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12272738482?profile=original« L’expérience continue » est u recueil de textes de Paul Nougé (Belgique, 1895-1967), publié à Bruxelles aux Éditions Les Lèvres nues en 1966.

 

Un certain nombre de ces textes datent de la seconde moitié des années vingt, époque capitale pour l'inspiration de Paul Nougé: après avoir fondé en 1924 la revue Correspondance sous forme de tract, il devint le théoricien du mouvement surréaliste dit "de Bruxelles", et bien qu'ayant signé avec le groupe parisien la Révolution d'abord et toujours, il prit par rapport à André Breton des positions originales, voire critiques. La production de cette époque fut cependant modeste: "J'inventais avec ferveur sans m'appliquer à écrire", avouera-t-il. La plupart des textes furent publiés après 1950, dans la revue les Lèvres nues de Marcel Marïen. C'est d'ailleurs à Marcel Marïen que nous devons la publication en volume de l'Expérience continue tant il est vrai que Paul Nougé donnait la préférence aux "textes d'interventions", au détriment de son "oeuvre".

 

Par sa composition, l'Expérience continue représente un ensemble d'une grande diversité. "Le Dessous des cartes", représenté à Bruxelles en 1926 avec une musique de scène de Paul Hooreman et André Souris, constitue un des très rares exemples de théâtre surréaliste, naturellement parodique (satire des Mariés de la tour Eiffel de Cocteau et du groupe des Six). Avec "le Jeu des mots et du hasard" ("Votre coeur à portée de la main, jouez votre coeur") et "la Publicité transfigurée", nous sommes dans l'univers du graphisme et du tract qu'affectionnait Nougé, mais aussi du montage sonore (réalisé en 1926 avec quatre voix et instruments à percussion). "Clarisse Juranville" offre un exemple parfait de détournement langagier, puisque les textes qui le composent ont été écrits à partir d'un manuel scolaire publié chez Larousse par une enseignante de ce nom. En outre, les précisions apportées sur Clarisse par Nougé avec un sérieux affecté relèvent d'une démarche semblable à celle qu'utilisera plus tard Raymond Queneau dans les Oeuvres complètes de Sally Mara. "La Chambre aux miroirs", d'un érotisme dense et fin, nous offre une galerie de femmes nues, minutieusement inventoriées, tandis que l'"Hommage à Seurat" utilise l'univers insolite du cirque pour animer un jeu d'images extrêmement brillant, comme issues d'un kaléidoscope en folie. Dans "Cartes postales", "l'Écriture simplifiée", "Dents blanches", la prose alterne avec des poèmes de facture sobre et précise parfois dictés par le travail sur la langue - "Perle pluie pleine d'oiseaux" ("Introduction aux équations et formules poétiques") -, mais souvent animés aussi par la présence de la femme.

 

 

Le titre l'Expérience continue reflète parfaitement les conceptions poétiques de Paul Nougé. Pour lui, la poésie a pour vocation d'agir sur le monde par la création d'objets bouleversants; elle constitue une remise en question incessante de la réalité. Sa conception du surréalisme est plus radicale (plus "pure") que celle de Breton, qui eut tendance à s'éloigner de l'esprit initial pour tendre à la doctrine. De même Nougé repousse-t-il l'orientation plus tardive vers l'ésotérisme, et surtout l'écriture automatique, à laquelle il reproche son caractère approximatif et douteux: "Des merveilles équivoques circulent au travers de nos discours changeants." Non seulement elle est littérature, au mauvais sens du terme, mais elle reproduit, comme le reconnut d'ailleurs Breton, le vieux monde usé des clichés, au lieu d'en inventer un autre. Nougé, pour qui le poème est acte, met au-dessus de tout la précision du langage - une précision parfois mathématique (à preuve l'exemple limite "Introduction aux équations et formules poétiques"). + cet égard, on a souvent souligné sa parenté avec Valéry, et Francis Ponge, qui avait pour lui une grande admiration, compare son oeuvre au "quartz lydien". Mais on donnerait une image fausse de l'oeuvre en insistant exclusivement sur sa rigueur et son austérité. Nougé parlait lui-même de son écriture "serpigineuse", c'est-à-dire déliée et grave. Il sait, à travers la fenêtre, "piège à songes", recréer l'enchantement du monde: "Je crois toujours aux nuages, pardonnez-moi." Mais cet enchantement est surtout celui du corps, de la chair, du visage de la femme "livrant à tous les vents la pointe de ses seins" (voir "la Provocation", "A la grande inconnue", "la Grande Statue", "Hommage"). Par cet inventaire frénétique, Nougé est proche du surréalisme parisien. Lyrisme contenu, sans doute différent de celui d'Éluard, plus prompt à "cueillir" l'image, mais lyrisme quand même: "Le silence était fait d'une lumière cendrée / et de deux seins de femme / qui respiraient la nuit / le silence était fait d'un écheveau de rues / d'une lumière cendrée posée comme un remords / sur deux seins nus de femme par quelque ardeur mue / qui parcourait la ville avec des cris de mort."

