvement, la stèle centrale  très rythmée par une armée de percussions semble traduire la révolte devant la mort. C’est un déchaînement de colère, l’émergence d’un piccolo guerrier, l’angoisse d’une chute sans fin au fond d’un gouffre désastreux et le Silence. Le Lamento met en lumière des cuivres pacifiés, une flûte traversière sur fond de pizzicati, les perles sonores du celesta et les longs bercements sur une mesure invariable de tutti. Apaisement ou résignation? Un très bel A Dieu.

 


Et voici le très attendu Mateusz Borowiak, le troisième lauréat du Concours Reine Elisabeth  qui nous a tant séduits par sa maîtrise, son élégance, sa finesse d’interprétation et sa créativité. Il va jouer  le CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE N°2 DE LISZT.  Les sons fruités des bois sont repris immédiatement avec grand respect  par le pianiste, l’âme au bout des doigts. Rupture de rythme, et le voilà qui plonge dans le plaisir pianistique. C’est ce qu’on aime : ce transfert impalpable d’enthousiasme. Andrei Boreyko le suit dans sa manière d’embrocher le drame lourdement scandé par les contrebasses. L’orchestre reflète une angoisse paroxystique ? Le pianiste en rajoute puis se confond en extrême délicatesse. Des bruits d’eau, l’orchestre répond en vagues. S’en suit un dialogue émouvant avec le violoncelle qui flirte avec l’angélisme. La cadence rassemble tout ce qui peut traduire les douleurs de la condition humaine. Mais une victoire sur les angoisses semble poindre à grand renfort de trompettes lumineuses. Le piano : un orchestre dans l’orchestre ? A nouveau il est la proie de frayeurs imaginaires très communicatives. Il revient sur le thème chargé de l’imperfection humaine, livre une ritournelle de détresse qui se noie dans le chant des cordes. Mais la fin, neverending story, est la victoire sur l’obscur. L’éclatement des maillets, des archets, des cuivres et du clavier frénétique en témoignent.  Acclamé, il offre un bis  empreint d’élégance. (On le savait !) Ludique et changeant comme un ciel d’avril. C’est une valse de Chopin, his homeland.

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« Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler » (René Char) Cet « oiseau libre aux ailes légères et bienveillantes » est celui de la poésie. On le retrouve en  dernière partie du concert avec LA SUITE DE 1945 DE L’OISEAU DE FEU d’ IGOR  STRAVINSKY. Andrei Boreyko nous gratifie ici d’une lecture très lumineuse de l’œuvre et d’une  direction fluide et précise. Sa mobilité et la précision de sa gestique sont fascinantes, il est totalement maître de l’instantané et du fantastique qui semble ruisseler de toutes parts. Chaque pupitre se détache avec précision : le  cor (le prince Ivan Tsarévitch),  la flûte traversière,  la harpe, le violon sont  une féerie ininterrompue de dynamiques très contrastées. Le mouvement évoque la danse et ses voiles de princesses. Le pas de deux, un bijou étincelant  d’harmonie magique.  L’influence de Rimsky Korsakov et  de son folklore russe  sur le compositeur est bien savoureuse à goûter. Le maléfique et le lumineux s’opposent dans les chromatismes. Le chef d’orchestre dégage une netteté de haute définition et une force redoutable dans la danse infernale du roi Kachteï. C’est incisif, irrégulier et fracassant. Puis le chant du basson émeut profondément ainsi que les longs frémissements de la harpe, du hautbois et de l'alto: on baigne dans une atmosphère lyrique qui a pour but d’endormir les monstres qui voulaient détruire Ivan Tsarévitch. Mission accomplie, l’hymne final chante les fiançailles des amoureux réunis, de l’amour et de l’allégresse d’une Russie joyeuse.

" Et dans mes rêves je me vois chevauchant un loup
Le long d'un sentier dans une forêt,
Parti combattre un tsar sorcier
Dans ce pays où une princesse captive
Se lamente derrière des murs épais.
Au milieu d'un jardin merveilleux s'élève un palais de verre,
Et un oiseau de feu y chante toute la nuit
Becquetant sur un arbre des fruits dorés". Iakov Polonski (1819-1898)

12272971286?profile=originalhttp://www.bozar.be/activity.php?id=13149&selectiondate=2013-10-20

http://www.artrusse.ca/contes/l'oiseau-de-feu.htm

 

 

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