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Le Germe de l’Âme

 

Le Germe de l’Âme

 

Ou est le commencement? Ou est l’origine? Ou est  Le début de l’Âme ?

 

Certains l’ignorent, d’autres pensent qu’elle n’existe pas, plusieurs  reconnaissent sont existence,  des recherches, des polémiques, elle est la,  l’Âme, chacun la sienne, nos rapports avec elle est notre décision…. 

 

Je voudrai savoir le parcoure du  Germe de mon Âme…Je ferme les yeux, je respire profondément et je voyage….. s 

La fusion de deux astres, la collision, des millions d’étincelles qui s’éparpillent  dans le cosmos, l’une d’elle est Le Germe de mon Âme… l’odyssée  a commencé…..plusieurs formes, différents genres  de vie dans des différentes planètes, pierres aux vibrations étranges, végétations colorées, animaux féroces ou doux, humain, hommes et femmes de toutes races….. Le périple est long….Je suis la….

 

Je suis la avec la mémoire de l’origine, avec les souvenirs du voyage…..Je suis celle que je suis…..Je suis la conséquence….Mais je ne suis pas la fin

 

  Et vous………

 

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journal de bord, vendredi 3 juin 2011

Autour d'un lac (ou deux), dans un Louvain-la-Neuve qu'on connaît un peu moins que le traditionnel ...

 

Y a des hérons blancs perchés au d'ssus des branches.

 

Y a des canards (ou des oies) au bec noir, a prioris moins dang'reux que leurs confrères au bec orange et à l'apparence blanche.

 

Y a des pêcheurs tranquilles.

 

Y a du repos qui se mérite (ou se gagne).

 

Y a peut-être des fleurs de pavot à proximité.

 

Y a des touffes d'herbe qui dansent sous le vent.

 

Y a des prom'nades inattendues.

 

Y a de l'amour dans l'air.

 

Y a des touristes peut-être un peu moins touristes qu'on ne pense.

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administrateur théâtres

12272740890?profile=originalThe Ladymass : en principe voici une messe votive  en l’honneur de  l’Assomption de la Vierge Marie, écrite en latin, au 13 e siècle par des moines bénédictins de St Mary’s Abbey  à Worcester, chantée par un chœur d’hommes dans le style grégorien.  Il n’en reste que des fragments, le rêve mélodique du Trio Médiéval fera le reste: 

                                            En effet la  rareté des sources musicales de l’époque laissera  tout le champ libre  au Trio Médiéval  féminin norvégien formé en 1997 pour plonger avec autant d’audace qu’un certain Ken Follet avec ses piliers de la terre,  dans l’imaginaire fertile  et la liberté d’interprétation. Cette re-création part de l’œuvre médiévale et glisse avec bonheur sur des prolongements  très modernes mais  à peine discernables de l’œuvre médiévale,   décoiffants  mais lumineux et vibrants  comme du cristal.

 

 L’œuvre polyphonique  produite, que nous avons écoutée avec ravissement dans la très belle église de Notre-Dame de  la Chapelle à Bruxelles sous les rayons mordorés du soleil couchant, est de toute beauté. Les deux norvégiennes et la soprano suédoise tissent au fuseau de leurs voix un concert d’harmonie, de paix et de vénération qui remue les spectateurs jusqu’au fond de leurs entrailles par la richesse  et la finesse des  échos et des  modulations. Cela n’a l’air de rien, c’est humble et dépouillé et pourtant les vibrations sont d’une richesse infinie et l’on verse sans se faire prier dans l’absolu.

 

Chaque morceau est un vrai bijou, ciselé, éthéré,  transparent, brillant, baigné de simplicité. La variété des approches surprend, et ce concert de pas plus d’une heure semble s’être volatilisé aussi vite que des bulles de savon au soleil. Couleurs, formes, vagabondages, le sourire transcende la voix qui chante et qui fuse alors qu’elle reste douce, comme dans une conversation.  En accompagnement de ces voix de diapason qui jouent parfois  à cache-cache entre les colonnades, il y a ces harmonies moelleuses et  mystérieuses des « melody chimes » que chacune,  maitresse d’une seule note, agite comme un plumeau  rempli de pluie divine. La spiritualité semble ruisseler de cet intime mélange de voix féminines  et rebondit dans le cœur de chacun. Les voix sont pures et claires comme de paisibles ruisseaux qui se confondent en un état de grâce. Un tel concert qui ressuscite le temps des cathédrales, se grave de façon indélébile dans le souvenir, et nous laisse  un  pur parfum d’éternité. On a vu des spectateurs boire cette musique séraphique, les yeux fermés.

 

http://www.triomediaeval.no

Trio Mediaeval

A Worcester Ladymass

Mardi 24.05.2011 20:00

Église Notre-Dame de la Chapelle

Anna Maria Friman soprano - Linn Andrea Fuglseth soprano - Torunn Østrem Ossum soprano - Trio Mediaeval

http://www.bozar.be/activity.php?id=9921&selectiondate=2011-5-24

 

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Sans poésie

 

En ce jour, ayant tout son temps,

Que me dit mon esprit qui erre?

- N’est pas sain de ne rien faire,

De laisser mourir des instants.

 

Dans ma maison, un doux silence.

J’aspire à la mélancolie,

Sans que ma mémoire me lie. 

Je n’aime pas l’indifférence.

 

Quelques tâches habituelles,

Ne m’ont coûté aucun effort.

Je paresse dans le confort,

Selon mon humeur naturelle.

 

Sur la feuille que j’ai saisie,

Mon stylo, lentement, s’active,

Y met des mots, à la dérive,

Insipides, sans poésie.

 

2 juin 2011

 

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Le Dinosaure

Le Dinosaure 

Depuis l’âge de quinze ans on l’appelait Le Dinosaure,  au début ce nom lui a été attribué pour son allure physique, très grand,  une ossature forte, des mains énormes, le dos un peu courbé, ce surnom lui allait comme un gant, on l’appelait Le Dinosaure avec un ton de respect.

Il a avancé dans la vie avec sureté et  force, Il a bâtit un empire en fabriquant des souliers de sports, des générations de sportifs ont chaussés sa fabrication. Ses publicités ont  apparues dans toutes les medias et dans tour les transports,  aucun mannequin, acteur ou champion  n’ont  jamais poses pour ses publicités. Toujours un model de soulier avec l’exquise du Dinosaure, dessiner par lui.

Avec l’âge il a laissé la gérance de son empire à ses deux filles. Pendant  ses moments de loisirs il se rendait au musée d’histoire naturelle, admirant l’énorme squelette  du Dinosaure.

 En face de ce squelette millénaire Éclaire  la soutenue quand il a perdu connaissance, avec elle il a fait le voyage vers la place  magique  ou les Dinosaures se reposent…..pieds nus…..
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vous êtes un homme mort extrait

VOUS ETES UN HOMME MORT

Extrait

A colon


Première réflexion

Vous me demandez des nouvelles de ma santé les voici d’une phrase d’un seul tenant on ne peut plus laconique

« VOUS ETES UN HOMME MORT »

Me dit l'homme de science le tablier blanc en décollant son regard de son écran de TV Les yeux rivés sur moi deux traits rouges vont et viennent moi j'entends bbz bz bz ouaouaoua bzbzbz mort ou tout comme
Je reste prostré

J’ai donc souffert subi enduré tous ces examens pour un verdict imprévu
J’ETAIS MORT A L’INSU DE TOUS,
Si vous aviez pu être témoin de mon affairement à les interroger, eux tous, hommes, femmes, de sciences, témoins de ma fièvre à bien tout comprendre, ma curiosité était sans limite ; J’allais butinant de-ci de-là, ne sachant trop où donner de la tête pour m’effondrer enfin dans une clinique
Après vérification de mon numéro de sécu B étais -je bien le matriculé 121/121OO59006/787 que je prétendais être après confirmation de son petit écran la préposée à l’accueil marmonna en soupirant prenez un ticket, donnez votre vignette passez votre carte d’identité par l’ouverture là. L’ouverture là…Vous ne voyez pas en bas à gauche voilà merci à présent votre plaquette la bleue oui la blanche c’est pour plus tard allez dans la salle d’attente on viendra vous chercher ; on arriva sur-le-champ je fus entouré enveloppé ventousé retourné terrorisé entre les mains des cow- boys de la technologie de pointe toccata des examens largo pour prises de sang french cancan des radiographies c’était grandiose c’était divin on ne lésinait sur rien je me trouvais dans le meilleur des mondes possibles Les machines travaillaient enfin !
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Il pleut sur l'aquarelle

De mon bleu de toi, je peins un ciel avivé

Soleil pourpre palpitant et ton image jaillit

Coulée de lave perce mes entrailles

Désir ardent comme une comète

Pose tes lèvres douces sur mes lèvres

Ailes papillon se posent sur les œillets

Amène-moi dans les fougères

Rêvons d’amour heureux

Que nos âmes s’exaltent

Une ombre se propage sur le verger

Il pleut sur l’aquarelle

Et les prunelles brunes se dilatent

L’ insaisissable instant se pâme

Je vois ton visage blafard

S’effritant dans le paysage nébuleux

02/06/11 Nada

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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HISTOIRE COURTE 7...

CE QUE LE TEMPS PASSE...

 

J'ai revu sur la plage la fille des soyeux de Lyon...

 

Il me souvient de l'adolescente aux longs cheveux blonds, au profil fier et au ravissant sourire qui, au fil des étés, s'est transformée en une femme si belle, si désirable qu'elle attirait les regards malgré une distinction innée et aucune provocation...

 

Puis un été sa beauté fut comme illuminée! Elle était accompagnée d'un grand homme brun, très beau lui aussi. Le couple était merveilleusement assorti. Physiquement bien sûr, pour le reste je ne les ai jamais connus que de vue.

 

L'année suivante, un tout petit bébé dont s'occupait la grand-mère attendrie, et la jolie blonde, toujours aussi belle, épanouie, insolente dans son petit bikini, la longue tresse lui caressant le dos, le regard un rien hautain, superbement sûre d'elle...

 

Et puis deux ans d'absence.

 

Hier j'ai revu la fille des soyeux de Lyon...

 

Le père n'est plus là, mort je pense, il était très âgé. Le mari n'est pas encore arrivé. Le jeune homme d'affaire brillant est probablement trop occupé... Mais la grand-mère se penche avec tendresse vers un adorable bambin aux cheveux noirs et bouclés comme ceux de son père et il y a un nouveau-né, si minuscule qu'il ne doit avoir que quelques semaines. Pourtant au premier regard, je n'avais pas reconnu la fille des soyeux de Lyon!

 

Toute insolence l'a quittée, son sourire est très doux et elle a grossi, oh! Pas beaucoup, mais juste ce qu'il faut pour ne pas la reconnaître directement.

 

Elle est pâle, je suppose qu'elle vient d'arriver. Deux veines bleues apparaissent sur ses tempes, elle semble gonflée, tenant le nouveau-né on serait tenté de dire gonflée de lait!

C'est absurde! Non je la détaille, c'est bien elle, le même beau nez, la bouche impeccable quoique sans maquillage, la longue tresse blonde...

 

Le jeans blanc et le polo me cache son corps, pourtant c'est bien elle, mais le triomphe est passé...

 

Elle n'a pas encore trente ans, c'est une mère de famille, ce n'est plus celle que je nommais avec admiration, la fille des soyeux de Lyon...

 

Ce que le temps passe, c'est déprimant!...

J.G.

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Kaviiik

"Ponts et passages"

expo en plein air dans le parc thermal du Fayet à St Gervais au pied du Mt Blanc en Hte-Savoie.
Il s'agit de la 4ème édition de cette manifestation d'art contemporain.
les plus grandes signatures ont répondu à l'appel du Commissaire Christian Kaviiik . J'ai le plaisir et l'honneur d'être sélectionné cette année encore.

mes deux peintures présentées comme toutes les œuvres choisies sur des bâches de format 3x2m

 

gegout pont 1

gegout pont 2 fond gris

 Je vous invite à passer pendant l'été dans ce parc du Fayet 

Expo ouverte au public du 4 juin au 15 septembre

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journal de bord, jeudi 2 juin 2011 (2)

Allez, ça n'a pas raté cette nuit. Un cauch'mar. Comme chaque fois où je peux dormir plus longtemps. Cette fois, ça se traduisait par ma guitare, dont les bords se déchiraient, dont les alentours de la rosace gonbflaient comme un ballon et dont le manche ondulait ou ... était presque prêt à être jeté à la poubelle.

 

Passons.

 

Le soleil et la chaleur sont là. Autant préparer cette journée de l'Ascencion en parfaite liberté.

 

Au boulot, hier, c'était pas de la tarte. Epuis'ment lié à la température. Difficulté d'avancer. Eh oui, entre profiter du soleil en se prélassant aux terrasses et ... faire pas moins de quatre kilomètres (c'est l'étendue des rues de ma tournée quand on met tout bout à bout) en marchant, y a de la différence.

 

Ne fut-ce que ... quand je dois pousser mon caddy dans les rues. Ah, il est pratique, le gaillard ! Il peut transporter, quantitativ'ment, beaucoup de choses. Mais sa suspension, elle est plutôt dure. Un peu comme certaines voitures (la 11 Légère, Citroën) du début du siècle dont les volants étaient lourds quand il fallait tourner. Parfois, dans le maniement quotidien de mon outil de travail, je retrouve ça, oui. Et quand on tombe sur des trottoirs de la chaussée d'Ixelles, de la rue de Vergnies, où y a beaucoup de bosses, beaucoup de trous, beaucoup de pavés qui remontent. Que, brusquement, le caddy s'arrête, qu'on le ressent dans son corps, que l'épuis'ment psychologique et physique arrive brutal'ment ... et qu'on ne peut pas s'arrêter, sans quoi c'est pour votre pomme, c'est du temps que vous perdez ...

 

D'ailleurs, on devrait s'en douter, j'ai eu fini à ... quatre heures dix. Comme par hasard, le chef a téléphoné (par la voie "numéro privé") pour savoir où j'étais.

 

Je vous resitue le dialogue quand il m'attendait sur le quai.

"Hugues, je te signale que, depuis plus d'une heure, j'attends ici, or, je dois aller voir mon gosse"

Je réponds : "OK, moi aussi, j'aurais voulu avoir fini plus tôt ... mais avec le soleil, je veux pas tomber ... et je songe à ma santé"

Il reprend : "Oui, mais tu peux rentrer plus tôt, régler tes comptes et terminer le reste ensuite"

Et je me surprends à dire ceci : "OK, OK ... d'habitude, j'agis en conséquence ... mais, franch'ment, j'étais persuadé que j'aurais terminé avant quatre heures ... j'ai consulté ma montre, comme chaque jour ... j'ai fait une mauvaise évaluation du temps ..."

Là d'ssus, il l'a pris avec le sourire. En me disant : "L'erreur est humaine". Bien bien. Il est vrai que, dans mon explication, je ne me justifiais pas. Ce que je disais était vrai. Il est pas con, le chef, il se rend compte, sans doute, que je ne lui raconte pas de bobards.

Autrement dit, la situation était clarifiée.

 

Mais ...

 

Quand je suis sorti, je n'étais pas très bien. Quand même. OUi, le chef avait défendu son point de vue. Qui se tient. Oui, j'avais pu donner mon son de cloche. Ca ne se refuse pas. Nous étions tombés sur un accord. Encore mieux. On n'est plus dans un rapport scolaire où le professeur (j'ai tant connu, ça) use de son pouvoir pour crier, parler à sens unique et j'en passe. Mais, qu'à c'là ne tienne, j'aime pas pour autant ces (re)mises à l'ordre. Une partie de moi (une grosse, même) a le sentiment d'être pris en faute ... alors que j'ai fait ce que j'ai pu. J'avais le coeur qui battait à du deux cents à l'heure. J'étais dans un état de sensibilité extrême. Tout aurait pu déclencher le feu aux poudres, chez moi, à ce moment-là. Heureus'ment, j'ai pigé que le soleil, qui a ses répercussions sur le corps, le métabolisme, la respiration était le premier responsable de ça.

 

Préalablement ...

 

En tournée, hier, comme chaque jour, pas mal de p'tits scénarios quotidiens et importants (même si on les repère dans la s'conde où ils se passent et qu'on les oublie une rue plus loin) se sont présentés.

 

Devant une façade où y avaient huit boîtes aux lettres, brusquement, mes pieds collaient au sol, comme si on avait balancé du chewing-gum sur la surface.

 

Y a quelques jours, j'ai cru respirer une odeur d'encens lorsque je me suis arrêté au 282, chaussée d'Ixelles. A proximité d'un salon de coiffure.

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Souvenez-vous....

Sur les collines de sables nous cherchions les scorpions

notre enfance était bercé par le désert aride de nos aspirations.

 

Rien ne pouvais nous arriver, on était comme les deux doigts de la main

nos rêves étaient nos forces, tout était possible dans notre pays....

Rien ne pouvait empêcher nos idées humaniste  à aider notre prochain

nos coeurs s'unissaient à l'univers dans un souffle de vie....

 

On parlait au soleil et de ce jeu nous nous sentions invincibles

vous souvenez-vous de ces moments partagés à rire de tout

nous partagions aux plus démunis nos quelques sou

rien ne pouvais nous séparer et l'amitié était notre propre nature

on croyait en ces moments magiques , de vivre en restant pure.

 

Et si un enfant pleurait , on séchaient ses larmes de nos espoirs

lui remontant le moral , le portant sur les collines là haut dans notre repère

on étaient les amis des autres , de ceux qui n'avaient pas la chances d'être.

 

Notre vie ressemblait à ses bandes dessinées où tout reste à écrire

nous étions unis , jamais se prendre aux sérieux , on assumait nos délires.

 

 

Aujourd'hui nous sommes toujours amis et nos vies sont bien remplies

nous sommes les acteurs du passé , les conteurs de demain

Dans nos coeurs reste pourtant une larme de ces enfants que l'on a pus aidés

ceux qui n'ont  pas eu la chance comme nous de vivre dans un pays libre

libre de vivre comme un enfant avec tout ces rêves à reconstruire...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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journal de bord, jeudi 2 juin 2011

Le jour de l'AScencion a déjà démarré. Bien bien. On n'ira pas au boulot.

 

Que ferai-je ? J'essaie de ne pas trop me casser la tête. Même si j'ai une idée. Comme toujours.

 

"Namur en mai" démarre pour quatre jours. Comme chaque année. A Namur, bien sûr. Des spectacles de rue, évidemment. Le théâtre prédomine, j'imagine. Je m'y suis déjà rendu, deux ou trois fois, à cette manifestation. Evidemment, j'ai, chaque fois, pris ma guitare et chanté dans les rues. Et ça m'a même réussi. Les deux fois où j'ai tenté le bazar, dans la rue, j'ai eu droit à une photo et un témoin dans un journal.

 

Ceci dit ...

 

Contrairement aux années précédentes, je ne crois pas que je courrai comme un fou. Depuis quelque temps, la vie publique ne produit plus, chez moi, le même effet qu'avant. Bien sûr, je reste chanteur dans l'âme. Bien sûr, je donn'rai encore des spectacles. Mais ... que, cette année, en mai et en juin, je n'ai encore, jusqu'à présent, aucune date de concert fixée, je ne panique pas, je ne me sens en manque de rien. D'autres réalités m'épanouissent.

 

Et puis ...

 

Je suis capable, aussi, de faire un détour par une autre ville, de m'attarder chez quelqu'un que je connais et de ne rien faire d'autre.

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Je fais de l'aigle

 

Je fais de l'aigle

 

Je tends les bras

je ferme les yeux

tout en émoi

je tourne !

j'ai les cheveux qui volent

je tourne et je m'envole

je tourne !

Je fais l'avion

je tourne ! je tourne ! je tourne !

 

je ne pense pas je me révolte

dans la grand'rue la cour d'école

je fais du vélo

du vélo sans les mains sans vélo - je décolle !

 

je rêve, encore un pour demain

je lâche prise des deux mains

hé, je fais l'avion !

de l'avion sans les mains sans avion – c'est divin !

 

Je tends les bras

je ferme les yeux

tout en émoi

je joue !

j'ai les cheveux qui volent

je tourne et je m'envole

je joue !

Je fais l'avion

je joue ! je joue ! je joue !

 

Je ne cours plus je vague j'aigle

je vois les villes les champs de seigle

et je fais de l'aile

de l'aigle sans les mains sans humain – je plane !

 

Silence, abandon de la Terre

je nage dans le ciel, en l'air

un rayon solaire

de la lumière sans les mains sans rien – je me perds ...

 

Je tends les bras

je ferme les yeux

tout en émoi

je vis !

j'ai les cheveux qui volent

je rougis je m'envole

je vis !

Je fais soleil

je vis ! je vis ! je vis !

 

à Babel, à Julos, à Françoise, à Jilber, à la Mouette ...

 

 

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journal de bord, mercredi 1er juin (2)

Dans le cadre de mon boulot ...

 

Je fais des observations.

Je me fais des réflexions.

Parfois, j'agis en connaissance de cause.

 

Je prends l'exemple des abonn'ments/journaux/hebdomadaires, que les facteurs doivent inscrire tous les matins. "Le Ligueur", "Le Vif l'EXpress", "Le Journal du Médecin", "Syndicats", "En Marche". Y a un classeur pour toutes les tournées. Répertoriant, par ordre alphabétique, les revues/abonn'ments qui atterrissent au bureau. On sait ce qui arrive le mardi, le mercredi, le jeudi, et ainsi de suite. Sur les pages relatives à chaque abonn'ment, y a des colonnes reprenant les noms des abonnés, repris eux-mêmes dans les rues où ils habitent.

 

Très très clair.

 

Dans les inscriptions des abonn'ments/journaux/hebdomadaires, on doit parfois inscrire, sur l'illustré, le nom de la personne intéressée. Oui. Imaginez un immeuble où il y a huit, dix, vingt, trente-deux boîtes aux lettres et le facteur (qui ne connaît pas encore la tournée ... surtout si c'est un remplaçant) qui n'a pas inscrit le nom de la personne (et qui, par conséquent, ne sait pas dans quelle boîte il doit placer l'abonn'ment). S'il le place sur un appui de fenêtre, on peut le voler. Si le client, qui a payé pour recevoir son abonn'ment, ne voit rien venir pour lui, il est en droit de faire une réclamation.

 

On comprend, on comprend.

 

Ceci dit ...

 

Il y a des habitations (j'en ai sur ma tournée) qui possèdent une seule boîte aux lettres et où, parfois, cinq, six, sept locataires habitent à des étages séparés. C'est très courant en ville. Eh bien, dans ce cas, si, parmi les locataires il y a un abonné, très curieus'ment, on n'est pas tenu de mettre le nom de la personne sur l'illustré. Une seule boîte aux lettres est une boîte générale. Faut pas aller plus loin.

 

Administrativ'ment, règlementair'ment, ça se comprend.

 

Quand on creuse, y a, dans l'histoire, quelque chose de scandaleux (voulu ou pas voulu).

 

Imaginez l'illustré qui tombe, de l'autre côté de la boîte aux lettres, sans le nom de la personne. Imaginez un des locataires (qui n'est pas abonné) qui se sert, emprunte le journal avec lui ... par malhonnêt'té, par ignorance des engag'ments des autres locataires, par souci de flanquer ce qui encombre à la poubelle. Imaginez le locataire abonné, qui tient à sa revue, qui a payé pour ça, qui ne voit rien venir.

 

"C'est pas ton problème !", me diront mes chefs.

 

Je serai plus nuancé. J'accorde trop d'importance à mon courrier personnel pour ne pas comprendre mes clients dans le rapport qu'ils entretiennent avec leur correspondance.

 

Pour être sur le terrain, tous les jours, en tant que distributeur de courrier ...

 

Les habitants (des locataires, pour la plupart) des maisons où y a qu'une seule boîte aux lettres sont, trois fois sur quatre, des gens au rev'nu ... limité (enfin : plus limité que ceux/celles qui peuvent s'offrir un immeuble/flat avec une boîte aux lettres rien que pour eux). Donc, la démarche financière venant de leur part lorsqu'il s'agit de recevoir un abonn'ment (tout comme pour d'autres besoins) demande encore plus de vigilance, plus de prudence que les autres.

Et c'là, on n'en tient pas compte.

 

J'en conclus : par des pratiques à deux niveaux (où la règlementation mène encore la danse), on entretient une forme de discrimation.

 

Les locataires à bas rev'nu, qui ne peuvent pas s'offrir de boîte aux lettres personnelle, ne contribuent pas assez directement à l'expansion de la poste qui, comme bien d'autres domaines, tendant vers la privatisation, l'enrichiss'ment financier. Soyons ... réalistes.

 

Je m'autorise, chaque matin, quand j'inscris mes abonn'ments, à écrire le nom des gens (habitant dans une maison où y a qu'une boîte aux lettres) qui attendent leur revue. Question de clarté. Question de justice. Après tout, je ne perds pas plus de temps que les collègues qui prennent des pauses en allant fumer leur cigarette sur le quai.

 

Faire bouger les choses (sans les renverser, pour autant), ce n'est pas forcément se mettre en grève ou manifester derrière des band'roles.

 

 

 

 

 

 

 

 

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journal de bord, mercredi 1er juin 2011

Sur les lieux du boulot, ce matin ...

 

Le mystère du certificat médical non envoyé, qui date de trois mois maint'nant, semble s'éclaircir. Heureus'ment. Enfin : tout dépend comment on le prend.

 

Au siège central ...

 

On aurait constaté que le certificat, que j'avais envoyé, en février, était daté du 22 au 25 février.

 

En fait : c'est le lundi 21 (du même mois) qui ne possédait aucune preuve, comme quoi j'étais malade ce jour-là.

 

Bon bon.

 

J'avais justifié par téléphone mon absence le 21 au matin. Le soir (de ce même jour), j'allais voir un méd'cin, qui me prescrivait un congé, par certificat, pour toute la s'maine.

 

Dans ma logique ...

 

J'étais convaincu que le certificat (que j'avais envoyé, dans les règles) confirmait mon congé de maladie du 21 au 25.

 

Or ...

 

Le méd'cin aurait, vraisemblablement, en toute bonne foi, inscrit mes dates de congé (de maladie) à partir du lend'main du 21. D'accord, j'aurais du vérifier de plus près. Mais ... mes dates de maladie sur certificat me semblaient si évidentes dans ma tête.

 

La prochaine fois, je f'rai des photocopies.

 

Maint'nant, je peux toujours recontacter le méd'cin et lui redemander un certificat du 21 février dernier. Ainsi, je me couvre.

 

Mais quel bazar, quand même !

 

 

 

 

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Prophète


Prophète

Depuis toujours les prophètes ont dirigé l’humanité, la pluspart ont été selon mon point de vue des magiciens  avec un pouvoir d'hypnotisme développé. Aujourd’hui au 21ieme siècle encore  les prophètes dirigent les pays, les guerres les plus sauvages sont faites en leurs noms. On tue au nom d’un Dieu que les prophètes ont inventé pour leur politique ou leur bien-être. Des livres ont été écrits, des prières, des symboles  ont été érigées pour les gloires des prophètes, des empires se sont propagés pour la gloire de certain prophètes, des peuples ont été presque exterminées parce qu’ils non pas voulu  accepter un autre prophète, Ils ont inventé un Dieu possédant un Ego énorme, un Dieu avec des lois, des châtiments, un Dieu ou l’amour a des règles et des lois. 
Ces jours ci ou deux religions fêtent une libération et  une résurrection, il faudrait nous poser quelques questions.
La libération est la libération de notre esclavage intérieur vers un moi libre de tout dogme et la résurrection et ce moi libre.
Il y a plusieurs années, une de mes petites filles alors âgée de trois ans m’a désigné son cœur et m’a dit Dieu est la…..est-elle un prophète ? Ne sommes pas nous tous des prophètes ?  
Un Papillon vole près de moi  il est Dieu je lui souris et je le remercie pour sa présence…..        
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